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Birault François

Les travaux encadrés par "Birault François"

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  • Etude de la prescription de Gliclazide par les médecins généralistes en France, chez les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire et ceux au Régime Général de l'Assurance Maladie, de 2019 à 2021    - Tanase Dana  -  12 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les personnes en situation de précarité sont davantage exposées à divers facteurs de risque, dont le diabète de type 2. Des études ont démontré une prévalence du diabète de type 2 deux fois plus élevée chez les patients de moins de 60 ans bénéficiaires de la CMU-C, comparés à la population générale. La CSS a pour mission de réduire les inégalités en matière de santé. Pourtant, les données suggèrent que les bénéficiaires de la CSS ne bénéficient pas toujours d'un parcours de soins optimal.

    Méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle, pharmaco-épidémiologique quantitative, mesurant la délivrance de Gliclazide prescrite par les médecins généralistes sur la France entière de 2019 à 2021. Le critère de jugement principal est la DDD Moyenne de Gliclazide délivrée dans les deux types de populations (les patients précaires et ceux non précaires). Cette étude vise également à déterminer si la prévalence de la précarité influence les prescriptions de Gliclazide par les médecins généralistes en France sur les trois années étudiées.

    Résultats : Le nombre de bénéficiaires de la CSS a connu une stabilité relative, avec 7 296 954 personnes couvertes en 2019, 7 212 499 en 2020 et 7 418 836 en 2021.

    Nos résultats confirment une différence dans les doses délivrées de Gliclazide entre les populations précaires et non précaires pour les années 2019, 2020 et 2021, soulignant que la CSS ne parvient pas à combler entièrement les disparités d'accès aux soins en matière de prescription médicamenteuse. Les précaires présentent une DDD moyenne significativement plus faible que les non précaires suggérant une possible différence de prescription selon le statut précaire. Notre deuxième objectif était d'évaluer si l'exposition à une population plus précaire influençait les prescriptions des médecins généralistes. Les résultats montrent une très faible différence de la DDD délivrée en fonction du taux de précarité au sein de la population précaire.

    Discussion : Les résultats suggèrent l'existence de biais dans les pratiques de prescription, qui pourraient être liés à des facteurs multiples tels que les difficultés d'accès aux soins, les inégalités sociales et les représentations négatives envers les patients précaires. Pour réduire ces inégalités, il est indispensable d'améliorer la prise en charge de ces patients en renforçant les compétences des professionnels de santé, en luttant contre la stigmatisation et en favorisant une coordination efficace des soins.

    Conclusion : Une approche méthodologique mixte serait particulièrement intéressante pour approfondir cette problématique. Une étude qualitative permettrait d'identifier les besoins en formation des médecins généralistes et les obstacles rencontrés dans la prise en charge de ces patients, tandis qu'une analyse quantitative fournirait des données épidémiologiques précises sur les pratiques de prescriptions individuelles.

  • Étude épidémiologique des remboursements des hypnotiques chez les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire et de la prestation du Régime Général de l'Assurance Maladie, par les médecins généralistes français de 2019 à 2021    - Vincent Taufa  -  11 juillet 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La France est le deuxième pays d'Europe en termes de consommation d'anxiolytiques et d'hypnotiques. Il serait intéressant d'étudier s'il existe une discrimination sociale dans la prescription de ces traitements. En sachant que l'insomnie a une plus forte prévalence dans les populations en état de précarité. Pourtant de récentes recherches semblent montrer que la délivrance des médicaments n'est pas toujours équivalente à la morbidité dans la population précaire. La consommation du soin étant différente chez les personnes précaires, on peut se demander si l'exposition à la précarité modifie les prescriptions des médecins généralistes. L'objectif principal de cette étude est de comparer la délivrance d'hypnotiques dans la population précaire et non précaire.

    Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude pharmaco-épidémiologique quantitative rétrospective utilisant la DDD (Defined Daily Dose) des délivrances des deux hypnotiques majoritairement prescrits par les médecins généralistes (Zopiclone et Zolpidem), en France de 2019 à 2021. Les DDD de la population bénéficiaire de la CSS sont comparées aux DDD de la population générale. Secondairement, des régressions linéaires sont réalisées pour étudier les variations de DDD en fonction de l'indice de précarité régionale.

    Résultats : Nous avons retrouvé un remboursement significativement supérieur pour les bénéficiaires de la CSS pour les deux molécules pendant les trois années. La délivrance de celles-ci diminue quand le taux de précarité augmente. Ce phénomène est présent dans les deux populations, mais il est plus important chez les bénéficiaires de la CSS.

    Conclusion : Notre étude montre une persistance des inégalités sociales de santé malgré les politiques d'accès aux soins. Ainsi la gratuité des soins ne garantit pas une égalité de santé. La précarité impose une temporalité, des objectifs et des préoccupations différentes. Également nous observons un impact de la précarité sur le soignant. La conscience de ces inégalités permet une intégration dans la prise en charge globale du patient et du soignant. La mise en place d'un maillage local et d'un exercice coordonné des acteurs de santé, sociaux et politiques. La réduction des inégalités sociales de santé passe par la compréhension des mécanismes de fragilité.

  • Étude de la prescription des inhibiteurs du système Rénine-Angiotensine chez les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire et de la prestation de référence de l'Assurance Maladie, par les médecins généralistes en France, de 2019 à 2021    - Oussada Dina  -  20 juin 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les populations précaires sont plus à risque de développer des maladies cardiovasculaires. Néanmoins, les précaires se voient moins prescrire de médicaments à visée cardiovasculaire que la population générale. De plus, l'exposition à une forte précarité pourrait influencer directement les prescriptions des médecins généralistes.

    Malgré les politiques visant à améliorer l'accès aux soins pour les populations précaires, comme la récente mise en place de la Complémentaire Santé Solidaire (CSS), il persiste des inégalités sociales de santé (ISS) en France.

    Avec cette étude, nous vérifierons s'il existe une sous-prescription des inhibiteurs du système rénine-angiotensine (ISRA) chez les précaires. Ensuite, nous examinerons l'hypothèse selon laquelle l'exercice dans des zones à forte précarité ou à faible offre de soins primaires pourrait constituer un facteur influençant la prescription de ces médicaments par les médecins généralistes.

    Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude pharmaco-épidémiologique quantitative mesurant les délivrances par le biais de la DDD (Defined Daily Dose) des quatre ISRA majoritairement prescrits par les médecins généralistes (Candesartan, Irbesartan, Ramipril et Perindopril), sur la France entière de 2019 à 2021. Les DDD de la population bénéficiaire de la CSS seront comparées aux DDD de la population générale. Puis des régressions linéaires seront réalisées pour étudier les variations de DDD selon le taux de précarité.

    Résultats : Nos résultats suggèrent une sous-prescription des quatre ISRA pour les bénéficiaires de la CSS. La prescription des ISRA étudiés augmente quand le taux de précarité départemental augmente. Ce phénomène touche aussi bien les bénéficiaires de la CSS que la population générale.

    Conclusion : Notre étude suggère que les inégalités persistent entre précaires et non précaires concernant les prescriptions des ISRA malgré les politiques instaurées afin d'améliorer l'accès aux soins. Cependant, nos résultats confirment que l'exposition à une forte précarité peut avoir un impact significatif positif sur les prescriptions des généralistes. Les déterminants des ISS sont multiples et intriqués de manière complexe. Il est nécessaire de les comprendre pour proposer des approches de santé publique efficaces dans la réduction des inégalités de santé.

  • Étude de l'empathie chez les universitaires français en fonction de leurs traits de personnalité et selon la filière soignante – non soignante    - Singlas Guillaume  -  16 mai 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'empathie joue un rôle crucial dans l'établissement d'une communication constructive et bénéfique entre médecin et patient. Cette notion reste multidimensionnelle, l'une d'elle semblant être les traits de personnalité. Peu d'études semblent avoir exploré les différences de scores d'empathie en tenant compte des traits de personnalité des étudiants, entre les étudiants des filières médicales et non médicales.

    Objectifs : L'objectif principal de cette thèse d'exercice est la corrélation entre les scores d'empathie et les traits de personnalités chez les étudiants universitaires français. L'objectif secondaire est de rechercher des corrélations entre les scores d'empathie et les traits de personnalités dans les filières soignantes et non soignantes chez ces mêmes universitaires français.

    Matériel et Méthode : L'étude descriptive transversale multicentrique PTSDBO2 a été réalisée au cours de la période du 26 Février au 16 Octobre 2021. 22 des 74 universités françaises sollicitées pour la diffusion de notre auto-questionnaire à leurs étudiants ont répondu favorablement. L'empathie des étudiants a été mesurée à partir de l'IRI (Index de Réactivité Interpersonnel) et leurs traits de personnalité par le Big-Five. L'analyse des données a été réalisées à l'aide du logiciel JMPR Student 17.2.0 (JMP Statistical Discovery LLC).

    Résultats : Notre échantillon compte 8 558 questionnaires retenus, soit un taux de 0,5% de notre population cible. Les résultats ont mis en évidence des corrélations entre l'empathie et les traits de personnalité chez les étudiants universitaires français. Le trait de personnalité « Agréabilité » et les sous-échelles d'empathie Prise de perspective et Préoccupation empathique, ainsi que le trait « Névrosisme » et la sous-échelle Détresse personnelle et l'Empathie émotionnelle, sont fortement corrélés. Ces fortes corrélations sont les mêmes entre les différents clusters de la population générale, de la filière soignante et de la non-soignante. Nous avons pu également observer entre nos filières soignante et non soignante une corrélation significative, revenant dans un cluster sur trois, entre le trait de personnalité « Ouverture » et l'Empathie Cognitive.

    Conclusion : Il existe une forte corrélation entre le trait de personnalité « Agréabilité » et les 2 facettes de l'empathie que sont l'Empathie cognitive et l'émotionnelle, mais le « Névrosisme » n'est quant à lui lié fortement qu'à l'Empathie émotionnelle, ceci sans distinction selon les filières soignante et non-soignante.

  • Étude du lien entre trouble de stress post traumatique (TSPT) et schémas précoces inadaptés (SPI) chez les étudiants des universités françaises.    - Godié Mickael  -  11 avril 2024  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION : Quelques études ont permis d'établir un premier lien entre les SPI et le TSPT dans certaines populations précises, à notre connaissance, aucune ne porte sur les étudiants et étudiants en santé.

    OBJECTIFS : L'objectif principal de cette étude sera donc de mettre en évidence le lien entre les SPI et la présence d'un TSPT chez les étudiants des universités françaises. L'objectif secondaire sera de mettre en évidence un lien entre les différents SPI, la détresse péri-traumatique et la capacité de croissance chez les étudiants français, ainsi qu'une différence entre les filière soignante et non soignante.

    MATERIELS ET METHODES : L'étude PTSDBO2 est une étude descriptive transversale multicentrique réalisée du 26 février au 16 octobre 2021. Les 74 universités françaises ont été invitées à diffuser notre questionnaire à leurs étudiants. L'auto-questionnaire LEC-5 a été utilisé pour rechercher les évènements traumatiques survenus dans la vie de l'étudiant, le PDI pour déterminer les réactions de détresse émotionnelle pendant un événement traumatique, Le PTGI pour évaluer les changements survenus après un événement traumatique. Le PCL-5 pour le dépistage du TSPT et l'YSQ-S3 pour la prévalence des SPI. L'analyse des données a été réalisée à l'aide du logiciel STATISTICA.

    RESULTATS : Sur 1,6 millions d'étudiants, 9 430 étudiants ont répondu et présentaient les critères d'inclusions. Les SPI les plus fréquents chez les étudiants de France sont Abnégation (11), Négativité (17), Idéaux exigeants (13), Surcontrôle émotionnel (12), Abandon (2). Notre étude montre une prévalence supérieure de TSPT chez tous les étudiants ayant vécu une situation traumatisante lorsqu'un SPI est activé. La souffrance péri-traumatique est significativement plus élevée pour chaque SPI activé. La capacité de rebond ou croissance post-traumatique est inférieure chez les étudiants ayant vécu une situation traumatisante pour les SPI de la famille « séparation et rejet », « Manque d'autonomie et performance » et sont supérieurs chez les étudiants présentant les SPI de la famille « survigilance et inhibition ». Chez les étudiants présentant un TSPT cette capacité de rebond est inférieure pour une grande majorité des. Cependant ils sont supérieurs pour les SPI activés Abnégation (11) et Droit personnels exagérés (14). Chez les étudiants en filière de soins les résultats semblent correspondre aux résultats retrouvés chez tous les étudiants mais il manque de significativité pour une grande partie des SPI.

    CONCLUSION : Cette étude nous a permis de mettre en évidence que l'ensemble des schémas précoces inadaptés sont associés à la présence d'un trouble de stress post-traumatique lorsqu'ils sont activés. Certains sont protecteurs vis-à-vis de l'impact d'un traumatisme d'autres néfastes.

  • Étude descriptive transversale PTSD-BO2 : Comparaison des étudiants « non binaires » par rapport aux étudiants « binaires » sur les thématiques du burn-out, des schémas précoces inadaptés, du syndrome de stress post traumatique et de l'empathie    - Martin Floriane  -  28 septembre 2023  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION : Le projet PTSD-BO2 à pour but d'étudier la santé mentale des étudiants des universités françaises au travers du burn-out (BO), des schémas précoces inadaptés (SPI), du syndrome de stress post traumatique (SPDT), et de l'empathie. Lors des phases précédentes de l'étude, il a été mis en évidence que 2% des étudiants ont répondu « non binaire » à la question se rapportant à leur genre. L'objectif de notre étude est de déterminer si cette population « non binaire » est susceptible d'être affectée différemment par les thématiques étudiées par le projet PTSD-BO2, comparativement à la population « binaire ».

    MATERIEL ET METHODES : Notre étude a inclus 219 personnes qui se sont identifiées comme « non binaire » au sein de cette cohorte PTSD-BO2, composée de 9430 étudiants des universités françaises. Pour estimer la prévalence du BO, des SPI, du SPDT et mesurer l'importance de l'empathie dans l'échantillon, notre étude se base sur l'utilisation de questionnaires standardisés et validés (MBI, MBI-SS, IRI, BFI, PDI, PTGI). Un appariement 1/2/2 a été réalisé ainsi qu'un appariement sur l'âge, le niveau d'étude et la localisation de l'université. Au final nous avons donc inclus : 219 étudiants « non binaire », 438 « femme » et 438 « homme », soit au total 1095 étudiants. Les analyses statistiques reposent sur une analyse de variance ANOVA, précisé par un test post hoc de Tukey en cas de significativité du premier test.

    RESULTATS : L'analyse des résultats des différents tests utilisés ne montre pas de différence significative entre la population « binaire » et « non binaire » sur les composantes BO, SPI, et SPDT. On note une différence significative uniquement sur le score IRI concernant les sous-catégories « fantaisie » et « détresse personnelle » de l'empathie entre le groupe homme et le groupe non binaire ne permettant toutefois pas de conclure sur une éventuelle différence de niveau d'empathie.

    CONCLUSION : Notre étude n'a pas permis de mettre en évidence de différence significative entre la population « non binaire » et la population « binaire » concernant le BO, les SPI, le SPDT, et le niveau d'empathie. Il ne semble donc pas nécessairement indispensable de renseigner le caractère non binaire sur d'éventuels questionnaires ultérieurs s'intéressant à ces thématiques.

  • Caractéristiques et comparaison du trouble de stress post-traumatique chez les étudiants des universités françaises dans le contexte de pandémie COVID-19    - Barret Antoine  -  08 juin 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le contexte de pandémie COVID-19 exacerberait certains troubles psychologiques, en particulier le trouble de stress post-traumatique (TSPT). L'éventualité d'une recrudescence de cas de troubles de stress post-traumatique, spécifiquement parmi la population étudiante, est préoccupante. Une première étude à l'Université de Poitiers, un an après le début de la pandémie, avait mis en évidence une prévalence forte de TSPT, notamment chez les étudiants non soignants. Il semblait pertinent de mener une étude de plus grande ampleur, afin de vérifier ces résultats et obtenir une meilleure puissance pour des analyses plus fines.

    Objectif : Estimer la prévalence du trouble de stress post-traumatique chez les étudiants des universités françaises, identifier les caractéristiques du TSPT et mettre en évidence les différences entre les étudiants des filières soignantes et non soignantes.

    Matériels et méthodes : Une étude descriptive, multicentrique, transversale, « PTSDBO2 », a été réalisée du 26 février 2021 au 11 Janvier 2022. Soixante-quatorze facultés ont été invitées à participer en diffusant un questionnaire aux étudiants. Vingt-deux d'entre elles ont déclaré avoir transmis notre questionnaire. L'évaluation du TSPT a été réalisée via le PCL-5 (PTSD Checklist for DSM-5), le PDI (Peritraumatic distress inventory), le PTGI (Post Traumatic Growth Inventory), les événements traumatisants ont été analysés via le LEC-5 (Life Events Checklist for DSM-5).

    Résultats : 9430 questionnaires ont été réceptionnés, dont 2112 remplis par des soignants. La prévalence du TSPT est de 23,9%. Il n'existe pas de différence de prévalence entre les soignants et les non soignants, néanmoins, l'intensité des symptômes est plus faible chez les soignants. Il existe une différence selon les événements traumatisants. Les soignants sont davantage traumatisés par les agressions et moins par les événements qui surviennent au cours de leur exercice professionnel. Les non soignants sont davantage traumatisés par les agressions sexuelles et les abus survenus dans l'enfance.

    Conclusion : Ces résultats à l'échelle nationale appuient les résultats obtenus à Poitiers, avec une forte prévalence du TSPT. Il apparaît une différence entre les étudiants soignants et non soignants en fonction des événements traumatisants. Il semble exister des caractéristiques psychologiques propres aux étudiants selon leurs filières. L'objectif de PTSDBO2 est de mettre en évidence ces caractéristiques par la répétitions d'analyses et d'études spécifiques. Devant l'ampleur des troubles constatés, il apparaît pertinent de mettre en place des mesures de prise en charge précoces, spécifiques et efficaces de ces troubles.

  • Caractéristiques et comparaison du burnout académique des étudiants des universités françaises en contexte de pandémie covid-19    - Signoret Thibaut  -  08 juin 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Ce travail s'intéresse aux caractéristiques du burnout académique des étudiants universitaires de France au cours de l'année 2021. Il fait partie d'une étude plus globale nommée PTSDBO2 qui analyse les thématiques et liens existants entre Burnout (BO), Schémas Précoces Inadaptés (SPI), Syndrome Post-Traumatique (SPDT) et Empathie.

    Objectif : Mise en évidence d'une différence de prévalence du burnout académique entre les étudiants de filière de soin et de filière hors soin, en France, sur l'année 2021.

    Matériel et méthode : PTSDBO2 est une étude descriptive multicentrique transversale réalisée du 26 février 2021 au 11 Janvier 2022. Soixante-quatorze facultés ont été invitées à participer. L'évaluation de l'épuisement professionnel a été réalisée via l'auto-questionnaire MBI-SS (Maslach Burnout Inventory – Sudent Survey) pour les non-soignants, et via le MBI-SS et le MBI (Maslach Burnout Inventory) pour les soignants.

    Résultats : 9430 questionnaires complets ont été réceptionnés sur un total de 1 675 000 étudiants, parmi lesquels on note 2112 étudiants soignants et 7318 étudiants non-soignants.

    Les résultats de l'étude PTSDBO2 mettent en évidence un risque majoré de burnout académique chez les étudiants en soin par rapport aux étudiants des filières hors soin, conséquence d'un épuisement émotionnel et d'un cynisme plus élevés.

    L'épuisement émotionnel est significativement plus élevé chez les étudiants en 6ème année comparativement aux étudiants de toutes les autres années d'étude.

    Au-delà d'un temps de travail hebdomadaire de 40 à 50h, les étudiants ont un risque d'épuisement émotionnel significativement plus élevé.

    Conclusion : Les résultats mettent en évidence un risque majoré de burnout chez les étudiants de filières de soin par rapport aux étudiants de filières hors soin. Ils confirment la nécessité de documenter spécifiquement le burnout des professionnels de santé en formation afin de détecter cet épuisement professionnel et ainsi de mettre en place des mesures de prévention adaptées et une prise en charge précoce.

  • Étude du lien entre burnout et trouble du stress post traumatique chez les étudiants universitaires français dans le contexte de pandémie COVID-19    - Carbonnet Sylvie  -  08 juin 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Rares sont les études où le burnout et le trouble du stress post-traumatique ont été conjointement étudiés. Les seules réalisées chez des soignants suggèrent que les syndromes sont intimement liés et pourraient avoir des effets l'un sur l'autre. A ce jour, aucune étude de ce lien chez les étudiants universitaires français n'a été réalisé. Cette thèse s'intègre dans une étude plus globale nommée PTSDBO2

    Objectif : Mettre en évidence un lien entre burnout académique et trouble du stress post-traumatique chez les étudiants universitaires français soignants et non soignants.

    Matériel et méthode : PTSDBO2 est une étude descriptive transversale multicentrique menée par auto-questionnaire entre le 26 février 2021 et le 11 janvier 2022. Soixante-quatorze facultés ont été invité à participer et vingt-deux d'entre-elles ont déclarées avoir transmis notre questionnaire aux étudiants. L'évaluation du burnout académique a été réalisé via l'auto-questionnaire MBI-SS. Le trouble du stress post-traumatique a été évalué via l'auto-questionnaire PCL-5.

    Résultats : Un total de 9 430 auto-questionnaires complets ont été réceptionnés sur un total de 1 675 000 étudiants. Parmi les répondeurs, on note 2 112 étudiants soignants et 7 318 étudiants non soignants.

    Les résultats de notre étude ne mettent pas en évidence de lien de corrélation entre burnout académique et trouble du stress post-traumatique chez les étudiants. Les analyses révèlent par contre un lien entre les trois composantes du burnout académique et la croissance post traumatique. Quelle que soit leur filière, l'efficacité académique semble avoir une influence positive sur le développement de la croissance post-traumatique. Chez les non soignants, le cynisme semble être corrélé négativement à la croissance post-traumatique. L'épuisement académique semble avoir un effet, mais moindre, sur la croissance post-traumatique.

    Conclusion : Il s'agit donc d'un résultat innovant mettant en lumière l'influence de l'effet du burnout académique sur la capacité des étudiants à tirer des changements positifs suite à un évènement traumatique.

  • Corrélation entre empathie et syndrome d'épuisement professionnel : revue systématique de la littérature    - Chaigneau Sara  -  25 novembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Contexte : La prévalence de l'épuisement professionnel au sein de la profession médicale est importante et ses conséquences sont nombreuses et non négligeables. Par la dépersonnalisation et l'épuisement émotionnel, le syndrome d'épuisement professionnel interfère donc sur la relation médecin-patient par une attitude négative du soignant, tandis que l'empathie du médecin est une compétence cruciale dans la relation avec le patient. Cependant, la nature exacte de la relation entre ces deux phénomènes n'est pas encore totalement comprise, au vu des hypothèses contradictoires retrouvées dans la littérature.

    Objectif : Le but de cette revue de la littérature est donc d'étudier le lien de corrélation entre empathie et épuisement professionnel afin d'étayer de nouvelles pistes de prévention.

    Matériel et Méthode : Revue systématique de la littérature sur la base de données Pubmed à l'aide des mots clés « Empathy AND Burnout » avec les recommandations PRISMA, jusqu'en Mars 2021 en utilisant le logiciel Rayyan avec l'aide de deux chercheurs.

    Evaluation des études selon les critères STROBE et élaboration d'une synthèse qualitative. Etaient incluses toutes les études évaluant le lien entre l'empathie et le burnout avec des mesures validées, MBI pour le burnout et IRI et/ou JSPE pour l'empathie.

    Résultats : 33 études ont été retenues sur 65 identifiées. La prise de perspective et la préoccupation empathique sont corrélées négativement avec la dépersonnalisation mais positivement avec l'accomplissement personnel. La détresse personnelle est corrélée négativement avec l'accomplissement personnel mais positivement avec la dépersonnalisation et l'épuisement émotionnel.

    Conclusion : Notre revue de la littérature permet de conclure dans l'ensemble à une corrélation négative entre empathie et épuisement professionnel en prenant en compte les aspects multidimensionnels de l'empathie, où la prise de perspective et la préoccupation empathique pourrait jouer le rôle de facteur protecteur et la détresse personnelle le rôle de facteur prédisposant. Évidemment qu'un dysfonctionnement de l'empathie n'est pas le seul facteur impliqué dans la survenue de l'épuisement professionnel, néanmoins la confirmation de ce lien de corrélation ouvre des perspectives en matière de prévention.

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