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Deliencourt Iness

Impact du vécu émotionnel subjectif sur l'anxiété-état des patients consultant en médecine générale. Étude observationnelle, transversale et multicentrique

Français

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Résumé

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Impact du vécu émotionnel subjectif sur l'anxiété-état des patients consultant en médecine générale. Étude observationnelle, transversale et multicentrique

Introduction : Les recherches sur la stigmatisation et le sentiment de déshumanisation en psychiatrie sont fréquentes mais relativement rares en médecine générale. L'évolution de notre société actuelle nous amène à réfléchir aux questions de santé mentale en population générale. Consulter son médecin généraliste peut d'ailleurs être à l'origine d'une anxiété qui augmente à mesure que le temps passé en salle d'attente augmente. Cette étude vise alors à évaluer l'impact de l'expérience émotionnelle subjective sur l'anxiété-état dans la salle d'attente.

Méthode : Trente-deux patients ont été inclus dans cette étude observationnelle, multicentrique et transversale. Ils ont répondu à un questionnaire comprenant leurs caractéristiques socio-démographiques et évaluant leurs sentiments de déshumanisation, de stigmatisation, d'anxiété-état et de trouble de stress post-traumatique.

Résultats : Contre toute attente, il n'y a pas eu de fort sentiment de déshumanisation ni de perception de stigmatisation exacerbée liée à une forte anxiété-état latente. Cependant, un niveau élevé d'anxiété-état peut être envisagé lorsqu'il existe une forte perception de stigmatisation parmi les personnes qui ont un nombre important d'enfants, qui occupent un emploi et qui n'ont pas atteint l'université. Par ailleurs, les patients les plus en détresse étaient ceux qui avaient la perception la plus importante d'être stigmatisés et qui se sentaient considérés comme manquant d'intelligence, même s'ils ne se sentaient pas traités comme des robots. Le score moyen pour la déshumanisation était plus élevé chez les personnes présentant un trouble de stress post-traumatique, alors que ce n'était pas le cas pour la stigmatisation perçue. Le genre n'influence pas le sentiment de déshumanisation ou la perception de stigmatisation. Les patients se sentaient plus déshumanisés car ils avaient moins de relations sociales et étaient stigmatisés lorsque leur environnement quotidien devenait rébarbatif.

Conclusion : Ces résultats intéressants reflètent la santé mentale des patients qui doit faire partie intégrante de leur processus de soins tant l'impact sur le parcours médical est important. Il conviendra d'enrichir ces pistes par des études plus larges et complémentaires.

Mots-clés libres : Stigmatisation, déshumanisation, anxiété-état, médecine générale, trouble de stress post traumatique.

    Rameau (langage normalisé) :
  • Malades‎ -- Psychologie
  • Médecine et psychologie
  • Relations médecin-patient

English

Introduction: Research on stigma and feelings of dehumanization in psychiatry is current but relatively rare in general medicine. The evolution of our current society leads us to think about the mental health of the general population because consulting the general practitioner can cause anxiety, which increases as the time spent in the waiting room increases. This study aims to evaluate the impact of subjective emotional experience on state anxiety in the waiting room.

Method: Thirty-two patients were included in this observational, multicenter, cross-sectional study. They responded to a questionnaire including their sociodemographic characteristics and assessing their feelings of dehumanization, stigma, state anxiety, and post-traumatic stress disorder.

Results: Against all expectations, there was no strong feeling of dehumanization nor perception of exacerbated stigma linked to high latent state anxiety. However, a high level of state anxiety may be considered when there is a strong perception of stigma among people who have an increased number of children, are employed, and have not attained college. Furthermore, the most distressed patients were those who had the most significant perception of being stigmatized and who felt considered lacking intelligence, even if they did not feel like robots. The average score for dehumanization was higher for people with post-traumatic stress disorder, while this was not the case for perceived stigma. Gender did not influence the feeling of dehumanization or the perception of stigma. Patients felt more dehumanized because they had fewer social relationships and fewer friends and were stigmatized when their daily environment became forbidding.

Conclusion: These interesting results reflect mental health, which must be integral to the patient care process because the impact on the medical journey is significant. It will be appropriate to enrich these avenues with broader and complementary studies.

Keywords : Stigma, dehumanization, state anxiety, general medicine, post-traumatic stress disorder.

Notice

Diplôme :
Diplôme d'état de médecine
Établissement de soutenance :
Université de Poitiers
UFR, institut ou école :
Domaine de recherche :
Médecine. Médecine générale
Directeur(s) du travail :
Damien Doolub
Date de soutenance :
07 décembre 2023
Président du jury :
Nematollah Jaafari
Membres du jury :
Raphaèle Forgeot, Catherine Lafargue

 

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