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Contexte : Le trouble bipolaire est une pathologie psychiatrique handicapante ayant un impact non négligeable sur la qualité de vie du patient. Le lithium associé aux neuroleptiques est alors une des stratégies thérapeutiques proposée. Le syndrome pseudo-parkinsonien induit par cette association est un effet indésirable fréquent et facilement visible au comptoir. Les missions du pharmacien d’officine portent sur la dispensation des médicaments, le conseil et l’accompagnement associé. La vigilance au comptoir afin de détecter les signes d’un syndrome pseudo-parkinsonien est primordiale pour assurer l’accompagnement des patients. La communication avec ces derniers est également indispensable à l’identification des effets indésirables afin de proposer une alternative non médicamenteuse ou une orientation vers le médecin.

Objectif : Cette enquête a pour objectif de déterminer les connaissances et le rôle du pharmacien d’officine dans la prise en charge des patients traités par l’association lithium-neuroleptique et présentant un syndrome pseudo-parkinsonien.

Matériel et méthodes : Cette enquête observationnelle descriptive a été réalisée auprès de 32 pharmacies d’officine dans les régions de Nouvelle-Aquitaine, Bretagne, Centre-Val-de-Loire et Bourgogne-Franche-Comté. Le recueil des données s’est déroulé du 30 juin 2022 au 1er décembre 2022 à l’aide d’un questionnaire anonyme en ligne et en format papier.

Résultats : Sur les 32 officines interrogées, 29 suivaient un total de 96 patients traités par l’association lithium-neuroleptique. Seules 10 officines (34,5%) indiquaient avoir des patients souffrant d’un syndrome pseudo-parkinsonien sous ces traitements (sur 34 patients suivis) soit une estimation entre 13 (38%) et 25 (74%) patients dont 11 patients traités par un correcteur anticholinergique. Treize pharmaciens (44,8%) ne savaient pas répondre (48 patients suivis). La manifestation motrice rapportée comme la plus fréquente du syndrome pseudo-parkinsonien était le tremblement seul (25 réponses) ou associé à la rigidité (2 réponses), identifié notamment sur l’attitude du patient au comptoir. La moitié des pharmaciens pensent que ces effets sont fréquents voir très fréquents et que même si les patients ne s’en plaignent pas, ils ont malgré tout un impact dans leur quotidien. Dix-sept pharmacies (58,6%) pensent apporter une aide pour améliorer la qualité de vie de ces patients majoritairement par une orientation vers un médecin (11 réponses) et une écoute (8 réponses) et 9 conseillent des alternatives non médicamenteuses type relaxation, activités physiques ou phytothérapie. Aucun entretien pharmaceutique sur cet aspect n’est proposé. Parmi les freins évoqués par les pharmaciens pour améliorer la prise en charge de ces patients, on retrouve majoritairement : le manque de connaissances et de formations (14 réponses) et le manque de temps (9 réponses) ainsi que des difficultés de communication avec les patients.

Conclusion : Les patients souffrant du syndrome pseudo-parkinsonien induit par l’association lithium-neuroleptique sont peu nombreux ce qui complique le rôle du pharmacien d’officine pour améliorer leur prise en charge du fait de difficultés de communiquer avec les patients souffrant de trouble bipolaire ou encore du manque de temps et de connaissance sur les alternatives non médicamenteuses possibles. La vigilance du pharmacien au comptoir reste indispensable à cette prise en charge. La mise en place d’entretiens pharmaceutiques semble être une alternative qui pourrait sans doute améliorer la prise en charge iatrogène du trouble bipolaire.

L’ordinateur est parfois proposé aux élèves présentant un trouble spécifique des apprentissages (TSLA) avec déficit de la lecture et de l’expression écrite afin de les aider à compenser leurs difficultés orthographiques. L'objectif de notre étude était d'évaluer ses intérêts et ses limites. Pour ce faire, 11 participants âgés de 10 à 14 ans, présentant un TSLA et utilisant l’outil informatique ont été inclus. Leurs performances rédactionnelles ont été évaluées en modalité tapuscrite et manuscrite à l’aide d’une épreuve tirée du test de la WIAT. Nos résultats ne montrent pas de différence significative entre les productions manuscrites et tapuscrites des participants TSLA. De plus, la longueur des narrations et la précision orthographique ne sont pas meilleures chez les participants contrôles que chez les participants TSLA, et ce dans les deux modalités d’écriture.

Alors que la littérature démontre l’importance des répercussions psychosociales et dans la vie quotidienne des troubles olfactifs et qu’un traitement chirurgical par (pharyngo)laryngectomie totale entraîne une altération des capacités olfactives, il n’existe pas, en France, d’instrument validé permettant d’apprécier le retentissement de cette perte olfactive sur la qualité de vie des patients concernés par ce type d’opération. L’étude Olfaction-LT avait pour objectif de tester un questionnaire d’auto-évaluation auprès de cette population et de préciser si cet instrument pouvait répondre à un besoin des orthophonistes dans le cadre de leur prise en soins. Trente-deux participants, opérés par (pharyngo)laryngectomie totale, ont été recrutés et ont complété le questionnaire d’auto-évaluation en face à face ou par voie postale. Six orthophonistes ont réalisé des passations auprès de leurs patients et ont répondu à un questionnaire de satisfaction. Les résultats de cette étude ont permis d’établir que le questionnaire bénéficiait d’une très bonne acceptabilité auprès de la population-cible et que les items étaient dans l’ensemble pertinents et cohérents au regard de leurs problématiques. L’auto-questionnaire a également été jugé pertinent et intéressant par les orthophonistes dans le cadre de la prise en soins globale des patients après (pharyngo)laryngectomie totale et pour l’orientation de leur réhabilitation olfactive. Ce travail a permis de dégager des pistes d’amélioration : reformulation de certaines questions et révision du format de réponses, jugées ambiguës ou partiellement adéquates dans leur forme. À terme, cet auto-questionnaire pourrait être révisé, testé et validé statistiquement sur la population-cible pour devenir un outil d’évaluation orthophonique fiable au service de l’alliance thérapeutique et de l’élaboration du plan de soins. Il permettrait également d’objectiver l’efficacité du traitement orthophonique, que constitue la réhabilitation olfactive, et ses effets bénéfiques sur la qualité de vie des patients après laryngectomie totale.

Les choristes amateurs font partie de la population la plus à risque de développer des troubles de la voix. La transmission de savoirs sur la voix se fait principalement par le chef de choeur. Ainsi, notre étude avait pour objectif de démontrer qu’une action de prévention auprès des directeurs de choeurs améliorait leurs connaissances sur la voix. Ceci était une étude épidémiologique évaluative. Une enquête nationale en ligne a été diffusée aux directeurs de choeurs. Le questionnaire comportait 46 questions sur l’anatomie et le fonctionnement vocal, l’hygiène vocale, les signes d’alerte et les troubles de la voix. Un groupe expérimental a reçu nos vidéos de prévention et un groupe contrôle a reçu des vidéos sur des sujets divers pendant une durée de deux mois. Un second questionnaire a ensuite été diffusé aux deux groupes pour mesurer l’évolution de leurs réponses. 32 chefs de choeurs ont été inclus dans cette étude à l’issue du premier questionnaire. Les réponses ont montré des lacunes et de fausses idées sur le fonctionnement vocal et les troubles de la voix. L’hygiène vocale semblait maîtrisée par les répondants. L’outil de prévention a permis de clarifier les connaissances des chefs de choeurs sur le fonctionnement vocal et les troubles de la voix mais leur a également permis de conscientiser et d’enrichir leurs gestes d’hygiène vocale. L’influence de l’outil sur le repérage des signes d’alerte vocaux n’a pu être mesurée. Cette étude a démontré que les chefs de choeurs transmettaient peu ces notions à leurs choristes. Cette étude a montré que la population des chefs de choeurs manquait d’informations sur les domaines de notre enquête et les transmettait peu aux choristes. Notre dispositif de prévention semblait efficace pour enrichir leurs connaissances.

Les techniques de rééducation du trouble de l’oralité alimentaire sont en plein essor et en constante évolution. L’hygiène bucco-dentaire est souvent délaissé au profit d’autres méthodes. Cependant, celle-ci a un rôle primordial puisque son intégration dans la prise en soin va permettre de façon écologique de faciliter l’accès à la bouche, de désensibiliser la sphère orale, d’améliorer les capacités proprioceptives et de mouvement…Mais, elle va aussi permettre une amélioration de l’hygiène bucco-dentaire en réduisant les troubles oro-myo-faciaux consécutifs à une hygiène bucco-dentaire inadéquate. Les orthophonistes disposent de peu d’informations et de supports actuellement pour intégrer l’hygiène bucco-dentaire, conseiller les parents à ce sujet, et l’utiliser dans leur prise en soin orthophonique. Pour pallier ce manque, nous avons souhaité créer un outil en suivant les recommandations d’un guide établi par la Haute Autorité de Santé. Nous avons ainsi envoyé un premier questionnaire pour recueillir les besoins des orthophonistes au sujet de l’hygiène bucco-dentaire. Puis nous avons créé un livret en tenant compte des demandes des orthophonistes en ce qui concerne le format et les informations contenues. Il contient ainsi une partie à destination des orthophonistes et une seconde partie à destination des parents afin de favoriser un partenariat parental autour de l’hygiène bucco-dentaire. Le livret a ensuite été diffusé aux orthophonistes ayant répondu au premier questionnaire conjointement à un questionnaire de satisfaction. Celui-ci a alors été validé par les orthophonistes puisque plus de la moitié des répondants ont estimé que la présentation, la clarté, la pertinence des informations et la lisibilité du livret étaient satisfaisantes. Ainsi, le livret répond à leur besoin d’informations et de moyens d’intégrer l’hygiène bucco-dentaire dans leur rééducation et ils estiment pouvoir utiliser le livret dans leur pratique. A ce jour, il faudrait diffuser le livret plus largement et évaluer son utilité en pratique.

A l’heure actuelle, de nombreuses controverses existent quant à la prise en soin des freins restrictifs linguaux et les avis des professionnels divergent. En effet, aucun consensus n’est présentement recensé dans la littérature et un manque de preuves scientifiques concluantes vient alimenter cette absence d’uniformisation des pratiques. De plus, la prise en soin pluridisciplinaire dont doivent faire l’objet les freins de langue, n’est pas systématique malgré le nombre important de professionnels habilités à intervenir auprès des patients porteurs d’ankyloglossie.

A travers ce travail de fin d’étude, nous avions donc pour objectif de réaliser un état des lieux de la pratique de la freinectomie linguale en France, en 2022/2023, chez les jeunes enfants âgés de 0 à 24 mois. Notre questionnaire nous a permis de recueillir des renseignements concernant les répondants et leurs pratiques, le parcours de soin des patients, l’intervention chirurgicale et le suivi post-opératoire. Le but de ce questionnaire était de rendre compte de la procédure initiée par les participants mais également d’établir si un suivi pluridisciplinaire était régulièrement réalisé.

Les résultats obtenus nous permettent tout d’abord de mettre en avant un manque certain de standardisation dans les protocoles employés par les médecins dans leurs pratiques préopératoires, opératoires et post-opératoire. Néanmoins, nous constatons une collaboration régulière entre les médecins interventionnistes et les professionnels de santé pouvant graviter autour de ces patients, et tout particulièrement avec les orthophonistes.

Le nombre de réponses recueillies ne nous permet pas de conclure à une généralisation des résultats pour l’ensemble de la population des médecins pratiquant des freinectomies en France. Toutefois, cela nous a permis d’obtenir une première indication quant à la tendance des pratiques relatives à la prise en soin des freins restrictifs. Ce travail laisse le champ libre à une poursuite de notre étude, menée à plus grande échelle afin d’obtenir des résultats plus significatifs.

Élaboration d’un livret permettant l’évaluation des habiletés de communication chez un enfant atteint de paralysie cérébrale et ayant des besoins complexes de communication : mise en situation directe de communication avec variation des partenaires de communication.

Contexte : La paralysie cérébrale (PC) est une affection neurologique affectant le mouvement et la coordination musculaire, pouvant avoir des conséquences importantes sur les habiletés de communication des enfants atteints. La communication étant un élément clé du développement de l’enfant, il semble essentiel de pouvoir évaluer, de manière précise, les habiletés de communication de ces enfants afin de mettre en place des interventions adaptées. Dans ce contexte, ce mémoire a pour objectif d’élaborer un protocole permettant l’évaluation des habiletés de communication chez des enfants atteints de PC et ayant des besoins complexes de communication (BCC).

Méthode : Un questionnaire en deux volets a été diffusé, par le biais des réseaux sociaux et des syndicats à des orthophonistes, dans le but d’évaluer leurs besoins concernant l’élaboration d’un protocole permettant l’évaluation des habiletés de communication chez des patients atteints de PC et ayant des BCC. Le premier volet avait pour objectif de déterminer si les enquêtés estimaient nécessaire la création d’un tel protocole, tandis que le second volet cherchait à savoir si l’outil élaboré répondait aux besoins des orthophonistes en ce qui concerne l’observation des habiletés de communication de ces patients, en situation directe de communication et avec variation des partenaires de communication.

Résultats : Les différents résultats de notre étude semblent confirmer nos hypothèses. Les orthophonistes interrogés ont jugé nécessaire la création d’un tel outil et ils affirment que le protocole élaboré répondrait à leurs besoins.

Conclusion : L’outil conçu pour ce mémoire pourrait contribuer à améliorer l’évaluation et la prise en soins des habiletés de communication chez des enfants atteints de PC. Néanmoins, il semble indispensable de le tester auprès d’enfants atteints de paralysie cérébrale et ayant des besoins complexes de communication.

La littérature de ces dernières décennies a montré l’effet positif de la musicothérapie dans la restauration des fonctions langagières du patient aphasique. Cette approche thérapeutique s’avère complémentaire avec une prise en soin orthophonique traditionnelle. L’objectif de ce mémoire est d’établir un état des lieux des pratiques de partenariat en France entre orthophonistes et musicothérapeutes dans la prise en soin de l’aphasie, et d’élaborer, diffuser et évaluer une plaquette d’information qui promeut cette pratique. Nous avons donc réalisé un questionnaire à destination des orthophonistes et musicothérapeutes interrogeant leur familiarité avec cette approche et visant à recueillir des témoignages d’expérience d’un tel partenariat dans le cadre de la rééducation de l’aphasie. Les 94 professionnels participants ont ensuite évalué le document informatif. Il s’est avéré que les musicothérapeutes sont bien plus familiers avec la possibilité d’un partenariat et le pratique davantage que les orthophonistes, qui font part quant à eux de leur manque d’information sur la musicothérapie. On observe également une nette différence entre les professionnels exerçant en salariat et ceux travaillant en libéral. La plaquette informative a été très bien reçue par les participants qui ont exprimé les diverses opportunités qu’elle leur apportait. Le partenariat entre orthophonistes et musicothérapeutes dans la prise en soin de l’aphasie s’avère donc très bénéfique, tant pour le professionnel que pour le patient. Il permet en effet de restaurer l’appétence à la communication, tout en favorisant la réhabilitation neuronale des réseaux lésés. Il est encore trop peu développé en France mais offre de séduisantes perspectives d’avenir pour une prise en soin globale et multimodale du patient aphasique.

Les patients atteints d'un cancer de la tête et du cou, voient leur survie considérablement améliorée grâce au perfectionnement des traitements. La radiothérapie, régulièrement potentialisée par la chimiothérapie, engendre une toxicité aiguë et tardive. Les effets secondaires de ces traitements altèrent significativement la qualité de vie des patients. Les séquelles fonctionnelles qui en découlent touchent notamment la déglutition et doivent être prises en soin précocement afin d'optimiser les perspectives de récupération, et limiter les conséquences physiques mais également psychologiques. Les patients peuvent être impliqués dans les évaluations prospectives de leurs symptômes. Les connaissances alors transmises aux patients permettraient également de répondre à leurs préoccupations et à leurs besoins spécifiques. L’objectif à long terme de ce travail est d'améliorer la démarche de prévention et de surveillance des effets secondaires relatifs à la déglutition et à la nutrition. Il a donc mené à l'élaboration d'un livret d'auto-surveillance, à destination des patients. Cet outil a été soumis aux validations de contenu et pré-exploratoire, par le biais de questionnaires, auprès de trois orthophonistes experts et de quatre patients traités par radio-chimiothérapie. Ce livret a obtenu l'adhésion des orthophonistes et des patients, et a été partiellement validé, offrant ainsi les améliorations à effectuer. Il permet de répondre au besoin d'information de ces patients, et d'enrichir leurs connaissances, sans être anxiogène. Son contenu semble pertinent pour une optimisation des démarches de prévention, et pour une implication efficiente du patient. Bien que qu'il ne s'agisse que d'une validation préliminaire, ces résultats sont prometteurs. Cet outil pourrait permettre de favoriser la prise en soin précoce de ces séquelles, et de sensibiliser plus largement à la valeur accordée aux symptômes rapportés par le patient. Une étude exploratoire devra être effectuée pour confirmer son efficacité.

Des études ont démontré l’existence de liens cérébraux entre l’action et le langage, que l’action soit produite ou juste observée, confirmant la théorie de la cognition incarnée et le rôle du système miroir dans le langage. La correspondance du répertoire moteur pourrait renforcer ces liens, c’est l’hypothèse que nous allons démontrer. En effet, nous avons décidé d’étudier ce paramètre sur des sujets typiques. De plus, d’autres études ont également démontré que l’observation d’action, sous forme de Point Light Display (PLD), avait un impact bénéfique sur la récupération verbale de patients aphasiques. Le deuxième intérêt de cet écrit serait donc d’apporter de nouvelles connaissances pour l’amélioration de la technique d’observation d’action pour la récupération du langage chez les patients aphasiques. Pour ce faire, nous avons invité 30 participants (15 hommes et 15 femmes) à visionner 120 PLD aléatoirement (15 essais avec verbe congruent et même sexe, 15 essais avec verbe non-congruent et même sexe, 15 essais avec verbe congruent et sexe opposé, 15 essais avec verbe non-congruent et sexe opposé et 60 essais, 30 « même sexe » et 30 « sexe opposé » avec des verbes de non-action). Pour chaque essai, après chaque PLD, les participants devaient déterminer le plus vite possible si le verbe présenté était ou non un verbe d’action. A la fin, les participants ont dû remplir un questionnaire dans lequel ils revoyaient tous les PLD et devaient indiquer l’action réalisée et le sexe de l’acteur. Les résultats ont permis de confirmer l’effet de congruence et mettre en évidence un effet de correspondance montrant ainsi que le respect du répertoire moteur renforce le lien action-langage chez les sujets typiques. Ces résultats apportent également de nouvelles connaissances pour l’amélioration de la technique d’observation d’action pour la récupération du langage chez les patients aphasiques.