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Doolub Damien

Les travaux encadrés par "Doolub Damien"

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10 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 10
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  • Impact du vécu émotionnel subjectif sur l'anxiété-état des patients consultant en médecine générale. Étude observationnelle, transversale et multicentrique    - Deliencourt Iness  -  07 décembre 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les recherches sur la stigmatisation et le sentiment de déshumanisation en psychiatrie sont fréquentes mais relativement rares en médecine générale. L'évolution de notre société actuelle nous amène à réfléchir aux questions de santé mentale en population générale. Consulter son médecin généraliste peut d'ailleurs être à l'origine d'une anxiété qui augmente à mesure que le temps passé en salle d'attente augmente. Cette étude vise alors à évaluer l'impact de l'expérience émotionnelle subjective sur l'anxiété-état dans la salle d'attente.

    Méthode : Trente-deux patients ont été inclus dans cette étude observationnelle, multicentrique et transversale. Ils ont répondu à un questionnaire comprenant leurs caractéristiques socio-démographiques et évaluant leurs sentiments de déshumanisation, de stigmatisation, d'anxiété-état et de trouble de stress post-traumatique.

    Résultats : Contre toute attente, il n'y a pas eu de fort sentiment de déshumanisation ni de perception de stigmatisation exacerbée liée à une forte anxiété-état latente. Cependant, un niveau élevé d'anxiété-état peut être envisagé lorsqu'il existe une forte perception de stigmatisation parmi les personnes qui ont un nombre important d'enfants, qui occupent un emploi et qui n'ont pas atteint l'université. Par ailleurs, les patients les plus en détresse étaient ceux qui avaient la perception la plus importante d'être stigmatisés et qui se sentaient considérés comme manquant d'intelligence, même s'ils ne se sentaient pas traités comme des robots. Le score moyen pour la déshumanisation était plus élevé chez les personnes présentant un trouble de stress post-traumatique, alors que ce n'était pas le cas pour la stigmatisation perçue. Le genre n'influence pas le sentiment de déshumanisation ou la perception de stigmatisation. Les patients se sentaient plus déshumanisés car ils avaient moins de relations sociales et étaient stigmatisés lorsque leur environnement quotidien devenait rébarbatif.

    Conclusion : Ces résultats intéressants reflètent la santé mentale des patients qui doit faire partie intégrante de leur processus de soins tant l'impact sur le parcours médical est important. Il conviendra d'enrichir ces pistes par des études plus larges et complémentaires.

  • Étude comparative de l’impact des traitements sur l’anxiété implicite des patients hospitalisés atteints de dépression unipolaire et bipolaire    - Chevallier Camille  -  17 octobre 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La symptomatologie dépressive peut se manifester par un trouble dépressif bipolaire ou par un trouble dépressif unipolaire. Leurs caractéristiques communes peuvent rendre leur distinction laborieuse et il n’existe aujourd’hui aucun marqueur spécifique éprouvé pour appuyer le travail clinique. Le retard de diagnostic peut engendrer la prescription de traitements inadaptés. De plus, les troubles dépressifs présentent une forte tendance à l’anxiété. Il en est décrit deux types : l’anxiété explicite que les patients sont en mesure de décrire si leurs capacités d’introspection sont suffisantes, et l’anxiété implicite qui, par des processus cognitifs inconscients, échappe à la conscience du patient. Des niveaux élevés d’anxiété sont associés à une plus forte probabilité de mauvaise réponse aux traitements. Ainsi, une étude de l’impact des traitements sur l’anxiété implicite des patients atteints de dépression bipolaire ou de dépression unipolaire pourrait permettre de faire évoluer les prises en charge.

    Matériel et méthodes : C’est une étude ancillaire, observationnelle comparative à risques et contraintes minimum, descriptive et multicentrique. L’IAT anxiété a été administré après un entretien clinique à 32 patients avec un trouble dépressif bipolaire et à 24 patients atteints de trouble dépressif unipolaire. Ils ont été évalués explicitement selon l’échelle d’anxiété d’Hamilton (HAM-A). Les scores IAT ont été calculés en utilisant l’algorithme D-600, puis les données recueillies ont été analysées statistiquement.

    Résultats : L’anxiété implicite est significativement modulée par le type de thérapie obtenu par le patient (β = -0,66 ; p = 0,001), notamment par l’utilisation d’antipsychotiques (β = - 0,55 ; p = 0,003) ou d’antidépresseurs (β = -0,53 ; p = 0,008). Il n’y a pas été retrouvé de variation significative lors de l’utilisation de thymorégulateurs, et l’action des benzodiazépines est significative dans le cadre de la dépression unipolaire mais pas pour la dépression bipolaire.

    Discussion : L’étude révèle une altération de l’insight chez les patients qui ont passé le test. Le score D-600 négatif témoigne du fait que les patients n’associent pas l’anxiété avec eux-mêmes. Réitérer l’étude dans plusieurs mois pourrait permettre de voir si cette association est modulée dans le temps par les traitements proposés aux patients et ainsi préciser leur impact.

  • Impact des troubles mentaux sur les complications de la grossesse. Étude de cohorte rétrospective comparant l’évolution des grossesses des femmes atteintes de pathologies psychiatriques versus les femmes sans pathologies psychiatriques    - Coquilleau Gwenaelle  -  30 mars 2023

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    Introduction : Peu d'études existent sur l'impact des troubles psychiatriques pendant la grossesse et leur prise en charge, bien que ces troubles touchent plus de femmes. Ce travail a pour objectif de comparer le suivi des grossesses des femmes atteintes de troubles mentaux aux grossesses des femmes sans troubles mentaux avant la grossesse afin d‘évaluer que l'issue d'une grossesse est plus compliquée en présence d'une maladie mentale.

    Méthodes : Cette cohorte rétrospective, observationnelle, naturalistique et monocentrique a été consitutée à partir des dossiers médicaux de deux groupes de 99 femmes enceintes prises en charge dans une maternité de niveau 3. Le premier groupe possède des troubles psychiatriques et le second en est indemne.

    Résultat : Les femmes sans troubles psychiatriques désiraient plus leur grossesse et avaient moins de grossesse non prévue. Les femmes enceintes sans troubles mentaux étaient significativement plus susceptibles d’être mariée ou en couple contrairement aux femmes avec troubles mentaux qui étaient plus célibataires. Les femmes avec des troubles mentaux étaient plus à risque de faire une grossesse compliquée si elles avaient un antécédent d’IVG, alors que pour les femmes sans troubles mentaux, les facteurs prédictifs d’une grossesse compliquée étaient les antécédents d’obésité, de fausse couche spontanée et de violence. Les femmes avec troubles mentaux consultaient plus rapidement et plus fréquemment pendant leurs grossesses. Il n’y avait pas de différence significative entre les deux populations sur le fait d’avoir une pathologie foetale. Les femmes avec troubles mentaux étaient plus susceptibles d’accoucher à un terme plus précoce, de se mettre en travail spontanément, d’accoucher d’un enfant de plus petit poids de naissance, d’avoir un enfant placé, d’avoir un séjour plus long après l’accouchement, avaient une surveillance plus rapprochée dans leurs liens avec leur enfant et étaient moins susceptibles d’allaiter leurs enfants. Il n’y avait pas de différence significative en termes de mortalité materno-foetale entre les deux groupes.

    Conclusion : Les troubles mentaux ont un impact négatif sur la grossesse et la santé du nouveau-né. Face au manque d'informations et d'études sur le sujet, il semble légitime de former les professionnels pour une meilleure prise en charge et de répliquer cette étude.

  • La perception de stigmatisation des patients hospitalisés pour un trouble de l'usage de l'alcool versus celle des patients hospitalisés pour un trouble dépressif    - Naji Linda  -  14 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La stigmatisation des personnes atteintes de troubles mentaux est un phénomène persistant qui contribue à la diminution de la qualité de vie et à la difficulté d'accès aux soins. Le trouble lié à l'usage d'alcool (TUA) semble être le plus touché par ce phénomène pour de nombreuses raisons. Cette étude évalue l'influence de la dépendance à l'alcool versus les troubles de l'humeur sur la perception de la stigmatisation. L'hypothèse principale est que la stigmatisation est plus élevée dans les TUA que dans les troubles de l'humeur.

    Méthode : Cette étude comparative et multicentrique évalue la perception de la stigmatisation entre les patients avec TUA (groupe TUA) et troubles de l'humeur (groupe PSY). Les participants ont répondu à différents auto-questionnaires afin de mesurer la perception de stigmatisation, l'anxiété-état, la sévérité dépressive et leurs caractéristiques sociodémographiques.

    Résultats : Un score moyen élevé pour la perception de la stigmatisation a été obtenu pour chaque groupe, mais il n'y avait pas de différence statistique entre eux. Cette expérience subjective de la stigmatisation n'a pas été influencée par l'anxiété-état. Elle était cependant augmentée par la présence de dépression dans les deux groupes ("PSY" β = 0,49; p <0,00005 vs "TUA" : β = 0,25; p = 0,023) sans différence significative entre eux. Avoir un emploi (β = -0,30; p = 0,009) et des enfants (β = -0,36; p = 0,002) atténuent la perception de la stigmatisation dans le groupe "PSY". Pour le groupe "TUA", la perception de la stigmatisation était augmentée par le jeune âge (β = -0,29; p = 0,037), un début précoce du trouble (β = -0,30; p = 0,033) et l'absence de consommation de cannabis (β = -0,21; p = 0,04). Les buveurs de vin rouge et de pineau avaient une perception accrue de la stigmatisation et le nombre de cures n'avait aucun impact sur la stigmatisation.

    Conclusion : Ces résultats sont encourageants et montrent des liens entre la dépression, les troubles de l'usage de l'alcool et la stigmatisation. Des études longitudinales seraient intéressantes à mener pour mieux comprendre les relations causales entre les variables explorées dans cette étude.

  • Les violences sexuelles comme marqueur prédictif d’un fort sentiment de déshumanisation ? Étude de patients hospitalisés en psychiatrie en soins libres    - Laurent Maxence  -  29 septembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le sentiment de déshumanisation impacte les patients hospitalisés et victimes d'événements traumatiques notamment leur qualité de vie. Il est établi que les victimes de violences sexuelles sont plus susceptibles d'éprouver davantage de symptômes liés à un trouble de stress post-traumatique, mais elles peuvent aussi éprouver des difficultés quant au manque de reconnaissance de leur souffrance par la société. Cette étude vise à évaluer le sentiment de déshumanisation selon l'état de violence sexuelle et physique des patients hospitalisés pour de trouble de l'humeur.

    Matériels et méthodes : 80 patients hospitalisés ont répondu à des auto-questionnaires évaluant le sentiment de déshumanisation, l'existence d'un trouble de stress post-traumatique, la dépression, l'état anxieux et l'exposition à des événements traumatisants tels que des violences sexuelles et physiques. Leurs caractéristiques sociodémographiques et cliniques furent considérées.

    Résultats : Aucun lien significatif n'a été établi entre le fait d'être victime de violences sexuelles et un fort sentiment de déshumanisation, même si 43,8 % des patients étaient victimes de violences sexuelles dans le passé. Cependant, des modérateurs tels que la sévérité du trouble de stress post-traumatique et dépressif latents, la durée relativement courte d'hospitalisation, l'âge et le sexe peuvent influencer le sentiment de déshumanisation moyen.

    Conclusion : L'exposition à la violence sexuelle et physique n'est pas un marqueur prédictif d'un fort sentiment de déshumanisation chez les patients hospitalisés pour troubles de l'humeur. Cependant, ce sentiment peut être modulé selon le type de violence, comme les rapports sexuels forcés, les attouchements sexuels et les contacts sexuels forcés. Des recherches supplémentaires dans ce domaine sont nécessaires pour corroborer ces résultats.

  • Les catastrophes générales et les traumatismes comme marqueurs prédictifs d'un fort sentiment de déshumanisation ? Étude chez des patients hospitalisés en service d'addictologie pour sevrage    - Koenig Thibaut  -  29 septembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La déshumanisation est un enjeu critique à considérer pour améliorer la prise en charge des patients en cure de sevrage où un trouble de stress post-traumatique ou une expérience de catastrophe en générale est fréquemment observé. Cette étude vise à évaluer le degré de prévisibilité du trouble de stress post-traumatique ou de l'expérience d'une catastrophe générale vers un fort sentiment de déshumanisation.

    Matériels et méthodes : 91 patients hospitalisés en cure de pour sevrage ont répondu à un ensemble d'auto-questionnaires évaluant le sentiment de déshumanisation, la sévérité d'un éventuel état de stress post-traumatique, l'anxiété-état et l'exposition à des événements traumatisants.

    Résultats : Il n'y avait pas de différence significative entre le fait d'avoir vécu une catastrophe générale et un traumatisme sur le sentiment moyen de déshumanisation. L'exposition à des produits chimiques dangereux ou à la radioactivité diminue le sentiment : d'être traité superficiellement (d de Cohen = 1,08), le manque d'intelligence et de compétences (d de Cohen = 0,88) et le sentiment d'être dénué d'émotion (d de Cohen = 0,79).

    Conclusion : Les traumatismes vécus et les catastrophes générales ne sont pas des prédicteurs d'un fort sentiment moyen de déshumanisation. La spécificité du type de catastrophe plutôt que les catastrophes en général impacte plus le sentiment moyen de déshumanisation, notamment en présence de comorbidités dépressives et post-traumatiques. L'exposition à des produits chimiques dangereux ou à la radioactivité réduit le vécu émotionnel subjectif (sentiments de superficialité, le manque d'intelligence et de compétences et être dépourvu d'émotion). Les mécanismes impliqués dans ce contexte restent à préciser, ouvrant la voie à d'autres études.

  • Le psychotraumatisme comme marqueur prédictif d’un fort sentiment de déshumanisation ? Étude de patients hospitalisés en psychiatrie en soins libres    - Alaoui Drai Driss  -  13 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La déshumanisation est un phénomène qui impacte de manière flagrante ou insidieuse les relations interpersonnelles dans la vie quotidienne, notamment en médecine et en psychiatrie, où le patient est écarté des symptômes objectivables par la technologie. Les symptômes du trouble de stress post-traumatique (TSPT) sont susceptibles d'augmenter ce sentiment. Cette étude vise à évaluer les liens entre le TSPT et le sentiment de déshumanisation et le potentiel prédictif des psychotraumatismes dans le TSPT.

    Matériel et méthodes : 56 patients hospitalisés ont répondu à des auto-questionnaires évaluant le sentiment de déshumanisation, la sévérité du TSPT et l'exposition à d'éventuels événements traumatisants. Trente et un patients avaient un score PCL-5 ≥ 31, éventuellement avec un diagnostic de TSPT.

    Résultats : 55% des patients hospitalisés, quel que soit le trouble psychiatrique, avaient un score PCL-5 ≥ 31. Cependant, selon le questionnaire PCL-5, les patients atteints de TSPT avaient un sentiment de déshumanisation beaucoup plus élevé que les autres patients hospitalisés qui n'avaient pas de TSPT. Les scores moyens de déshumanisation n'étaient pas très élevés. Cependant, les associations entre le score moyen de déshumanisation et le score PCL-5 étaient fortement significatives indépendamment du sexe, l'âge et le niveau d'éducation.

    Conclusion : Les psychotraumatismes peuvent être un facteur prédictif du sentiment de déshumanisation des patients hospitalisés, de manière significative si la sévérité du TSPT est associée à une moindre reviviscence des faits traumatisants. Bien que certains indices existent, les mécanismes sous-jacents aux liens entre le sentiment de déshumanisation et le score PCL-5 restent encore obscurs, nécessitant des recherches supplémentaires dans ce domaine. Cette étude démontre un sentiment de déshumanisation plus important chez les patients atteints de TSPT que chez les autres patients hospitalisés en psychiatrie. Des études complémentaires semblent nécessaires pour élucider les mécanismes qui sous-tendent cette expérience subjective et la place de la résilience dans cette dernière.

  • Déshumanisation et stigmatisation : influence de l’addiction à l’alcool dans le vécu émotionnel subjectif des patients hospitalisés en psychiatrie et en addictologie    - Vigneau Quentin  -  07 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L’hospitalisation est difficilement perçue par bon nombre de personnes et d’autant plus si elle est réalisée dans un milieu qualifié encore aujourd’hui d’asile pour aliénés ou de fous. La connotation péjorative de ces lieux de soins est ancrée dans la société et se retrouver « interné » comme le perçoivent bon nombre de patients, est difficilement vécu émotionnellement. Cette subjectivité est étudiée ici dans le but d’évaluer l’influence de l’alcool (TUA) dans le sentiment de déshumanisation et la perception de stigmatisation des patients hospitalisés en addictologie comparés à ceux hospitalisés en psychiatrie sans comorbidité alcoolique (PSY).

    Méthode : Cette étude comparative et multicentrique comprenait 60 patients, inclus et répartis en deux groupes de 30, un bras TUA et un bras PSY. Les patients étaient appariés aléatoirement et contrôlés pour l’âge, le sexe et le niveau d’étude. Les participants ont répondu à une série d’auto-questionnaires comprenant leurs caractéristiques sociodémographiques, des échelles évaluant la déshumanisation, la stigmatisation, l’anxiété-état, la dépression et l’état de stress post-traumatique. Des analyses statistiques furent réalisées avec les scores obtenus.

    Résultats : Le vécu émotionnel subjectif était similaire dans les deux groupes étudiés et ni la dépression, ni l’anxiété-état, ni la durée d’hospitalisation ou encore la quantité d’alcool ingéré ne l’influençait significativement. Cependant, la présence d’un trouble de stress posttraumatique dans les deux groupes augmentait cette subjectivité. Vivre en couple humanise (β = -0,33 ; p = 0, 05), déstigmatise (β = -0.42 ; p = 0, 002) et protège le malade alcoolique contrairement aux malades psychiatriques où le vécu émotionnel est largement influencé par le psycho-traumatisme (β = 0,75 ; p < 0.000) et le sentiment de manquer de volonté (β = 0,67 ; p = 0, 03).

    Conclusion : Ces résultats encourageants place le psycho-trauma au centre de la prise en charge des patients car potentiellement remédiable. D’autres études doivent corroborer ces résultats.

  • Étude de l'influence de la stigmatisation et de la déshumanisation dans le trouble de l'usage de l'alcool chez des patients suivis en addictologie    - Pasquio Mathilde  -  14 décembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La plupart des patients présentant un trouble de l'usage de l'alcool (TUA) sont stigmatisés et sont souvent considérés comme imprévisibles et responsables de leur état. L'objectif de ce travail est d'évaluer si le sentiment de déshumanisation et de stigmatisation pouvait influer dans la prise d'alcool et dans l'évolution du trouble de l'usage de l'alcool.

    Matériels et méthodes : C'est une étude épidémiologique, étiologique et analytique, multicentrique. 48 patients furent recrutés de mars à août 2020. Ils ont répondu à plusieurs questionnaires évaluant le sentiment de déshumanisation et de stigmatisation en plus, de la dépression, des idéations suicidaires et de l'anxiété. La consommation d'alcool a aussi été détaillée.

    Résultats : Les patients ont été testés au 11ème jour de leurs hospitalisations en moyenne. La moyenne d'âge des patients était de 45,3 ans. Il n'y avait pas de différence significative quant aux sentiments de déshumanisation et de stigmatisation selon le genre. Les analyses de régressions multiples prédisaient qu'un haut niveau d'anxiété, de stigmatisation globale et une forte consommation d'alcool augmentaient considérablement le sentiment de déshumanisation (tous les p < 0.01).

    Conclusion : L'augmentation de la consommation d'alcool associée à l'anxiété des personnes traités pour alcool étaient fortement tributaires du niveau de déshumanisation de stigmatisation. D'autres études sont utiles et permettront de mieux corroborer ces résultats.

  • Intérêt des réunions de concertation pluridisciplinaire dans la prise en charge des troubles de l'humeur et des troubles bipolaires    - Kollen-Rassow Pierre-Clément  -  13 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) s'est imposée dans les soins des pathologies chroniques mais peu de données existent quant à son application en psychiatrie. Cette étude est la première en France consacrée aux troubles bipolaires incluant la multidisciplinarité. Elle avait pour objectif d'analyser si les décisions prises en RCP concernant une personne malade présentée, amélioraient la clinique des troubles de l'humeur.

    Méthodes: Une revue de la littérature incluant 63 études évoquant les spécificités des RCPs a été réalisée dans le but de mener une étude quantitative, par questionnaires, auprès d'un échantillon de 27 médecins, afin de jauger à postériori, l'état clinique du patient. 24 patients résidant en région Nouvelle Aquitaine et présentant un trouble de l'humeur, furent présentés de mars 2017 à mars 2020. Leurs caractéristiques cliniques et démographiques ont été soumises à une analyse statistique.

    Résultats: En médecine, les études soutiennent que l'instauration de RCPs et l'application des décisions prises permettaient l'amélioration des pratiques cliniques. Des difficultés persistent dans leur fonctionnement. Ici, a été retrouvé une corrélation négative entre la présence d'antécédents psychiatriques et l'amélioration clinique (AC). La prescription d'un thymorégulateur était corrélée négativement avec l'AC du patient, mais celle d'un antidépresseur était corrélée positivement à l'AC.

    Conclusion: Dans la littérature, l'accumulation de preuves des avantages du travail en équipe multidisciplinaire était soutenue par un fort consensus, malgré certaines limites. Dans cette étude, les psychiatres référents ont révélé une AC pour 77.5% des patients présentés en RCP. Au niveau comportemental, un changement a été observé pour 53% d'entre eux.

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