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4185 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 51 à 60
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  • Étude rétrospective des formes sévères et très sévères de maladie veino-occlusive de l'enfant traitées par Defibrotide et après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques    - Maisonneuve Edouard  -  23 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La maladie veino-occlusive hépatique (MVO) est une complication sévère après une greffe de cellules souches hématopoïétiques (GCSH), avec une mortalité pouvant atteindre 80 % sans traitement. Elle résulte de dommages aux cellules endothéliales hépatiques, entraînant une obstruction des sinusoïdes hépatiques. La VOD est plus fréquente et plus grave chez les enfants que chez les adultes. Le Defibrotide, un traitement cytoprotecteur pour les cellules endothéliales, a montré des résultats prometteurs dans la prise en charge des formes sévères et très sévères de VOD. L'objectif principal de cette étude rétrospective est d'évaluer la survie à 100 jours des enfants ayant une VOD sévère ou très sévère après allogreffe et traités par Defibrotide.

    Méthodes : Cette étude rétrospective monocentrique a inclus 38 enfants atteints de MVO sévère à très sévère après allogreffe et traités par Defibrotide entre 2010 et 2023 dans un centre français. Les patients inclus avaient tous moins de 18 ans et répondaient aux critères de sévérité de l'EBMT (European Bone Marrow Transplantation). Les données cliniques et biologiques, ainsi que les paramètres de la greffe et du traitement par Defibrotide, ont été recueillis. Les analyses statistiques ont utilisé des tests de Mann-Whitney pour les variables continues et des tests exacts de Fisher pour les variables catégoriques. La survie a été analysée selon la méthode de Kaplan-Meier.

    Résultats : La survie globale à 100 jours était de 84 %. Le délai médian entre le diagnostic de la MVO et l'instauration du Defibrotide était de 2 jours, avec une durée médiane de traitement de 16 jours. Les patients traités précocement avaient un meilleur pronostic. Parmi les 38 patients, 17 ont été transférés en réanimation, principalement pour une défaillance multi-viscérale ou rénale, avec une survie à 100 jours de 71 % dans ce sous-groupe. La mortalité à 100 jours était significativement plus élevée chez les patients présentant une MVO très sévère (83 %) comparée aux formes sévères (28 %). Six patients sont décédés avant 100 jours, dont 50 % directement liés à la VOD.

    Conclusion : Le Defibrotide a démontré une amélioration significative de la survie chez les enfants atteints de VOD sévère et très sévère, surtout lorsqu'il est administré rapidement après le diagnostic. La gestion rapide de la MVO, notamment grâce aux critères de sévérité pédiatriques révisés de l'EBMT, permet de diagnostiquer et de traiter la maladie plus précocement, améliorant ainsi les résultats. La gravité de la MVO, en particulier en présence de défaillances multi-organiques, reste un facteur pronostique clé de mortalité. Les patients nécessitant une prise en charge prolongée en réanimation, notamment avec dialyse ou ventilation mécanique, présentaient une survie plus faible. Ces résultats concordent avec la littérature récente sur l'efficacité du Defibrotide dans les formes sévères de MVO, et confirment l'importance d'une prise en charge intensive et précoce.

  • Intérêt de l'utilisation de mannequins de simulation pour la formation à l'auto-examen des seins chez les femmes de 25 à 49 ans inclus : étude réalisée dans le Thouarsais    - Coiquaud Emeline  -  23 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : En France, le cancer du sein est la première cause de mortalité par cancer chez la femme. L'autoexamen des seins (AES) est un examen rapide, indolore et réalisable par toutes les femmes quelques soit leur connaissance médicale. Même si cette pratique est controversée, elle a toujours sa place comme outil de sensibilisation. L'utilisation de modèles de simulation dans les formations est fréquente. Cette étude a pour objectif de de déterminer si l'utilisation de mannequin de simulation pour la formation à l'auto-examen des seins (AES) augmente la compétence autoévaluée des femmes de 25 à 49 ans inclus par rapport à un modèle théorique (affiches papiers) dans le cadre du dépistage du cancer du sein.

    Matériel et méthode : L'étude descriptive transversale monocentrique a été réalisée au sein du pôle santé de Thouars du 22 janvier au 9 avril 2024 et comprenant une étude d'intention suivie d'une étude principale. La population étudiée était les femmes de 25 à 49 ans inclus. Celles-ci ont été formées à l'AES soit par une formation théorique (sans mannequin de simulation) soit par une formation pratique (avec modèle de simulation). Un questionnaire anonyme sur papier leur a été demandé de remplir avant et après la formation.

    Résultats : Durant l'étude principale, 81 femmes ont participé (40 dans le groupe pratique, 41 dans le groupe théorique). Une femme sur deux déclare pratiquer l'AES (54%). Après la formation, l'étude de la compétence autoévaluée des femmes sur l'AES a objectivé une différence significative entre les deux formations dispensées (p=0,02). Entre avant et après la formation, la compétence autoévaluée des femmes est également significative (p<0,001).

    Conclusion : Le mannequin de simulation apparaît comme un outil plus performant pour former les femmes qu'un modèle simplement papier. Étant donné qu'une femme sur deux pratique l'AES, il semble intéressant de les former. De plus, les femmes déclarent être bien plus compétentes à l'AES après la formation. Il serait intéressant de poursuivre l'étude auprès de la population de femmes de plus de 75 ans, qui ne fait plus partie du dépistage organisé.

  • Répercussions de la photoprotection des enfants atteints du Xeroderma Pigmentosum dans différents aspects de leur vie quotidienne    - Boyer Juliette  -  22 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le Xeroderma Pigmentosum est une maladie génétique rare induisant une sensibilité extrême aux rayons UV, à l'origine notamment de lésions cutanées et oculaires, pouvant conduire à des cancers. Actuellement, seule la photoprotection permet à ces enfants atteints du XP de prolonger leur espérance de vie. Cette étude avait pour objectif d'évaluer les répercussions de la photoprotection des enfants atteints du XP dans différents aspects de leur vie quotidienne (le mode de garde, à l'école, la vie sociale …).

    Méthodes : Un questionnaire anonyme a été envoyé à tous les patients, âgés de 21 ans ou moins, atteints de XP, et membres de l'association des « Enfants de la Lune ».

    Résultats : Au total, 13 patients ont été inclus dans cette étude, avec un âge moyen de 11,8 ans, et un sex-ratio de 1,6. L'âge moyen au moment du diagnostic était de 2 ans et demi. Avant l'entrée à l'école, 29% d'entre eux étaient gardés par contrainte au domicile du fait de la nécessité d'équipements anti-UV sur le lieu de garde, et 62% des parents estimaient avoir été contraints d'adapter leur vie professionnelle. Par ailleurs, la nécessité de photoprotection leur limitait parfois l'accès à une scolarisation ordinaire (report de rentrée scolaire pour 31% d'entre eux, scolarisation uniquement à temps partiel pour 23%, et absence d'AESH pour 15%). D'autre part, les équipements anti-UV affectaient leur vie sociale (sorties limitées, répercussions sur leur état psycho-émotionnel …).

    Conclusion : Cette étude mettait en évidence des répercussions de la photoprotection des enfants atteints du XP sur le choix de leur mode de garde, leurs conditions de scolarisation, et leur vie sociale. Y trouver des solutions permettrait de leur rendre la maladie plus facile à vivre au quotidien. Au vu du petit effectif de sujets inclus, davantage d'investigations seraient cependant nécessaires.

  • Maintien thérapeutique du Secukinumab et de l'Ixekizumab dans la maladie psoriasique et effets des anti-IL17 sur le profil hépatique des patients    - Lafont Maud  -  21 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les anti-IL17 sont utilisées en traitement de seconde intention dans la « maladie psoriasique » (PsD). Peu de données concernant leur maintien thérapeutique sont disponibles en vie réelle. Ce concept de « maladie psoriasique » suggère une atteinte systémique, dans laquelle les comorbidités cardio-métaboliques, et notamment hépatiques devraient être prises en compte. En effet, il a été mis en évidence que l'inflammation médiée par la voie de l'IL17 est impliquée dans un dialogue entre le foie et la peau au cours du psoriasis. L'objectif de cette étude était d'évaluer et de comparer en vie réelle, le maintien thérapeutique et la tolérance du Secukinumab (SEC) et de l'Ixekizumab (IXE) dans le psoriasis (PsO) et le rhumatisme psoriasique (PsA). L'objectif était également d'étudier le profil cardio-métabolique et hépatique des patients, traités par inhibiteurs de l'IL-17 et l'effet de ces traitements sur des marqueurs non invasifs d'atteinte hépatique.

    Matériels et méthodes : L'étude était rétrospective, monocentrique au CHU de Poitiers, incluant les patients adultes présentant un rhumatisme psoriasique ou un psoriasis sans atteinte articulaire, traités par anti-IL-17 entre 2015 et 2023. Après une évaluation descriptive des données démographiques, des caractéristiques de la maladie et des pratiques, les taux de maintien thérapeutique ont été étudiés au terme de la période de suivi, à l'aide des courbes de survie établies par la méthode de Kaplan-Meier et comparés par le test du log- rank. Enfin les facteurs prédictifs du maintien thérapeutique et la tolérance ont été étudiés. Les comorbidités associées ont été recherchées (dyslipidémie, hyperuricémie...). Les scores hépatiques non invasifs de fibrose (NAFLD et Fib 4) et le score HSI évaluant la stéatose hépatique ont été calculés à l'initiation de l'anti-IL17 et à l'arrêt si le traitement a été interrompu ou à la fin de la période de suivi si le traitement était poursuivi. Un changement catégoriel (absence, indéterminé, présence) des différents scores hépatiques a été recherché.

    Résultats : 186 prescriptions chez 161 patients ont été analysées (69 PsO et 92 PsA). On comptait 50% d'hommes, l'âge moyen était de 55 ans. Le Secukinumab (SEC) était le plus prescrit dans le PsA (75 prescriptions contre 25 d'Ixekizumab (IXE). A la fin de la période de suivi, 111 des prescriptions avaient été arrêtées. Les causes d'arrêt étaient l'échappement (45%) puis l'inefficacité primaire (32%). Dans le PsA, la médiane de maintien était de 19 mois pour le SEC et de 22 mois pour l'IXE, sans différence significative (p=0,63). La médiane de maintien était de 37 mois pour le SEC et de 64 mois pour l'IXE dans le PsO (p=0,79). La comparaison du maintien thérapeutique tout anti-IL17 confondu dans le PsA et le PsO a mis en évidence une différence de maintien numérique (médiane de maintien de 60 mois dans le PsO et 20 mois dans le PsA) non significative (p=0,056). La tolérance était bonne avec seulement des évènements indésirables mineurs. Il n'a pas été retrouvé de facteurs prédictifs du maintien thérapeutique dans le PsA. La localisation du psoriasis au niveau palmoplantaire était associée à un moins bon maintien (p< 0.00001) alors qu'un âge plus élevé au diagnostic de PsO était associé à un meilleur maintien thérapeutique (p=0,024). Concernant les comorbidités, l'hyperuricémie asymptomatique était significativement plus élevée (p=0,04) dans le PsA (39 %) comparativement au PsO (13 %). La fréquence des autres comorbidités était comparable. L'analyse des scores hépatiques a montré une aggravation significative des scores de fibrose NAFLD (p=0,019) et Fib 4 (p=0,0089) pour les patients ayant interrompu le traitement. Aucune différence n'a été mise en évidence pour les patients ayant poursuivi le traitement. Il n'y avait pas d'association entre l'aggravation des scores de fibrose hépatique et la co- prescription de MTX. Aucune différence n'a été retrouvé pour le score HSI. Les patients qui ont poursuivi leur traitement ont plus souvent présenté une amélioration catégorielle de leur score Fib 4 par rapport à ceux ayant arrêté leur traitement (p=0,042). Discussion et perspectives : Dans le PsA comme dans le PsO, Il n'y avait pas de différence de maintien thérapeutique entre le SEC et l'IXE dans cette étude et dans la littérature. Il ne semble pas exister de facteurs prédictifs objectifs reconnus du maintien thérapeutique des anti-IL17 dans le PsA. Selon des données récentes, il semblerait qu'une CRP normale pourrait être un facteur de choix en faveur d'un anti-IL17 mais ces données nécessitent d'être consolidées. Cette étude a montré une prévalence élevée de comorbidités cohérentes avec la littérature. L'aggravation des scores de fibrose hépatique seulement chez les patients ayant interrompu le traitement suggère une association entre une maladie psoriasique en échappement au traitement et une aggravation de l'inflammation hépatique concordant avec la pathogénèse même du psoriasis et de la fibrose hépatique impliquant l'IL-17.

    Conclusion : Cette étude en vie réelle dans la maladie psoriasique apporte des données de tolérance rassurante et de maintien thérapeutique satisfaisante et comparable pour le SEC et l'IXE. L'étude des comorbidités a permis de démontrer l'interrelation entre l'atteinte psoriasique et hépatique, avec des enjeux thérapeutiques notamment en cas de résistance au traitement rappelant l'importance du dépistage des comorbidités hépatiques associées à la maladie psoriasique.

  • Sclérose en plaques non traitées : étude de cohorte sur la population atteinte de sclérose en plaques, suivie au CHU de Poitiers    - Errahimi Mariam  -  21 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    L'intérêt d'un traitement de fond (DMT) chez les patients atteints de Sclérose en plaques (SEP) est la prévention de nouvelle poussée inflammatoire et la réduction de l'accumulation d'handicap. Or, 31 % des patients de la cohorte OFSEP étaient non traités sur l'année 2016. Les facteurs influençant l'adhésion aux DMT ont été étudiés, mais peu de recherches ont été menées sur les motifs d'absence de traitement.

    Objectifs

    L'objectif principal est de déterminer la proportion de patients atteints de SEP non traitées sur l'année 2023 au CHU de Poitiers. Les objectifs secondaires sont de décrire les facteurs prédictifs et les raisons d'absence de traitement.

    Méthodes

    Il s'agit d'une étude mixte. D'une part, quantitative, observationnelle, rétrospective sur la population atteinte de SEP suivi au CHU de Poitiers entre janvier et décembre 2023. D'autre part, qualitative, à l'aide d'entretiens semi-dirigés.

    Résultats

    Sur 854 patients atteints de SEP, 804 ont été inclus, parmi eux 25,9 % n'étaient pas traités (dont 8 % n'avait jamais reçu de traitements). Parmi les patients atteints de SEP-RR (66 %), 11,9 % n'étaient pas traités, contre 52 % des SEP-SP (25 %), et 48 % des SEP-PP (9 %). Les paramètres significatifs en analyse univariée (p < 0,05) étaient l'âge élevé, la durée de la maladie, et un EDSS élevé. Chez 100 % des formes progressives non traitées, il n'existait pas d'indication à un DMT. Concernant les formes RR jamais traités, un patient sur 2 en moyenne refusait l'introduction, tandis qu'un patient sur 3 arrête le traitement. L'absence de traitement toute SEP confondus, est lié dans 20 % des cas à un refus du patient, et dans 75 % des cas imputable aux effets indésirables des traitements.

    Discussion

    Nos données rejoignent celle de la littérature. Une analyse multivariée sur la cohorte OFSEP sur la période de 2017 avait été réalisé et avait permis de mettre en évidence des facteurs prédictifs : démographique (âge élevée au début de la pathologie), clinique (les formes RR avec une seule poussée, la forme SP et la forme PP, EDSS plus élevée, longue durée d'évolution de la SEP), radiologique (faible charge lésionnelle avec < 9 lésions).

  • Impact d'une stratégie d'audit & feedback sur le protocole de réhabilitation améliorée en salle de surveillance post interventionnelle : une étude d'évaluation des pratiques professionnelles RAAC SSPI    - Dugois Anthony  -  18 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La réhabilitation améliorée après chirurgie (RAAC) est de plus en plus répandue avec insistance de la HAS sur l'intérêt d'audits réguliers. En janvier 2023 a été mis en place un protocole de RAAC au CHU de Poitiers concernant les chirurgies mineures et intermédiaires, avec entre autres l'optimisation de l'antalgie et des antiémétiques, la reprise de la boisson et la déconnexion de la perfusion dès l'arrivée en SSPI. Enfin l'autorisation de sortie vers le service d'aval est déléguée aux infirmiers. L'objectif était d'évaluer l'impact d'un audit & feedback sur la durée de séjour en SSPI.

    Méthode : Une étude d'évaluation des pratiques professionnelles après audit&feedback a été mise en place au CHU de Poitiers. Le groupe contrôle était rétrospectif, constitué des patients adultes opérés d'une chirurgie élective mineure ou intermédiaire dans les six premiers mois de la mise en place du protocole, de janvier à juillet 2023. Le groupe feedback était constitué du même type de patients, de janvier à juillet 2024, mais avec une stratégie d'audit & feedback bimestriels. Ce feedback contenait un rappel du protocole et les statistiques de son application, de manière bienveillante.

    Résultats : 3487 patients ont été inclus, 1743 dans le groupe feedback et 1744 dans le groupe contrôle. Les groupes différaient par le plus grand nombre de femmes dans le groupe feedback et par la répartition des scores d'Apfel et ASA. La durée de séjour était significativement réduite à 55 minutes [39-88] contre 56 minutes [42-93] dans le groupe contrôle (p = 0,049). Le protocole était mieux appliqué sur tous les éléments (p=0,001) mais la titration morphinique restait comparable (9,3% vs 9,5% (p= 0,9)) tout comme les NVPO (24,1% vs 24,5% (p=0,84)). La proportion d'EN > 3 était diminuée dans le groupe feedback (10,6% vs 13,8% p < 0,01). Le nombre de fausses routes était comparable 6 (0,3%) contre 2 (0,1%) dans le groupe feedback. (p=0,28). Les facteurs de risque de titration morphinique sont l'IMC élevé (p < 0,001), l'âge (p <0,01), le sexe féminin (p=0,03) et l'absence de dexaméthasone (p=0,02). Les facteurs de risque de NVPO sont la titration morphinique (p < 0,0001), la durée de chirurgie (p < 0,01) et l'absence de nefopam (p< 0,02).

    Conclusion : Une stratégie d'audit&feedback est efficace pour majorer l'adhérence au protocole de RAAC avec une diminution significative de la durée de séjour et sans différence sur la titration morphinique et les NVPO.

  • Impact et conséquences obstétricales de la survenue d'une colique néphrétique ou d'une pyélonéphrite aiguë chez la femme enceinte    - Lobry Anaïs  -  17 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION

    La colique néphrétique pendant la grossesse, bien que rare, est la première cause d'hospitalisation non obstétricale. Sa prise en charge est limitée par les contraintes diagnostiques et thérapeutiques, avec un risque de travail prématuré lié aux contractions utérines. Cette étude visait à identifier les facteurs associés à un accouchement prématuré chez les femmes enceintes présentant une colique néphrétique ou une pyélonéphrite, et à recueillir des données pour optimiser les soins néonataux.

    MATÉRIELS ET MÉTHODES

    Il s'agissait d'une étude rétrospective, multicentrique, menée dans deux centres hospitaliers français (La Rochelle et Poitiers), incluant les patientes admises aux urgences obstétricales pour douleur lombaire entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2023. Les données étaient extraites des dossiers médicaux puis intégrées dans un fichier Excel. Le critère de jugement principal était la survenue d'une naissance prématurée entre 24 et 36 semaines d'aménorrhée et 6 jours.

    Nous avons inclus 202 patientes ayant été hospitalisées sur la période donnée. Les critères d'exclusion étaient un diagnostic différent d'une colique néphrétique ou pyélonéphrite et un accouchement < 24SA.

    RÉSULTATS

    Parmi les 164 dossiers retenus, 16 patientes (10 %) présentaient un accouchement prématuré. Aucune des variables étudiées (facteurs cliniques, biologiques ou imagerie) n'a montré de lien significatif avec la prématurité. En revanche, la survenue d'une pathologie obstétricale intercurrente était significativement associée à la prématurité. L'utilisation de morphiniques a été courante en raison de la douleur intense, sans impact négatif observé sur l'issue néonatale.

    CONCLUSION

    Les douleurs lombaires liées aux coliques néphrétiques ou pyélonéphrites ne sont pas directement associées à un risque accru de prématurité dans notre étude. Toutefois, les pathologies obstétricales intercurrentes telles que la rupture prématurée des membranes, la menace d'accouchement prématurée et le retard de croissance intra utérin semblent jouer un rôle déterminant. Ces résultats soulignent l'importance de la gestion antalgique, notamment l'usage contrôlé de morphiniques, pour améliorer le confort des patientes sans risque pour le nouveau-né. Il serait donc intéressant de réviser les protocoles afin d'inclure des approches antalgiques plus efficaces et sécurisées.

  • Intérêt de la réalisation d'un scanner en traction chez les patients présentant une fracture péri-prothétique de hanche de type Vancouver B1    - Maszelin Benjamin  -  17 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction :

    Les fractures péri-prothétiques de hanche sont des problématiques de plus en plus courantes en traumatologie, avec une prise en charge à adapter au patient. L'objectif de l'étude est de confirmer l'absence de descellement de l'implant fémoral, dans le cadre de fractures décrites type Vancouver B1 au bilan radiologique afin de permettre un traitement par ostéosynthèse.

    Matériel et méthode :

    Il s'agit d'une étude diagnostique transversale et prospective, menée en monocentrique sur le CHU de Poitiers. Nous avons comparé les imageries scanographiques, avec et sans traction sur le membre traumatisé, aux constatations peropératoires, à la recherche d'un descellement prothétique. Les mesures scanographiques ont été évaluées par deux observateurs.

    Résultats :

    Il y a eu au total 10 patients inclus, autant d'hommes que de femmes avec un âge moyen de 82,5 ans. Trois patients présentaient un déplacement significatif de la fracture, en comparant les mesures scanographiques, avec et sans traction.

    Aucune différence entre les mesures des examinateurs n'a été révélée. Les valeurs diagnostiques du scanner avec traction, en comparaison aux constatations peropératoires, ont une sensibilité égale à 75%, une spécificité à 100%, une VPP à 75% et une VPN à 100%. Concernant les rapports de vraisemblance, le RV+ s'approche de 5000 et le RV- de 0,25. La concordance entre le scanner et les constatations peropératoire a été évalué par un coefficient Kappa de 0,783, avec un IC à 95% = [0,378 ; 1,187], soit une valeur jugée comme bonne.

    Conclusion :

    Cette étude ne nous a pas permis de confirmer l'intérêt de l'utilisation du scanner en traction, pour le diagnostic des descellements prothétiques, sur une fracture péri-prothétique de type Vancouver B.

  • Réalisation de l'indice de pression systolique dans le cadre du dépistage de l'AOMI en soin primaire par les infirmières ASALEE en 2024 dans la région Nouvelle Aquitaine    - Devillers Marie  -  17 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    L'AOMI est la 3ème atteinte athéromateuse la plus fréquente, mais partage avec l'atteinte coronaire et cérébrovasculaire le même risque de mortalité. Longtemps asymptomatique, elle reste cependant facilement dépistable par un test fiable, rapide et peu onéreux : l'indice de pression systolique. Chaque année, l'AOMI est responsable de 60 000 hospitalisations et 10 000 amputations, son dépistage en cabinet de médecine générale reste pourtant encore anecdotique. L'objectif de ce travail est de savoir si le recours aux IDSP, qui ont désormais la possibilité de dépister cette maladie, est une solution pérenne et suffisamment déployée pour permettre une prise en charge de cette maladie plus précocement et ainsi en limiter les complications.

    Matériel et Méthodes

    Nous avons réalisé une étude quantitative, descriptive, transversale, menée par questionnaire. L'étude a porté sur les IDSP travaillant dans la région Nouvelle Aquitaine entre le 14 mai 2024 et le 30 juin 2024. Des comparaisons de groupe ont été recherchées par des analyses univariées (test exact de Fischer). Le seuil de significativité retenu était de 0,05.

    Résultats

    Parmi les 39 participants (soit 95%) connaissant l'indice de pression systolique, seulement 29% réalisaient les mesures d'IPS. Le matériel utilisé était dans la grande majorité des cas (46%), un appareil fourni par l'association ASALEE (type MESI ABPI MD). Concernant la fréquence de réalisation, 42% les réalisaient soit moins d'une fois par semaine, soit entre 1 et 5 fois par semaine. Dans 24% des cas, les motivations principales à la réalisation des IPS résidaient dans le fait d'assurer un meilleur suivi du patient, la pertinence et la fiabilité du test et le suivi des recommandations. Les facteurs facilitants étaient surtout la rapidité et la facilité de réalisation du test (24% chacun). Parmi les facteurs freinants, tout groupe confondu, on retrouve principalement le manque de matériel avec un taux de 43%. Pour le groupe « réalisation des IPS », le manque de formation était le frein principal (23%). Dans le groupe « pas de réalisation des IPS », les freins majeurs résidaient dans le manque de matériel (47%) et l'absence de protocole (30%). Enfin, parmi les infirmières et infirmiers ne réalisant pas les IPS, 95,1% d'entre eux souhaiteraient pouvoir intégrer ce test à leur pratique.

    Conclusion

    Ces données suggèrent qu'il est nécessaire de poursuivre le déploiement des appareils permettant la mesure des IPS à tous les cabinets où travaillent des infirmières et infirmiers de santé publique et de former davantage les médecins et les IDSP à son utilité aussi bien dans le dépistage de l'AOMI que dans la stratification du risque cardiovasculaire des patients asymptomatiques.

  • Exploration de la relation entre l'insight et la cognition sociale chez les patients souffrant de schizophrénie    - Boutaud Paul  -  16 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les troubles de la cognition sociale sont rapportés de façon constante chez les patients atteints de schizophrénie. Ces troubles constituent un prédicteur majeur de handicap psychique dans cette population. Le rôle de l'insight dans la schizophrénie revêt également une importance fondamentale dans cette pathologie, de par son impact sur l'adhésion aux traitements ou encore le risque de rechutes. Dans la littérature, la relation entre l'insight et les différentes dimensions de la cognition sociale apparaît encore peu explorée, hormis récemment pour la théorie de l'esprit en faveur d'une corrélation positive. L'objectif de cette étude est d'évaluer le lien entre la théorie de l'esprit et l'insight, ainsi que différentes dimensions de la cognition sociale évaluées par une batterie de tests validée.

    Méthode : Il s'agit d'une étude transversale, observationnelle et monocentrique, concernant 26 patients au diagnostic de schizophrénie. La cognition sociale a été évaluée par la batterie de tests du PECS-B, comprenant une évaluation de la théorie de l'esprit, du lexique émotionnel, de la reconnaissance des émotions faciales, de la conscience émotionnelle et de l'alexithymie. Les scores des sous-dimensions de l'Insight Scale de Birchwood ont été comparés aux résultats des tests évaluant la cognition sociale en effectuant une analyse de corrélation.

    Résultats : Nos résultats principaux n'ont pas retrouvé de corrélations significatives en ce qui concerne la théorie de l'esprit affective et cognitive et les différentes sous-dimensions de l'Insight Scale de Birchwood. En revanche, la conscience de la nécessité des traitements était corrélée positivement avec l'accès au lexique émotionnel (p=0,037) et négativement à une sous-dimension de l'alexithymie : la pauvreté de la vie fantasmatique (p=0,009). La conscience des symptômes de la maladie était corrélée positivement avec la conscience émotionnelle d'autrui (p= 0,035). La conscience de la maladie était corrélée positivement avec une sous-dimension de l'alexithymie : la difficulté à identifier les émotions (p=0,003)

    Conclusion : L'absence d'éléments concluant pour l'objectif principal peut être lié à la puissance de l'étude ou la nature même des tests neuropsychologiques utilisés pour évaluer la théorie de l'esprit. Cependant, la mise évidence de diverses corrélations dans ce travail renforce l'hypothèse d'un lien entre l'insight et la cognition sociale, un domaine qui nécessite de plus amples explorations. Un lien entre un déficit en cognition sociale et un défaut d'insight clinique laisse entrevoir la possibilité que la remédiation des cognitions sociales puisse contribuer à améliorer l'insight clinique chez les patients atteints de schizophrénie.

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affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
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