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2022

Les travaux soutenues en 2022

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339 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 81 à 90
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  • Impact on emergency patient workflow of an artificial intelligence for fracture recognition    - Nelken Héléna  -  06 octobre 2022  - Thèse d'exercice


  • Comparaison entre le cotyle double mobilité et le cotyle rétentif dans les chirurgies de reprises multiples de prothèse de hanche par voie latérale    - Latelise Benoît  -  05 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'arthroplastie totale de hanche est une intervention efficace dans la prise en charge de la coxarthrose. Néanmoins, le profil de ces chirurgies se réforme avec une augmentation des chirurgies de révisions. Ces interventions plus complexes nécessitent une planification minutieuse, reposant notamment par le choix du matériel utilisé. Nous proposons donc la première étude portant sur la comparaison de la survie mécanique entre le cotyle à double mobilité et le cotyle rétentif dans le cadre des chirurgies de reprises multiples de prothèse de hanche par voie traversant le gluteus medius.

    Matériel et méthode : De janvier 2012 à janvier 2022, les patients ayant subi au moins trois interventions ont été inclus dans notre étude rétrospective. Les patients chez qui ces chirurgies n'avaient pas été réalisées par une voie trans moyen fessier ont été exclus ainsi que ceux pour qui aucune donnée relative au suivi n'était disponible. L'apparition d'une luxation ou d'un descellement a ensuite été colligé.

    Résultats : Sur 733 dossiers analysés, 242 ont été inclus. Après application des critères d'exclusion, 185 ont finalement été retenus. Le groupe double mobilité était composé de 153 opérés et le groupe cotyle rétentif de 32 patients. A deux ans, la survie mécanique globale de l'implant était de 81% dans le groupe DM contre 63% dans le groupe CR. Cette différence était statistiquement significative (p = 0,009). Finalement, l'implantation d'un cotyle rétentif était plus à risque de révision (HR = 2,6 ; IC = [1,4-5,6]) et de luxation (HR = 2,6 ; IC = [1,1-6,2)) que celle d'un cotyle double mobilité.

    Conclusion : Le cotyle à double mobilité apparaît comme moins à risque d'échec mécanique et de nouvelle reprise que le cotyle rétentif dans les chirurgies de reprises multiples de prothèse de hanche, notamment en termes de luxation. D'autres études pourraient confirmer ces résultats précurseurs, et les étendre à d'autres voies d'abord.

  • Évaluation de la sécurité du Laser Mona Lisa Touch® dans la prise en charge des séquelles vaginales à la suite des traitements contre les cancers pelviens par radiothérapie    - Petit Marie-Mathilde  -  05 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    L'atrophie vulvo vaginale apparait après la ménopause physiologique ou induite. Elle peut provoquer des dysfonctions sexuelles telles que la dyspareunie, la sécheresse vaginale, les douleurs, l'inconfort et les démangeaisons. Le traitement de première ligne est actuellement les hydratants et lubrifiants, associé aux traitements hormonaux locaux parfois contre indiqués chez les patientes ayant eu un cancer hormono-dépendant. Le Laser Mona Lisa Touch ® est actuellement utilisé dans le cadre de dysfonction sexuelle après le cancer du sein. Les patientes ayant reçues de la radiothérapie pelvienne présentent une importante atrophie vulvo vaginale du fait des conséquences de la radiothérapie au niveau local. A notre connaissance, le laser Mona Lisa Touch n'a jamais été évalué chez des patientes traitées par radiothérapie pour un cancer pelvien.

    Ce traitement peut être de première ligne pour des patientes ayant une contre-indication à la thérapie hormonale, et une seconde ligne de traitement pour celles en échec thérapeutique. Cette nouvelle approche permettrait de proposer une nouvelle possibilité, mais elle nécessite de prouver son innocuité dans un premier temps, puis son efficacité dans un second temps.

    C'est une étude prospective, monocentrique de phase 1. Le recrutement des patientes aura lieu en consultation de gynécologie et d'oncologie, selon les troubles sexuels rapportés. Toutes les patientes seront traitées par le laser CO2 après un examen complet gynécologique pour éliminer les contre-indications. Les patientes bénéficieront de 3 séances laser respectivement à J0, J30 et J60, puis une évaluation clinique à 3 mois et 6 mois de la fin du traitement.

    Durant ces visites, nous recueillerons les effets indésirables et les différents tests de qualité de vie. Il y aura, également, un examen clinique gynécologique. L'objectif principal de l'étude est d'évaluer l'innocuité et la sécurité de la technique de laser CO2 chez les patientes traitées pour des cancers pelvien par radiothérapie. L'objectif secondaire est d'évaluer la qualité de vie sexuelle après le traitement, avec une non-détérioration des scores (QLQ 30, FSFI et VHIS). Ces scores seront évalués à l'inclusion, à chaque session de laser et aux visites de contrôle à 3 et 6 mois de la fin du traitement.

    Nous souhaitons également évaluer la douleur selon l'échelle VAS (0 meilleur état, 10 pire état) sur les points suivants : douleurs vaginales, dyspareunies, brulures, irritation, sécheresse et dysurie. Les bénéfices attendus sur la santé sont une amélioration de la qualité de vie dans une population à risque sans autre solution thérapeutique après la première ligne de traitement, et de proposer une alternative au traitement hormonal souvent contre indiqué dans cette population à risque, ou un complément si celui-ci n'est pas efficace.

  • Prise en charge radiologique des morts inattendues du nourrisson en 2022 : une enquête française exhaustive    - Margerin Mathilde  -  03 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Depuis les recommandations de 2007 de la Haute Autorité de Santé (HAS) concernant la prise en charge de la mort inattendue du nourrisson (MIN), plusieurs articles ont mis en évidence l'intérêt de l'imagerie pour comprendre la cause du décès. Cependant, la prise en charge en imagerie est hétérogène. Ainsi, à travers une enquête multicentrique, cette étude vise à évaluer la prise en charge actuelle de l'imagerie des MIN en France.

    Matériel et Méthode : L'ensemble des 35 centres référents français de MIN ont été invités à répondre à une enquête comprenant 29 questions portant sur les pratiques en imagerie : spécialité du répondant, type d'imagerie pratiquée, type et durée de la formation médicale.

    Résultats : Le taux de participation était de 100% (35/35). Les répondants étaient pour 77% (27/35) des radiologues, 20% (7/35) des pédiatres et 3% (1/35) des médecins légistes. L'imagerie est réalisée dans 94,3% (33/35) des centres : 74,3% (26/35) pour la radiographie standard, 5,7% (2/35) pour l'échographie (US), 94,3% (33/35) pour la tomodensitométrie (TDM), avec 89% (31/35) de réalisation de scanner corps entier, et 20% (7/35) pour l'IRM. Deux centres (5,7%, 2/36) ne pratiquent pas systématiquement d'imagerie cérébrale. Des biopsies guidées par échographie sont réalisées dans un centre (2,9%, 1/36). Quatorze (40%, 14/35) déclarent avoir un étudiant intéressé par cette spécialité.

    Conclusion : D'après cette enquête sur les pratiques radiologiques dans le cadre de MIN en France, les recommandations de la HAS ne sont pas appliquées dans l'ensemble des centres référents. Il demeure une importante hétérogénéité dans les pratiques malgré une amélioration depuis 2013.

  • Analyse des connaissances et des représentations du VIH/SIDA : enquête en pharmacie d’officine    - Charrier Margot  -  03 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    Le VIH, découvert il y a plus de 40 ans, reste une préoccupation de santé publique de portée mondiale. En effet, le SIDA tue encore de nos jours.

    Malgré les avancées thérapeutiques majeures, qui améliorent considérablement la qualité de vie des personnes séropositives, il persiste de nombreuses méconnaissances, peurs et fausses idées autour du VIH/SIDA. Ce manque d’information crée une discrimination et une stigmatisation des personnes touchées par ce virus. C’est la sérophobie.

    En France, où en est le VIH/SIDA dans notre société ?

    Pour étudier cette question, nous avons réalisé une enquête afin d’avoir une vision globale de la population française, de nos jours, face à cette maladie. Cette étude nous a permis d’étudier les connaissances et les avoirs des individus sur le virus et la maladie mais aussi de connaître le ressenti, les sentiments et les représentations de la population sur le VIH et les personnes séropositives.

    Ainsi, nous constatons un manque de connaissances notamment autour des outils de prévention combinée : PrEP, TPE, TasP … On relève aussi, qu’une partie de la population française perçoit toujours une personne séropositive, même sous traitement, comme un danger. Cette peur est irrationnelle et persiste à cause d’idées reçues et de fausses croyances. Tout ceci entretient la sérophobie.

    Quelles solutions et aides pouvons-nous apporter en tant que pharmacien d’officine, professionnel de santé de proximité ? Notre rôle est d’aborder le sujet du VIH/SIDA lorsque celui-ci se présente. Il faut informer, éduquer, sensibiliser sur le VIH afin d’élargir les connaissances du grand public.

    En définitive, notre enquête révèle une réelle méconnaissance autour du VIH.

    Il faut continuer à parler du VIH !

  • Évaluation de l'intérêt d'une troisième dose vaccinale contre la COVID-19 chez les patients suivis pour une sclérose en plaques au CHU de Poitiers    - Khairallah Maya  -  03 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La lutte contre le SARS-CoV-2, virus responsable de la pandémie de COVID-19 dont l'impact socio-économique a été conséquent, a mené au développement en urgence de stratégies de prise en charge et prévention de l'infection et notamment de vaccins à ARNm. Ces vaccins reposant sur une technologie innovante ont soulevé de nombreuses questions, notamment parmi la population de patients atteints de sclérose en plaques (SEP), 1ère cause de handicap neurologique chez les jeunes. Or, la prise en charge thérapeutique de cette affection repose sur des traitements interférant avec la réponse immunitaire pouvant exposer à un risque d'inefficacité vaccinale contre la COVID-19.

    Objectifs : L'objectif principal de cette étude était l'évaluation de l'intérêt d'une troisième dose vaccinale contre la COVID-19 chez les patients suivis pour une SEP au CHU de Poitiers. Les objectifs secondaires étaient de décrire la réponse en anticorps après deux doses vaccinales et la persistance de cette réponse à 6 mois de la troisième dose.

    Matériel et méthodes : Entre mai et décembre 2021, les patients adultes, suivis dans le service de Neurologie du CHU de Poitiers pour une SEP de forme rémittente-récurrente, ayant accepté une vaccination par vaccins à ARNm contre la COVID-19 et n'ayant jamais contracté l'infection ont été inclus prospectivement. Quatre sessions de prélèvement étaient réalisées : avant vaccination, à 1 mois de la 2ème dose, à 1 mois de la 3ème dose et à 6 mois de la 3ème dose. Letaux d'anticorps anti-S et anti-N était déterminé par test ELISA associés à destests de séroneutralisation . L'analyse a été réalisée en séparant les patients en deux groupes en fonction de la nature du traitement qu'ils recevaient : groupe « traitement déplétif » et « traitement non déplétif ».

    Résultats : Y patients ont été inclus pendant la durée de l'étude et mettre les valeurs pour chaque temps au total. La moyenne géométrique dues taux d'anticorps anti-S et celle du titre de séroneutralisation ont été retrouvées significativement plus éleveés dans le groupe « traitement déplétif » par rapport au groupe « traitement non déplétif » à 1 mois de la 2ème, de la 3ème dose et à 6 mois de la 3ème dose vaccinale.

    Seuls 15 % des patients séronégatifs en ELISA après la 2ème dose vaccinale dans le groupe « traitement déplétif » ont eu une ascension des anticorps à un seuil « protecteur » après la 3ème dose vaccinale.. Alors qu'une bonne corrélation (0,8) entre les résultats obtenus par test de séroneutralisation et test ELISA existait dans le groupe « traitement non déplétif », elle était faible (0,5) pour le groupe « traitement déplétif » à quels temps ?. ou Il existait une bonne corrélation entre test de séroneutralisation et test ELISA pour les sera des patients du groupe « traitement non déplétif » contrairement à ceux des patients du groupe « traitement déplétif ». La valeur prédictive positive d'une sérologie ELISA positive était de 70% pour la population globale, 54 % dans le groupe « traitement déplétif », en revanche la sensibilité et la valeur prédictive négative de ce test étaient de 100 %.

    Discussion et conclusion : Les patients ayant une sclérose en plaques sous traitement déplétif développent significativement moins d'anticorps anti-S après 2 et 3 ? doses vaccinales. Une séroconversion après la 3ème injection vaccinale est obtenue chez seulement 15 % d'entre eux. Du fait de la mauvaise corrélation entre résultats obtenus en ELISA et SN dans cette population, la pertinence du monitoring par sérologie ELISA de la réponse vaccinale se pose. Les données de la littérature suggèrent que l'immunité cellulaire est préservée chez ces patients, bien que son rôle dans la lutte contre la COVID-19 ne soit pas totalement élucidé. En complément de ce travail, nous envisageons une étude sur le versant cellulaire de la réponse induite post-vaccinale dans ces groupes de patients.

  • Place du mini drain dans la prise en charge du pneumothorax spontané primaire à la suite des recommandations européennes de 2015    - Soudet Bastien  -  30 septembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le pneumothorax spontané primaire est une pathologie fréquente et bénigne. En effet, il concerne un poumon dénué de toute pathologie parenchymateuse sous-jacente, et donc bien souvent le sujet jeune. Les préconisations de prise en charge d’un premier épisode varient selon les sociétés savantes, ainsi que plusieurs paramètres comme la mesure de l’abondance de celui-ci. Dans ce cadre, en 2015, l’European Respiratory Society a émis des recommandations avec comme principaux messages d’affirmer la place des mini-drains en première intention et d’instaurer dès que possible une prise en charge ambulatoire. L’objet de ce travail est d’observer et d’évaluer la prise en charge des patients ayant présenté un premier épisode de pneumothorax spontané de 2016 à 2020, au Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers et au Centre Hospitalier de La Rochelle. Nous avons donc comparé l’efficacité du mini-drain versus les drains ≥ 18F et leur retentissement sur la prise en charge globale.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de 2016 à 2020 incluant les patients présentant un premier épisode de pneumothorax spontané primaire avec une prise en charge par drainage thoracique. Grâce aux méthodes de codage des actes, nous avons pu inclure dans les deux centres un nombre total de 136 patients.

    Nous avons donc formé deux groupes : les patients traités avec un drain ≤ 14 F (n : 96) (ou mini-drain) et les patients traités avec un drain ≥ 18F (n : 40). Pour ces deux groupes, nous avons mesuré le taux de récidive à un an, la durée d’hospitalisation moyenne, la durée de drainage, d’aspiration ainsi que le taux de recours à la chirurgie et le délai moyen pour un acte chirurgical.

    Résultats : Les caractéristiques des patients dans les deux groupes sont similaires avec un âge moyen à 26 ans ; excepté le coté de drainage où le côté droit prédomine dans le groupe des drains ≥ 18F. Le taux de récidive la première année est estimé à 27% dans le groupe mini-drains et 15 % dans le groupe des drains ≥ 18 F avec une différence statistique non significative. La différence mesurée est de 0.14 avec un intervalle de confiance à 95% {- 0.03 – 0.32}. p : 0.183. On retrouve l’absence de différence concernant : la durée moyenne d’hospitalisation, de drainage, d’aspiration et le taux de recours à la chirurgie. Seul le délai moyen de recours à la chirurgie est différent dans les deux groupes avec une différence significative en faveur du groupe des drains ≥ 18F à 5.98 jours ± 1.9 {1.96 – 9.95} avec p : 0.0094.

    Conclusion : Notre étude n’a pas montré de différence significative concernant le taux de récidive à un an quel que soit le type de drain. Il est également observé l’absence de modification pour la durée d’hospitalisation, de drainage, d’aspiration et de taux de recours à la chirurgie. Cependant, l’analyse des résultats s’arrête en 2020. Il est probable qu’à partir de 2021 on observerait une augmentation de l’utilisation des mini-drains ainsi que l’utilisation des dispositifs anti-retour inhérent au mini-drain permettant une prise en charge ambulatoire.

  • Évaluation des effets du premier confinement de la pandémie du Covid-19 sur les patients anorexiques et boulimiques de 13 à 25 ans suivis à Poitiers : comparaison de l'évolution de l'Indice de Masse Corporelle avant et pendant le confinement    - Vialatte Claire  -  29 septembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    La pandémie du Covid-19 survenue en 2020 a été un bouleversement dans l'organisation de nos sociétés avec la mise en place du confinement. L'anorexie mentale et la boulimie sont des pathologies psychiatriques graves dont les facteurs de risque d'aggravation étaient nombreux pendant la pandémie. La littérature actuelle retrouve majoritairement un impact négatif sur les symptômes de TCA et sur les comorbidités associées. Cependant, certaines études de suivi de l'IMC ne retrouvent pas d'impact négatif. Des points positifs du confinement sont aussi mentionnés par les patients. La diversité des protocoles d'étude et les résultats divergents nécessitent de poursuivre les recherches.

    Matériels et Méthodes

    Nous avons réalisé une étude épidémiologique rétrospective analytique dont l'objectif principal était d'évaluer le retentissement du confinement sur l'évolution de l'IMC des patients anorexiques et boulimiques. Nous avons comparé l'évolution de l'IMC entre Janvier et Mars 2020 et l'évolution de l'IMC entre Mars et Juin 2020 chez les patients de 13 à 25 ans suivis pour anorexie mentale ou boulimie au CHU de Poitiers. Le recrutement des patients a été fait par informatique avec le DIM et par échanges avec les professionnels de santé. Le recueil de données comprenait les données sociodémographiques, les caractéristiques du TCA, les comorbidités et les modalités du suivi avant et pendant le confinement. Les objectifs secondaires étaient d'observer s'il y avait une majoration des symptômes anxieux, dépressifs et spécifiques des TCA pendant le confinement et de mesurer s'il y avait des facteurs de risque d'aggravation des TCA parmi les données recueillies.

    Résultats

    La population de notre échantillon (N=25) était représentative de la population adolescente avec un TCA. Les principales comorbidités étaient des symptômes dépressifs, des troubles anxieux, des traits de personnalité obsessionnelle de personnalité état-limite. Avant le confinement, tous les patients avaient un suivi somatique et 88% avait un suivi psychiatrique. Le suivi a été maintenu en distanciel pour la majorité des patients et une seule patiente a été perdue de vue. Les résultats n'ont pas montré de différence significative entre l'évolution de l'IMC avant et pendant le confinement (p value = 0,795). Nous avons retrouvé une majoration des symptômes spécifiques de TCA et des comorbidités psychiatriques. Les seuls facteurs de risque significatifs que nous avons retrouvés sont la majoration des symptômes dépressifs (p value = 0,02) et la présence d'idées suicidaires (p value = 0,005).

    Discussion

    Notre étude est l'une des seules à utiliser l'évolution de l'IMC comme critère d'évaluation de l'impact du confinement, ce qui permet d'avoir une mesure à partir de données objectives et représentatives de l'évolution des symptômes de TCA. Les résultats de notre étude vont dans le sens des autres études réalisées sur l'évolution de l'IMC pendant le confinement et de celles réalisées sur l'évolution des symptômes. La principale limite est l'effectif réduit de l'échantillon qui diminue la généralisation des résultats. Le suivi des patients s'arrêtait à la fin du confinement et il est probable que les effets du confinement aient été plus tardifs.

    Conclusion

    Nous n'avons pas retrouvé d'impact du confinement sur l'évolution de l'IMC des patients suivis pour anorexie ou boulimie. Même si l'IMC est resté stable pour la majorité des patients, les symptômes anxieux ou dépressifs ont augmenté chez plus de la moitié d'entre eux et les restrictions alimentaires ont augmenté pour un tiers d'entre eux. La majoration des symptômes dépressifs et la présence d'idées suicidaires sont des facteurs de risque de diminution de l'IMC pendant le confinement et ces patients nécessiteraient un suivi rapproché. La continuité des soins a été maintenue pendant le confinement avec l'adaptation des prises en charge en distanciel. Ainsi, de nouvelles perspectives voient le jour, notamment l'utilisation appropriée de la télémédecine et la réduction du temps d'hospitalisation avec une intensification des soins ambulatoires

  • La stimulation magnétique transcrânienne répétitive : un traitement efficace dans l'épisode dépressif caractérisé résistant du sujet âgé    - Vassort Louis  -  29 septembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    L'apparition des maladies chroniques avec l'âge, la succession de ruptures ainsi qu'une potentielle iatrogénie médicamenteuse représentent autant de facteurs engendrant de réelles souffrances psychiques. Parallèlement à l'allongement de l'espérance de vie, la prévalence des épisodes dépressifs caractérisés du sujet âgé est amenée à augmenter dans les prochaines décennies. L'efficacité limitée des antidépresseurs, leurs effets secondaires ou encore la iatrogénie médicamenteuse nous amènent à nous pencher sur des traitements préservant les capacités cognitives, tenant compte de la polymédication bien souvent retrouvée chez nos patients âgés, de leur fragilité physique, tout en réduisant de manière efficace l'importance des symptômes dépressifs. La stimulation magnétique transcrânienne répétitive a montré son efficacité chez le sujet jeune. Cependant, la littérature demeure très hétérogène concernant son utilisation dans la population âgée, en termes d'efficacité obtenue ou de protocoles étudiés.

    Matériels et méthodes

    Une étude rétrospective a été menée sur la base des dossiers médicaux de 272 patients (N = 272, n = 53 ≥ 65 ans, n = 219 < 65 ans). Trois protocoles différents ont été utilisés, et répartis aléatoirement aux patients : un protocole basse-fréquence (1 Hz) et deux protocoles haute-fréquence (10 et 20 HZ). Des échelles d'auto et d'hétéroévaluation ont été réalisées aux trois temps de l'étude : avant la prise en charge, immédiatement après la dernière séance et un mois après la fin du protocole.

    Résultats

    Une amélioration significative des symptômes dépressifs a été constatée dans chacune des deux populations étudiées à la fin des séances et un mois à l'issue du protocole (p < 0,001). Le résultat semble plus marqué dans la population âgée lors de l'évaluation immédiatement après la dernière séance (résultat non significatif). Les patients âgés ont davantage de chances d'être répondeurs aux séances de rTMS avec un protocole basse fréquence (1 Hz). Ce résultat est significatif lorsque l'on compare les protocoles 1 Hz et 20 Hz (p < 0,05).

    Conclusion

    Ces résultats suggèrent une bonne efficacité du traitement par rTMS de l'EDC du sujet âgé, avec une supériorité pour le protocole basse fréquence. Il pourrait exister un effet placebo chez le patient âgé pour lequel la venue quotidienne à l'hôpital et les contacts sociaux qui en découlent marqueraient une modification non négligeable concernant l'isolement social très souvent retrouvé à cet âge.

  • Les violences sexuelles comme marqueur prédictif d’un fort sentiment de déshumanisation ? Étude de patients hospitalisés en psychiatrie en soins libres    - Laurent Maxence  -  29 septembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le sentiment de déshumanisation impacte les patients hospitalisés et victimes d'événements traumatiques notamment leur qualité de vie. Il est établi que les victimes de violences sexuelles sont plus susceptibles d'éprouver davantage de symptômes liés à un trouble de stress post-traumatique, mais elles peuvent aussi éprouver des difficultés quant au manque de reconnaissance de leur souffrance par la société. Cette étude vise à évaluer le sentiment de déshumanisation selon l'état de violence sexuelle et physique des patients hospitalisés pour de trouble de l'humeur.

    Matériels et méthodes : 80 patients hospitalisés ont répondu à des auto-questionnaires évaluant le sentiment de déshumanisation, l'existence d'un trouble de stress post-traumatique, la dépression, l'état anxieux et l'exposition à des événements traumatisants tels que des violences sexuelles et physiques. Leurs caractéristiques sociodémographiques et cliniques furent considérées.

    Résultats : Aucun lien significatif n'a été établi entre le fait d'être victime de violences sexuelles et un fort sentiment de déshumanisation, même si 43,8 % des patients étaient victimes de violences sexuelles dans le passé. Cependant, des modérateurs tels que la sévérité du trouble de stress post-traumatique et dépressif latents, la durée relativement courte d'hospitalisation, l'âge et le sexe peuvent influencer le sentiment de déshumanisation moyen.

    Conclusion : L'exposition à la violence sexuelle et physique n'est pas un marqueur prédictif d'un fort sentiment de déshumanisation chez les patients hospitalisés pour troubles de l'humeur. Cependant, ce sentiment peut être modulé selon le type de violence, comme les rapports sexuels forcés, les attouchements sexuels et les contacts sexuels forcés. Des recherches supplémentaires dans ce domaine sont nécessaires pour corroborer ces résultats.

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