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Dernières soutenances

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4185 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 941 à 950
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  • Mésusage et dépendance au tramadol : évaluation des connaissances    - Chazarenc Nathan  -  17 décembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Les opioïdes sont une classe pharmacologique regroupant des médicaments principalement utilisés pour la prise en charge de la douleur et des drogues aux effets similaires. Ainsi, l’usage thérapeutique des opioïdes médicamenteux peut mener à un usage abusif dont la caractérisation précise est souvent compliquée.

    Le tramadol occupe une place particulière parmi ces derniers : considéré comme un opioïde faible par l’Organisation Mondiale de la Santé, cela lui confère une législation et un accès moins contraignant que les opioïdes forts, alors même qu’il présente un profil de dépendance marqué.

    Nous verrons qu’il existe pourtant de nombreuses solutions pour lutter contre la dépendance et l’addiction aux opioïdes : tous les professionnels impliqués directement ou indirectement dans la prise en charge des patients peuvent jouer un rôle de prévention, et de nombreux outils et supports sont à leur disposition.

    Au travers de notre enquête, nous avons souhaité estimer la connaissance qu’ont les professionnels de santé et les non-professionnels de santé sur le tramadol. Nous avons également souhaité estimer la consommation et la potentielle addiction des répondants. Enfin, des questions plus précises ont été posées uniquement aux professionnels de santé afin d’estimer la connaissance des conditions de prescription et de délivrance, la formation reçue, le message délivré aux patients et l’attitude adoptée en cas de situation d’addiction.

    Notre enquête met en lumière plusieurs problèmes au sujet de l’addiction et de la dépendance au tramadol : les professionnels de santé et les patients sont conscients des risques associés à ce traitement mais leur connaissance est soit imparfaite soit obsolète. Plusieurs axes peuvent être envisagés pour refondre la santé publique en France : introduction de l’éducation à la santé dès le plus jeune âge, formation des populations cibles et des professionnels de santé, campagnes de communication grand public.

    La prévention qui n’est pas porteuse d’économies aussi rapidement que la maîtrise économique des dépenses de santé, fait tout de même souvent ses preuves sur la durée. Il serait grand temps d’introduire une vision à plus long terme que la simple année civile dans les dépenses de santé et de réformer en profondeur la prévention en France pour permettre aux français de retrouver pleine confiance dans les acteurs du système de santé.

  • Etat des lieux de l’utilisation de l’application My Diabby dans le suivi des patientes ayant un diabète gestationnel    - Millet Laurine  -  17 décembre 2021

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    Introduction : L’application My Diabby a été développée dans le but d’améliorer le suivi et la prise en charge des femmes enceintes présentant un diabète gestationnel. Au cours des dernières années et avec l’utilisation des nouveaux critères de dépistage, le diabète gestationnel est devenu la pathologie la plus fréquente au cours de la grossesse.

    Matériel et méthode : L’objectif de notre étude était d’effectuer un état des lieux sur l’utilisation de l’application My Diabby afin d’évaluer la prise en charge du diabète gestationnel au sein du CHU de Poitiers. Pour cela nous avons récolté les données générales, métaboliques et obstétricales des patientes ayant eu un diabète gestationnel sur l’année 2019-2020 au CHU de Poitiers. Il s’agissait d’une étude rétrospective, observationnelle et descriptive menée au sein des Services d’Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition et de Gynécologie-Obstétrique du CHU de Poitiers. Au total 84,7 % des patientes utilisaient l’application My Diabby pour leur suivi de diabète gestationnel. Nous avons comparé les femmes utilisant l’application et celles ne l’utilisant pas. Nous avons constaté une différence significative en ce qui concerne le niveau d’études et la catégorie socio-professionnelle des patientes suivies. En effet un niveau d’études et une faible catégorie socio-professionnelle influençaient l’utilisation de l’application.

    Nous avons cependant remarqué que les femmes ayant arrêté leur suivi via l’application de télésurveillance My Diabby ne se trouvaient pas plus dans une population à bas niveau socioprofessionnelle que les femmes ayant poursuivi le suivi.

    La moyenne d’âge ainsi que l’IMC moyen de nos patientes étaient globalement en accord avec la littérature.

    En revanche nous avons pu remarquer qu’une part très importante de notre échantillon recevait un traitement par insulinothérapie comparativement à d’autres études.

    Concernant les données obstétricales, le terme moyen d’accouchement ainsi que les modalités d’accouchement semblent en adéquation avec les données de la littérature.

    Conclusion : Notre étude a permis d’observer les différents types de patientes utilisant l’application My Diabby dans le cadre du suivi de leur diabète gestationnel. Elle nous a permis d’identifier des « profils » de patientes et les différentes problématiques rencontrées, notamment pour les patientes en milieu social plus précaire dans un objectif d’amélioration de leur prise en charge pluridisciplinaire avec toute la place que peut avoir la sage-femme dans le suivi de ces patients.

  • L’évolution des recommandations publicité de l’ANSM au rythme des scandales sanitaires.    - Wantz Baptiste  -  16 décembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Les recommandations émises par l’ANSM dans le but de créer un cadre infra-réglementaire autour des pratiques publicitaires des laboratoires ne sont pas récentes. Une moitié d’entre elles ont vu le jour grâce à l’Agence du Médicament à la fin des années 90. Déjà à l’époque elles pouvaient être rédigées à la suite d’importants scandales sanitaires. L’ANSM a depuis repris cette mission et a continué de publier et de mettre à jour ces recommandations.

    Si l’Agence nationale de santé est référente en matière de publicité, les origines des recommandations sont très diverses. Les crises sanitaires ont certes fait évoluer ces recommandations, mais le gouvernement et les laboratoires les ont également influencés. Nous constatons aussi que les comités d’interfaces, entre l’ANSM et les laboratoires, patients et professionnels de santé donnent souvent lieu à des projets de recommandations visant à encadrer les pratiques promotionnelles. En effet, il faut garder en tête que c’est par le biais des publicités que les industriels influent sur les prescriptions et donc sur l’économie de la santé. Il est donc primordial de posséder un cadre réglementaire riche concernant les moyens de communications des laboratoires.

    Finalement, les scandales sanitaires ne sont pas les uniques sources de créations de recommandations publicité et l’ANSM, bien qu’efficace, ne laisse pas toujours transparaitre le travail fourni par manque de transparence.

  • Intégration et développement de la culture « Data Integrity » sur un site de distribution pharmaceutique    - Al Farouha Fadi  -  16 décembre 2021  - Thèse d'exercice

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    L’évolution des pratiques d’intégrité des données connait une accélération importante ces dernières années. Cette évolution ainsi que de graves transgressions de l’intégrité des données ont motivé les autorités réglementaires de la santé à revoir leur exigences et à publier de nouvelles lignes directrices.

    De ce fait, se montrer en conformité avec les recommandations et exigences des autorités sanitaires en ce qui concerne les pratiques d’intégrité et de protection des données est devenu un des principaux défis des industries pharmaceutiques.

    Cette thèse est principalement axée sur la Distribution en gros des médicaments, qui représente une des étapes importantes du cycle de vie du médicament. Elle a pour objectif de mettre en évidence les éléments clés pour déployer une culture « Data Integrity » sur un tel site pharmaceutique, de montrer comment assurer son développement au moyen d’un outil d’amélioration continue mais aussi d’en montrer les limites.

  • Comment est recherché le consentement de l’enfant âgé de 2 à 10 ans en consultation de médecine générale ?    - Gomand Laurianne  -  16 décembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Si tout semble réuni dans la société actuelle pour donner à l’enfant une place centrale, si l’éducation au consentement est d’actualité permettant l’apprentissage du respect de soi-même et des autres, qu’en est-il en consultation ? L’objectif de cette étude était de recueillir le ressenti et les expériences des médecins généralistes concernant la recherche du consentement des enfants entre 2 et 10 ans en consultation de médecine générale.

    Méthodes : Il s’agissait d’une étude qualitative, par entretiens semi-dirigés réalisés entre décembre 2020 et juin 2021, auprès de médecins généralistes. La méthode s’inspirait de la théorisation ancrée. L’analyse des résultats a été réalisée à l’aide d’un logiciel de traitement de texte. Il existait une triangulation partielle des recueils et de l’encodage.

    Résultats : Les médecins généralistes plaçaient les enfants au centre de la consultation pour leur permettre d’être acteurs de leurs soins. Selon leur niveau de développement et le type de soin, ils étaient informés et leur avis parfois recherché. La protection de l’enfant impliquait que le partenariat avec lui avait ses limites. Plutôt qu’un consentement, c’est une adhésion qui était recherchée, moins formelle et plus subtile, en s’appuyant sur le langage non verbal de l’enfant et le ressenti du médecin.

    Discussion/Conclusion : Se poser la question de rechercher un consentement chez l’enfant en consultation est une avancée récente qui montre l’importance donnée à l’enfant dans notre société actuelle. Cette démarche éthique favorise l’établissement d’une relation de confiance. La formation aux techniques de communication doit continuer de faire partie intégrante des études médicales.

  • Recueil du consentement des patients atteints de troubles neurocognitifs en soins primaires par analyse qualitative    - Lopes Clara  -  16 décembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Depuis la loi Kouchner de 2002, puis la charte de 2006, le recueil du consentement se trouve au cœur de la relation de confiance établie entre le médecin et le patient afin de rendre le patient décisionnaire de sa santé. Cependant, actuellement aucune recommandation ne tient compte des fragilités, en particulier des troubles neurocognitifs (TNC). Ceux-ci sont pourtant en augmentation constante dans la population générale dû au vieillissement de la population. Ainsi le médecin généraliste n'a pas de consignes claires sur la manière de recueillir le consentement chez ces patients.

    L'objectif de cette étude qualitative était d'étudier le recueil du consentement chez les patients atteints de TNC par les médecins généralistes. Cette étude a été menée avec la réalisation d'entretiens individuels de mars à octobre 2021 auprès de médecins généralistes volontaires. La méthode utilisée était la théorisation ancrée avec une approche inductive.

    Les principaux résultats retrouvaient la nécessité de la part des médecins de recueillir le consentement sur le plan éthique et professionnel. Il se trouvait au centre de la relation de confiance dans le colloque médecin malade, de manière orale, écrite, ou non verbale, chez les patients atteints de TNC. Celui-ci devait être recueilli après une information claire loyale et surtout adaptée à la compréhension du patient, en faisant preuve d'empathie. Les participants de l'étude admettaient cependant ne pas suivre le désir des patients si ceux-ci se mettaient en danger. Dans ces situations, les médecins considéraient que les patients n'étaient plus en capacité apparente de décider. Alors un proche du patient, souvent l'aidant, ainsi que d'autres professionnels de santé étaient consultés, et la décision était prise collégialement. Dans un principe de bienveillance, les médecins traitants faisaient le choix qui leur paraissait le plus pertinent pour la santé et le bien-être du patient. Lorsque les TNC étaient sévères, ils notaient l'importance pour eux de recueillir le consentement auprès des patients, concernant les décisions en rapport à leur qualité de vie, afin de les humaniser.

    Le recueil du consentement est essentiel au cours de chaque acte, qu'il soit clinique, de l'ordre de la prescription ou de l'information. Les médecins, dans la pratique quotidienne, pourraient essayer d'anticiper les cas éthiques de recueil de consentement. En particulier, en encourageant les patients à réaliser des directives anticipées et nommer une personne de confiance. Mais également en évaluant régulièrement les capacités à consentir des patients. Cependant dans les cas de TNC, aucun outil n'est validé collégialement, ainsi il serait intéressant de réaliser une étude sur le sujet. Il pourrait être intéressant tout au long des stages de pratique clinique de faire régulièrement avec les encadrants, des points éthiques qui aborderaient le consentement. Des études sur ce sujet pourraient être menées auprès d'autres médecins en contact avec les patients atteints de TNC ou auprès des patients eux-mêmes.

  • La carence en fer sans anémie : étiologie et prise en charge    - Jourdain Aurelie  -  16 décembre 2021  - Thèse d'exercice

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    La carence en fer sans anémie touche environ un milliard de personnes dans le monde, en particulier les enfants et les femmes. Une carence martiale peut être absolue ou fonctionnelle. Elle est dite absolue lorsqu’elle est causée par des besoins physiologiques accrus en fer (enfants, jeunes femmes, femmes enceintes), par une réduction de l'apport en fer, ou par une perte de sang chronique. Tandis qu’elle est dite fonctionnelle, lorsqu’elle est associée à des pathologies inflammatoires ou à une situation dite « érythropoïèse restreinte en fer ».

    Le fer est vital pour l’organisme, il sert de cofacteur à de nombreuses protéines et enzymes nécessaires au métabolisme de l'oxygène et de l'énergie, ainsi qu'à plusieurs autres processus essentiels. Nos cellules utilisent de multiples mécanismes pour acquérir du fer. Une perturbation de l'homéostasie du fer pourra donc être associée à une carence martiale.

    Le fer étant essentiel pour de nombreuses fonctions biologiques de l’organisme, un état de carence en fer est donc associé à diverses conséquences néfastes sur la santé.

    La gestion d’une carence en fer comprend alors la recherche et le traitement de la cause sous-jacente, ainsi que la sélection d'un produit de remplacement du fer, par voie orale ou intraveineuse, qui répond aux besoins du patient.

    L’approche de la carence en fer sans anémie dans cette thèse comporte trois étapes : (1) métabolisme du fer, (2) identification de la carence martiale et de ses étiologies, (3) gestion de l'étiologie sous-jacente de la carence martiale et supplémentation en fer.

  • Recueil du consentement aux soins en médecine générale des patients atteints de handicap mental par analyse qualitative    - Ardouin Lucille  -  16 décembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Le consentement aux soins a été formalisé avec la loi Kouchner en 2002. Sa considération permet une relation soignant-soigné équilibrée, basée sur une décision médicale partagée et favorise ainsi l'autonomie du patient.

    L'objectif de l'étude était donc de recueillir les différentes pratiques des médecins généralistes sur leur façon de demander le consentement aux soins des sujets vulnérables atteints de handicap mental.

    Une étude qualitative a été réalisée avec 8 entretiens individuels. L'approche méthodologique utilisée est celle de la théorie ancrée.

    Le consentement nécessite au préalable une information claire. Il est peu formalisé et se demande surtout à l'oral.

    Les personnes qui ont un handicap mental majeur ne consentent pas. Cette action est substituée au tiers.

    L'intérêt principal se situait dans la relation soignant-soigné qui se trouve améliorée avec un respect de l'autonomie du patient.

    Les difficultés ressenties sont celles de l'évaluation de la compréhension ainsi que l'absence du tiers dans les consultations avec cette population vulnérable.

    L'utilisation de mots simples, de schémas, être bienveillant et surtout prendre son temps, semblent être des adaptations indispensables pour mettre en place un climat de confiance et ainsi obtenir le consentement de la personne handicapée. Les personnes présentant un handicap mental peuvent être une limite dans la demande du consentement du fait de leur renfermement sur eux même.

    Pour évaluer leurs capacités à consentir, le questionnement sur ce qu'ils ont compris est essentiel.

    Ainsi l'obtention du consentement passe par le questionnement systématique du patient et être attentif à la communication non-verbale.

    D'autres axes de recherche peuvent être intéressants comme une étude sur le point de vue des patients eux-mêmes ou de leur entourage. Un guide pratique à destination des médecins pourrait également être utile.

  • Dépistage ciblé du cancer colorectal, une cible non atteinte : analyse qualitative des connaissances et des freins du dépistage ciblé en Médecine Générale issue de cas diagnostiqués dans l'ex Poitou-Charentes.    - Sarrazin Pauline  -  16 décembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Le cancer colorectal est un des cancers les plus fréquents et la deuxième cause de mortalité par cancer en France. Sa stratégie de dépistage varie selon le niveau de risque des patients (modéré, élevé, très élevé). Elle a le potentiel de diminuer le taux de morbi-mortalité, mais la participation reste faible. Le rôle des médecins généralistes est primordial dans le repérage et l'orientation des patients, mais ils expriment leur besoin d'aide dans cette démarche.

    L'objectif de cette thèse est de déterminer la place du généraliste dans le dépistage ciblé du cancer colorectal en recueillant leur vécu des consultations auprès des patients, leur stratégie et leurs difficultés pour déterminer ceux à risque élevé.

    Une analyse qualitative a été menée sur les propos issus d'entretiens semi-dirigés téléphoniques de 32 généralistes. Ils ont été répartis en deux sous-groupes : médecins des cas index et médecins des cas apparentés.

    La majorité des praticiens se localise au centre de l'organisation concernant le dépistage ciblé. Cependant, leurs connaissances sur les critères distinguant les niveaux de risques élevés et très élevés semblent confuses. Certains déclarent suivre les indications du gastroentérologue et n'avoir qu'une place secondaire dans le système de soins. Les principaux freins limitant une démarche optimale sont : le manque d'information du patient, l'absence de déclaration spontanée, le manque de temps et l'appréhension du geste.

    Cette étude montre que les généralistes déclarent se situer au cœur du système de soins. Cependant, les résultats semblent indiquer que leur rôle initial d'investigateur dans le dépistage du cancer colorectal s'est modifié pour devenir celui de superviseur. Pour améliorer la communication entre les généralistes et leurs patients au sujet du cancer colorectal, on peut penser qu'il faut agir auprès de ces deux acteurs principaux via des supports d'informations facilement mobilisables et répétitifs pour les praticiens et par une campagne d'information pour le large public.

  • Pollution de l’air intérieur des habitats : connaissances, attitudes et pratiques en population générale    - Rabille Pauline  -  13 décembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Contexte : La pollution de l’air intérieur reste un sujet encore peu abordé. Pourtant, elle est bien présente dans tous les habitats et impacte chaque année la santé de milliers de Français. Cette pollution est parfois bien plus importante qu’à l’extérieur. La problématique liée à cette pollution est devenue d’autant plus importante depuis l’actuelle crise sanitaire de la Covid-19 qui a sensiblement augmenté le temps passé chez soi.

    Objectifs : Nous avons souhaité évaluer les connaissances, les attitudes et les pratiques d’un échantillon de la population française sur la thématique de la pollution de l’air intérieur, en se focalisant sur 4 principales sources de pollution (composés volatils, fumée de tabac, humidité, monoxyde de carbone) et les gestes de prévention à y associer.

    Matériels et méthodes : Nous avons diffusé un questionnaire en papier et en ligne. La version papier a été distribuée en pharmacie d’officine. Ce questionnaire était destiné à toute personne de 18 ans et plus.

    Résultats : Plusieurs éléments sont ressortis de notre étude. En effet, de manière générale, si les sources de pollution sont connues par la grande majorité des répondants, l’’importance de la pollution de l’air intérieur est cependant sous-estimée par encore un grand nombre de participants à l’étude. Malgré le fait que les sources de pollution soient connues, les gestes de prévention à y associer ne sont pas systématiquement appliqués. On remarque également que certaines populations sont plus ou moins sensibilisées au sujet. C’est le cas des personnes de 45 ans et plus par exemple qui aèrent plus souvent le matin et le soir par rapport à une population plus jeune. On s’aperçoit aussi que les répondants fumeurs et les répondants vivant en appartement sont moins bien informés que le reste de la population.

    Conclusion : La prise de conscience de cette pollution et la volonté d’un air sain chez soi sont de plus en plus présentes face au contexte environnemental et sanitaire actuel. L’information de la population et la formation des professionnels de santé tels que les pharmaciens d’officine sont essentiels pour prévenir les impacts sur la santé. Notre étude suggère que les campagnes de prévention devraient cibler certaines populations moins bien informées et sensibilisées à cette thématique de la pollution de l’air intérieur.

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