Vous êtes ici : Accueil > Disciplines > Médecine. Pneumologie

Médecine. Pneumologie

Les travaux sélectionnés

Pour être informé de la mise en ligne des nouveaux travaux correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    pas d'accès
27 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 10
Tri :   Date travaux par page
  • Efficacité et tolérance de la réadaptation respiratoire dans l'hypertension pulmonaire associée à la BPCO    - Giffa Christian  -  01 octobre 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : L'hypertension pulmonaire (HTP) est une complication fréquente et grave de la bronchopneumopathie obstructive (BPCO) avec des options thérapeutiques limitées. La réadaptation respiratoire (RR) a prouvé son efficacité et sa sécurité dans la prise en charge de la BPCO et de nombreuses pathologies pulmonaires, y compris l'hypertension artérielle pulmonaire, mais il existe peu de données sur l'HTP associée à la BPCO (HTP-PCO). L'objectif de cette étude était d'évaluer l'efficacité et la tolérance de la RR chez les patients atteints d’HTP-BPCO.

    Méthodes : Il s'agit d'une étude observationnelle rétrospective et comparative menée entre 2013 et 2023 au sein du CHU de Poitiers (France) et d’un centre de réadaptation associé. Tous les patients majeurs diagnostiqués avec une BPCO, avec une évaluation échocardiographique de la suspicion d’HTP et ayant suivi un stage de RR d'au moins 3 semaines ont été inclus. Les patients ont été considérés comme ayant une HTP-BPCO lorsque la suspicion échocardiographique d’HTP était intermédiaire ou élevée sans signes d'insuffisance ventriculaire gauche systolique ou diastolique. Les patients atteints d’HTP-BPCO ont été comparés aux patients atteints de BPCO sans HTP. Le critère de jugement principal était l'amélioration de la distance de marche de 6 minutes (6MWD), tandis que les critères secondaires comprenaient la mortalité à un an, les exacerbations sévères et la tolérance à la RR.

    Résultats : 59 patients ont été inclus (11 HTP-BPCO, 48 BPCO sans HTP). La population était majoritairement masculine, avec un âge médian de 65 [58-70] ans, et tous étaient fumeurs ou ex-fumeurs. Les deux groupes ont montré une amélioration significative du TM6 : +75 mètres [-15 à 114, p=0.04] dans le groupe HTP-BPCO et +33 mètres [-80 à 198, p=0.0001] dans le groupe BPCO seule sans différence significative dans l'amélioration du TM6 entre les groupes (p=0.3). Il n'y avait pas de différence dans les autres critères d'efficacité et de tolérance dans le groupe HTP-BPCO par rapport au groupe BPCO sans HTP : 70% vs. 51% ont atteint la différence minimale cliniquement significative dans le 6MWD (p=0.26), 1 exacerbation sévère dans l'année suivant le RR vs. 6 (p=1), aucun décès dans les deux groupes et un faible taux d'interruption du traitement et d'exacerbation pendant le traitement dans chacun des groupes.

    Conclusion : La RR s’est avérée efficace et bien tolérée à la fois chez les patients atteints d’HTP-BPCO et chez les patients atteints de BPCO sans HTP. Des études prospectives sont nécessaires pour confirmer ces résultats.

  • Fibrinolyse intrapleurale dans la prise en charge des pleurésies infectieuses : étude en vie réelle    - Roy Victor  -  27 septembre 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction :

    La fibrinolyse intrapleurale a prouvé son efficacité dans les pleurésies infectieuses pour réduire la durée d'hospitalisation et le recours à la chirurgie. Néanmoins, la fibrinolyse intrapleurale comporte des risques et son utilisation en France reste non systématique dans les pleurésies infectieuses, dépendant des pratiques locales, du phénotype de la pleurésie infectieuse et de la disponibilité des fibrinolytiques. L'objectif de cette étude était de rapporter l'efficacité et la tolérance du drainage dans les pleurésies infectieuses selon l'utilisation de fibrinolyse intrapleurale en vie réelle durant 10 ans dans un centre hospitalier universitaire (CHU) français.

    Méthode :

    Il s'agissait d'une étude monocentrique rétrospective non interventionnelle au CHU de Poitiers sur la période du 1er janvier 2012 au 1er janvier 2022. La pleurésie infectieuse était définie selon les critères utilisés dans de précédentes études et les dernières recommandations. Les patients inclus ont été divisés en deux groupes selon le traitement adjuvant reçu en association au drainage pleural : avec ou sans fibrinolyse intra-pleurale. Ils pouvaient également recevoir des lavages pleuraux au sérum salé isotonique, selon les habitudes du praticien en charge.

    Résultats :

    Quatre-vingt-cinq patients ont bénéficié d'un drainage pleural pour une pleurésie infectieuse compliquée ou à risque de complications. Sur les 85 patients drainés, 23 (27%) ont reçu comme traitement adjuvant une fibrinolyse intrapleurale tandis que 62 (73%) n'en ont pas reçu.

    Les patients ayant bénéficié ou non d'une fibrinolyse pleurale étaient similaires sur les caractéristiques cliniques initiales. On ne retrouvait pas de différence sur la durée d'oxygénothérapie et de la fièvre mais on observait plus d'hémorragies iatrogènes et une plus longue durée d'hospitalisation dans le groupe avec fibrinolyse. En revanche, il n'y avait pas de différence significative sur la survie à 1 mois et à 1 an post-drainage. Enfin, on retrouvait plus fréquemment un épanchement pleural résiduel lors du suivi des patients n'ayant pas bénéficié de la fibrinolyse.

    Conclusion :

    La fibrinolyse intrapleurale est un traitement désormais admis dans le drainage des pleurésies infectieuses. Pourtant, ses bénéfices restent difficiles à démontrer en vie réelle et ses complications ne sont pas négligeables. C'est donc une option thérapeutique qui nécessite une réévaluation régulière.

  • Évolution de l'incidence de l'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) associée à l'infection par le VIH au cours des 15 dernières années : données du registre français de l'hypertension pulmonaire    - Puel Elise  -  12 avril 2024  - Thèse d'exercice


  • Élaboration d'une échelle d'évaluation des performances en fibroscopie bronchique au cours d'un programme de formation par simulation    - Nowak Damien  -  07 avril 2023  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La fibroscopie bronchique est un examen complémentaire permettant l'exploration des bronches et la réalisation de prélèvements. Elle comporte des risques pour le patient et requiert la maîtrise de gestes techniques spécifiques. Actuellement, son apprentissage se réalise essentiellement sur les patients par mimétisme et compagnonnage auprès de médecins séniors. La simulation est une méthode d'apprentissage basée sur la mise en situation des apprenants dans un environnement réaliste et un cadre sécurisé, permettant de réaliser de façon répétée une procédure sur un modèle le plus réaliste possible. Différents modèles de simulation et plusieurs échelles d'évaluation existent déjà en fibroscopie bronchique, avec chacun leurs limites. Cette étude a permis d'une part d'élaborer, par la méthode du groupe nominal, une échelle d'évaluation des performances composée de 68 items incluant l'ensemble des étapes pour la réalisation d'une fibroscopie bronchique, de la préparation à la prise en charge post-interventionnelle ainsi que l'ensemble des techniques de prélèvements et la gestion des complications les plus communes. D'autre part, un programme de simulation à la fibroscopie bronchique a été développé en ayant recours à un corps humain avec reproduction de lésions et saignement endobronchiques et a été testé lors d'une étude pilote sur des pneumologues expérimentés. L'échelle finale sera ensuite utilisée dans le cadre d'un programme de formation des internes par la simulation pour évaluer leur progression et certifier leurs compétences au terme de leur cursus dans différentes conditions et notamment en pratique clinique.

  • Place du mini drain dans la prise en charge du pneumothorax spontané primaire à la suite des recommandations européennes de 2015    - Soudet Bastien  -  30 septembre 2022  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Le pneumothorax spontané primaire est une pathologie fréquente et bénigne. En effet, il concerne un poumon dénué de toute pathologie parenchymateuse sous-jacente, et donc bien souvent le sujet jeune. Les préconisations de prise en charge d’un premier épisode varient selon les sociétés savantes, ainsi que plusieurs paramètres comme la mesure de l’abondance de celui-ci. Dans ce cadre, en 2015, l’European Respiratory Society a émis des recommandations avec comme principaux messages d’affirmer la place des mini-drains en première intention et d’instaurer dès que possible une prise en charge ambulatoire. L’objet de ce travail est d’observer et d’évaluer la prise en charge des patients ayant présenté un premier épisode de pneumothorax spontané de 2016 à 2020, au Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers et au Centre Hospitalier de La Rochelle. Nous avons donc comparé l’efficacité du mini-drain versus les drains ≥ 18F et leur retentissement sur la prise en charge globale.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de 2016 à 2020 incluant les patients présentant un premier épisode de pneumothorax spontané primaire avec une prise en charge par drainage thoracique. Grâce aux méthodes de codage des actes, nous avons pu inclure dans les deux centres un nombre total de 136 patients.

    Nous avons donc formé deux groupes : les patients traités avec un drain ≤ 14 F (n : 96) (ou mini-drain) et les patients traités avec un drain ≥ 18F (n : 40). Pour ces deux groupes, nous avons mesuré le taux de récidive à un an, la durée d’hospitalisation moyenne, la durée de drainage, d’aspiration ainsi que le taux de recours à la chirurgie et le délai moyen pour un acte chirurgical.

    Résultats : Les caractéristiques des patients dans les deux groupes sont similaires avec un âge moyen à 26 ans ; excepté le coté de drainage où le côté droit prédomine dans le groupe des drains ≥ 18F. Le taux de récidive la première année est estimé à 27% dans le groupe mini-drains et 15 % dans le groupe des drains ≥ 18 F avec une différence statistique non significative. La différence mesurée est de 0.14 avec un intervalle de confiance à 95% {- 0.03 – 0.32}. p : 0.183. On retrouve l’absence de différence concernant : la durée moyenne d’hospitalisation, de drainage, d’aspiration et le taux de recours à la chirurgie. Seul le délai moyen de recours à la chirurgie est différent dans les deux groupes avec une différence significative en faveur du groupe des drains ≥ 18F à 5.98 jours ± 1.9 {1.96 – 9.95} avec p : 0.0094.

    Conclusion : Notre étude n’a pas montré de différence significative concernant le taux de récidive à un an quel que soit le type de drain. Il est également observé l’absence de modification pour la durée d’hospitalisation, de drainage, d’aspiration et de taux de recours à la chirurgie. Cependant, l’analyse des résultats s’arrête en 2020. Il est probable qu’à partir de 2021 on observerait une augmentation de l’utilisation des mini-drains ainsi que l’utilisation des dispositifs anti-retour inhérent au mini-drain permettant une prise en charge ambulatoire.

  • Diagnostic de sarcoïdose thoracique par écho-endoscopie bronchique : étude descriptive rétrospective à partir de 38 cas au CHU de Poitiers    - Lacombe Laura  -  12 avril 2022  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    CONTEXTE : La sarcoïdose est une pathologie systémique d'étiologie inconnue, potentiellement grave dont le diagnostic associe un tableau clinico-radiologique compatible et une confirmation histologique. L'écho-endoscopie bronchique (EBUS) est aujourd'hui l'examen de première intention pour l'exploration d'adénopathies médiastinales en cas de suspicion de sarcoïdose. Les facteurs influençant la performance de cet examen pour la sarcoïdose sont encore peu étudiés, et notamment concernant l'apport de la nouvelle aiguille 19G est également peu décrit dans la littérature.

    MÉTHODE : Il s'agit d'une étude descriptive rétrospective monocentrique réalisée au CHU de Poitiers, incluant les patients chez qui un diagnostic histologique de sarcoïdose thoracique a été réalisé grâce à l'écho-endoscopie bronchique entre 2018 et 2021. L'objectif de cette étude est de caractériser la population ayant pu bénéficier d'un diagnostic de sarcoïdose par l'écho-endoscopie bronchique et l'utilisation de l'aiguille 19G dans notre service de pneumologie et d'identifier des facteurs ayant pu influencer ce diagnostic. Seule l'aiguille 19G a été utilisée pour l'ensemble des patients. Nous avons également analysé l'impact de cette méthode sur le nombre de médiastinoscopies diagnostiques pour la sarcoïdose effectuées pendant la période d'étude et au cours des 4 années précédentes.

    RÉSULTAT : Les caractéristiques de notre population d'étude ne sont pas différentes de celles rencontrées dans la littérature hormis une moyenne d'âge plus élevée. Le taux de complication était faible et comparable à celui de la littérature. L'apport de l'EBUS a permis une diminution significative du nombre de médiastinoscopies entre 2014 et 2021. Le nombre d'aires prélevées par patient ainsi que la taille des adénopathies prélevées n'a pas eu d'influence sur le résultat de l'EBUS. La moyenne de prélèvements dans notre population (5,8) était plus élevée que celle recommandée (au moins 4). La moitié des patients ayant eu une EBUS non contributive avait eu moins de 5 cytoponctions. En observant les patients ayant eu un diagnostic de sarcoïdose par médiastinoscopie après une EBUS non contributive, la moitié d'entre eux ont eu strictement moins de 5 ponctions.

    CONCLUSION : Le diagnostic de sarcoïdose par l'EBUS est favorisé par l'utilisation de l'aiguille 19G dans la qualité du prélèvement et compte tenu de la sûreté de la procédure. Sa meilleure flexibilité n'a pas été un avantage mis en évidence dans notre étude. Un minimum de 5 ponctions est souhaitable pour le diagnostic de sarcoïdose et n'est pas lié à une augmentation de contamination des prélèvements

  • Évaluation de l'atteinte des muscles respiratoires dans la Sclérodermie systémique : SIROCO    - Fonlupt Clémence  -  21 octobre 2021  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La dyspnée est un symptôme fréquent dans la sclérodermie systémique (ScS) dont l'intensité est parfois discordante avec les données des atteintes cardiopulmonaires, suggérant l'existence de facteurs additionnels sous-jacents. Certaines myopathies fibrosantes de mauvais pronostic ont été rapportées. A ce jour, l'atteinte des muscles respiratoires n'a jamais été évaluée dans la ScS. L'objectif principal était d'évaluer la fréquence de l'atteinte diaphragmatique chez les patients atteints de ScS dyspnéiques et/ou avec une suspicion d'atteinte musculaire respiratoire aux explorations fonctionnelles respiratoires, Les objectifs secondaires étaient d'étudier l'intérêt diagnostic de la dyspnée, de la pression inspiratoire maximale (PImax) pour prédire l'atteinte diaphragmatique et de déterminer la proportion de patients avec altération du PImax et/ou du rapport capacité vitale lente en position couchée/assise (rapport CVL) parmi les ScS dyspnéiques.

    Méthodes : Les patients inclus étaient atteints de ScS répondant aux critères ACR/EULAR 2013 et suivis au CHU de Poitiers. La dyspnée a été évaluée par l'échelle SADOUL et le FACIT-dyspnea-short form et la fonction musculaire respiratoire par la PImax et le rapport CVL. Les patients ayant un score SADOUL ≥ 2 et/ou une PImax < 1,64 z-score et/ou ou un rapport SVC < 75 % étaient candidats à des explorations fonctionnelles diaphragmatiques (EFD) incluant des pressions transdiaphragmatiques (Pdi) par sniff (Pdi, sn) et Twitch (Pdi, tw) et un électroneuromyogramme diaphragmatique (ENMG) par stimulation électrique et magnétique. L'atteinte diaphragmatique était définie par une Pdi, tw < 20cmH2O. L'ENMG diaphragmatique altéré et la Pdi, sn altérée étaient des facteurs supplémentaires pour le diagnostic de faiblesse diaphragmatique.

    Résultats : Entre octobre 2019 et février 2021, 52 patients ont été inclus et 41 ont terminé l'étude. Dix patients ont réalisé les EFD dont 4 présentaient une atteinte diaphragmatique (7.8 %). La spécificité de la PImax pour prédire la diminution de la Pdi, tw était correcte (75 %) mais contrastait avec une sensibilité très faible (25 %). Les valeurs prédictives positives et négatives étaient de 50 %. La dyspnée avait une bonne sensibilité (100%) mais avec de faibles spécificité, valeurs prédictives positive et négative (33 %, 57 % et 0 % respectivement). Dix-sept patients avaient une dyspnée SADOUL ≥ 2 et 34 étaient non dyspnéiques. La PImax était plus fréquemment altérée et plus basse dans le groupe dyspnéique mais les différences étaient non significatives (18 % vs 9 %, p = 0,387 et 79 % vs 95 %, p = 0,126). Il n'y avait pas de différence sur le rapport CVL entre les 2 groupes.

    Conclusion : Nous illustrons d'une façon inédite l'existence d'une atteinte musculaire diaphragmatique chez les patients dyspnéiques atteints de ScS. Nos résultats devraient conduire à la recherche d'une atteinte diaphragmatique en cas de dyspnée inexpliquée, afin de proposer une réhabilitation musculaire et respiratoire adaptée. D'autres études de plus grande envergure sont nécessaires pour mieux évaluer la fréquence de l'atteinte diaphragmatique dans la ScS, et les éléments cliniques et paracliniques nécessaire à l'orientation diagnostique.

  • Détection de l'HTAP chez les patients traités par inhibiteurs de tyrosine kinase en oncologie médicale : intérêt et propositions    - Bankole Victoria  -  14 octobre 2021  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Les inhibiteurs de tyrosine kinase (TKI) sont des " thérapies ciblées" ciblant de façon spécifique une protéine ou un mécanisme jouant un rôle dans l'oncogenèse. Le rôle des tyrosines kinases et leurs inhibiteurs dans la physiopathologie de l'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) fait l'objet de diverses études, que ce soit en tant que pourvoyeur de la maladie, ou comme piste thérapeutique. Actuellement, plusieurs TKI ont été imputés dans la survenue d'une HTAP notamment le dasatinib. Les traitements impliqués sont surtout utilisés en hématologie. Il existe des recommandations françaises pour la prise en charge des manifestions cardio-respiratoires sous TKI dans la leucémie myéloïde chronique (LMC).

    Notre objectif est d'évaluer l'intérêt de l'application des recommandations du Groupe français pour la LMC en oncologie médicale, puis de proposer un algorithme de gestion des symptômes cardiorespiratoires sous traitement.

    Méthode : Un questionnaire évaluant les pratiques professionnelles permettant de faire un état des lieux de la connaissance et de la gestion des effets cardio-respiratoires sous TKI en oncologie médicale au CHU de POITIERS, puis une étude observationnelle descriptive d'une population de patients traités par TKI au CHU de POITIERS.

    Résultats : Notre taux de participation est de 76 %. Les toxicités cardio-respiratoires induites par les TKI en hématologie sont connues par 52,9% des médecins. Tous les praticiens effectuent un bilan pré-thérapeutique (100%) comportant dans 52,9% des cas une échographie cardiaque (ETT). Les ETT de contrôle (52,9%) ont principalement pour but de rechercher une altération de la FEVG (66,6%). Suite à la lecture des recommandations de la société d'hématologie, 64,7% des médecins pensent qu'elles pourraient être appliquées en oncologie.

    De janvier 2018 à mars 2021 deux cent cinquante-trois patients âgés de 27 ans à 100 ans ont été traités par inhibiteur de tyrosine kinase au CHU de POITIERS. Chez cette population, une ETT (pré thérapeutique et suivi) est réalisée dans moins de 50%. Près de 19,37% (49) des patients présentent des symptômes cardio-respiratoires. Parmi ces patients il existe une imputabilité des TKI chez 9 patients (18,34%). Finalement parmi les patients de notre population, 1 d'entre eux (0,4%) présentent un tableau compatible avec une hypertension artérielle pulmonaire, après élimination d'autres diagnostics différentiels.

    Conclusion : Le rôle des TKI dans l'HTAP en tant que pourvoyeur de la maladie ou possible traitement, reste à approfondir. L'HTAP est une pathologie peu connue en oncologie médicale, et de ce fait non recherchée. Au vu des données de la littérature, des résultats de l'enquête auprès des oncologues du CHU de POITIERS, et des résultats obtenus suite à notre étude sur la population de patients sous TKI suivi de janvier 2018 à mars 2021 en oncologie médicale au CHU de POITIERS, l'utilisation d'un algorithme pour le dépistage de l'HTAP sous TKI en oncologie et d'un second algorithme de gestion des symptômes cardio-respiratoires sous TKI semble envisageable.

  • Pertinence des critères EORTC/MSG 2019 pour la suspicion d'infections invasives à moisissures au cours de l'aplasie fébrile chez les patients suivis pour une leucémie aiguë myéloïde    - Guérin Lucien  -  13 octobre 2020  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Au cours de la neutropénie fébrile des patients atteints de leucémie aiguë myéloïde (LAM), les signes radiologiques en faveur d'une infection invasive à moisissure (IIM) ne sont pas bien établis. Les critères radiologiques de l'EORTC/MSG, définissant le diagnostic d'IIM pour la recherche clinique, ont été récemment modifiés. Leur utilisation dans la pratique clinique quotidienne pourrait guider l'introduction d'antifongiques actifs sur les moisissures.

    Nous avons réalisé une étude rétrospective (2017-2019) incluant tous les épisodes consécutifs de neutropénie fébrile chez des patients adultes atteints de LAM nécessitant une tomodensitométrie thoracique. La capacité des critères EORTC/MSG, évalués sur la tomodensitométrie initiale, à prédire le diagnostic d'IIM retenu à six semaines a été comparée à la suspicion d'IIM par le médecin. Les signes radiologiques associés à la prescription injustifiée d'un traitement anti-moisissure, définie par l'absence d'IIM à six semaines, étaient décrits.

    Au total, 126 épisodes chez 97 patients ont été inclus. Une IIM est survenue chez 21 patients. La sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive positive et la valeur prédictive négative de la suspicion du médecin étaient de 95%, 83%, 53% et 99%, respectivement. En utilisant les critères EORTC/MSG 2019, ces paramètres ont atteint 76%, 71%, 35% et 94%, respectivement. Parmi les épisodes suspects d'IIM à la tomodensitométrie initiale, un épanchement pleural était associé à un traitement anti-moisissure injustifié et les nodules de diamètre supérieur à 1 cm étaient associés à un traitement anti-moisissure justifié.

    La performance diagnostique des critères EORTC/MSG sur la tomodensitométrie initiale était inférieure à la suspicion d'IIM par le médecin. Considérer un épanchement pleural comme un signe d'IIM pouvait conduire à une prescription antifongique injustifiée. Pour améliorer la pertinence de la suspicion d'IIM, d'autres études évaluant les caractéristiques radiologiques de la tomodensitométrie initiale sont nécessaires.


  • Oxygénothérapie à haut-débit nasal versus oxygénothérapie standard dans les exacerbations aiguës hypercapniques de bronchopneumopathie chronique obstructive : étude rétrospective comparative    - Pepin Lehalleur Adrien  -  15 octobre 2019  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Les exacerbations aiguës de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) représentent un important coût socio-économique. Le traitement des exacerbations compliquées d'acidose respiratoire avec ph<7,35 et pression artérielle en CO2 < 45mmHg repose notamment sur l'utilisation de la ventilation non-invasive (VNI). L'utilisation conjointe de l'oxygénothérapie à haut-débit nasal (HDN) pourrait permettre d'améliorer la prise en charge de ces patients. L'objectif de cette étude était de comparer la durée de VNI sous OHD et sous oxygénothérapie standard (OS) dans les exacerbations aiguës de BPCO.

    Matériels et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective, comparative, descriptive et multicentrique. Les patients présentaient une exacerbation aiguë de BPCO avec acidose respiratoire. Les patients du groupe OS provenaient d'une cohorte historique du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Henri Mondor de Créteil, réalisée de Juin 2008 à Juin 2011. Les patients du groupe OHD étaient les patients hospitalisés dans le service de Réanimation Médicale et l'Unité de Soins Continus du CHU de Poitiers entre Janvier 2015 et Mars 2018. Les données collectées étaient les paramètres cliniques des patients (constantes, durée de VNI, taux d'intubation, mortalité), gazométriques ainsi que la lactatémie et la bicarbonatémie à l'arrivée, après une heure de VNI et le cas échéant sous OHD. Le critère de jugement principal était la durée de VNI ; les critères secondaires comptaient la mortalité, le taux d'intubation, la dose de VNI des 24 premières heures.

    Résultats : 87 patients ont été inclus dans le groupe OS et 61 dans le groupe OHD. La durée de VNI était significativement plus courte dans le groupe OS (5,7 ± 7,0 versus 3,2± 2,9 ; p=0,0025). La mortalité n'était pas significativement différente (p=0,83) de même que la durée de séjour en réanimation ou USC (p=0,065) ou le taux d'intubation (p=0,90). 12 patients du groupe OHD n'ont été traités par VNI ; leur taux de décès était significativement plus élevé (p=0,04).

    Discussion : La durée de VNI est significativement plus courte dans le groupe OS. L'OHD pourrait retarder voire diminuer l'utilisation de la VNI au prix d'une tendance à l'augmentation de la durée de séjour ainsi que l'augmentation de la mortalité. Devant des bénéfices théoriques, une étude prospective randomisée pourrait être réalisée.

|< << 1 2 3 >> >| travaux par page

Haut de page


affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...

 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
petille@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales