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Dernières soutenances

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4185 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 611 à 620
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  • Les endotoxines bactériennes dans les préparations injectables: méthodes de détection et impact potentiel chez le patient    - Gaye Rokheya  -  01 décembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Les préparations injectables sont des médicaments qui sont directement injectés dans la circulation sanguine, ce qui les rend potentiellement nocifs s’ils ne sont pas de bonne qualité. Lors de la fabrication de médicaments injectables, le personnel, l’environnement de production et les matières premières sont régis par des normes permettant d’assurer leur qualité et leur innocuité. Des contrôles sont aussi effectués sur le produit fini, tel que l’essai de stérilité et l’essai d’endotoxine afin de s’assurer d’absence d’éventuel contamination et s’il y en a, de mettre en place des mesures nécessaires pour une décision de libérer ou non le lot. L’essai endotoxine est particulièrement important pour les préparations injectables. Ces essais sont décrits dans la pharmacopée Européenne et le choix de la méthode doit être adapté au produit. L’endotoxine est un lipopolysaccharide (LPS) présent dans la membrane externe des bactéries Gram négatives. Les endotoxines injectées même à l’état de trace peuvent causer des complications graves chez le patient, ce sont des pyrogènes qui entraînent une élévation de la température et déclenchent une réaction inflammatoire inappropriée pouvant entraîner une endotoxémie chez le patient. L’endotoxémie est induite par la présence d’endotoxine dans le sang et sa prise en charge est complexe. Il n’existe pas un traitement spécifique à l’endotoxémie, mais plutôt une approche globale de prise en charge d’une septicémie. La prise en charge doit être précoce avec un antibactérien adapté, une supplémentation en fluide, des vasopresseurs pour hypotension et une ventilation si nécessaire. Cependant les anti-endotoxines tels que les anticorps monoclonaux pourraient être utilisés, mais ils n’ont pas démontré une efficacité suffisante et le coût de la thérapie est élevé. L’épuration extracorporelle de l’endotoxine circulante pourrait apporter de meilleurs résultats de survie, mais elle est aussi très chère.

  • Contenu et utilisation de la trousse d'urgence entre médecins généralistes selon la durée d'exercice dans la région Poitou-Charentes    - Badr Suzanne  -  01 décembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Différents dispositifs sanitaires permettent la prise en charge des soins urgents. Parmi ces recours, le médecin généraliste a un rôle pivot dans la permanence des soins qu'il soit médecin remplaçant ou installé. Il se doit d'avoir le matériel adéquat pour y répondre. Existe-t-il une différence dans le contenu des trousses d'urgence des médecins du Poitou-Charentes selon l'expérience du praticien ?

    Objectif : L'objectif principal était d'évaluer s'il existait une différence dans le contenu de la trousse d'urgence entre les médecins généralistes installés depuis plus de 5 ans et les jeunes médecins (remplaçants ou installés depuis moins de 5 ans). L'objectif secondaire était d'effectuer une enquête de pratique et d'opinion parmi ces médecins par rapport à la trousse d'urgence. Méthode : Il s'agissait d'une étude descriptive des pratiques de médecins généralistes du Poitou-Charentes, réalisé entre Novembre 2021 et Mars 2022. Un questionnaire a été soumis aux médecins ayant accepté de participer à l'étude. Ils ont répondu à ce questionnaire lors d'entretiens semi-dirigés.

    Résultats : Cinquante-huit médecins ont répondu au questionnaire. Parmi eux, 72,4 % possédaient une trousse d'urgence, sans différence statistiquement significative entre le groupe médecins remplaçants ou installés depuis moins de 5 ans et le groupe installés depuis plus de 5 ans. La différence dans le contenu de la trousse d'urgence se faisait principalement sur le matériel de perfusion (cathéters intra-veineux, glucosés et solutés de perfusion). Au total, 55% des médecins généralistes possédaient ce matériel dont 26 % des médecins remplaçants ou installés depuis moins de 5 ans contre 80 % des médecins installés depuis plus de 5 ans (p = 0,017 et p = 0,020). Dans le groupe des médecins installés depuis plus de 5 ans, ils étaient 64,5 % à utiliser de moins en moins leur trousse d'urgence contre 35,5 % dans le groupe remplaçant ou installés depuis moins de 5 ans, sans différence statistiquement significative.

    Conclusion : En Poitou-Charentes, une majorité des médecins généralistes possède une trousse d'urgence, sans différence statistiquement significative entre les deux groupes. Il existait une différence statistiquement significative dans son contenu bien que son utilisation soit de moins en moins fréquente.

  • Évaluation du ressenti de médecins généralistes quant à un ordonnancier visuel, pour des patients estimés à faible niveau de littératie    - Low-Hong Diane  -  01 décembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : 7 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France était en situation d'illettrisme en 2011. Les difficultés de compréhension peuvent se présenter de plusieurs manières en consultation de médecine générale : barrière de la langue, analphabétisme, illettrisme. L'ordonnancier visuel pourrait être un outil d'amélioration de la littératie en Santé. L'objectif de cette étude était de recueillir le ressenti de médecins généralistes quant à l'utilisation d'un ordonnancier visuel.

    Méthode : Il s'agissait d'une étude qualitative selon une théorisation ancrée, par entretiens individuels à questions ouvertes réalisés entre septembre 2021 et août 2022. Le codage était réalisé par un logiciel de traitement de texte avec triangulation par un tiers pour un tiers des entretiens.

    Résultats : Neuf médecins ont été interviewés, la saturation des données ayant été obtenue au septième entretien. L'ordonnancier visuel représentait un outil non applicable sous sa forme actuelle en consultation de médecine générale, soulevant l'ambivalence entre la volonté d'autonomiser le patient sans l'infantiliser.

    Discussion : Les champs d'application de cet ordonnancier visuel pourraient être explorés dans d'autres domaines (pédiatrie, psychiatrie, consultation avec Infirmier.e de Pratique Avancée, ateliers thérapeutiques). Une version informatisée semblerait pouvoir corriger le caractère chronophage de l'actuel ordonnancier visuel.

  • Contraception féminine : entre représentations socio-culturelles et marché oligopolistique, quelles stratégies les industriels en pharmacie peuvent mettre en place pour implanter une nouvelle gamme de contraceptifs en France ?    - Wang Maelie  -  29 novembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Si le marché de la contraception féminine semble relativement stable et porteur, il reste empli de contradictions et de paradoxes. L’implantation de nouveaux contraceptifs sur le marché français reste difficile et soumis à de fortes représentations socio-culturelles de la part des femmes, utilisatrices finales de produits mais également des professionnels de santé.

    Ajouté à cela, le paysage concurrentiel reste hétérogène, permettant l’entrée de nouveaux acteurs notamment du fait du retrait de grands groupes industriels en matière de santé sexuelle, laissant alors un champ d’action bien plus large pour les petites et moyennes entreprises.

    Dans ce contexte, entre représentations socio-culturelles et marché oligopolistique, il semble intéressant de se questionner sur quelles stratégies les industriels en Pharmacie peuvent mettre en place pour implanter une nouvelle gamme de contraceptifs en France.

  • Appareillage par aide auditive et rôle du Pharmacien d'officine dans la prévention des déficits auditifs    - Caucat Jordan  -  29 novembre 2022  - Thèse d'exercice

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    L’audition désigne la capacité à entendre. Celle-ci est rendue possible grâce à la structure anatomo-fonctionnelle complexe qu’est l’oreille, qui permet de convertir un signal mécanique en signal électrique. Grâce à cela et aux structures nerveuses et cérébrales une personne peut entendre et interpréter des informations. Lorsque l’audition est déficiente, on parle de surdité. Celle-ci est plus ou moins sévère et est qualifiée de surdité de transmission si l’oreille externe et/ou moyenne sont atteintes et de surdité de perception lorsque c’est l’oreille interne qui l’est.

    Après diagnostic et prescription, le plus souvent par un médecin ORL, le patient consultera un audioprothésiste qui procédera à l’appareillage en fonction des besoins du patient. L’appareil auditif doit être adapté aux capacités de perception du porteur et est destiné à capter, traiter et amplifier sélectivement les fréquences sonores afin d’améliorer la compréhension de la parole. Il se compose a minima d’un microphone, d’un microprocesseur et d’un émetteur. Il existe plusieurs types d’appareils selon la façon dont ils transmettent les sons à l’oreille : certains ont une conduction aérienne, d’autres une conduction osseuse. Depuis le 1er janvier 2021, la prise en charge des appareils auditifs a changé. En effet, la réforme nommée « 100% santé » lutte contre le renoncement aux soins dû au reste à charge sur les aides auditives. La prise en charge est maintenant de 100% par l’assurance maladie obligatoire et l’assurance maladie complémentaire pour les appareils auditifs correspondants à l’offre 100% santé.

    Il est estimé que 25% des adultes français seraient concernés par un déficit auditif. La surdité d’une personne a un impact négatif sur sa qualité de vie, surtout quand elle n’est pas corrigée. L’épidémiologie actuelle et future des déficits auditifs et leurs impacts sur la qualité de vie placent la prévention comme un enjeu majeur de santé publique. Le Pharmacien d’officine joue un rôle dans la prévention des surdités en sensibilisant les personnes sur les conséquences d’une perte auditive et en les informant sur les attitudes à favoriser et celles à éviter pour préserver leur capital auditif. De plus, il a une action de santé publique en favorisant le bon usage des médicaments, en promouvant la vaccination et en participant aux campagnes de prévention. Tout cela fait du Pharmacien d’officine un acteur incontournable de la prévention.

  • Pertinence d'une collaboration entre les médecins généralistes et les infirmiers de pratiques avancées pour le recueil des directives anticipées en médecine générale : étude de l'opinion d'un groupe de médecins généralistes en Charente-Maritime    - Marland Loïc  -  24 novembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Il existe en France un retard dans l'anticipation de la fin de vie traduite notamment par une sous-utilisation des directives anticipées (DA). Notre population vieillit et l'augmentation des besoins de santé est réelle. Pour répondre à ces problématiques et au sous-effectif de médecins généralistes (MG), une des solutions proposées est de travailler sur le transfert de compétences, notamment avec les infirmiers en pratiques avancées (IPA). L'objectif de ce travail était d'évaluer la pertinence d'une collaboration entre le MG et l'IPA pour le recueil des DA.

    Méthode : Une étude qualitative par entretiens semi-directifs a été réalisée. Les entretiens ont été retranscrits de façon manuscrite puis une analyse thématique selon la méthode de théorisation ancrée a été effectuée.

    Résultats : Dix MG de Charente Maritime, 7 hommes et 3 femmes, ont été interviewés entre avril et aout 2022 pour atteindre la saturation des données. Pour eux, la collaboration avec l'IPA sur le recueil des DA était pertinente compte tenu des compétences et des modalités d'exercice de l'IPA, même si actuellement, l'effet de la collaboration sur le taux de DA serait limité en raison du nombre d'IPA en activité et de la patientèle ciblée. L'aspect organisationnel pourrait nuire à l'intérêt de la collaboration tout comme la charge administrative surajoutée par la protocolisation. Des craintes ont été exprimées quant à l'aspect relationnel du processus collaboratif sur les DA.

    Discussion : L'IPA est un interlocuteur idéal pour recueillir les DA compte tenu de la formation reçue, qui devrait être la même entre les différentes mentions. Les compétences inhérentes à la fonction d'IDE, enrichies de la formation en pratique avancée, et la disponibilité de temps sont propices au recueil des DA par l'IPA. La collaboration sur les DA ne permettrait pas un gain de temps médical significatif pour les MG. En revanche, l'impact sur le taux de recueil des DA devrait être visible à long terme. L'autonomie de l'IPA et ses limites d'intervention devront être précisés. La mise en place des CPTS devrait faciliter l'exercice coordonné autour des DA. Le transfert de compétences suppose une prise de responsabilité par l'IPA. Une étude similaire devrait s'attacher à recueillir respectivement l'opinion des patients et des IPA sur la collaboration autour des DA, à un moment où l'actualité prévoit de mettre en avant la discussion sur la fin de vie.

  • Les attentes du patient diabétique type 2 en consultation de suivi de médecine générale : étude qualitative par entretiens semi-dirigés    - Martineau Amelie  -  24 novembre 2022  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION

    La prise en charge du patient diabétique type 2 est majoritairement effectuée par le médecin généraliste. Afin de contrôler la maladie, l'implication du patient est un des objectifs dans le suivi. Cependant, l'inadéquation des attentes du médecin et du patient peut constituer un frein dans le suivi.

    L'objectif de l'étude est de recueillir et d'analyser les attentes du patient diabétique type 2 en consultation de suivi.

    MÉTHODE

    Enquête qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès de 12 patients diabétiques de type 2. Analyse selon une méthode inductive par codage descriptif puis codage thématique.

    RÉSULTATS

    L'attente principale pour le patient est une communication efficace avec son médecin. Les besoins de considération, d'écoute et d'un dialogue ouvert sont importants. Une relation basée sur la confiance est indispensable au bon déroulement du suivi. La consultation de suivi permet au patient de traiter ses problématiques actuelles, en lien ou non avec le diabète. Le patient souhaite s'impliquer dans la gestion du diabète, mais le changement représente parfois un dilemme.

    CONCLUSION

    On retrouve chez les patients diabétiques des valeurs communes autour de la relation de confiance et de la communication avec le médecin. Ensuite selon son vécu, sa gestion du diabète, chaque patient exprime des attentes plus spécifiques. En pratique, l'utilisation d'une communication centrée sur le patient peut favoriser la collaboration dans la prise en charge du patient diabétique.

  • Dépistages et vaccinations : les médecins généralistes étant suivis par un tiers sont-ils plus à jour que ceux suivis par eux-mêmes ?    - Mathieu Raphaëlle  -  24 novembre 2022  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION : La vaccination et la réalisation des dépistages organisés des cancers sont des enjeux de santé publique. La couverture vaccinale des différents vaccins et le taux de réalisation des dépistages organisés des cancers sont mesurés au sein de la population française mais peu d'études s'intéressent à la couverture vaccinale des vaccins obligatoires et recommandés chez les médecins généralistes français et à leur taux de réalisation des dépistages organisés des cancers. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer si la couverture vaccinale des vaccinations obligatoires et recommandées chez les médecins généralistes libéraux français et si le taux de réalisation des dépistages organisés des cancers sont meilleurs chez les médecins généralistes suivis par un tiers médecin traitant que par eux-mêmes.

    MATERIEL ET METHODES : Etude quantitative descriptive avec recueil des données par auto-questionnaire à des médecins généralistes libéraux installés en Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vienne.

    RESULTATS : La couverture vaccinale des différents vaccins étudiés n'était pas significativement meilleure chez les médecins généralistes suivis par un médecin traitant. Le taux de réalisation des dépistages du cancer colo-rectal, du sein et du col de l'utérus n'était pas significativement meilleur chez les médecins généralistes suivis par un médecin traitant.

    DISCUSSION : De manière globale, les médecins généralistes n'avaient pas recours à leur médecin traitant concernant leur actes de prévention, préférant l'auto-médication et assurant leur suivi eux-mêmes. Les facteurs qui pourraient influencer ces comportements étaient probablement ceux mis en avant dans les études s'intéressant à la santé des médecins généralistes : difficultés organisationnelles, difficulté d'avoir un rôle de patient et de laisser leur suivi à un tiers, peur de déranger pour un motif anodin. Cependant, un équivalent à la médecine du travail pourrait se mettre en place afin de dégager les médecins généralistes de la réalisation des actes de prévention. Ce qui permettrait, par la même occasion, une discussion sur les autres aspects de la prévention chez les médecins généralistes.

    CONCLUSION : Les médecins généralistes semblaient globalement bien respecter les actes de prévention et semblaient capables de les réaliser seuls de part leur compétence en prévention et de part leur professionnalisme.

  • Étude du nombre de Schémas précoces inadaptés et de la corrélation avec le Burn-out chez les étudiants en médecine de France    - Hascouet Sophie  -  24 novembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le burn-out est aujourd'hui un problème de santé publique du fait de sa prévalence élevée, dans la population générale et en particulier chez les soignants, et de ses conséquences sur la santé et sur l'emploi. Plusieurs études ont mis en évidence le lien entre sa survenue et la présence de Schémas précoces inadaptés ; cependant, aucune n'a recherché de corrélation entre le nombre de SPI présents et le burn-out.

    Objectifs : Mettre en évidence un lien entre le nombre de SPI et le burn-out chez les étudiants en médecine de France. Secondairement, rechercher les associations de SPI les plus fréquentes, les associations liées à des scores de burn-out élevés, et rechercher une modification du nombre de SPI au cours du cursus.

    Matériel et méthode : Une étude transversale a été réalisée du 6 février 2021 au 11 janvier 2022. Les 511 455 étudiants des vingt-deux universités de France participantes ont été invités à répondre à notre questionnaire en ligne via leur boîte mail universitaire. Parmi eux, 9669 ont répondu à l'ensemble du questionnaire et ont donc été inclus dans l'étude, soit 1,89% des étudiants invités. La prévalence des SPI a été évaluée à partir de l'auto-questionnaire YSQ-S3 (Young Schema Questionnaire, 3ème version courte) et celle du burn-out via le MBI-SS (Maslach Burnout Inventory – Student Survey).

    Résultats : Les trois composantes du burn-out varient selon le nombre de SPI présents, avec une augmentation de l'épuisement émotionnel et du cynisme, et une diminution de l'efficacité académique lorsque le nombre de SPI activés augmente. Les scores sont particulièrement élevés chez les sujets présentant entre 14 et 17 SPI.

    Parmi l'ensemble des étudiants en médecine, on observe par ordre de fréquence aucun SPI, puis un SPI activé unique 11 (Abnégation), 12 (Surcontrôle émotionnel) ou 13 (Idéaux exigeants). Chez ceux avec des scores de burn-out élevés, on retrouve également parmi les plus fréquentes l'association de 18 SPI ou celle de 17 SPI avec éviction du SPI 16 (Recherche d'approbation, de reconnaissance).

    Lorsque les étudiants présentent 5 SPI ou moins, on retrouve majoritairement des SPI du domaine Survigilance et inhibition. Lorsqu'ils en présentent 14 ou plus, ce sont des SPI des domaines Séparation et rejet et Manque d'autonomie qui prédominent.

    Le nombre moyen de SPI activés diminue quasiment de moitié entre les étudiants en 1e année de médecine et ceux en 10e année.

    Conclusion : Le risque de survenue d'un burn-out augmente avec le nombre de SPI présents chez le sujet ; certains SPI sont particulièrement à risque.

    La connaissance de ces facteurs de risque pourrait permettre la mise en place d'un dépistage des individus à risque au début de leur cursus universitaire dans une optique de prévention de l'épuisement professionnel et académique.

  • Maltraitance en consultation de gynécologie : représentation, évolution et perspectives à partir d'une étude qualitative auprès de 18 professionnels de santé.    - Mautalen Cecile  -  24 novembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La notion de maltraitance en consultation de gynécologie est présente depuis quelques années en France. L'avis des professionnels de santé a été très peu étudié dans la littérature. L'objectif principal était d'obtenir le point de vue des professionnels de santé sur leur représentation de la maltraitance en consultation gynécologique et sur l'évolution autour cette notion de la société, des patientes et des praticiens.

    Matériels et méthodes : Une étude qualitative par entretiens semi dirigés auprès de professionnels de santé de Nouvelle Aquitaine a été réalisée. Les entretiens ont été retranscrits et ont fait l'objet d'une analyse thématique triangulée à l'aide du logiciel N'VIVO.

    Résultats : Dix-huit professionnels de santé ont été interrogés. La représentation de la maltraitance en consultation de gynécologie par les professionnels est exhaustive, le geste technique, la communication, les différences de perception de la situation vécue ainsi que la domination intellectuelle et la composante institutionnelle ont été abordées. Certains praticiens constatent des patientes davantage pro-actives, plus informées avec plus de demandes et parfois un sentiment de peur et d'idées préconçues basées sur les témoignages des médias sociaux. L'apparition de cette notion a engendré des réactions émotionnelles différentes chez les soignants : l'agacement, la défense, la prudence, la remise en question ou bien des avis positifs. Certains professionnels ont adapté leurs pratiques avec la formulation explicite du consentement, l'intégrant également à la formation des plus jeunes. D'autres mettent l'accent davantage sur les explications apportées à la patiente et certains ajoutent le dépistage des violences. Ces évolutions sont à nuancer car quelques professionnels n'ont pas modifié leurs pratiques et ne décèlent pas de changement chez leurs patientes.

    Conclusion : Depuis l'apparition en France de la notion de maltraitance en consultation gynécologique les professionnels de santé ont fait part d'une représentation de cette notion étendue et diversifiée. Certains d'entre eux perçoivent en consultation une évolution des patientes, ainsi qu'une adaptation des pratiques médicales nuancées par le constat d'une absence de changement pour d'autres. Ils proposent des pistes d'amélioration notamment sur la formation médicale initiale et continue.

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