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INTRODUCTION : En 2017 on dénombre près de 400 000 nouveaux cas de cancers en France. Avec un taux de mortalité de 124 pour 100 000 hommes, et 72,9 pour 100 000 femmes, le cancer est, en 2015, la première cause de mortalité en France. On note plus de 25% de troubles de l'adaptation avec humeur dépressive chez les personnes atteintes de néoplasie. Le postulat avancé est qu'une intervention du médecin généraliste sous forme de consultation au cabinet tend à diminuer les symptômes et plaintes du patient à la phase active de son traitement. L'objectif principal est de créer un outil permettant d'évaluer l'impact de l'implication du médecin généraliste sur l'expérience du patient dont l'état psychologique requiert une prise en charge.

MÉTHODE : L'évaluation se fera à l'aide de l'échelle de la qualité de vie ayant déjà fait ses preuves : la SF-12, ainsi que d'un recueil de données permettant une évaluation qualitative de la souffrance psychologique. Pour valider ce recueil de données, nous avons eu recours à la méthode de consensus Delphi. 23 experts ont été recrutés après contact téléphonique : MSU, médecins généralistes installés en Poitou-Charentes entre 2007 et 2016, ayant donné leur consentement oral.

RESULTATS : Le consensus a été obtenu au terme de 2 rondes de Delphi. Il a permis la constitution d'un recueil de données comprenant 10 items validés par le panel d'experts. Ce recueil sera proposé lors des consultations de suivi programmées au sortir d'hospitalisation pour les patients nouvellement traités pour leur cancer.

PERSPECTIVE: Au terme de cette étude, les médecins généralistes disposeront d'un outil d'évaluation ambulatoire comprenant une dimension quantitative avec le questionnaire SF-12, et une dimension qualitative avec le recueil de données issu de la méthode Delphi. Cet outil sera proposé lors de consultations de suivi dédiées chez le médecin généraliste et permettra d'évaluer l'impact de l'intervention du médecin traitant sur la qualité de vie et la satisfaction du patient à la phase active de son traitement.

Objectif : Caractériser et hiérarchiser les facteurs décisionnels ayant conduit à des installations en Médecine Générale Ambulatoire en Charente entre 2015 et 2018.

Méthodes : Nous avons réalisé une enquête départementale par questionnaire via Internet sur des données fournies par le Conseil départemental de la Charente. Nous avons analysé les données recueillies selon deux groupes d'âge, les moins de 35 ans et les plus de 35 ans.

Résultats : 35 praticiens ont été inclus et 19 ont répondu à l'enquête. Les trois facteurs décisionnels principaux sur l'échantillon concerné ont été : la qualité de vie personnelle, l'importance des conditions de travail notamment l'exercice en groupe et la liberté des conditions de travail tant en terme de modalités d'installation ou d'association que de liberté de planning. Le lieu d'installation dépend le plus souvent des contingences familiales. L'existence d'aides à l'installation ou la participation à la permanence des soins ne sont pas vécues comme des obstacles à l'installation dans cette étude.

Conclusion : Notre étude montre que les praticiens s'installant en Charente depuis 2015 le font pour des raisons légitimes à l'heure où la médecine générale évolue. Il convient de favoriser cette évolution pour compenser une réalité démographique préoccupante de la médecine générale. La mise en place d'un accompagnement au plus près des réalités de territoires et d'exercice des praticiens est indispensable pour cela.

Dans le cadre du projet DEDICACES, une analyse qualitative rassemblant les attentes et représentation des médecins généralistes a été réalisée, ceci dans le but de créer un outil d'aide à la prise de décision partagée dans le cadre du dépistage du cancer du sein. Suite à l'analyse des verbatim de 14 entretiens semi directifs, il a été mis en évidence que les médecins généralistes ne sont pas informés et formés à la pratique du modèle délibératif. Ils sont mitigés quant à l'utilisation d'un outil d'aide à la prise de décision partagée. Concernant l'information, même s'ils sont favorables à la délivrance d'une information loyale, ils ont tendance à informer et vouloir informer les femmes sans donner tous les inconvénients à la participation au dépistage organisé (surdiagnostic, surtraitement).

L’écriture tapuscrite remplace-t-elle petit à petit l’écriture manuscrite? Après la parution de nombreux articles portant sur le retour de l’écriture manuscrite dans des écoles américaines, nous avons décidé de comparer l’écriture manuscrite et l’écriture tapuscrite. Il nous est apparu pertinent de nous demander si ces deux modalités d’écriture sont aussi performantes l’une que l’autre dans la mémorisation de termes chez les élèves à l’école élémentaire. Nous supposons que l’écriture à la main permet une meilleure mémorisation que l’écriture au clavier. La mise en place d’un protocole dans une classe de Cours Moyen 2 nous a permis d’étudier l’influence de ces deux modalités sur la mémorisation.

Ce mémoire donne à voir l'impact d'une démarche enseignante d'enrichissement lexical sur les performances d'élèves de cycle 2 en production d'écrits. En effet, partant du double constat que d'une part, le lexique est au cœur de la maîtrise de la langue et par conséquent que sa maîtrise par l'élève est primordiale pour sa réussite scolaire, et que d'autre part les participants à l'étude manquaient dans l'ensemble d'imagination, un protocole de recherche a été exploité. Tout d'abord, une évaluation diagnostique a été nécessaire afin de visualiser le niveau général des élèves en production d'écrits par le biais de la dictée à l'adulte. Puis, les élèves ont bénéficié de séances de lecture et de production d'écrits autour de quatre thèmes précis. Cela relevait d'une occasion pour eux d'enrichir leur production d'écrits d'un point de vue lexical. En effet, le protocole de recherche s'est vu clôturé par une réévaluation des élèves, de manière similaire qu'au début du protocole, dans le but d'observer l'impact, ou non, de l'enrichissement lexical sur leurs performances en production d'écrits. Les résultats recueillis montrent que dans l'ensemble, les performances des élèves ont évolué positivement. Ils apportent à l'enseignant des indications intéressantes et aidantes du point de vue de la méthode à favoriser lors d'une démarche d'enrichissement lexical. De plus, il réaffirme le fait que chaque élève avance à son rythme dans les apprentissages, mais aussi que le rôle de l'enseignant est d'analyser et de remédier de son mieux aux besoins de ses élèves.

Aujourd’hui l’utilisation de la photographie dans les classes d’école primaire se fait rare. Nous trouvons de nombreux apprentissages faits autour de la photographie en tant qu’objet papier. Cependant, faibles sont ceux qui utilisent la photographie en tant qu’acte du corps. C’est pourquoi ce travail de recherche s’intéresse à l’utilisation de la photographie au service de l’apprentissage de l’anglais et plus précisément de l’apprentissage des émotions en anglais au cycle 2. Pour argumenter ce travail, j’ai mené une étude de terrain lors de laquelle j’ai testé deux séquences comparatives. Ensuite, j’ai évalué deux points principaux de l’apprentissage des langues : la motivation ainsi que la mémorisation à court et long terme. Cette évaluation m’a finalement permise d’affirmer ou d’infirmer les bénéfices de l’utilisation de la photographie dans l’enseignement des langues vivantes au primaire.

Les conceptions dominantes ont progressivement participé à la mise en place d’une organisation scolaire française basée sur le regroupement d’élèves de même âge, appartenant au même niveau. Même si ces dernières décennies ont vu la valorisation de la scolarité sous forme de cycles de trois années, la répartition des élèves reste établie selon cette conception, au détriment de la classe multi-niveaux, forme de regroupement d’élèves progressivement délaissée et que seules les contraintes d’effectifs engagent à mettre en place. Quels sont les enjeux et les conséquences liés au choix de ces dispositifs ? Quelles sont les conceptions qu’en ont les enseignants et comment celles-ci se concrétisent dans leur pratique professionnelle ? Cette étude de cas exploite et analyse un questionnaire enseignant pour approfondir ces réflexions et répondre à ces questions.

Aujourd’hui la littérature de jeunesse dans les classes d’école primaire doit avoir une place prépondérante. En effet, cette discipline permet aux enseignants de les prévenir des éventuelles difficultés liées à la lecture chez les élèves dès leur plus jeune âge. Dans ce travail de recherche je me suis intéressée à la littérature de jeunesse comme discipline favorisant le goût de la lecture chez les élèves. Pour argumenter ce travail, j’ai mené une étude de terrain pendant cinq semaines auprès d’une classe de moyenne et grande section. J’ai mis en place plusieurs procédés dans une classe de en réalisant tout d’abord un questionnaire. Celui-ci se compose de six questions et est destiné à connaître leur goût pour la lecture. Suite à ce questionnaire, cinq ateliers ont été mis en place (découvrir des albums, élire son album préféré etc.) et j’ai ainsi pu noter leurs comportements à l’aide d’une grille d’observation sur des points précis. J’ai pu donc relever des résultats et je les ai représentés sous forme de graphiques. Ces données m’ont permis d’estimer leur goût pour la lecture. Nous constatons que les élèves se sont dirigés vers les albums et témoignent d’un goût pour la lecture et d’une envie d’apprendre à lire plus importants. A présent, ils sollicitent davantage leurs parents et l’enseignante pour des lectures d’albums.

S'ouvre dans ce mémoire de recherche une réflexion qui s'intéresse à la gestion de l'hétérogénéité intellectuelle au sein d'une classe de CE1, et en particulier aux profils singuliers des élèves à haut potentiel intellectuel. Pour gérer cette hétérogénéité, nous faisons l'hypothèse que la mise à disposition d'outils pédagogiques et didactiques variés permettra aux élèves à haut potentiel intellectuel de mieux vivre leur singularité dans la mesure où celle-ci n'apparaîtrait plus comme a-normale, mais comme une singularité parmi d'autres. La carte mentale, la créativité et la relation pédagogique maître-élève sont les outils à partir desquels s'est construit mon travail de recherche.

Dans ce travail de recherche, j’ai choisi de m’intéresser à deux pratiques de lecture : la lecture ordinaire et la lecture théâtralisée. J’ai cherché à savoir s'il y avait une différence entre ces deux pratiques et si l'une avait plus un impact que l'autre sur les élèves et précisément sur leur rétention d'informations, leurs comportements et leurs attitudes.