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  • Quels sont les freins à la prescription du Nalméfène dans la prise en charge du patient alcoolodépendant en médecine générale ?    - Delnard Maliam  -  03 octobre 2024  - Thèse d'exercice


  • Caractéristiques des enfants hospitalisés pour cause de bronchiolite dans le service d'hospitalisation à domicile privé de Poitiers pendant la période 2019 – 2024    - Oriundo Salcedo Pedro  -  02 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    La bronchiolite est une infection virale des voies respiratoires inférieures. Elle survient après un épisode d'infection respiratoire haute. En France, 30 % des enfants sont atteints de bronchiolite chaque année. La bronchiolite est un fardeau pour la santé publique nationale. Pour diminuer la charge hospitalière, les systèmes de santé ont mis en place depuis quelques années des unités d'hospitalisation à domicile avec un bon niveau de sécurité et d'efficacité dans la réduction des coûts et la durée de séjour. L'hospitalisation à domicile se répand dans le monde et en France ; en contrepartie, il y a peu d'études sur l'hospitalisation à domicile en France, de même qu'il n'y a aucune étude sur l'hospitalisation à domicile dans le secteur privé de la santé.

    Méthodologie

    Étude descriptive rétrospective monocentrique des enfants admis dans le service d'hospitalisation à domicile privée de Poitiers pour cause de bronchiolite aiguë, de novembre 2019 à mars 2024.

    Résultats

    31 patients ont été inclus dans l'étude. L'âge moyen des enfants était de 122 jours, 16 enfants ont été adressés par le médecin de ville et 15 par un service hospitalier du CHU de Poitiers. 18 enfants ont bénéficié d'un traitement par oxygénothérapie soit 58 % du total d'enfants. La saturation minimale retrouvée était de 84 %. Le débit d'oxygène oscillait entre 0.125 L/min et 0.8 L/min. La durée moyenne de séjour était de 11.96 jours. Le coût moyen par séjour était de 3673 euros. Un des enfants a consulté les urgences pédiatriques après 24 heures d'hospitalisation à domicile, puis a été transféré en réanimation.

    Conclusion

    Notre étude a montré que le service d'hospitalisation à domicile pédiatrique privée permet de soulager le CHU de Poitiers de la charge de patients atteints de bronchiolite en période épidémique. L'hospitalisation à domicile est sûre. De plus, la sécurité ne change pas, sous certaines conditions, même si l'hospitalisation se fait directement à partir du cabinet du médecin libéral. Nous avons trouvé que la durée de séjour est plus longue que dans d'autres études, mais le coût total par séjour reste inférieur aux données des différentes études.

  • MAP Kinase Signaling Pathway in Pediatric Rhabdomyosarcomas    - Ahmadalli Farah  -  02 octobre 2024  - Thèse d'exercice


  • Evaluation des facteurs orientant vers une fièvre d'origine indéterminée chez une population de patients hospitalisés au CHU de Poitiers atteints d'une tumeur solide    - Saillant Arnaud  -  02 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction. La fièvre d'origine inconnue, parfois appelée fièvre paranéoplasique dans un contexte de cancer, est la seconde cause de fièvre chez les patients suivis en cancérologie. Il s'agit d'un évènement fréquent dont le diagnostic est difficile et repose sur l'exclusion des autres causes de fièvre puisqu'il n'existe pas de critères cliniques, biologiques ou radiologiques fiables. Ces difficultés diagnostiques diffèrent la mise en place d'un traitement spécifique permettant de soulager le patient et majore la durée de prescription d'antibiotiques inutilement. La physiopathologie de cette entité reste mal comprise. La présence de nécrose est un facteur évoqué qui pourrait intervenir, mais il existe un manque de données récentes dans ces situations. Dans cette étude, nous avons analysé à partir de dossiers de patients hospitalisés des critères permettant d'orienter le diagnostic vers une fièvre d'origine inconnue.

    Matériels et méthodes. Il s'agit d'une étude rétrospective, monocentrique, incluant des patients suivis en cancérologie pour une tumeur solide, et ayant présenté entre janvier et décembre 2019 de la fièvre au cours d'une hospitalisation. Une régression logistique simple a été réalisée pour évaluer la relation entre le type de fièvre et différentes variables puis les variables d'intérêt ont été retenues pour une régression logistique multivariée. Les analyses de survie ont été modélisées avec la méthode de Kaplan-Meier.

    Résultats. Parmi les 278 patients de l'étude, 60 ont présenté une fièvre d'origine inconnue (21.6%) et 199 une fièvre d'origine infectieuse (71.5%). En analyse multivariée, les facteurs associés à une fièvre d'origine indéterminée étaient la présence de nécrose tumorale sur une imagerie récente (OR = 23.51 ; IC 95% 9.81- 62.81 ; p < 0.001), tandis qu'une lymphopénie inférieure à 0.5 G/L était associée à une fièvre d'origine infectieuse (OR = 0.25 ; IC 95% 0.08 – 0.69 ; p = 0.01) tout comme un traitement par corticothérapie au moment de la fièvre (OR = 0.32 ; IC 95% 0.10 – 0.89 ; p=0.04). A partir du diagnostic anatomopathologique, la survie médiane du groupe fièvre d'origine indéterminée était significativement moindre à 11 mois [IC à 95% : 8 ; 16.9 mois] versus 20.9 mois [IC à 95% = 17.6 ; 24.5] dans le groupe fièvre d'origine infectieuse.

    Conclusion. Notre étude permet de définir trois facteurs permettant d'orienter précocement vers une fièvre d'origine indéterminée à savoir la présence de nécrose, l'absence de lymphopénie et l'absence de corticothérapie. L'utilisation de ces facteurs peut permettre de limiter la prescription d'antibiothérapie inutile.

  • Etude des complications hémorragiques chez les patients porteurs d'une thrombose du tronc porte associée à l'adénocarcinome du pancréas (cohorte THROMPAN)    - Fouché Claire-Lou  -  01 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction :

    L'adénocarcinome du pancréas est le cancer le plus pourvoyeur de thrombose et notamment de thrombose portale (TP), dont la prise en charge ne fait pas l'objet de recommandations, à l'heure actuelle. Par analogie avec la prise en charge des autres causes de thrombose porte, l'usage est d'anticoaguler ces patients, mais cela pose la question d'un risque hémorragique potentiellement grave chez ces patients fragilisés par la maladie et ses thérapeutiques. Nous avons donc conduit une étude rétrospective visant à étudier le taux d'hémorragie chez ces patients.

    Matériel et méthode :

    Nous avons inclus les patients porteurs d'un adénocarcinome du pancréas métastatique ou localement avancé, compliqué d'une TP ou d'une de ses branches, traitée par anticoagulation ou non. Les données ont été recueillies de manière rétrospective. Le critère de jugement principal était le taux d'hémorragies majeures digestives ou non. Les facteurs associés à la survenue d'hémorragie ont été recherchés. Nous avons également conduit une analyse survie.

    Résultats :

    70 patients ont été inclus dans 5 centres en France. Le taux d'hémorragie observé était de 27%, sans impact sur la survie globale. Les facteurs étudiés (notamment la présence d'un traitement par anticoagulation curative, la présence de signes d'hypertension portale, la localisation de la thrombose, sa nature ou son délai d'apparition) n'ont pas montré d'impact significatif sur la survenue d'une hémorragie digestive.La survie globale médiane de ces patients au diagnostic du cancer était de 13,4 mois. La survie globale médiane après diagnostic de TP était de 6,1 mois, avec une amélioration significative de la survie chez les patients présentant des signes d'hypertension portale au scanner, hazard ratio (HR) à 0,54 (p = 0,048 ; IC [0,28 – 0,99]) et une diminution de la survie chez ceux présentant une maladie métastatique, HR à 2,44 (p = 0,014 ; IC [1,22 – 5,15]).

    Discussion :

    La survenue d'un événement hémorragique ne semblait pas avoir d'impact sur la survie dans cette cohorte. Cependant les limites et le manque de puissance de cette étude, ne permettent pas de conclure de manière formelle et des études prospectives de plus forte puissance sont nécessaires.

  • Efficacité et tolérance de la réadaptation respiratoire dans l'hypertension pulmonaire associée à la BPCO    - Giffa Christian  -  01 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'hypertension pulmonaire (HTP) est une complication fréquente et grave de la bronchopneumopathie obstructive (BPCO) avec des options thérapeutiques limitées. La réadaptation respiratoire (RR) a prouvé son efficacité et sa sécurité dans la prise en charge de la BPCO et de nombreuses pathologies pulmonaires, y compris l'hypertension artérielle pulmonaire, mais il existe peu de données sur l'HTP associée à la BPCO (HTP-PCO). L'objectif de cette étude était d'évaluer l'efficacité et la tolérance de la RR chez les patients atteints d’HTP-BPCO.

    Méthodes : Il s'agit d'une étude observationnelle rétrospective et comparative menée entre 2013 et 2023 au sein du CHU de Poitiers (France) et d’un centre de réadaptation associé. Tous les patients majeurs diagnostiqués avec une BPCO, avec une évaluation échocardiographique de la suspicion d’HTP et ayant suivi un stage de RR d'au moins 3 semaines ont été inclus. Les patients ont été considérés comme ayant une HTP-BPCO lorsque la suspicion échocardiographique d’HTP était intermédiaire ou élevée sans signes d'insuffisance ventriculaire gauche systolique ou diastolique. Les patients atteints d’HTP-BPCO ont été comparés aux patients atteints de BPCO sans HTP. Le critère de jugement principal était l'amélioration de la distance de marche de 6 minutes (6MWD), tandis que les critères secondaires comprenaient la mortalité à un an, les exacerbations sévères et la tolérance à la RR.

    Résultats : 59 patients ont été inclus (11 HTP-BPCO, 48 BPCO sans HTP). La population était majoritairement masculine, avec un âge médian de 65 [58-70] ans, et tous étaient fumeurs ou ex-fumeurs. Les deux groupes ont montré une amélioration significative du TM6 : +75 mètres [-15 à 114, p=0.04] dans le groupe HTP-BPCO et +33 mètres [-80 à 198, p=0.0001] dans le groupe BPCO seule sans différence significative dans l'amélioration du TM6 entre les groupes (p=0.3). Il n'y avait pas de différence dans les autres critères d'efficacité et de tolérance dans le groupe HTP-BPCO par rapport au groupe BPCO sans HTP : 70% vs. 51% ont atteint la différence minimale cliniquement significative dans le 6MWD (p=0.26), 1 exacerbation sévère dans l'année suivant le RR vs. 6 (p=1), aucun décès dans les deux groupes et un faible taux d'interruption du traitement et d'exacerbation pendant le traitement dans chacun des groupes.

    Conclusion : La RR s’est avérée efficace et bien tolérée à la fois chez les patients atteints d’HTP-BPCO et chez les patients atteints de BPCO sans HTP. Des études prospectives sont nécessaires pour confirmer ces résultats.

  • L'intérêt de l'imagerie abdominale à la découverte d'un diabète chez l'adulte    - Kherroub Bilel  -  01 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le diabète de type 2 est la cause la plus fréquente du diabète, mais il convient de ne pas passer à côté d'une cause plus rare mais grave, la néoplasie pancréatique. L'objectif de notre étude était d'évaluer l'intérêt de l'imagerie abdominale chez l'adulte avec découverte récente de diabète pour le diagnostic d'anomalies pancréatiques.

    Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective de janvier 2019 à décembre 2021 incluant tous les patients hospitalisés dans notre centre pour la prise en charge d'un diabète d'apparition récente (< 3mois) qui ont eu une tomodensitométrie abdomino-pelvienne. Nous avons recueilli les paramètres anthropométriques et cliniques (sexe, âge, IMC, antécédents familiaux de diabète, tabac, alcool) et biologiques (glycémie à jeun, HbA1c, anticorps antipancréatiques, bilan biologique hépatique et lipidique) ainsi que les résultats de l'imagerie abdominale.

    Résultats : Au total, parmi les 217 dossiers analysés, nous avons inclus 141 patients avec résultat disponible de l'imagerie. L'âge médian était de 53,0 ans [47,0 ;61,0] avec un IMC médian de 29,7 kg/m² [26,0 ;34,3], dont 38 % de femmes, 46% avec tabagisme actif et 18% avec éthylisme chronique. L'analyse des résultats de l'imagerie abdominale a permis d'identifier 20 patients présentant une anomalie pancréatique dont 2 adénocarcinomes pancréatiques (1,4%), 5 tumeurs intra papillaires et mucineuses du pancréas (3,5%), 10 (7,1%) avec pancréatite chronique et 3 (2%) avec infiltration graisseuse de la glande pancréatique. Par ailleurs, Il a été identifié 37 lésions abdomino-pelviennes extra-pancréatiques dont 7 incidentalomes surrénaliens, 6 dysmorphies/cirrhose hépatiques et un adénocarcinome gastrique.

    La comparaison du groupe de patients qui présentaient une anomalie pancréatique versus celui des patients avec un aspect radiologique pancréatique normal a montré une différence significative entre les 2 groupes sur l'âge et la consommation d'alcool : l'âge était plus élevé (57,5 ans [52,2 ;63,2] versus 52,0 [44,0; 60,0], p<0.027) chez les patients ayant une anomalie pancréatique, ainsi que la consommation régulière d'alcool. Un âge seuil de 53 ans permettait le diagnostic de pancréatopathie avec une sensibilité de 75% et une spécificité de 51%.

    Conclusion : La réalisation systématique d'une imagerie abdominale lors de la découverte du diabète a permis d'identifier 7 tumeurs pancréatiques dont 2 adénocarcinomes. Une étude prospective sur un effectif plus large est nécessaire pour mieux cibler les populations à dépister.

  • Impact de la régulation médicale en période nocturne pour l'accès aux urgences du centre hospitalier de Niort (79) sur le taux d'hospitalisation    - Blayac Laurianne  -  30 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La surfréquentation des urgences est une problématique mondialement connue, en constante augmentation depuis les années 1990. Elle est associée à des conséquences néfastes pour les patients et pour les soignants. Devant cette problématique, le Gouvernement Français a édité des recommandations, ayant permis la mise en place du SAS depuis 2020 afin d'améliorer l'orientation des patient dans les filières de soins. En accord avec ces recommandations, le CH de Niort a mis en place un système d'accès régulé aux urgences depuis le 3 juillet 2023 entre 20 heures et 8 heures le lendemain matin.

    Matériel et méthodes : Cette étude rétrospective, observationnelle, monocentrique, compare la période nocturne d'accès libre en 2022 et la période nocturne d'accès régulé en 2023 dans le service des urgences du CH de Niort. Le critère de jugement principal est le taux d'hospitalisation depuis les urgences. Les critères de jugement secondaires sont : le nombre de passages aux urgences, l'adressage des patients aux urgences, l'orientation du patient dans les urgences, la gravité des patients et le nombre d'appels au SAMU Centre 15).

    Résultats : On observe une augmentation significative de 1,7% des hospitalisations depuis les urgences, associée à une diminution de 3,5% des passages aux urgences, une augmentation de 1,2% des appels au SAMU Centre 15 et une augmentation des proportions de CCMU 3 et GEMSA 4.

    Conclusion : Ce système de régulation médicale pour l'accès aux urgences semble être une piste intéressante pour limiter la surfréquentation. Il permet une diminution du nombre de passages aux urgences permettant une meilleure utilisation du temps médical pour les patients les plus graves. Cependant, il augmente le travail du médecin régulateur. Enfin, ce système seul ne suffit probablement pas à juguler l'augmentation des consultations aux urgences.

  • La livraison dans la répartition pharmaceutique : évolution du nombre des livraisons quotidiennes aux pharmacies afin d’optimiser un site de répartition pharmaceutique, étude de cas sur l’établissement d’OCP Montpellier    - Delprat Thibault  -  27 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Cette thèse présente un nouveau modèle de livraison dans la répartition pharmaceutique, le modèle 90/10. Aujourd’hui les pharmacies sont livrées deux fois par jour par leur grossiste-répartiteur mais face à un environnement économique de plus en plus difficile et des enjeux environnementaux urgents les grossistes-répartiteur doivent réinventer leur système de livraison.

    L’établissement OCP Montpellier a mis en place le projet 90/10 avec une dizaine de pharmacie pour tester les bénéfices de ce nouveau fonctionnement. Le modèle 90/10 propose toujours deux livraisons par jour mais d’une manière différente. En effet, la livraison de l’après-midi est dédiée aux promis ou aux urgences pour un patient et le reste des commandes sont livrées la nuit. Aujourd’hui 40% des commandes sont passées le matin et 60% le soir. Le projet 90/10 permettrait d’avoir 10% ou moins des commandes l’après-midi. A 17h quand commence la préparation du soir il y a peu de commandes donc tout ce qui a été passé avant 17h peut être préparé d’où l’intérêt de continuer à passer des commandes durant toute la journée.

    Les résultats sur dix pharmacies ont montré qu’environ 7,09% des commandes sont préparées le midi et que le nombre de caisses livrées l’après-midi a été divisé par 2 voire par 3. De plus on retrouve près de 48,20% des commandes qui sont passées avant 17h. L’application de ce modèle à l’ensemble des clients permettrait de diminuer le nombre de livraison le midi ainsi que le nombre de personnes nécessaire à la préparation des commandes passant de 17 employés à 5 dans le cas de l’établissement OCP Montpellier.

  • Fibrinolyse intrapleurale dans la prise en charge des pleurésies infectieuses : étude en vie réelle    - Roy Victor  -  27 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction :

    La fibrinolyse intrapleurale a prouvé son efficacité dans les pleurésies infectieuses pour réduire la durée d'hospitalisation et le recours à la chirurgie. Néanmoins, la fibrinolyse intrapleurale comporte des risques et son utilisation en France reste non systématique dans les pleurésies infectieuses, dépendant des pratiques locales, du phénotype de la pleurésie infectieuse et de la disponibilité des fibrinolytiques. L'objectif de cette étude était de rapporter l'efficacité et la tolérance du drainage dans les pleurésies infectieuses selon l'utilisation de fibrinolyse intrapleurale en vie réelle durant 10 ans dans un centre hospitalier universitaire (CHU) français.

    Méthode :

    Il s'agissait d'une étude monocentrique rétrospective non interventionnelle au CHU de Poitiers sur la période du 1er janvier 2012 au 1er janvier 2022. La pleurésie infectieuse était définie selon les critères utilisés dans de précédentes études et les dernières recommandations. Les patients inclus ont été divisés en deux groupes selon le traitement adjuvant reçu en association au drainage pleural : avec ou sans fibrinolyse intra-pleurale. Ils pouvaient également recevoir des lavages pleuraux au sérum salé isotonique, selon les habitudes du praticien en charge.

    Résultats :

    Quatre-vingt-cinq patients ont bénéficié d'un drainage pleural pour une pleurésie infectieuse compliquée ou à risque de complications. Sur les 85 patients drainés, 23 (27%) ont reçu comme traitement adjuvant une fibrinolyse intrapleurale tandis que 62 (73%) n'en ont pas reçu.

    Les patients ayant bénéficié ou non d'une fibrinolyse pleurale étaient similaires sur les caractéristiques cliniques initiales. On ne retrouvait pas de différence sur la durée d'oxygénothérapie et de la fièvre mais on observait plus d'hémorragies iatrogènes et une plus longue durée d'hospitalisation dans le groupe avec fibrinolyse. En revanche, il n'y avait pas de différence significative sur la survie à 1 mois et à 1 an post-drainage. Enfin, on retrouvait plus fréquemment un épanchement pleural résiduel lors du suivi des patients n'ayant pas bénéficié de la fibrinolyse.

    Conclusion :

    La fibrinolyse intrapleurale est un traitement désormais admis dans le drainage des pleurésies infectieuses. Pourtant, ses bénéfices restent difficiles à démontrer en vie réelle et ses complications ne sont pas négligeables. C'est donc une option thérapeutique qui nécessite une réévaluation régulière.

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