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Introduction : À ce jour, aucune thérapeutique spécifique des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) métastatique avec mutation du gène RAS n'est établie, la chimiothérapie reste le standard. L'avènement de l'immunothérapie est en train de révolutionner la prise en charge des cancers pulmonaires. Des marqueurs prédictifs de réponse à cette thérapeutique sont à l'étude comme la quantification de la charge mutationnelle. L'objectif principal de notre étude est d'évaluer les taux de réponses à l'immunothérapie des tumeurs RAS muté en intégrant leur charge mutationnelle.

Matériel et Méthode : Tous les patients atteints d'un CBNPC non épidermoïde, localement avancé ou métastatique, avec mutation du gène RAS ou sans aucune mutation et ayant reçu une immunothérapie en première ligne de traitement et au-delà entre février 2016 et novembre 2018 étaient éligibles. Il s'agissait d'une étude monocentrique menée au CHU de Poitiers, observationnelle et rétrospective. La charge mutationnelle tumorale a été évaluée par le test FoundationOne. L'évaluation clinique et par imagerie se faisait après 6-10 semaines de traitement puis toutes les 6 à 15 semaines en fonction de la réponse au traitement et selon l'appréciation du clinicien.

Résultats : Les patients avec mutation du gène RAS ont une meilleure réponse à l'immunothérapie (18,4 %) par rapport aux patients avec une tumeur RAS sauvage (7,9 %), p = 0,036. Cette différence de réponse thérapeutique est également présente en fonction de la charge mutationnelle tumorale (TMB). Les tumeurs RAS sauvage avec TMB < 20 mutations par mégabase répondent moins bien à l'immunothérapie par rapport aux tumeurs RAS muté à charge mutationnelle équivalente. La survie sans progression (SSP) à 6 mois est également améliorée lorsque la charge mutationnelle est élevée quelque soit le statut RAS (SSP 6 mois = 100 %) et lorsque le gène RAS est muté pour les tumeurs avec TMB < 20 mutations par mégabase (SSP 6 mois = 54 % si RAS muté, 8 % si RAS sauvage, p = 0,0007). Il n'existe pas de différence statistiquement significative de survie globale à un an ni de charge mutationnelle selon le statut RAS.

Conclusion : Les patients atteints d'un CBNPC métastatique avec mutation du gène RAS présentent une meilleure réponse thérapeutique et une meilleure survie sans progression sous immunothérapie par rapport aux mêmes patients sans mutation du gène RAS. La charge mutationnelle tumorale des CBNPC n'est pas différente selon le statut RAS mais elle est de manière significative plus élevée pour les patients répondant au traitement par immunothérapie.

Ce mémoire traite de la prise en compte des élèves à besoins particuliers (DYS, maladies...) au sein de leçon d'EPS, tout en permettant l'apprentissage de chacun de nos élèves dans la classe. L'influence de notre façon d'enseigner peut avoir des répercussions sur la motivation des élèves et donc leur investissement au sein des leçons.

Ce travail de recherche a pour but de mettre en relief l’influence des dispositions spatiales d’une salle de classe sur l’attention des élèves lors de la résolution d’un problème ouvert issu des « Problèmes DUDU ». Trois dispositions sont mises en place : la disposition en rangées, en « U » et en îlots. Lors de chaque passation, six sujets de 12 ans, choisis au préalable dans une classe de 5ième, sont observés par l’intermédiaire d’une grille d’observation des comportements inattentifs. L’hypothèse expérimentale est la suivante : La disposition en « U » engendre un nombre supérieur de comportements inattentifs et d’erreurs comparée à la disposition en ilots, qui elle-même engendre plus de comportements inattentifs et d’erreurs que la disposition en rangées. Les résultats montrent que la disposition en « U » engendre un nombre supérieur de comportements inattentifs et de meilleurs résultats comparée à la disposition en ilots, qui elle-même engendre plus de comportements inattentifs et de meilleurs résultats que la disposition en rangées. Cette observation est en accord avec les hypothèses émises sur l’attention mais pas avec celles émises sur la performance.

Aujourd’hui, l’attention est un des sujets les plus préoccupant dans le domaine de l’enseignement. En effet, l’inattention des élèves est de plus en plus constatée par le personnel éducatif. L’attention étant un des moteurs de l’apprentissage, une baisse d’attention est responsable d’une qualité moindre de l’apprentissage. Le numérique est, quant à lui, bien plus retrouvé dans les pratiques enseignantes de nos jours. Ce travail de recherche s’axe sur la problématique suivante : Est-ce que l’utilisation du numérique permet d’augmenter l’attention des élèves lors d’une évaluation ? Pour tenter de répondre à cette question, une série d’expérience a été mise en place dans deux classes de sixième visant à observer l’influence que pouvait avoir l’utilisation du support numérique sur l’attention des élèves en comparaison avec un support papier classique. Les premiers résultats montrent que le numérique semble avoir un impact réel sur l’attention des élèves durant une évaluation et également sur la performance et que l’utilisation du numérique permet d’obtenir une attention soutenue plus efficace des élèves.

Cette recherche visait à faire ressortir les différentes représentations de l’attention entre apprenants et enseignants. Deux questionnaires ciblaient d’un côté, des collégiens de deux types d’établissement (centre-ville et REP), ainsi que des élèves de 3ème SEGPA ; et de l’autre côté, les enseignants correspondants. L’hypothèse initiale selon laquelle les représentations des deux groupes seraient très différentes en ce qui concerne l’attention, s’est révélée incorrecte au vu des résultats obtenus. En effet, la définition, les indicateurs ainsi que l’intérêt de l’attention en classe sont quasi identiques pour les élèves et pour les enseignants.

L’objectif de ce mémoire est de montrer l’impact du jugement des professeurs sur la réussite scolaire de leurs élèves. Ce jugement se fait inconsciemment ou non à partir de l’apparence physique des élèves d’abord. Par ailleurs, l’avis que nous portons sur leur apparence est impacté par leur attitude en classe. C’est donc sur ces critères que nous nous sommes basées pour recueillir une base de données auprès de nos collègues professeurs stagiaires en collèges et lycées.

Place des filles et des garçons au regard des compétences, des moyennes, de l'investissement en fonction des disciplines ayants une image d'un stéréotype de genre.

Cette recherche vise à étudier le style vestimentaire genré des lycéens selon la filière à laquelle ils se destinent ou celle à laquelle ils appartiennent. Il apparaît à la suite de cette étude, que les filières sont bel et bien genrées, fidèlement ou non aux représentations sociales qui en sont faites. Différentes explications sociologiques peuvent être proposées pour éclairer ces différences d’apparences vestimentaires des élèves selon les filières.

Il s’agit ici de s’intéresser aux apparences genrées entre les filières générales (ES, L et S). À la fois la manière dont les élèves s’orientent dans ces dernières selon les représentations sociales de genre associés (ES, L et S) et les représentations qu’ils ont des métiers scientifiques, littéraires, économiques et sociales. Mais aussi, comment ces filières peuvent fabriquer les élèves en provoquant une modification de leur apparence vestimentaire.

Ce mémoire traite de la dyslexie et de la perception que les élèves ont de leurs camarades dyslexiques. Il reprend l’historique de la dyslexie mais aussi les dispositifs mis en place par les enseignants pour palier aux difficultés de ces élèves atteints de dyslexie.Nous nous interrogeons sur la contradiction entre les aides apportées qui sont visibles, rendant donc le handicap de l’élève plus apparent aux yeux de ses camarades alors que leur fonction première était d’estomper ses difficultés afin de lui permettre de s’intégrer plus aisément au sein du groupe classe.