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Médecine. Médecine interne

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  • Syndrome néphrotique secondaire aux glomérulonéphrites extra-membraneuses, lésions glomérulaires minimes ou hyalinoses segmentaires et focales au cours des hémopathies plasmocytaires et lymphocytaires B : étude de 16 cas    - Lieurain David  -  30 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les complications rénales des hémopathies plasmocytaires et lymphocytaires B sont fréquentes. Elles sont liées à 2 mécanismes principaux : masse tumorale ou toxicité rénale de l'immunoglobuline monoclonale sécrétée. D'autres néphropathies peuvent être observées, comme les lésions glomérulaires mimines, la hyalinose segmentaire et focale ou la glomérulonéphrite extra-membraneuse, dont le mécanisme paranéoplasique est suspecté. L'objectif de l'étude est de décrire chez ces patients les caractéristiques cliniques, immuno-hématologiques, anatomopathologiques, ainsi que la stratégie thérapeutique et l'évolution après traitement.

    Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective, multicentrique, ayant inclus 8 patients dans le groupe « GEM » et 8 patients dans le groupe « LGM/HSFi ». Les critères d'inclusion étaient le diagnostic d'un syndrome néphrotique par GEM, LGM ou HSFi et le diagnostic d'une hémopathie lymphoplasmocytaire par mise en évidence d'un composant monoclonal sérique ou urinaire, par analyse du myélogramme ou par analyse anatomopathologique.

    Résultats : Les données clinico-biologiques au diagnostic étaient comparables entre les 2 groupes, hormis la créatininémie, qui était significativement plus élevée (p=0,05) dans le groupe LGM/HSFi. 50% des patients avaient une histoire de maladie dysimmunitaire, connues ou apparues au cours du suivi. Trois patients (20%) ont évolué vers l'insuffisance rénale terminale. Toutes lignes de traitement confondues, les patients présentaient significativement moins de rechute rénale après une chimiothérapie ciblant le clone (p=0,047) et en cas de réponse hématologique associée (partielle, VGPR ou complète) (p = 0,047).

    Discussion : Cette étude suggère fortement un lien paranéoplasique entre glomérulopathie par GEM/LGM/HSFi et hémopathies lymphoplasmocytaires. La présence d'un infiltrat interstitiel tumoral pourrait être un facteur prédisposant, tout comme l'existence d'un terrain auto-immun/dysimmunitaire. Les mécanismes de ces néphropathies paranéoplasiques restent indéterminés, complexes et multifactoriels. La stratégie thérapeutique la plus efficace semble être l'administration d'une chimiothérapie ciblant le clone.

    Conclusion : Notre étude confirme le lien entre hémopathies lymphoplasmocytaires et glomérulopathie par GEM, LGM ou HSFi et suggère fortement l'intérêt d'un traitement du clone dans ces situations. Les mécanismes restent en grande partie incompris et pourraient faire l'objet d'études ultérieures.

  • Étude des phénotypes associés aux anticorps anti-PM/Scl    - Gokalsing Virgile  -  04 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les auto-anticorps anti-PM/Scl75, -100, ou leur double positivité sont retrouvés dans un large spectre de maladies auto-immunes telles que la sclérodermie systémique, les myopathies inflammatoires et les myosites de chevauchement. Cependant, les données de littérature sont rares concernant une éventuelle association entre la spécificité de ces anticorps et la présentation clinique des patients. L'objectif de cette étude et de décrire et de comparer les phénotypes de patients positifs aux anticorps anti-PM/Scl75 et/ou PM/Scl100.

    Méthode : Nous avons mené une étude rétrospective, multicentrique et observationnelle incluant tous les patients positifs aux anticorps anti-PM/Scl75 et/ou PM/Scl100, provenant des centres hospitaliers universitaires de Poitiers, Limoges ou Bordeaux entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2022. Les données cliniques et biologiques ont été récupérées à partir des dossiers médicaux.

    Résultats : Au total, 83 patients ont été inclus, la plupart étaient des femmes (64,3 %) avec une médiane d'âge de 54 [42-65] ans. Les maladies auto-immunes les plus fréquemment associées étaient la sclérodermie systémique (principalement des formes cutanées limitées avec myosite) et des myosites de chevauchement (16,9 % pour les deux). Vingt-cinq (30,1 %), 50 (60,2 %) et 8 (9,6 %) étaient positifs pour les anti-PM/Scl75, -100 ou les deux, respectivement. Comparativement aux groupe anti-PM/Scl75+ ou anti-PM/Scl100+, le groupe double positif avaient plus fréquemment une sclérodactylie (62,5 % vs 28 % vs 18 % respectivement, p=0,027), une pneumopathie interstitielle (75 % vs 16 % vs 24 % respectivement, p = 0,006) et des traitements immunomodulateurs et/ou immunosuppresseurs (p = 0,038).

    Conclusion : La positivité aux anti-PM/Scl est principalement associée à la sclérodermie systémique avec atteinte musculaire et les myosites de chevauchement. La double positivité semble conférer un phénotype plus sévère avec une fréquence augmentée de pneumopathie interstitielle et un plus grand recours aux traitements immunosuppresseurs.

  • Schizocytose circulante : Étude descriptive monocentrique sur 18 ans    - Charrit Mathieu  -  26 juin 2024  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Décrire les étiologies des schizocytoses > 1 %, ainsi que leur profil clinique et biologique et évolution à 3 mois.

    Patients et méthodes : Tous les patients âgés de plus de 2 ans et ayant une schizocytose > 1 % analysée sur le Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers entre 2006 et 2023 ont été inclus.

    Résultats : Deux cent vingt-six patients ont été étudiés, 84 % étaient des syndromes de MAT. Les principales étiologies étaient les cancers (24 %) et les médicaments (21 %). Ces deux étiologies prédominaient, excepté chez les enfants chez qui la première cause était le SHU. L'atteinte rénale était retrouvée chez 61 % des patients, alors que les atteintes neurologiques et cardiaques concernaient respectivement 17 et 13 % des patients mais prédominaient dans les MAT primaires. La mortalité à trois mois s'élevait à 34 %, essentiellement dans les MAT secondaires aux cancers solides. Le retard moyen à la recherche de schizocytes était de 1,6 jour. Trente-cinq patients ayant présenté un tableau clinique de MAT avaient une première recherche négative.

    Conclusion : Un taux de schizocytes > 1 % oriente vers une MAT avec en chef de file les causes néoplasiques et iatrogènes, mais n'exclut pas les autres causes d'hémolyse mécanique. Cette étude met en évidence un retard global à la recherche de schizocyte et la nécessité de réitérer leurs recherches devant un contexte clinique évocateur. Ces entités sont greffées d'une importante mortalité, directement en lien avec l'étiologie de la schizocytose.

  • Spontaneous splenic infarcts: Therapeutic management and follow-up in a monocentric retrospective Study. The SITH-FORS Study    - Nguyen Van-Minh  -  18 octobre 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction: L'infarctus splénique (IS) est un événement ischémique rare. Ses manifestations clinico-biologiques et ses causes sont peu étudiées. Les stratégies thérapeutiques et le suivi ne sont pas codifiés.

    Méthodes: Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective, monocentrique, au CHU de Poitiers, dans laquelle nous avons inclus les patients avec un diagnostic codé d'IS entre le 01/01/2010 et le 31/12/2021. Le critère de jugement principal était la mortalité toutes causes confondues entre les patients recevant une intensification du traitement anticoagulant ou antiagrégant (groupe escalade), et ceux pour lesquels le traitement n'a pas été modifié (groupe maintien). Nous avons également étudié les circonstances de survenue, les manifestations cliniques et biologiques, et le suivi.

    Résultats: Soixante-dix-sept patients ont été inclus dans les analyses. La mortalité est survenue dans 47 % des cas dans le groupe d'escalade (22/47) et dans 73 % des cas (22/30) dans le groupe de maintien (OR = 0,32 ; intervalle de confiance [IC] à 95 %, 0,11 à 0,83 ; P = 0,033). Il n'y a pas eu de récidive de l'IS dans les deux groupes. L'odds ratio pour les complications infectieuses était de 0,68 (IC à 95 %, 0,17 à 2,6) entre les patients vaccinés et non vaccinés (P = 0,69). Les principales causes étaient cancéreuses (29 patients, 38 %), infectieuses (22 patients, 29 %) et cardio-vasculaires (17 patients, 22 %).

    Conclusion: Chez les patients avec infarctus splénique, la majoration du traitement anticoagulant ou anti-agrégant semble associée à une réduction de la mortalité. Néanmoins le faible taux de mortalité imputable à l'IS et l'absence de récidive même en l'absence de traitement suggèrent l'intérêt du traitement étiologique en premier lieu. Les modalités thérapeutiques et la survenue d'un hyposplénisme après IS restent à établir dans des études prospectives.

  • Étiologies associées aux hypergammaglobulinémies polyclonales : caractéristiques biologiques et cliniques, une étude prospective de cohorte    - Fredon Guillaume  -  29 septembre 2023  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION : L'hypergammaglobulinémie polyclonale (HP) est liée à la surexpression d'immunoglobulines. Il existe peu de données cliniques ou biologiques dans la littérature. Les principaux groupes étiologiques déjà décrits sont les hépatopathies, les maladies auto-immunes, les maladies infectieuses, les néoplasies comprenant les hémopathies.

    OBJECTIF : Décrire les caractéristiques biologiques et cliniques des HP selon les étiologies associées.

    DESIGN : Une étude prospective monocentrique a été conduite entre le 1er février et 31 mai 2023 dans un centre hospitalier universitaire.

    METHODES : Tous les patients étaient âgés de plus de 18 ans et présentaient une HP supérieure à 15 g/L. Les gammapathies monoclonales, les administrations précédentes d'immunoglobulines (Ig) polyvalentes et les patients avec des données biologiques ou cliniques manquantes ont été exclus.

    RESULTATS : A partir des 1 105 patients screenés, 292 ont été analysés. La majorité était des hommes (54.6 %) avec un âge médian de 58 ans. Parmi 202 patients, 259 diagnostics ont été associés aux HP dont 103 en lien avec des hépatopathies et 56, en lien avec des maladies auto-immunes. Quatre-vingt-trois patients n'avaient pas de diagnostic associé.

    Le dosage moyen des gammaglobulines étaient de 19.23 g/L. Quatre-vingt-seize virgule neuf pourcent des patients présentaient une augmentation des IgG et 93.8 % d'entre eux, une élévation des chaines légères κ.

    CONCLUSION : Les hépatopathies et les maladies auto-immunes forment les premiers groupes de pathologies associées aux HP. L'isotype Ig dans les HP est principalement une IgG κ.

  • Efficacité et sécurité du Rituximab dans les manifestations classantes et non classantes du Syndrome des Anti-Phospholipides hors syndrome catastrophique    - Guidarelli Clément  -  21 juin 2023  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION : Il n'y a actuellement pas de traitement curatif pour les patients atteints de Syndrome des Anti-Phospholipides (SAPL). Le Rituximab est un anticorps monoclonal anti-CD20, dont la capacité à dépléter les lymphocytes B en fait un traitement potentiel du SAPL. Peu de données sont disponibles sur l'efficacité et la tolérance du Rituximab dans le traitement du SAPL.

    OBJECTIF : Évaluer l'efficacité et la tolérance du Rituximab dans les manifestations classantes et non classantes du SAPL en dehors du Syndrome Catastrophique.

    METHODES : Nous avons réalisé une revue de la littérature des données publiées sur les bases de données Pubmed et Medline; les patients âgés de 18 ans et plus, présentant un SAPL primaire ou secondaire à un Lupus Érythémateux Systémique, qui ont reçus du Rituximab pour manifestation classante ou non du SAPL ont été inclus dans notre étude. Les patients pédiatriques, ceux présentant un syndrome catastrophique des anti-phospholipides un cancer ainsi que les patients ne présentant pas de SAPL étaient exclus. La réponse clinique a été recueillie pour chaque manifestation du SAPL. Les données de suivi ont été recueillies à 6 mois et à 12 mois lorsqu'elles étaient disponibles. Une analyse descriptive des données des patients issus des articles a été réalisée.

    RESULTATS : Des 89 articles identifiés, 28 ont été sélectionnés par chacun des deux investigateurs. Parmi les 121 patients inclus dans notre étude 97/121 patients (80%) ont reçus environ 2 g de Rituximab. A 6 mois, une réponse clinique globale favorable au traitement par Rituximab a été observée chez 91/117 patients (78%); dont 38/42 patients (90%) qui avaient une thrombose récidivante; 21/31 patients (68%) qui avaient des cytopénies auto-immunes; 10/12 patients (83%) avec une atteinte neurologique; 10/12 patients (83%) avec une atteinte cutanée; 7/10 patients (70%) avec une atteinte pulmonaire; 3/3 patients (100%) avec une atteinte rénale; 1/5 patients (20%) avec une atteinte cardiaque et 1/2 patients (50%) avec une atteinte obstétricale. A 12 mois, une réponse clinique favorable était maintenue chez 69/89 patients (78%) tandis que 4 patients (6%) étaient en rechute. Chez 92/103 patients (90%), au moins un anticorps anti-phospholipides restait positif à 6 mois du traitement par Rituximab. Vingt pour cent des patients ont présentés un effet secondaire grave ayant nécessité une hospitalisation, et 5 décès ont été rapportés.

    CONCLUSION : Notre étude suggère un bénéfice global du Rituximab dans les différentes manifestations du SAPL avec un profil de tolérance acceptable. D'avantages d'études sont nécessaires pour confirmer nos résultats.

  • REView of EXperiment about Diagnosis of Aortitis: REVEXDA study    - Gasparini Sébastien  -  24 juin 2022  - Thèse d'exercice

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    Les aortites sont une cause fréquente de consultation en médecine interne et en rhumatologie. Les symptômes ne sont pas spécifiques et jusqu'à présent il n'existe pas de consensus quant aux critères diagnostics par imagerie des aortites. L'objectif de cette étude est de recenser les méthodes d'imagerie et les critères diagnostics des internistes, rhumatologues, radiologues et médecins nucléaires de France.

    Un auto-questionnaire (via la plateforme Google Form) a été transmis par mail aux différents spécialistes de France. Le sexe, le statut professionnel, le lieu d'exercice, la spécialité, la durée de pratique depuis la thèse ainsi que le nombre moyen de diagnostic d'aortite par an ont été recensé pour tous les participants. Des questions spécifiques concernant le diagnostic par imagerie ont été attribuées à chaque spécialité.

    Au total, 239 réponses furent collectées : 133 d'internistes/rhumatologues, 10 de radiologues et 96 de médecins nucléaires. Le premier examen utilisé par les internistes et rhumatologues pour le diagnostic est le scanner. Le signe du « halo » est le principal critère diagnostic à l'échographie. Pour le scanner et l'IRM, l'épaississement de la paroi aortique est le critère le plus utilisé avec un seuil, respectivement, de 3 mm [2.5-5] et 3 mm [2.4-4]. Concernant la Tomographie par émission de positons au [18F]-fluorodésoxyglucose, une interprétation visuelle est majoritairement utilisée, définie par une hyperfixation aortique du [18F]-fluorodésoxyglucose supérieure ou égale à l'hyperfixation du foie.

    Nos résultats reflètent l'absence de consensus dans le diagnostic par imagerie des aortites parmi les cliniciens, mais aussi les radiologistes et les médecins nucléaires. Une homogénéisation des critères diagnostiques est nécessaire.

  • Prise en charge au diagnostic du purpura thrombopénique immunologique au CHU de Poitiers : évaluation de l'adéquation des pratiques avec les recommandations du PNDS de 2017    - Suleiman Maryam  -  11 mars 2022  - Thèse d'exercice

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    Le Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) du Purpura Thrombopénique Immunologique (PTI) de l'enfant et de l'adulte, actualisé en 2017, fournit aux praticiens des recommandations afin de les guider dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique des PTI.

    L'objectif principal de cette étude était d'évaluer les prises en charge de première ligne au diagnostic des PTI au CHU de Poitiers, afin de vérifier si elles étaient conformes aux recommandations du PNDS du PTI de 2017, et d'identifier des besoins d'amélioration.

    Dans cette étude observationnelle, rétrospective, monocentrique, d'évaluation des bonnes pratiques, nous avons inclus 68 patients âgés de plus de 16 ans, ayant eu un diagnostic de PTI entre le 01/01/2018 et le 31/12/2020, au CHU de Poitiers.

    Sur les 68 patients inclus, 53 ont eu une prise en charge initiale conforme aux recommandations du PNDS de 2017. Parmi les 15 patients qui n'avaient pas eu une prise en charge initiale conforme aux recommandations, il y avait 7 patients "sous-traités", dont 3 patients traités par abstention thérapeutique alors qu'une corticothérapie était recommandée, 1 patient avec un score hémorragique supérieur à 8 qui avait eu des immunoglobulines intraveineuses (IgIV) mais sans corticoïdes associés, et 3 patients avec un saignement menaçant le pronostic vital ou fonctionnel qui n'avaient pas eu le traitement optimal par corticoïdes, IgIV et transfusion plaquettaire ; il y avait 5 patients "sur-traités", dont 2 patients avec un score hémorragique ≤ 8 qui avaient eu des IgIV, et 3 patients qui avaient eu une transfusion plaquettaire non indiquée ; il y avait 3 patients qui avait été traités par agonistes du récepteur à la TPO (arTPO) en première ligne.

    Un seul patient âgé de plus de 60 ans n'avait pas eu de myélogramme. Pour 8 patients, la recherche de Facteur Antinucléaire (FAN) n'avait pas été faite au diagnostic ou faite après les IgIV.

    Notre étude met en évidence trois points d'amélioration sur la prise en charge initiale au diagnostic du PTI, qui portent sur la nécessité de prescrire un traitement optimal par corticothérapie, IgIV et transfusion plaquettaire pour les saignements menaçants, l'absence d'indication à la transfusion plaquettaire en dehors des saignements menaçants, et l'absence d'indication des IgIV pour les scores hémorragiques ≤ 8. Il est également nécessaire d'effectuer systématiquement la recherche des FAN au diagnostic.

  • Traitement par cellules stromales mésenchymateuses dans le syndrôme de détresse respiratoire aiguë lié au SARS-CoV-2    - Nguekap Tchoumba Otriv Frédéric  -  04 mars 2022  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) induit par le virus SARS–CoV-2 (Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus-2) garde une mortalité importante. Les cellules stromales mésenchymateuses dérivées du cordon ombilical (CSM-CO) peuvent exercer des propriétés immunomodulatrices mais leur bénéfice dans le traitement du SDRA n'est pas statué. Cet essai clinique de phase 2b a donc été conduit pour évaluer cette thérapie cellulaire dans la prise en charge des patients ayant un SDRA lié au SARS–CoV-2.

    Méthodes : cet essai multicentrique, en double aveugle, randomisé contrôlé contre placebo (STROMA–CoV-2, www.clinicaltrials.gov (NCT04333368)) a inclus des patients adultes (≥18 ans) ayant un SDRA lié au SARS–CoV-2 en phase précoce (<96 heures) dans 10 hôpitaux français. Les patients ont été randomisés pour recevoir, soit des perfusions intraveineuses de 3×106 CSM-CO/kg soit le placebo (0,9% NaCl) pendant 5 jours. Une analyse en intention de traiter modifiée a été réalisée avec comme critère de jugement principal la variation du ratio de la pression partielle artérielle de dioxygène par la fraction inspirée de dioxygène (PaO2/FiO2), entre le début (J0) et le 7ème jour (J7) de l'étude.

    Résultats : Parmi les 107 patients criblés pour éligibilité du 6 avril 2020 au 29 octobre 2020, 45 ont été inclus, randomisés et analysés. Les variations de PaO2/FiO2 entre J0 et J7 ne différaient pas significativement entre les groupes CSM-CO et placebo (médianes [écart interquartile] 54∙3 [–15∙5 à 93∙3] vs 25∙3 [–33∙3 à 104∙ 6], respectivement ; ANCOVA 7∙4, IC à 95 % –44∙7 à 59∙7 ; p=0∙77). Six (28∙6%) des 21 patients recevant le traitement par CSM-CO et six des 24 (25%) patients du groupe placebo ont eu des événements indésirables graves.

    Conclusion : Les changements de PaO2/FiO2 de J0 à J7 des patients avec SDRA lié au SARS–CoV-2 et traités par CSM-CO ne différaient pas de manière significative des patients du groupe placebo. Des essais plus importants incluant des patients plus tôt au cours de leur SDRA sont nécessaires pour évaluer davantage l'efficacité de la thérapie cellulaire par CSM-CO.

  • Implication clinique des fractions antigéniques des anticorps anti-PM/SCL : Données d'une cohorte rétrospective monocentrique Française    - Bayrakdar Philippe  -  05 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les anticorps anti-PM/SCL ont été rapportés dans de nombreuses pathologies auto-immunes, principalement la sclérodermie (ScS) et à une atteinte musculaire parfois au sein de syndromes de chevauchement. La question de leur pertinence clinique et de l'intérêt du dosage des fractions antigéniques 75kDA et 100kDA reste sans réponse.

    Patients et Méthodes : Cohorte rétrospective menée au CHU de Poitiers entre 2011 et 2019 incluant tous les patients ayant des anti-PM/SCL à des taux positifs ou fortement positifs avec un statut antigénique 75kDA et 100kDA connu. L'objectif principal de l'étude était de décrire le phénotype et profil évolutif des patients ayant des Ac anti-PM/SCL et de réaliser une analyse comparative entre les fractions antigéniques.

    Résultats : Quarante-huit patients sur 4278 sérums étaient positifs (soit 1,12%), avec des critères d'éligibilité pour 47 patients. La majorité était des femmes (63,8%), avec un âge médian au diagnostic de 56 ans (9-83). Les manifestations cliniques les plus fréquentes étaient une dyspnée (48,9%), un phénomène de Raynaud (44,7%), des arthralgies (38,3%), une sclérodactylie (36,2%) et des myalgies (31,9%). Seize patients avaient une ScS (34%), avec une majorité de forme cutanée limitée (62,5%), sept présentaient un syndrome de chevauchement (14,9%), nous rapportions cinq syndromes des anti-synthétases (SAS), trois dermatomyosites (DM) isolées, deux polymyosites (PM) isolées, deux lupus érythémateux systémiques (LES) isolés, un syndrome de Sjögren (SSJ) isolé et deux connectivites inclassées.

    Vingt-six patients avaient uniquement un anti-PM/SCL (55,3%) et aucun patient n'était porteur des anticorps classiques des ScS (anti-SCL70, anti-centromères et anti-ARN-pol3). Vingt-six patients ont bénéficié d'un traitement systémique (55,3%). Un âge plus jeune au diagnostic était observé dans le groupe PM/SCL 75 (p= 0,024) et la présence d'ulcérations digitales était plus importante dans le groupe PM/SCL 100 (p= 0,013). Pour le reste il n'a pas été constaté de différence significative entre les 2 groupes.

    Conclusion : Les Ac anti-PM/SCL étaient associés à une hétérogénéité diagnostique, avec une prédominance pour la ScS. La différenciation des fractions antigéniques (75kDA ou 100kDA) ne semble pas avoir une pertinence clinique majeure. Une étude prospective nationale, avec standardisation des tests paraît nécessaire.

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