Thèse d'exercice
Étude descriptive transversale PTSD-BO2 : Comparaison des étudiants « non binaires » par rapport aux étudiants « binaires » sur les thématiques du burn-out, des schémas précoces inadaptés, du syndrome de stress post traumatique et de l'empathie
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INTRODUCTION : Le projet PTSD-BO2 à pour but d'étudier la santé mentale des étudiants des universités françaises au travers du burn-out (BO), des schémas précoces inadaptés (SPI), du syndrome de stress post traumatique (SPDT), et de l'empathie. Lors des phases précédentes de l'étude, il a été mis en évidence que 2% des étudiants ont répondu « non binaire » à la question se rapportant à leur genre. L'objectif de notre étude est de déterminer si cette population « non binaire » est susceptible d'être affectée différemment par les thématiques étudiées par le projet PTSD-BO2, comparativement à la population « binaire ».
MATERIEL ET METHODES : Notre étude a inclus 219 personnes qui se sont identifiées comme « non binaire » au sein de cette cohorte PTSD-BO2, composée de 9430 étudiants des universités françaises. Pour estimer la prévalence du BO, des SPI, du SPDT et mesurer l'importance de l'empathie dans l'échantillon, notre étude se base sur l'utilisation de questionnaires standardisés et validés (MBI, MBI-SS, IRI, BFI, PDI, PTGI). Un appariement 1/2/2 a été réalisé ainsi qu'un appariement sur l'âge, le niveau d'étude et la localisation de l'université. Au final nous avons donc inclus : 219 étudiants « non binaire », 438 « femme » et 438 « homme », soit au total 1095 étudiants. Les analyses statistiques reposent sur une analyse de variance ANOVA, précisé par un test post hoc de Tukey en cas de significativité du premier test.
RESULTATS : L'analyse des résultats des différents tests utilisés ne montre pas de différence significative entre la population « binaire » et « non binaire » sur les composantes BO, SPI, et SPDT. On note une différence significative uniquement sur le score IRI concernant les sous-catégories « fantaisie » et « détresse personnelle » de l'empathie entre le groupe homme et le groupe non binaire ne permettant toutefois pas de conclure sur une éventuelle différence de niveau d'empathie.
CONCLUSION : Notre étude n'a pas permis de mettre en évidence de différence significative entre la population « non binaire » et la population « binaire » concernant le BO, les SPI, le SPDT, et le niveau d'empathie. Il ne semble donc pas nécessairement indispensable de renseigner le caractère non binaire sur d'éventuels questionnaires ultérieurs s'intéressant à ces thématiques.
Mots-clés libres : PTSD-BO2, syndrome de stress post traumatique, schémas précoces inadaptés, burn-out, empathie, population non binaire.
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