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L’émotion, est un mot qui se définit de manière complexe et sans exactitude. Damasio le définit comme quelque chose de fonctionnel qui peut pousser l’homme à accomplir de grandes choses. C’est un état affectif intense indispensable pour la vie humaine qui dicte notre comportement face aux différentes situations que nous rencontrons. Il est donc important d’en comprendre le sens et le vocabulaire qui en découle (sentiment, humeur, l’affect et le tempérament) pour faciliter nos relations sociales, notamment en classe. De nombreux chercheurs en psychologie ont étudié les émotions pour essayer d’en comprendre leur fonctionnement. Ekman distingue deux types d’émotions : les émotions de bases (colère, joie, peur et tristesse), des secondaires (honte, culpabilité, amour… en lien avec la vie en société). À la suite de ces travaux, Mikolajczak et al, en 2014, informe que l’émotion se compose en cinq composantes émotionnelles : l’identification, l’expression, la régulation, l’utilisation et la compréhension. C’est en ayant connaissance des différentes composantes émotionnelles qu’un individu serait capable de comprendre le fonctionnement de ses émotions et celles d’autrui qui se construisent dès la naissance et se poursuivent tout au long de la vie. Parallèlement, plusieurs travaux québécois menés au sein des classes sur les apprentissages scolaires démontrent que la gestion des émotions est en corrélation avec l’apprentissage scolaire et les relations sociales (Lafortune et al). C’est ce qui a orienté les recherches de ce mémoire. Ainsi, l’émotion est ce qui dicte le comportement de l’individu et permet sa construction en tant que citoyen. L’école aide à cette construction et les programmes de l’?Éducation Nationale accordent, au fil des ans, une place de plus en plus importante aux émotions dans les apprentissages scolaires. Il semble nécessaire de travailler les différentes composantes émotionnelles au sein de la classe pour que les élèves puissent prendre conscience de leurs émotions et de celles d’autrui.

Longtemps ignorées par l’Éducation Nationale les émotions sont aujourd’hui intégrées dans les programmes scolaires afin de favoriser le développement de l’enfant. Elles participent à la motivation d’apprendre et favorisent la confiance en soi. Dans ce mémoire nous cherchons à développer les compétences émotionnelles en classe et particulièrement la reconnaissance de ses propres émotions ainsi que celles des autres, donc l’empathie. Pour cela, nous allons prendre comme outils le jeu Feelings afin de voir si l’utilisation du jeu permet chez les élèves d’enrichir le lexique des émotions et de développer la reconnaissance et l’expression de leurs émotions et celles des autres.

Nous allons voir que la pratique d’activités relaxantes telles que le yoga, la respiration guidée, la prise de conscience de soi, peut favoriser la concentration des élèves et ainsi faciliter les apprentissages grâce à une meilleure attention. Nous verrons qu’un élève à qui on accorde des temps de détente mentale et corporelle sera un élève plus attentif et plus à l’écoute de son environnement et ainsi, il mémorisera et comprendra davantage les enseignements prodigués.

L’objectif de ce travail de recherche est de se questionner sur la théorie de l’attribution et son rôle dans l’amélioration de l’estime de soi à l’école. Nous nous demandons en quoi la théorie de l’attribution causale est-elle un outil permettant d’améliorer l’estime de soi dans une classe de cycle 3. Afin de répondre à cette problématique nous allons définir l’estime de soi et l’attribution causale et parler de certains travaux qui ont pu être réalisés autour de ce sujet. Nous parlerons ensuite de la méthodologie que j’ai utilisée afin de répondre à cette problématique ainsi qu’au dispositif mis en place dans ma classe de CM1-CM2 afin de répondre au mieux à mon hypothèse de départ qui est de dire que le fait de faire un retour positif sur un devoir, une prestation d’un élève va favoriser une bonne estime de soi par la suite. Pour terminer mon propos nous ferons une analyse des résultats obtenus sur grâce à mon travail de recherche et de mon dispositif que j’ai mis en place tout au long de l’année scolaire en essayant de répondre au mieux à mes questions de départ.

L’apprentissage de l’écriture cursive est obligatoire et fondamental dans la vie scolaire d’un élève. Les difficultés rencontrées dans cet apprentissage par les élèves, notamment les élèves de grande section de maternelle, sont nombreuses. Ce mémoire propose un dispositif dans lequel une grille de critères de réussite lors de l’écriture d’un mot en cursive est mise en place. À la suite de l’expérience, les élèves respectent mieux les critères de réussite.

L'évaluation est un outil pour l'enseignant afin de réguler sa pratique et d'analyser les progrès ainsi que les difficultés des élèves. Malgré tout, l'évaluation et ses enjeux incitent à penser que les élèves appréhendent ces moments. L'objet de ce mémoire est d'étudier l'impact des pratiques d'évaluation des enseignants sur l'appréhension et la perception des élèves de cycle 3 face aux évaluations. En effet, les pratiques d'évaluation sont diverses.

L’objectif de ce travail de recherche est de déterminer quels sont les processus et les modalités de travail à mettre en œuvre pour favoriser la production écrite collaborative. Après un éclairage théorique sur les différents processus d’apprentissage et l’utilisation de l’album sans texte comme support de l’activité, j’ai détaillé l’expérimentation mise en place dans la classe dans laquelle j’ai fait mon stage de Master 2.

Le tutorat est un dispositif permettant une différenciation pour aider les élèves en difficulté dans une tâche mais également pour permettre à un second de développer de nouvelles compétences. Ce mémoire retrace les travaux effectués sur le tutorat et interroge les modalités permettant une efficacité de ce travail en binôme. C’est en analysant les interactions entre les élèves sur une tâche de résolution de problèmes mathématiques que nous sommes parvenus à comprendre l’efficacité du tutorat en classe.

L'idée de ce mémoire est d'établir des facteurs permettant une situation de co-construction émanant de la résolution d'une situation problème en classe de CM2. Une première partie est consacrée à l'étude théorique de la co-construction dans les classes à travers le conflit socio-cognitif et la résolution de ce conflit. Une deuxième partie concerne un protocole d'expérience mis en place dans une classe de CM2. Pendant ce protocole d'expérience, trois situations problèmes ont été donnés aux élèves qu'ils ont résolues individuellement et par binômes (créés en fonction des réponses individuelles). Lors de la résolution par binômes, leurs interactions ont été relevées et étudiées en fonction du type de binôme.

L'objectif de ce travail de recherche est de déterminer s'il existe ou non un lien entre utilisation de stratégies métacognitives et performance en compréhension d'albums de jeunesse chez des élèves de grande section de maternelle. Après avoir proposé un éclairage théorique sur les spécificités de l'album et de la lecture-compréhension puis défini les enjeux de la métacognition, est détaillée l'expérimentation mise en place dans la classe.