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Dernières soutenances

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  • Questionnement éthique sur la maltraitance dans le cadre de la gynécologie-obstétrique à partir du vécu des patientes    - Michel Elsa  -  23 juin 2020

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    Devant l’émergence récente d’une parole des patients à propos de la maltraitance dans le soin, nous sommes intéressés à son occurrence dans le domaine de la gynécologie-obstétrique. Selon les femmes, la maltraitance en gynécologie-obstétrique existe-elle ?

    Nous avons interrogé des femmes dans des lieux publics à propos de leur vécu de leur suivi gynécologique et obstétrical. Avant de réaliser ces entretiens semi-dirigés à type de micro-trottoir, nous avons construits une typologie de la maltraitance recherchée. Nous avons ensuite analysé les champs lexicaux employés par les femmes en fonction de cette catégorisation.

    Ainsi, parmi les 26 femmes inclues, 18 ont rapporté des situations qualifiables de maltraitance. Les femmes les plus insatisfaites de leur suivi en ont significativement décrits plus que celles satisfaites (p<0,05). Nos résultats tendent à montrer que la survenue de maltraitance aurait un impact sur l’observance du suivi des patientes, sans pouvoir conclure sur un lien de causalité significatif. Enfin, celles qui ont rapportées des situations qualifiables de maltraitance ont exprimé s’être senties ignorées, négligées, discréditées et dénigrées dans leur discours par les soignants.

    La maltraitance en gynécologie-obstétrique existe donc. Cependant, elle soulève de nombreuses questions éthiques, tend dans la posture du soignant que sur un plan plus large de santé publique. Une discussion nécessite d’être menée à ce sujet avec tous les acteurs de notre système de santé, soignants comme soignés, conjointement à la réalisation de nouvelles recherches plus approfondies.

  • Grossesse sous Levothyrox® : suivi des grossesses sous ancienne et nouvelle formule : étude rétrospective observationnelle descriptive du 1er Janvier 2015 au 31 Décembre 2019 dans un CHU de type 3    - Faure Justine  -  23 juin 2020

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    Introduction : Chez la femme enceinte l’hypothyroïdie est une pathologie fréquente, qui entraîne des risques pour la grossesse et le nouveau-né en l’absence de traitement bien mené. Depuis la mise à disposition de la nouvelle formule du Lévothyrox®, de nombreux patients se sont plaints d’effets secondaires. Cette étude a pour but principal de comparer la morbi-mortalité maternelle, fœtal et obstétricale, entre deux groupes de patientes, l’un traité par la nouvelle (NF) et l’autre par l’ancienne formule (AF) de Lévothyrox®. L’équilibre hormonal a également été évalué dans chacun des groupes.

    Patientes et méthode : Il s’agissait d’une étude observationnelle rétrospective, incluant 35 patientes en hypothyroïdie : 18 sous NF, 17 sous AF. Le critère de jugement principal (critère combiné) était l’apparition d’une ou plusieurs pathologies maternelles, fœtales et obstétricales en lien avec une hypothyroïdie. Le nombre et le résultat des dosages de TSH ainsi que le nombre de changement de posologie du traitement pendant la grossesse ont été colligé. Les moyennes des résultats de TSH ont été effectué pour évaluer l’équilibre hormonal dont la norme a été fixée strictement inférieure à 2,5mUI/l.

    Résultats : Aucune différence n’a été mise en évidence entre les deux groupes concernant le critère de jugement combiné (risque relatif 0,72 ; intervalle de confiance à 95% 0,45-1,73). Dans le groupe NF 8 (47,06%) patientes ont eu une/des complications et dans le groupe AF cela concernait 7 (41,18%) patientes. Aucune différence n’a été mise en évidence entre les deux groupes concernant l’évaluation de l’équilibre hormonal pendant la grossesse : n = 10 soit 55,56% (NF) vs n = 14 soit 82,35% (AF) avec p = 0,42.

    Conclusion : La nouvelle formule du Lévothyrox® ne serait pas un facteur de risque pour la grossesse et le nouveau-né et l’atteinte de l’équilibre hormonal serait équivalent entre les deux formules du traitement. Une étude prospective ainsi qu’un focus sur les changements de posologies pendant la grossesse pourrait apporter plus de précision sur la stabilité de la nouvelle formule ainsi que sur l’ajustement du traitement en fonction des résultats de TSH.

  • Hematosclero : Association sclérodermie systémique et néoplasies myéloprolifératives, une étude rétrospective    - Martins Pauline  -  23 juin 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La Sclérodermie systémique (ScS) est une maladie rare, caractérisée par une production excessive de matrice extra-cellulaire par les fibroblastes et une endothéliopathie. Les néoplasies myéloprolifératives sont caractérisées par une prolifération clonale maligne d’une ou plusieurs lignées cellulaires myéloïdes. Elles comprennent la Leucémie Myéloïde Chronique (LMC), la Polyglobulie de Vaquez (PV), la Thrombocytémie Essentielle (TE) et la Myélofibrose Primitive (MFP). Dans la revue de la littérature seuls 20 cas NMP en association avec la ScS sont rapportées à ce jour avec peu d’information. L’activation de la voie JAK/STAT et notamment de JAK2, déjà décrite dans les deux pathologies, sous-entend un lien physiopathologique.

    Méthodes : Une étude de cohorte rétrospective multicentrique nationale a été menée. L’inclusion s’est terminée le 30 Avril 2020.

    Résultats : Sept patients ont été inclus, 5 femmes et 2 hommes avec un âge médian de 79 ans (66-91). Tous les types de NMP étaient possibles en association avec la ScS ; avec 2 TE, 3 PV, 1 LMC et une leucémie myélo-monocytaire de forme proliférative. Le délai diagnostique entre les deux pathologies pouvait être long jusqu’à 16 ans (0-16). Dans 2 cas, les deux pathologies étaient survenues la même année. La ScS était de forme cutanée limitée pour 6 patients et « sine scleroderma » pour 1 patient avec des atteintes d’organes peu graves et les ScS relativement stables. Un seul patient a reçu un traitement pour sa sclérodermie. En revanche les NMP étaient difficiles à contrôler avec de nombreuses lignes de traitements. Cinq patients présentaient une mutation JAK2, un patient une mutation BCR-ABL1 et un patient aucune mutation. La NFS était anormale au diagnostic pour toutes les NMP avec des anomalies en rapport avec le type de NMP. Cinq patients sur 7 avaient une NFS anormale au diagnostic de la ScS dont un patient chez qui la ScS a été diagnostiquée en premier. Ce patient avait une hémoglobine à 15,8g/dL et une hématocrite à 46% et ce, plusieurs années avant le diagnostic de PV.

    Conclusion : Cette étude montre que tous les NMP sont possibles en association avec la ScS avec une implication probable de la voie de signalisation JAK/STAT. Ainsi la recherche systématique d’un syndrome de Raynaud devant tout NMP, et l’interprétation attentive de la NFS chez les patients sclérodermiques semblent justifiées.

  • Les compétences narratives et évaluatives chez les enfants autistes et dysphasiques en lien avec la théorie de l’esprit en vue d’établir un diagnostic différentiel    - Charbit Ophélie  -  23 juin 2020

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    Le principal objectif de cette étude était d’analyser les compétences narratives et évaluatives du récit auprès de deux groupes d’enfants qui ont été tous diagnostiqués comme Trouble du Spectre de l’autisme (TSA) et dysphasique ou Trouble du développement du langage (TDL) afin de discuter le diagnostic différentiel entre ces deux pathologies. Le matériel d’étude a porté sur deux protocoles : le récit de la grenouille, Mayer (1969) et des histoires séquentielles de l’Outil Multilingue de l’Evaluation du Récit (OMER) selon deux conditions : un récit spontané et un récit produit après un modèle de l’adulte. L’ensemble des productions ont été enregistrées puis retranscrites avec les outils du CHILDES (McWhinney,2000). Concernant le récit de la grenouille, les résultats indiquent que les performances de la macrostructure du récit chez les enfants TSA sont similaires quoique toujours nettement inférieures à celles des enfants TDL. En revanche, concernant les performances évaluatives, les résultats indiquent que la croyance, les états mentaux de type perceptif et la causalité linguistique discriminent significativement les deux groupes. L’effet de la répétition a été très bénéfique dans le récit OMER pour l’ensemble des mesures de la macrostructure, particulièrement l’Evénement Incitateur et surtout les mesures évaluatives comme les états mentaux de type émotionnel et physique ainsi que les marques linguistiques de causalité. L’ensemble de ces résultats concernant les compétences narratives valide l’hypothèse selon laquelle il y a un recouvrement entre ces deux pathologies ce qui n’est pas le cas pour les compétences évaluatives en lien avec la théorie de l’esprit.

  • Le lien entre la lecture et la proprioception chez des patients atteints d’un syndrome d’Ehlers Danlos    - Thomas Joanna  -  23 juin 2020

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    Introduction : Le Syndrome d’Ehlers-Danlos (SED) se traduit par une association de nombreux symptômes, dont un trouble proprioceptif, élément majeur car il est à l’origine des maladresses et des algies. Selon Jaussaud, les patients SED seraient porteurs d’un syndrome de dysproprioception SDysP, syndrome d’intégration multi-sensorielle. Les études menées par Quercia mettent en évidence un lien entre les capacités cognitives et attentionnelles, et la proprioception. Il semblerait que la mauvaise qualité des informations recueillies par le système proprioceptif demande un traitement cognitif plus couteux. Virlet et collaborateurs exposent que la réduction du SDysP en modifiant les informations proprioceptives améliore la performance cognitive comme les mécanismes d’automatisation de la lecture. Ces performances potentialisent la prise en charge orthophonique. Nous avons expérimenté l’effet des stimulations oro-faciales (STOF) orthophoniques sur les performances de lecture chez des patients SED, donc aussi SdysP. Méthodes : 24 sujets SED inclus, constituent 2 groupes de n=12 : « control » (C) ; et « stimulations oro-faciales » (S) du centre du visage vers la périphérie, sens de la fibre musculaire permettant une nouvelle distribution du tonus de la face. Le test de l’Alouette, vitesse et nombre d’erreurs, avant et après, évalue les performances de lecture. Résultats : Entre C et S aucune variation du temps de lecture n’est observée, à contrario le nombre d’erreur est réduit chez S comparativement à C (5 ; p<0.02). Discussion : La repondération sensorielle de la STOF permettrait une meilleure reconnaissance des lettres (réduction des erreurs) grâce à une meilleure intégration et discrimination, et la limitation du bruit proprioceptif erroné sans modification d’exécution du mouvement (vitesse de lecture), non influencé par la STOF. Cette dernière réduit le nombre d’erreurs, le coût cognitif et permet l’automatisation à l’accès lexical confirmant les travaux de Quercia et Virlet.

  • Oro-myofonctionnalité : oralité, muscles, fonctions. Etude de signes cliniques associés à la déglutition dysfonctionnelle.    - Suaudeau Edmée  -  23 juin 2020

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    La déglutition est une fonction du système oro-myofonctionnel. Chez certains individus, elle peut être dysfonctionnelle en raison d’une malposition linguale. Cette dernière peut être liée à une multitude de facteurs. Des études montrent un lien entre le diagnostic de déglutition dysfonctionnelle et certains signes cliniques retrouvés chez les patients. L’objectif de notre recherche est de réévaluer ces signes cliniques sous l’angle de l’approche globale et de la synergie des structures oro-faciales et posturales. Pour cela, nous avons comparé des données issues de bilans orthophoniques de 27 patients présentant une déglutition dysfonctionnelle et de 28 individus ne présentant pas de déglutition dysfonctionnelle (N= 55 participants). Les participants étaient tous âgés de 6 à 40 ans. 24 signes cliniques ont été testés pour vérifier leur potentielle relation avec la déglutition dysfonctionnelle. Nous avons pour cela utilisé les tests statistiques d’indépendance (Khi 2 et Test exact de Fisher). Les résultats obtenus montrent qu’il existe des relations de dépendance entre quatre signes cliniques et la déglutition dysfonctionnelle, qui sont : le trouble d’articulation (p = 0.04), la position linguale basse au repos (p = 0.03), l’hypotonicité de la sphère oro-faciale (p = 0.03) et la nécessité de soins orthodontiques futurs (p = 0.003). De plus, nous avons montré que la présence de certains signes cliniques au sein du groupe de patients augmentait le risque de présenter d’autres signes. Ainsi, 10 paires de variables sont dépendantes entre elles (p < 0.05) et appellent à être étudiées ensemble chez un individu présentant une déglutition dysfonctionnelle. Enfin, nous avons montré qu’il existe des différences d’association de signes cliniques en fonction de l’âge des patients. Certains de nos résultats correspondent à ceux recensés dans la littérature et montrent des signes encourageants pour poursuivre les recherches en ce sens.

  • Trouble du spectre de l'autisme & sensorialité. Une problématique centrale à appréhender pour une meilleure prise en charge orthophonique : présentations de profils types et proposition d’aménagement.    - Mignot Marina  -  23 juin 2020


  • Élaboration d’une démarche de sensibilisation à la presbyphagie et aux dysphagies neurogériatriques à destination du personnel exerçant en Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes : création de supports d’information, présentation orale et analyse de la pertinence des types d’intervention    - Riquet Justine  -  23 juin 2020

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    La déglutition de la personne âgée peut naturellement se dégrader : nous parlons de presbyphagie. Lorsque le sujet âgé développe des comorbidités, les difficultés de déglutition peuvent se muer en troubles : les dysphagies neurogériatriques. Bien que la prévalence de ces affections soit élevée en EHPAD, le personnel y exerçant n’est que peu formé à ce sujet. L’orthophoniste, dont l’une des missions est la prévention, peut participer à la formation de professionnels. L’objectif de ce mémoire était d’élaborer une sensibilisation à destination du personnel exerçant en EHPAD, avec pour thème les difficultés et troubles de la déglutition chez la personne âgée, ainsi que les aménagements dédiés. Six établissements du département de la Vienne (86) y ont participé. Livrets, posters, diaporama et interventions orales ont été réalisés dans ce but. Deux questionnaires ont été adressés aux participants, en amont et en aval de la phase interventionnelle. Leur recueil avait pour objectif d’analyser les attentes des participants, les effets de la sensibilisation et la pertinence des différents supports proposés. L’hypothèse selon laquelle les EHPAD et leur personnel sont en demande de sensibilisation à ce sujet a été validée. L’hypothèse d’un effet d’amélioration des connaissances et du ressenti des participants vis-à-vis de ces affections grâce à la sensibilisation proposée a également été validée. Enfin, les retours des participants valident également l’hypothèse de la pertinence de la multiplication des types de supports (présentation orale accompagnée de supports théoriques tels que le livret et le poster) et d’outils pédagogiques (schémas, vidéos, vulgarisation du vocabulaire, bibliographie agrémentée de recommandations de lectures et de vidéos, temps d’échanges, etc.) dans le cadre d’une sensibilisation proposée aux personnels des EHPAD. Ces observations pourraient constituer des lignes directrices pour la création des futures actions de sensibilisation menées par les orthophonistes en EHPAD.

  • Prise en charge obstétricale et diabétologique au cours de la grossesse des patientes diabétiques de type 1    - Clipet Cyrielle  -  22 juin 2020

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    Introduction : La grossesse des femmes diabétiques de type 1 comporte des risques maternels et fœtaux. Une prise en charge renforcée en période préconceptionnelle et durant la grossesse est indispensable. L’objectif de cette étude est d’évaluer la prise en charge et les risques de la grossesse sur le plan obstétrical et diabétologique des patientes diabétiques de type 1 suivies dans un centre hospitalier de niveau 3 depuis 2009.

    Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective observationnelle descriptive, monocentrique dans un centre hospitalier universitaire sur 10 ans du 1er janvier 2009 au 31 mai 2019. Nous l’avons comparé avec une étude du même centre réalisée entre 2000 et 2008 sur une même population de patientes diabétiques de type 1 suivies et ayant accouché au CHU en 2008 afin d’identifier les évolutions de pratiques dans la prise en charge des femmes enceintes diabétiques.

    Résultats : La prévalence des patientes diabétiques de type 1 suivie pour une grossesse est de 0,3% au CHU de Poitiers. La grossesse est programmée dans 53,6% des cas soit une augmentation de 23,3% (p=0,006). Lorsque la grossesse est programmée avec le diabétologue, le taux d’HbA1c en période préconconceptionelle, au 1er trimestre, au 3ème trimestre et en post partum est significativement plus faible que les grossesses non programmées (respectivement p<0,05). Le terme d’accouchement est significativement plus élevé (p=0,030) quand la grossesse est programmée. La fréquence d’hospitalisation durant la grossesse des femmes diabétiques est de 50,7%. Sur le plan diabétologique, nous remarquons une augmentation de 29,5% (p=0,001) de l’utilisation des pompes à insuline. Par rapport au suivi ophtalmique, nous remarquons 5,2% (p=0,026) d’aggravations de rétinopathie diabétique préexistante au cours de la grossesse, d’autant plus que de le taux de patientes ayant le nombre de fonds d’œil recommandé durant la grossesse a diminué significativement de 11,4% (p=0,045). Sur le plan obstétrical, la prévalence de pré-éclampsie est de 15,7%, le taux de césariennes est de 55,1% mais le taux de césariennes avant travail a diminué de 14,1% (p=0,029). Pour les nouveaux-nés, nous constatons un taux de macrosomie de 37,1% et une augmentation de 13,8% (p=0,023) des transferts immédiats après la naissance en réanimation pédiatrique après la naissance. La prévalence de femmes portant un dispositif de mesure en continu de glucose est de 13%.

    Conclusion : La grossesse de patientes diabétiques de type 1 est rare mais les risques sont importants. La programmation de la grossesse est essentielle et améliore le pronostic de celle-ci. Sa fréquence a augmenté de 23,3% mais ce pourcentage pourrait être amélioré notamment par un renforcement des actions éducatives. La mesure en continu de glucose pourrait encore améliorer le pronostic de ces grossesses mais une autre étude serait nécessaire afin d’en montrer le bénéfice sur la grossesse.

  • Cigarette électronique et grossesse : mesure de la prévalence d’utilisation auprès de 264 femmes enceintes suivies au CHU de Poitiers. Analyse des connaissances et des croyances des femmes enceintes.    - Rogeon Marie  -  22 juin 2020

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    Introduction : La cigarette électronique est devenue un produit de consommation courante depuis une dizaine d'années en France mais l'état actuel des connaissances de ce produit est médiocre plus particulièrement de part son utilisation pendant la grossesse. Nous nous sommes donc intéressés à son utilisation pendant la grossesse.

    Matériel et méthode : Pour répondre à cet objectif, une étude descriptive a été menée auprès de 264 patientes du 4 octobre 2017 au 28 mars 2018. Les patientes incluses ont été enquêtées à l'aide d'un questionnaire distribué lors de leur venue aux consultations prénatales du CHU de Poitiers. Les questions s'intéressaient au statut tabagique et de vapotage des femmes enceintes, l'état des connaissances sur la cigarette électronique et le type des informations reçues.

    Résultats : Les femmes étaient 2,27 % à utiliser la cigarette électronique pendant la grossesse avec pour objectif principal le sevrage tabagique. Elles étaient fumeuses ou d'anciennes fumeuses. Les femmes enceintes étaient méfiantes quand à son utilisation pendant la grossesse et ne connaissaient pas ses composants. La moitié des vapoteuses ont reçu une information à propos de l'e-cigarette par des professionnels de santé. Ces derniers ont tous déconseillé son utilisation pendant la grossesse.

    Conclusion : La cigarette électronique reste peu utilisée pendant la grossesse, mais son utilisation tend vers une augmentation. Une information uniformisée des professionnels de santé est primordiale ainsi que des études randomisées de son utilisation pendant la grossesse.

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