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Médecine. Gynécologie obstétrique

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  • Impact et conséquences obstétricales de la survenue d'une colique néphrétique ou d'une pyélonéphrite aiguë chez la femme enceinte    - Lobry Anaïs  -  17 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION

    La colique néphrétique pendant la grossesse, bien que rare, est la première cause d'hospitalisation non obstétricale. Sa prise en charge est limitée par les contraintes diagnostiques et thérapeutiques, avec un risque de travail prématuré lié aux contractions utérines. Cette étude visait à identifier les facteurs associés à un accouchement prématuré chez les femmes enceintes présentant une colique néphrétique ou une pyélonéphrite, et à recueillir des données pour optimiser les soins néonataux.

    MATÉRIELS ET MÉTHODES

    Il s'agissait d'une étude rétrospective, multicentrique, menée dans deux centres hospitaliers français (La Rochelle et Poitiers), incluant les patientes admises aux urgences obstétricales pour douleur lombaire entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2023. Les données étaient extraites des dossiers médicaux puis intégrées dans un fichier Excel. Le critère de jugement principal était la survenue d'une naissance prématurée entre 24 et 36 semaines d'aménorrhée et 6 jours.

    Nous avons inclus 202 patientes ayant été hospitalisées sur la période donnée. Les critères d'exclusion étaient un diagnostic différent d'une colique néphrétique ou pyélonéphrite et un accouchement < 24SA.

    RÉSULTATS

    Parmi les 164 dossiers retenus, 16 patientes (10 %) présentaient un accouchement prématuré. Aucune des variables étudiées (facteurs cliniques, biologiques ou imagerie) n'a montré de lien significatif avec la prématurité. En revanche, la survenue d'une pathologie obstétricale intercurrente était significativement associée à la prématurité. L'utilisation de morphiniques a été courante en raison de la douleur intense, sans impact négatif observé sur l'issue néonatale.

    CONCLUSION

    Les douleurs lombaires liées aux coliques néphrétiques ou pyélonéphrites ne sont pas directement associées à un risque accru de prématurité dans notre étude. Toutefois, les pathologies obstétricales intercurrentes telles que la rupture prématurée des membranes, la menace d'accouchement prématurée et le retard de croissance intra utérin semblent jouer un rôle déterminant. Ces résultats soulignent l'importance de la gestion antalgique, notamment l'usage contrôlé de morphiniques, pour améliorer le confort des patientes sans risque pour le nouveau-né. Il serait donc intéressant de réviser les protocoles afin d'inclure des approches antalgiques plus efficaces et sécurisées.

  • Le rôle du Contrast-to-Noise Ratio (CNR) dans l'évaluation de la qualité des échographies obstétricales : Approche subjective, objective et influence des facteurs maternels et obstétricaux    - Oudghiri idrissi Rym  -  28 juin 2024  - Thèse d'exercice

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    OBJECTIF : Cette étude visait à évaluer la reproductibilité inter-opérateurs pour l'évaluation subjective du rapport contraste sur bruit (CNR) et l'accord avec une évaluation objective à l'aide de MATLAB, afin d'identifier les caractéristiques maternelles et obstétricales qui peuvent avoir un impact sur la qualité des examens échographiques à l'échographie de 18 semaines d'aménorrhée.

    MATERIEL ET METHODE : Cette étude rétrospective transversale monocentrique a inclus 187 échographies consécutives à 18 semaines d'aménorrhée, 205 fœtus et 565 images échographiques. Les échographies ont été réalisées de janvier 2019 à décembre 2021 par un seul opérateur utilisant un appareil d'échographie General Electric Medical Systems (Zipf, Autriche) et une sonde convexe RM6C 2-7-MHz avec les mêmes réglages échographiques. Deux rapports contraste sur bruit (CNR) par image (six par fœtus) ont été déterminés en utilisant deux régions d'intérêt pour des petites et grandes structures anatomiques. Deux échographistes indépendants et en aveugle ont évalué le contraste et le bruit des vues du périmètre abdominal, de la vue des quatre cavités cardiaques et de la vue sagittale du rachis sur une échelle de 1 à 3. Les images DICOM ont également été traitées à l'aide du logiciel MATLAB et de la méthode d'évaluation du CNR de Sassaroli. Les scores CNR des échographistes et de MATLAB ont d'abord été catégorisés comme mauvais, moyen, bon ou excellent, chaque catégorie correspondant à un intervalle de quartile spécifique. Pour l'influence des caractéristiques maternelles et obstétricales, le CNR a ensuite été classé sur la base de la moyenne des deux échographistes comme médiocre (RCN < 0,75), moyen (RCN : 0,75-1,5), bon (RCN : 1,5-2,25) et excellent (RCN > 2,25). Les scanners des patients ont été jugés insatisfaisants s'ils présentaient au moins un CNR médiocre et considérés comme bons s'ils présentaient plus de trois CNR classés comme bons ou excellents, et acceptables dans le cas contraire.

    RÉSULTATS : L'accord inter-opérateurs a été jugé modéré à bon pour le CNR en vue abdominale (ICC .53-.61), en vue 4 cavités (ICC .68-.55) et en vue du rachis (ICC .53-.55) P < .001. L'accord MATLAB-échographiste était médiocre pour les vues abdominales (.08 < K < .16), quatre cavités (.11 < K < .20), et du rachis (.02 < K < .08). En ce qui concerne les caractéristiques maternelles et obstétricales, la moitié des scanners insatisfaisants ont été trouvés chez des patientes obèses (P = .001), et aucun autre facteur n'était significatif. Enfin, la profondeur influençait significativement la qualité d'image.

    CONCLUSION : Nous avons démontré une bonne reproductibilité inter-opérateur et un accord faible MATLAB-échographiste pour le CNR. L'obésité maternelle était le principal facteur affectant la qualité de l'échographie fœtale. Le CNR ne semble pas être la solution pour une évaluation objective fidèle à la perception subjective de la qualité de l'image en échographie, mais l'évaluation subjective de la vue des quatres cavités peut être la meilleure approche pour évaluer la qualité de l'image échographique dans la pratique quotidienne.

  • Analyse du délai entre les anomalies des dopplers et la naissance chez les retards de croissance intrautérins précoces et tardifs    - Capitaine Juliette  -  21 juin 2024  - Thèse d'exercice

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    Objectif

    L'objectif principal de cette étude est d'analyser le délai entre l'apparition d'anomalie des dopplers (ombilical, cérébral, utérin, index cérébro—placentaire, Arantius) et le terme de naissance chez les retards de croissance intra-utérins précoces et tardifs, afin de préciser les recommandations.

    Matériel et méthodes

    Il s'agit d'une étude rétrospective menée au CHU de Poitiers entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre. La population étudiée correspondait à des grossesses singleton suivies pour un retard de croissance intra-utérin. Nous avons analysé les caractéristiques maternelles, les issues obstétricales, les données relatives à l'état néonatal et l'examen anatomopathologique du placenta. Nous avons également étudié les anomalies des dopplers, et le délai entre leur apparition et la naissance.

    Résultats

    Nous avons inclus 71 patientes dans cette étude, avec 29 RCIU précoces (41%) et 42 RCIU tardifs (59%). Nous avons montré que les RCIU tardifs naissaient significativement plus tôt en cas d'anomalie du doppler de l'Arantius (p = 0,0355), à environ 36 semaines d'aménorrhée. L'anomalie du doppler utérin influençait également de manière significative le terme de naissance tous RCIU confondus (p = 0,0049).

    Conclusion

    Les RCIU présentant une anomalie du doppler des artères utérines naissent plut tôt que ceux n'ayant pas l'anomalie, laissant supposer que ce doppler doit être surveillé régulièrement chez les foetus suspects de RCIU. Chez les RCIU tardifs, le doppler de l'Arantius doit également être vérifié le plus longtemps possible, avec une naissance semblant nécessaire à 36 semaines d'aménorrhée en cas d'anomalie. Devant plusieurs résultats à la limite de la significativité, une étude à plus grande échelle avec de meilleurs groupes contrôles semble nécessaire afin de préciser nos résultats.

  • « Étude prospective évaluant les Douleurs post-opératoires et la RÉcupération fonctionnelle Après Mastectomie et Reconstruction Mammaire immédiate par Implant : technique pré-pectorale versus rétro-pectorale »    - Langlois Tassadit  -  13 octobre 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La reconstruction mammaire immédiate (RMI) par prothèse peut se réaliser en rétro-pectoral (RP) ou en pré-pectoral (PP). La RMI RP était la technique standard mais l'apparition de matrices de recouvrement et une meilleure sélection des patientes dans la RMI PP ont fait réémerger cette technique récemment. Peu d'essais ont décrit les résultats fonctionnels précoces de ces interventions. Notre étude a pour objectif d'évaluer la douleur post-opératoire et la fonction du membre supérieur, ainsi que l'impact sur la qualité de vie de ces deux techniques.

    Matériel et méthodes : Il s'agit d'une cohorte prospective observationnelle, monocentrique incluant toutes les patientes ayant une indication de mastectomie totale avec RMI par prothèse PP ou RP pour le traitement d'un cancer du sein. Les données de l'état fonctionnel ont été recueillies en pré-opératoire, à 1 semaine, 2 semaines, 1-, 3- et 6 mois post-opératoires. Les évaluations s'intéressaient à la douleur [mesurée par l'échelle visuelle analogique, la consommation d'opioïdes et le Brief Pain Inventory Short form (BPI), la fonction du membre supérieur (MS) [mesurée par le Disabilities of the Arm, Shoulder and Hand questionnaire (DASH)] et la qualité de vie (mesurée par le questionnaire BREAST-Q).

    Résultats : De septembre 2022 à mai 2023, 17 patientes ayant recours à une RMI par prothèse PP et 3 par prothèse RP ont été inclues. Les patientes du groupe PP tendaient à rapporter moins de douleurs post-opératoires durant leur hospitalisation et leur suivi. L'augmentation des scores BPI entre les temps pré-opératoires et 1 semaine post-opératoire était nettement plus importante dans le groupe RP. Les scores du groupe PP diminuaient ensuite progressivement pour retrouver les scores pré-opératoires à 3 mois. La mesure des douleurs en regard du thorax dans le BREAST Q à 3 mois montraient aussi moins de plaintes chez ces patientes. La perte de fonction du MS était également plus importante dans le groupe RP à 2 semaines et 3 mois. Enfin, le BREAST Q à 3 mois montrait une meilleure satisfaction du résultat esthétique ainsi que du bien-être sexuel dans le groupe PP.

    Conclusions : La RMI par prothèse PP semble provoquer moins de douleurs et de perte de fonction du membre supérieur dans le suivi post-opératoire précoce, tout en produisant de meilleurs résultats de qualité de vie. Ainsi, la technique pré-pectorale est une bonne alternative à la technique rétro-pectorale initialement standard, dans la RMI par prothèse pour cancer du sein, quand celle-ci est indiquée.

  • Facteurs de risque d’échec d'extraction instrumentale    - Lutgen Agathe  -  16 juin 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les accouchements instrumentaux représentent 12,4% des naissances. Le succès d'une extraction instrumentale repose sur de multiples facteurs rendant difficile de prédire la réussite ou l'échec de l'extraction. L'échec d'extraction instrumentale est principalement défini par l'utilisation séquentielle de deux instruments ou la réalisation d'une césarienne après tentative d'extraction instrumentale. Objectif : Identifier les facteurs de risque d'échec d'extraction instrumentale dans notre centre en se focalisant sur les doubles instrumentations.

    Matériel et méthodes : Étude rétrospective monocentrique du 1er Mai 2017 au 31 Octobre 2020 concernant tous les accouchements instrumentaux sur un singleton vivant en présentation céphalique, après 34 semaines d'aménorrhée. Nous avons séparé les extractions instrumentales en deux groupes, succès ou échec en considérant l'échec comme une double instrumentation. Nous avons recueilli les données maternelles et celles liées à l'accouchement pouvant avoir un impact sur le succès ou l'échec de l'extraction et avons réalisé des analyses univariées et multivariables avec un seuil de significativité p < 0,05.

    Résultats : Nous avons enregistré 796 accouchements instrumentaux sur la période étudiée dont 126 par doubles extractions (soit 15,8%). Le taux d'échec dans notre centre est donc de 15,8% en ne considérant que les doubles instrumentations. Après analyse on retrouve plusieurs facteurs de risque d'échec d'extraction instrumentale : la primiparité (OR 2,27 ; 95% IC [1,32 ; 4,08] ; p<0.01), la présentation postérieure (OR 1.86 ; 95% IC [1.14 ; 2.99] ; p = 0.012), le poids élevé de naissance (OR 1.07 ; 95% IC [1.02 ; 1.11] ; p<0,01), une présentation haute (OR 8.73 ; 95% IC [2.97 ; 37.3] ; p<0.001), ou non engagée (OR 8.46 ; 95% IC [2.57 ; 38.5] ; p<0.01).

    Conclusion : Le taux d'échec d'extraction instrumentale est élevé et sous-estimé du fait de l'absence de prise en compte des césariennes après tentative d'extraction instrumentale. Ce taux s'explique en partie par la réalisation de ventouse en partie haute ou non engagée.

    Nous avons identifié plusieurs facteurs de risque d'échec d'extraction instrumentale qui sont à prendre en compte lors de la décision d'effectuer une extraction afin d'éviter des tentatives d'extractions inutiles et potentiellement délétères.

  • Opinions et attentes des praticiens vis-à-vis de l'allongement du délai légal de l'IVG : étude qualitative par 17 entretiens semi-dirigés    - Estevenon Mathilde  -  06 avril 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'interruption volontaire de grossesse est un droit français depuis la loi Veil de 1975. De nombreuses évolutions législatives ont eu lieu depuis ces dernières décennies. La dernière date de mars 2022 avec en partie, l'allongement du délai légal de l'IVG passant de 14 à 16 semaines d'aménorrhée. Ce changement a soulevé de nombreuses questions auprès des praticiens réalisant des IVG chirurgicales. L'objectif était donc de connaitre les différentes opinions et attentes des médecins vis-à-vis de l'allongement du délai légal de l'IVG.

    Méthode : Analyse qualitative menée par des entretiens semi-dirigés, réalisés auprès de 17 praticiens pratiquant des IVG instrumentales dans des hôpitaux de Poitou-Charentes, d'avril 2021 à avril 2022. L'analyse a été réalisée jusqu'à saturation des données.

    Résultats : Cette étude montre les différentes réflexions des médecins à propos de l'allongement du délai légal de l'IVG. Les résultats ont été classés en quatre grands thèmes principaux. Le premier thème abordé était, les motivations des sujets interrogés afin de renforcer le droit des femmes, en permettant un meilleur accès à l'orthogénie. Une des principales motivations était de permettre aux femmes d'être actrices de leur choix, en les informant de manière optimale. Le deuxième thème concernait les deux différentes techniques, instrumentale et médicamenteuse, permettant de réaliser une IVG entre 14 et 16 semaines d'aménorrhée, énumérant les avantages et inconvénients de chaque méthode. Le manque de formation, particulièrement pour la technique chirurgicale a été soulevé par la grande majorité des sujets interrogés. Le troisième thème présentait les obstacles redoutés, par les médecins interrogés, à la promulgation de cette loi. Les médecins craignaient certains risques pour la santé des femmes, que ce soit l'impact physique ou psychologique. Le pronostic obstétrical des futures grossesses désirées était l'inquiétude la plus citée par les médecins. Les difficultés personnelles des médecins à réaliser des IVG tardives entre 12 et 14 SA, et l'anticipation de la « morcellation » étaient des sujets souvent abordés. Le manque d'information a été quasiment systématiquement évoqué lors des entretiens. Dans le dernier thème, les médecins ont partagé leurs idées afin d'améliorer le système de soins, de renforcer ce droit à l'IVG. Beaucoup sont déjà mises en place, et à améliorer, comme l'éducation à la sexualité, l'information sur la contraception, ainsi que le conventionnement en ville afin d'augmenter le nombre de praticiens formés à l'orthogénie et faciliter l'accès à l'IVG.

    Conclusion : Cette loi a créé des divergences d'opinions chez les différents praticiens interrogés. Ces résultats ont montré les différentes motivations, obstacles et attentes des médecins. La littérature est rassurante sur de nombreuses craintes évoquées par les sujets de l'étude, particulièrement sur les risques pour la santé des femmes. Cette étude relève des interrogations sur le choix de la technique à utiliser, le vécu des femmes, les complications aigues et le pronostic obstétrical chez les patientes réalisant des IVG entre 14 et 16 SA, qui pourraient mener à réaliser des études au long terme.

  • Création d'un questionnaire permettant l'application des recommandations françaises sur le dépistage primaire et secondaire dans le cadre de la grossesse    - Denis Margot  -  24 février 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction :

    La consultation d'ouverture de dossier obstétrical doit permettre au médecin de recenser tous les facteurs de risques de la patiente. Elle occupe une place primordiale dans la prévention primaire et secondaire chez la femme enceinte. La problématique est que cette consultation est l'objet de beaucoup de publications provenant de sources très diverses. Beaucoup d'entre-elles sont méconnues par les praticiens. De plus il existe un réel manque de temps par les professionnels pour s'enquérir des nouvelles publications mais aussi pour la consultation en elle-même.

    L'objectif principal est la création d'un outil permettant dépistage des facteurs de risques accessibles à l'interrogatoire et connus en France chez la femme enceinte. Les objectifs secondaires sont de faciliter l'application des recommandations françaises et de permettre un gain de temps au professionnel de santé lors de cette consultation.

    Méthode :

    La première étape de ce travail a été la revue exhaustive de toutes les recommandations françaises en vigueur qui concernent la grossesse. La deuxième étape a consisté à la création d'un questionnaire, qui regroupait toutes les recommandations françaises concernant le suivi de la grossesse. Ensuite la compréhension du questionnaire a été évaluée auprès d'une vingtaine de patientes.

    Résultat :

    28 items ont été retenus pour faire partie du questionnaire. Le test de compréhension du questionnaire a mis en évidence une bonne compréhension générale du questionnaire mais a également permit quelques modifications.

    Conclusion :

    Dans ce travail nous avons créé un auto-questionnaire après avoir recensé de manière exhaustives toutes les recommandations relatives à la prévention primaire et secondaire chez la femme enceinte. Le contenu du questionnaire reste néanmoins perfectible et devrait être validé par un ensemble de professionnel de santé avant d'être testé à plus grande échelle.

  • Dépistage du cancer du sein après 74 ans : Enquête nationale des pratiques déclarées chez les professionnels de santé en France    - Hirigoyen Léa  -  23 février 2023  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION

    Le cancer du sein est le cancer féminin le plus fréquent dans le monde et représente la première cause de décès par cancer chez la femme. L'âge est le principal facteur de risque de cancer du sein : un vieillissement massif de la population est attendu avec en parallèle, une augmentation importante de l'incidence du cancer du sein. En France, le dépistage organisé concerne toutes les femmes de 50 à 74 ans, présentant un risque moyen de cancer du sein. Cependant, qu'en est-il après 74 ans ?

    Au travers de cette étude, nous avons cherché à connaitre les pratiques de poursuite du dépistage du cancer du sein chez les femmes âgées de 75 ans et plus par les professionnels de santé en France.

    MATERIELS ET METHODES

    Nous avons réalisé une étude nationale observationnelle et descriptive entre le 6 janvier 2022 et le 6 juin 2022. L'objectif principal de notre étude était d'étudier la pratique professionnelle des médecins (gynécologues, médecins généralistes, gériatres) et sages-femmes concernant le dépistage individuel du cancer du sein chez leurs patientes de plus de 75 ans. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer la motivation des professionnels de santé à poursuivre le dépistage individuel du cancer du sein après 75 ans, leur opinion quant à l'impact de la pénurie de gynécologues et radiologues en France sur la poursuite du dépistage individuel chez les femmes âgées de plus de 75 ans ainsi que l'impact de l'arrêt du dépistage organisé sur le suivi gynécologique global de la femme.

    RESULTATS

    Entre le 6 janvier 2022 et le 6 juin 2022, nous avons recueilli 906 réponses. Parmi les répondants, 78,7 % poursuivent le dépistage du cancer du sein chez leurs patientes âgées de 75 ans ou plus : 39 % via un examen mammaire annuel et une mammographie sur point d'appel sénologique, 24,1 % via un examen mammaire annuel et une mammographie systématique tous les 2 ans, 15,6 % via un examen mammaire annuel seul. Pour 58,8 % des professionnels de notre étude, la poursuite du dépistage individuel du cancer du sein chez les patientes de 75 ans ou plus doit être réalisée si la patiente présente un bon état général et pour 20,1 % dans tous les cas. Pour 81,1 % des professionnels interrogés, il existe une pénurie de médecins gynécologues dans leur département, compliquant le suivi gynécologique des femmes. Enfin, 91,9 % des professionnels interrogés estiment que l'arrêt du dépistage organisé entraine une diminution voire un arrêt du suivi gynécologique global de la femme.

    CONCLUSION

    Notre enquête nationale a révélé que la majorité des praticiens interrogés poursuivent le dépistage individuel du cancer du sein chez leurs patientes de 75 ans et plus, après évaluation de la balance bénéfice/risque et recueil du souhait de la patiente. Un score personnalisé permettant de guider le praticien dans cette décision pourrait être une piste intéressante à étudier à l'avenir.

  • Signes cliniques en lien avec une sécrétion hormonale inappropriée devant faire suspecter une tumeur sécrétante de l'ovaire    - Antonio Téma  -  06 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    Les tumeurs sécrétantes de l'ovaire sont des tumeurs rares pouvant être responsables de signes cliniques précoces en lien avec des sécrétions hormonales. Le diagnostic de ces tumeurs est parfois posé des années après l'apparition de ces signes occasionnant une prise en charge non optimale.

    L'objectif de ce travail est d'identifier les signes devant faire suspecter une tumeur sécrétante de l'ovaire afin d'orienter la prise en charge en s'appuyant sur un cas de tumeur de la granulosa et un cas d'hyperplasie des cellules de Leydig ovarienne diffuse bilatérale.

    En cas de tumeur féminisante, des troubles du cycles, des métrorragies, une infertilité, une imprégnation oestrogénique des muqueuses sont des signes cliniques retrouvés. L'estradiol, l'inhibine B et l'AMH doivent alors être dosés.

    En cas de tumeur virilisante, un hirsutisme, une alopécie, une acné, des troubles du cycle, une hypertrophie clitoridienne, une raucité de la voix sont des signes à rechercher. La testostérone sera le premier dosage à réaliser et sera complété par ceux de la SDHEA, de la 17-OHP, du cortisol libre urinaire, de la SHBG et de la delta-4 androsténédione pour identifier l'origine de la sécrétion. L'échographie pelvienne voire l'IRM pelvienne seront réalisées pour localiser la tumeur. Une prise en charge spécifique des symptômes tels que l'hirsutisme ou l'alopécie sera discutée en plus du traitement de la tumeur.

  • Évaluation de la sécurité du Laser Mona Lisa Touch® dans la prise en charge des séquelles vaginales à la suite des traitements contre les cancers pelviens par radiothérapie    - Petit Marie-Mathilde  -  05 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    L'atrophie vulvo vaginale apparait après la ménopause physiologique ou induite. Elle peut provoquer des dysfonctions sexuelles telles que la dyspareunie, la sécheresse vaginale, les douleurs, l'inconfort et les démangeaisons. Le traitement de première ligne est actuellement les hydratants et lubrifiants, associé aux traitements hormonaux locaux parfois contre indiqués chez les patientes ayant eu un cancer hormono-dépendant. Le Laser Mona Lisa Touch ® est actuellement utilisé dans le cadre de dysfonction sexuelle après le cancer du sein. Les patientes ayant reçues de la radiothérapie pelvienne présentent une importante atrophie vulvo vaginale du fait des conséquences de la radiothérapie au niveau local. A notre connaissance, le laser Mona Lisa Touch n'a jamais été évalué chez des patientes traitées par radiothérapie pour un cancer pelvien.

    Ce traitement peut être de première ligne pour des patientes ayant une contre-indication à la thérapie hormonale, et une seconde ligne de traitement pour celles en échec thérapeutique. Cette nouvelle approche permettrait de proposer une nouvelle possibilité, mais elle nécessite de prouver son innocuité dans un premier temps, puis son efficacité dans un second temps.

    C'est une étude prospective, monocentrique de phase 1. Le recrutement des patientes aura lieu en consultation de gynécologie et d'oncologie, selon les troubles sexuels rapportés. Toutes les patientes seront traitées par le laser CO2 après un examen complet gynécologique pour éliminer les contre-indications. Les patientes bénéficieront de 3 séances laser respectivement à J0, J30 et J60, puis une évaluation clinique à 3 mois et 6 mois de la fin du traitement.

    Durant ces visites, nous recueillerons les effets indésirables et les différents tests de qualité de vie. Il y aura, également, un examen clinique gynécologique. L'objectif principal de l'étude est d'évaluer l'innocuité et la sécurité de la technique de laser CO2 chez les patientes traitées pour des cancers pelvien par radiothérapie. L'objectif secondaire est d'évaluer la qualité de vie sexuelle après le traitement, avec une non-détérioration des scores (QLQ 30, FSFI et VHIS). Ces scores seront évalués à l'inclusion, à chaque session de laser et aux visites de contrôle à 3 et 6 mois de la fin du traitement.

    Nous souhaitons également évaluer la douleur selon l'échelle VAS (0 meilleur état, 10 pire état) sur les points suivants : douleurs vaginales, dyspareunies, brulures, irritation, sécheresse et dysurie. Les bénéfices attendus sur la santé sont une amélioration de la qualité de vie dans une population à risque sans autre solution thérapeutique après la première ligne de traitement, et de proposer une alternative au traitement hormonal souvent contre indiqué dans cette population à risque, ou un complément si celui-ci n'est pas efficace.

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affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
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