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  • Prévention de l'exposition aux perturbateurs endocriniens : évaluation de l’utilisation du dispositif MEDPREVED auprès des populations les plus vulnérables    - Degorce Léa  -  28 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La prévention de l'exposition aux perturbateurs endocriniens dans les 1000 premiers jours de vie est essentielle. Le questionnaire PREVED© évalue les connaissances, les attitudes et les pratiques des patients concernant ces substances néfastes. Le dispositif MEDPREVED, incluant une version simplifiée de ce questionnaire, pourrait favoriser la démarche de prévention.

    Objectif : Evaluer la faisabilité, l'accessibilité et l'utilité de ce dispositif, auprès des parents d'enfant de moins de deux ans et des couples attendant un enfant, afin de prévenir des risques liés à l'exposition aux perturbateurs endocriniens.

    Méthodes : Le dispositif était composé d'une affiche, disposée en salles d'attente des professionnels de santé, intégrant un QR code qui permettait aux patients d'accéder au questionnaire PREVED© numérique. Ce dernier devait servir d'amorce pour une discussion de prévention autour des perturbateurs endocriniens avec le praticien. Le dispositif comprenait également un kit de formation pour les professionnels et un kit de prévention pour les patients. L'étude qualitative s'est déroulée par entretiens semi-dirigés téléphoniques en Nouvelle-Aquitaine en 2021.

    Résultats : Deux femmes enceintes et dix parents ont été interrogés, avec une forte prédominance féminine et des catégories socioprofessionnelles plutôt élevées. La faisabilité et l'accessibilité du dispositif ont été évaluées à 4,5/5 révélant être un outil numérique pratique, rapide et adapté à la population cible. Toutefois, le dispositif n'a pas été utilisé par les patients les plus précaires ainsi que ceux ayant une faible perception du risque. L'amorce avec le professionnel de santé était rare. Le kit de prévention n'a pas été remis. L'utilité a été notée à 4/5 pour un dispositif qui n'apportait pas de nouvelles connaissances sans l'intervention du professionnel de santé mais qui incitait les patients à la réflexion. Ces derniers souhaiteraient recevoir plus de prévention de la part des professionnels de santé, notamment dans le suivi de la grossesse et de l'enfant.

    Conclusion : Les patients ont besoin d'être mieux renseignés, particulièrement par les professionnels de santé, avec des sources d'informations fiables et accessibles sur les perturbateurs endocriniens. Le dispositif MEDPREVED permet d'aider dans cette démarche et pourrait être précurseur d'une prévention en santé environnementale plus active en médecine générale.

  • Effets indésirables immuno-hématologiques des immunothérapies (anti PD1 – anti PDL1 – anti CTLA4) adaptée à la pratique de la médecine générale    - Nguyen Hoan-my  -  25 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Description des effets indésirables immuno hématologiques (EIIH) des inhibiteurs de checkpoint immunitaires (ICI) Méthode : Dans cette étude observationnelle rétrospective, nous avons inclus les patients âgés de plus de 18 ans avec des EIIH grade 2 ou plus selon la Common Terminology Criteria for Adverse Events (CTCAE), induits un traitement par ICI et répertoriés dans la banque nationale de pharmacovigilance (BNPV). Nous nous sommes concentrés sur les Anémie hémolytiques auto immunes (AHAI), Purpura Thrombocytopénique (PTI), Neutropénie auto immune (NAI) et Erythroblastopénie auto immune (EAI) après exclusion des potentiels facteurs confondants. Résultats : Depuis la création de la base de données jusqu'au 31 Août 2020, 52 patients ont été inclus et 60 EIIH ont été analysés sur les 333 patients extraits de la base. Cette différence d'effectif est due au fait que certains patients ont présentés plusieurs EIIH. Les PTI et AHAI représentent respectivement 27 (45%) et 19 (32%) sur les 60 EIIH étudiés. Neuf NAI (15%) et 5 PRCA (8%) ont également été répertoriés. La durée médiane de survenue de l'EIIH était de 2 mois toutes cytopénies confondues. Les grades de sévérité 3 et 4 sont les plus fréquents (82%). Après traitement, une rémission complète ou partielle est observée dans 46 EIIH (83%). Parmi les 12 patients à nouveau traités par ICI, quatre ont rechutés. Quatre décès étaient liés à l'EIIH (6,6%). Nous n'avons pas noté de différence significative entre les caractéristiques des AHAI et PTI. Conclusion : les EIIH sont rares, mais les médecins y seront de plus en plus confrontés du fait du nombre croissant d'indication thérapeutique des ICI. De nouvelles études prospectives permettraient de déterminer les facteurs de risques et la pertinence d'une surveillance de la Numération Formule Sanguine (NFS). Comme la toxicité des ICI est très différente de celle de la chimiothérapie, un avis spécialisé dans les cytopénies auto-immunes est recommandé en cas d'anomalie de la NFS évocatrice d'EIIH.

  • Prévalence de l'infection à HPV dans les adénopathies cervicales des carcinomes épidermoïdes de l'oropharynx pN0-pN1    - Grapin Pauline  -  22 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les Papillomavirus humains oncogènes, principalement l'HPV de type 16 sont associés à certains cancers de l'oropharynx. Les CEOP font partie des rares cancers dont l'incidence a augmenté au cours des dix dernières années. Malgré leur meilleur pronostic, l'extension ganglionnaire métastatique est plus élevée lorsque le carcinome est lié à l'HPV. À ce jour, la répartition du génome viral dans les tissus sains notamment les adénopathies cervicales non métastatiques est mal connue. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer parmi les CEOP HPV induits pN0 et pN1 d'indication chirurgicale, la prévalence du virus HPV 16 dans l'ensemble des adénopathies cervicales issues de l'évidement ganglionnaires (adénopathies tumorales et non tumorales).

    Matériel et Méthode : Il s'agit d'une analyse prospective de données acquises de manière rétrospective, monocentrique, portant sur les patients atteints d'un CEOP HPV + opérés entre 2002 et 2020. Chaque patient a bénéficié d'une prise en charge chirurgicale par oropharyngectomie et évidement ganglionnaire homolatéral. Nous avons ainsi analysé 148 adénopathies appartenant à 8 patients (4 patients pN0 et 4 patients pN1). Des analyses virologiques par PCR ont été réalisées sur l'ensemble des adénopathies du curage cervical pour chaque patient. En cas de détection d'ADN HPV, une recherche de surexpression de p16INK4a par immunohistochimie a été effectuée.

    Résultats : Parmi les 50 adénopathies appartenant aux patients pN0, l'ADN viral n'a été détecté dans aucune adénopathie. La diffusion virale était donc inexistante dans les ganglions des sujets pN0 alors que de l'ADN viral a été retrouvé dans 41% des ganglions des sujets pN1. Cette différence est significative (p<0,001).

    Parmi les 98 adénopathies des patients pN1, l'ADN viral a été détecté dans toutes les adénopathies métastatiques avec présence simultanée de p16INK4a. Deux types de profils moléculaires ont été mis en évidence parmi les adénopathies non tumorales des patients pN1 : une double positivité PCR et p16INK4a dans 6 adénopathies, et une détection d'ADN viral par PCR sans surexpression de 16INK4a dans 30 ganglions. Aussi, l'analyse de la diffusion virale a retrouvé une localisation préférentielle des adénopathies non tumorales dans les aires où se trouvent les adénopathies métastatiques.

    Conclusion : Parmi les adénopathies métastatiques, la détection systématique d'ADN viral et de p16INKA4 conformément aux données de la littérature, est en faveur du rôle du virus dans l'envahissement ganglionnaire. La détection d'ADN HPV 16 sans surexpression de p16 dans les adénopathies non tumorales peut s'expliquer par sa présence soit dans les cellules métastatiques, soit dans les cellules immunitaires ou par contamination.

    Il convient de se demander si l'ADN HPV présent dans les adénopathies représente ou non des micro-métastases, ce qui conduirait à introduire l'analyse du HPV dans la détermination du statut ganglionnaire des CEOP HPV-induits des patients N0, notamment dans le cadre de la procédure du ganglion sentinelle.

  • Évaluation d'un site web d'aide au suivi des patients ayant bénéficié d'une chirurgie bariatrique, à destination des médecins généralistes : bariamed.fr    - Peiffer Sophie  -  19 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La chirurgie bariatrique constitue un progrès thérapeutique majeur dans la prise en charge de l’obésité, en permettant une diminution significative de la morbi-mortalité de cette pathologie. Bien qu’un suivi multidisciplinaire post-opératoire soit recommandé à vie, celui-ci demeure insuffisant actuellement, ce qui peut entraîner une perte de poids moindre et expose à un risque de carences nutritionnelles. Les médecins généralistes pourraient contribuer à améliorer ce suivi, mais se sentent insuffisamment formés pour cela. Nous avons donc créé un site web afin d'essayer de mieux les accompagner. Au travers de cette étude, nous avons souhaité évaluer si ce support pouvait apporter une aide en consultation aux médecins généralistes sur le suivi des patients ayant bénéficié d’une chirurgie bariatrique.

    Méthode : Les médecins généralistes français ont été inclus dans l'étude. Bariamed.fr a été évalué avec un cas clinique de 6 questions au sujet d’une patiente fictive de 36 ans ayant bénéficié d'un by-pass gastrique. Les participants étaient invités à réaliser le cas clinique avec leurs connaissances dans un premier temps (CC1), puis une seconde fois avec l’aide du site web (CC2). A la fin du questionnaire, les médecins généralistes donnaient leur opinion sur l'intérêt de cet outil numérique.

    Résultats : 157 médecins généralistes ont été inclus dans l'analyse. La mise à disposition de Bariamed a amélioré de manière significative les réponses de chaque question relative au suivi de la patiente (p < 0.0001). La moyenne des taux de réponses correctes s’élevait à 18.6% pour CC1 contre 69.8% pour CC2. Les médecins généralistes ont été unanimes sur le fait que le site pouvait leur apporter une aide en consultation.

    Conclusion : Notre outil numérique a permis d'aider les médecins généralistes à répondre aux questions théoriques sur le suivi d'une patiente ayant bénéficié d'un by-pass gastrique. Ces données semblent pouvoir se généraliser à la population susceptible d'être intéressée par les Systèmes d’Aide à la Décision Médicale, en situation réelle de consultation.

  • Analyse rétrospective monocentrique d'une cohorte de patientes traitées pour un cancer du sein avec métastases cérébrales    - Hibon Mélanie  -  15 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'incidence des métastases cérébrales (MC) dans le cancer du sein est en augmentation, avec environ 15-30 % des patients de stade avancé qui en développent. Leur apparition reste un évènement grevant le pronostic fonctionnel et vital des patients, avec une survie globale (SG) après le diagnostic d'environ 7 mois, encore plus sévère en cas de leptoméningite carcinomateuse (LM). Les facteurs influençant la survie des patients atteints de MC sont toujours débattus, notamment ceux associés à la survie sans progression cérébrale (SSPC).

    Objectifs : Les objectifs principaux de notre étude étaient : la description des modalités de prise en charge des MC de cancer du sein et l'analyse des facteurs pronostiques associés à la SSPC. Nos objectifs secondaires étaient : les analyses de SG et SSPC dans notre population, ainsi que l'analyse des facteurs pronostiques associés à la SG et la description de la population spécifique de patientes opérées pour MC.

    Méthodes : Dans cette étude monocentrique et rétrospective, nous avons inclus une cohorte de patientes suivies pour un cancer du sein au CHU de Poitiers, avec un diagnostic d'atteinte cérébrale secondaire (MC intra-axiales et LM) posé entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2019. Les analyses de survie ont été modélisées avec la méthode de Kaplan-Meier et le modèle de Cox.

    Résultats : Parmi les 261 patientes de l'étude, une chirurgie cérébrale a été effectuée chez 27 (10,3 %) patientes, 77,0 % des patientes ont reçu une RT cérébrale : (in toto pour 76,1 %). Des symptômes neurologiques étaient présents au diagnostic dans 74,7 % des cas. Une LM a été retrouvée au cours du suivi dans 42,9 % des cas. Le suivi médian à partir du diagnostic de l'atteinte cérébrale secondaire était de 50,7 mois (IC 95% 45,4 – NA). Les médianes de SSPC et de SG étaient respectivement de 5,95 mois (IC 95 % 4,84 – 7,04) et de 7,99 mois (IC 95 % 5,66 – 10,6). En analyse multivariée, les facteurs pronostiques péjoratifs associés à la SSPC comprenaient les tumeurs primitives triple-négatives (HR = 2,70 ; IC 95 % 1,77 – 4,11 ; p < 0,0001), un traitement systémique préalable aux MC (HR = 1,19 ; IC 95 % 1,11 – 1,27 ; p < 0,0001), un âge > 70 ans au diagnostic des MC (HR = 1,81 ; IC 95 % 1,17 – 2,81 ; p < 0,01), un nombre de MC > 3 (HR = 1,76 ; IC 95 % 1,15 – 2,69 ; p < 0,01) et un nombre de sites métastatiques ≥ 3 (HR = 1,51 ; IC 95 % 1,03 – 2,21 ; p = 0,04). Les facteurs associés à une SSPC plus longue étaient : le contrôle de la maladie extra-cérébrale (HR = 0,45 ; IC 95 % 0,31 – 0,67 ; p < 0,0001) et un état général conservé PS 0-1 (HR = 0,59 ; IC 95 % 0,42 – 0,82 ; p < 0,01).

    Conclusion : Notre étude permet la description détaillée et récente des caractéristiques et de la prise en charge en « vie réelle » d'une cohorte de patientes avec atteinte cérébrale d'un cancer du sein. L'analyse des facteurs pronostiques corrélés à SSPC est peu décrite dans la littérature et pourrait permettre d'adapter au mieux la stratégie thérapeutique à la situation carcinologique. Les données d'essais prospectifs en cours seront essentielles afin d'évaluer l'intérêt d'un dépistage précoce des MC asymptomatiques. La SG de ces patients reste sombre, très corrélée avec la rechute cérébrale. Il est ainsi nécessaire de les intégrer plus largement dans les essais thérapeutiques.

  • Impact du traitement endovasculaire des anévrismes aortiques sur le résultat de la chirurgie conventionnelle    - Jayot Jeanne  -  15 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    OBJECTIF : L'arrivée de la pratique mini-invasive de l'endovasculaire a marqué un tournant dans la prise en charge des anévrismes aortiques (AA), dont le seul traitement était jusqu'alors la mise à plat – greffe en chirurgie conventionnelle à ciel ouvert. L'objectif de notre étude était d'évaluer l'impact de l'endovasculaire sur la mortalité des AA après chirurgie conventionnelle dans notre Centre.

    MATERIEL ET METHODES : Notre étude rétrospective, mono-centrique, a analysé les données de 620 patients opérés d'AA (ATA, AAA para- et juxta-rénaux) au CHU de Poitiers en comparant 2 périodes : 420 patients traités en chirurgie conventionnelle avant l'arrivée de l'endovasculaire entre 1993 et 2011, 150 patients traités en chirurgie conventionnelle après l'arrivée de l'endovasculaire entre 2012 et 2019. Le critère de jugement principal était la mortalité globale et à la mortalité liée à l'anévrisme. Le critère de jugement secondaire était le décès précoce dans les 30 jours post-opératoires ajusté sur le terrain du patient, la pratique chirurgicale et les complications post-opératoires précoces.

    RESULTATS : Dans le groupe de patients traités avant l'arrivée de l'endovasculaire, la durée de suivi moyen était de 58 mois, le décès précoce est survenu dans 3,4% des cas, la survie globale et liée à l'anévrisme était respectivement à 6 mois de 93% et 96%, à 12 mois de 90% et 96%, à 24mois de 84% et 95%. Dans le groupe de patients traités après l'arrivée de l'endovasculaire, le décès précoce est survenu dans 10% des cas, la durée de suivi moyen était de 22 mois, la survie globale et liée à l'anévrisme était respectivement à 6 mois de 76% et 83%, à 12 mois de 70% et 78%, à 24 mois de 60% et 72%. Ainsi, il a été montré une dégradation significative de la survie pour les sujets traités en chirurgie conventionnelle après 2012, avec un plus grand nombre de décès précoce à J30 (OR=3,12 [1,46 ; 6,70] p=0,003), des survies globales plus faibles à M6 (OR=0,23 [0,12 ; 0,41] p<0,001), M12 (OR=0,26 [0,15 ; 0,45] p<0,001), M24 (OR=0,28 [0,16 ; 0,47] p<0,001) et des survies liées à l'anévrismes plus faibles à M6 (OR=0,20 [0,09 ; 0,41] p<0,001), M12 (OR=0,16 [0,07 ; 0,33] p<0,001), et M24 (OR=0,12 [0,06 ; 0,26] p<0,001).

    Cette dégradation s'explique par une plus grande fragilité du terrain de patients traités en chirurgie conventionnelle après 2012 puisqu'ils présentaient plus de comorbidités cardio-vasculaires telles que le surpoids (OR=1,11 [1,05 ; 1,18] p<0,001), l'hypertension (OR=1,86 [1,22 ; 2,90] p=0,005), l'hypercholestérolémie (OR=2,38 [1,63 ; 3,50] p<0,001), et un tabagisme actif (OR=1,63 [1,04 ; 2,57] p=0,032), et plus de coronaropathie (OR=1,75 [1,19 ; 2,57] p=0,004) que les patients traités avant 2011. Par ailleurs, à partir de 2012, il y a eu une complexification des AA traités en chirurgie conventionnelle puisqu'une moindre fréquence des AAA sous-rénaux a été traitée au profit de localisations juxta-rénales (OR=3,36 [1,71 ; 6,52] p<0,001), para-rénales (OR=7,84 [2,97 ; 22,9] p<0,001) et ATA 4 (OR=2,74 [0,98 ; 7,30]).

    En appliquant l'ajustement du modèle multivarié, on constate qu'à terrain préopératoire, pratique chirurgicale et complications post opératoires égaux, la mortalité précoce à J30 a énormément diminué de façon significative puisque l'OR ajusté est très inférieur à 1 (OR=0,01 [0,00 ; 0,10], p<0,001).

    CONCLUSION : Progressivement l'endovasculaire est devenue la pratique thérapeutique priorisée dans la prise en charge des AA simples tandis que la chirurgie conventionnelle demeure le traitement de première intention des AA complexes. Bien que les résultats de la mortalité en chirurgie conventionnelle paraissent moins bons en chiffre absolu, ils restent tout à fait satisfaisants en tenant compte de l'aggravation de l'étendue anatomique des anévrismes aortiques ainsi que de l'augmentation des co-morbidités initiales, et ils encouragent à la poursuite de cette pratique au sein de notre Centre.

  • Résultats, qualité de vie et évaluation fonctionnelle après fasciite nécrosante des membres : étude rétrospective d'une cohorte de 46 Patients    - Goron Ralph  -  15 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction. - La fasciite nécrosante des membres est une urgence médico-chirugicale. La mortalité est bien décrite dans la littérature mais l'évaluation de la qualité de vie mentale et fonctionnelle reste peu discutée. L'objectif de cette étude est de comparer nos résultats avec ceux de la littérature et de discuter les conséquences fonctionnelles et la qualité de vie.

    Matériel et méthodes. - Cette étude rétrospective, monocentrique inclus 46 patients hospitalisés dans notre unité entre 2010 et 2021. Les données objectives comprenaient les caractéristiques démographiques, les comorbidités, la présentation clinique, les paramètres diagnostiques et la prise en charge. L'analyse des dossiers était complétée par un entretien évaluant la qualité de vie à l'aide des questionnaires SF36v.2, Quick DASH et LEFS ainsi qu'un examen clinique. Les amplitudes articulaires étaient mesurées à l'aide d'un goniomètre et comparées au côté sain.

    Résultats. - Sur les 27 survivants (28,95% de mortalité), 17 ont bénéficié d'un entretien. Les scores SF36 étaient inférieurs aux scores d'échelles retrouvés dans la population générale pour toutes les composantes lorsque l'atteinte touchait le membre inférieur ou le membre supérieur, à l'exception des douleurs physiques pour le membre supérieur. Le score moyen était de 35,60±28,0 pour le LEFS et 450±204,6 pour le Quick Dash. La perte d'amplitude articulaire par rapport au côté sain était de 14,74% pour le membre inférieur et de 9,10% pour le membre supérieur.

    Conclusion. - La fasciite nécrosante des membres reste grévée d'une mortalité importante. La prise en charge chirurgicale initiale, agressive et délabrante mais nécessaire, impacte de façon pérenne le pronostic fonctionnel et la qualité de vie.

  • Comment améliorer la prise en charge somatique des patients atteints de trouble du spectre autistique ? Classification des pathologies somatiques intercurrentes les plus fréquentes dans le but de créer un programme de prévention : Enquête auprès de patients atteints de trouble du spectre autistique consultant en hospitalisation de jour au centre Cap Soins 17 de La Rochelle    - Delattre Leslie  -  14 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION : Le trouble du spectre de l'autisme est une pathologie neuro-développementale à laquelle s'associent des vulnérabilités somatiques particulières. Pourtant, les pathologies somatiques intercurrentes restent insuffisamment repérées et traitées alors qu'elles peuvent être à l'origine d'une altération rapide et surprenante du comportement et des capacités. Nous avons donc souhaité enquêter sur ces différentes pathologies par le biais du centre spécialisé Cap Soins 17, qui réalise des bilans complets en hospitalisation de jour auprès du public handicapé dyscommunicant.

    MATERIELS ET METHODES : Nous avons réalisé une étude monocentrique, descriptive sur données rétrospectives de Décembre 2015 à Décembre 2020. Nous avons inclus les patients atteints de trouble du spectre autistique accueillis en hospitalisation de jour à Cap Soins 17, pour lesquels le bilan avait abouti au diagnostic d'une ou plusieurs pathologies somatiques. Les données de leurs comptes rendus d'hospitalisation ont été recueillies par le biais d'un formulaire de saisie de données électronique. Elles concernaient les caractéristiques socio démographiques, les antécédents, les pathologies somatiques diagnostiquées et les prises en charges proposées. La base de données produite a ensuite été exploitée par le biais de formules statistiques.

    RESULTATS : Nous avons inclus 132 patients. Le ratio était de 2.47 hommes pour 1 femme, et la grande majorité avaient moins de 51 ans (128). Les motifs de recours à Cap Soins 17 principaux étaient « le trouble du comportement » (34%) et le « bilan systématique » (34%). Les pathologies les plus fréquentes étaient la constipation (83%) plus ou moins associée au fécalome (26%), le bouchon de cérumen (45%), le tartre (48%), la carie (33%), les troubles de la statique rachidienne (33%) plus ou moins associés aux pieds plats (21%), le portage d'Helicobacter pylori (27%), l'hypovitaminose D (31%) et l'obésité (25%). La iatrogénie des traitements psychotropes, associée à certaines pathologies, a été suspectée dans 48% des cas. A l'issue du bilan, un traitement a presque systématiquement été proposé, des examens complémentaires ont été demandés dans plus de deux tiers des cas, un avis spécialisé a été demandé dans plus d'un tiers des cas.

    CONCLUSION : Les pathologies diagnostiquées étaient la plupart du temps des pathologies bien connues des médecins généralistes, et dont la prise en charge est simple. Pourtant, le patient atteint de TSA leur pose le défi de la compréhension de ses symptômes. La finalité de cette étude serait la réalisation d'un outil à plusieurs volets à destination des médecins dont le but serait la sensibilisation, l'information et la prévention, pour mieux préparer la consultation et permettre, à terme, une meilleure inclusion de cette population dans le parcours de soins.

  • Le psychotraumatisme comme marqueur prédictif d’un fort sentiment de déshumanisation ? Étude de patients hospitalisés en psychiatrie en soins libres    - Alaoui Drai Driss  -  13 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La déshumanisation est un phénomène qui impacte de manière flagrante ou insidieuse les relations interpersonnelles dans la vie quotidienne, notamment en médecine et en psychiatrie, où le patient est écarté des symptômes objectivables par la technologie. Les symptômes du trouble de stress post-traumatique (TSPT) sont susceptibles d'augmenter ce sentiment. Cette étude vise à évaluer les liens entre le TSPT et le sentiment de déshumanisation et le potentiel prédictif des psychotraumatismes dans le TSPT.

    Matériel et méthodes : 56 patients hospitalisés ont répondu à des auto-questionnaires évaluant le sentiment de déshumanisation, la sévérité du TSPT et l'exposition à d'éventuels événements traumatisants. Trente et un patients avaient un score PCL-5 ≥ 31, éventuellement avec un diagnostic de TSPT.

    Résultats : 55% des patients hospitalisés, quel que soit le trouble psychiatrique, avaient un score PCL-5 ≥ 31. Cependant, selon le questionnaire PCL-5, les patients atteints de TSPT avaient un sentiment de déshumanisation beaucoup plus élevé que les autres patients hospitalisés qui n'avaient pas de TSPT. Les scores moyens de déshumanisation n'étaient pas très élevés. Cependant, les associations entre le score moyen de déshumanisation et le score PCL-5 étaient fortement significatives indépendamment du sexe, l'âge et le niveau d'éducation.

    Conclusion : Les psychotraumatismes peuvent être un facteur prédictif du sentiment de déshumanisation des patients hospitalisés, de manière significative si la sévérité du TSPT est associée à une moindre reviviscence des faits traumatisants. Bien que certains indices existent, les mécanismes sous-jacents aux liens entre le sentiment de déshumanisation et le score PCL-5 restent encore obscurs, nécessitant des recherches supplémentaires dans ce domaine. Cette étude démontre un sentiment de déshumanisation plus important chez les patients atteints de TSPT que chez les autres patients hospitalisés en psychiatrie. Des études complémentaires semblent nécessaires pour élucider les mécanismes qui sous-tendent cette expérience subjective et la place de la résilience dans cette dernière.

  • Psychotraumatisme et réponses traumatiques en médecine physique et de réadaptation, étude préliminaire transversale    - Mih Safa  -  13 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    Objectifs : déterminer quelles catégories de patients présentent les symptômes de Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT) les plus élevés en fonction de la pathologie pour laquelle ils sont suivis en Médecine Physique et de Réadaptation (MPR). Les objectifs secondaires étaient de déterminer chez ces mêmes catégories les niveaux de croissance post-traumatique (CPT), les symptômes d'anxiété et de dépression. Puis nous avons recherché une association entre le niveau de douleur déclaré et les symptômes de TSPT, de CPT, d'anxiété, de dépression, le coping et la personnalité.

    Matériels et méthodes : 79 patients suivis dans le service de MPR du CHU de Poitiers auxquels nous avons fait passer une série d'échelles d'auto-évaluation comprenant la PCL-5, le PTGI, la HAD, le BIG FIVE, le Brief Cope, une EVA de la douleur ainsi qu'un recueil d'informations personnelles et d'antécédents traumatiques, sur une durée de trois mois. Des analyses de variance (ANOVA) puis tests de Tukey ont été effectués afin d'explorer les différences entre les groupes en fonction des paramètres cités précédemment.

    Résultats : il n'a pas été retrouvé de différence significative concernant les symptômes de TSPT en fonction de la pathologie pour laquelle le patient était pris en charge en MPR. Parmi les autres paramètre psychiatriques, seuls les symptômes d'anxiété étaient significativement plus élevés chez les patients lombalgiques chroniques et chez ceux présentant des affections orthopédiques. Les niveaux de douleur rapportés étaient plus élevés chez les patients présentant des symptômes de TSPT, d'anxiété et de dépression plus élevés. Ils étaient également plus élevés chez les patients présentant un coping à type de blâme plus important.

    Conclusion : la pathologie somatique MPR ne semble avoir que peu d'impact sur les paramètres psychiatriques, contrairement au ressenti douloureux, qui lui est associé à une augmentation des des symptômes de TSPT, d'anxiété et de dépression.

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