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Ce mémoire traite de la dyslexie au collège et au lycée et les actions mises en place par les enseignants afin de moins stigmatiser les élèves dyslexiques.

Dans cette étude, nous interrogeons le geste du professeur dans un contexte d'apprentissage. Il s'agit d'aborder la didactique du point de vue des gestes effectués par l'enseignant. Celui-ci adopte différentes postures qui lui permettent de partager des connaissances, un savoir mais aussi de réguler les différents temps en classe. Au travers de cet écrit, plusieurs questions sont nées de la volonté de comprendre le geste et son impact sur les élèves. Alors, par divers observations et questionnements qui leurs ont été suggérés, nous avons tenté de déceler les gestes qui font partie du genre et ceux qui font partie du style de l'enseignant selon la théorie de Bakhtine. Puis, nous nous sommes demandés si les apprenants ont conscience du geste et quel était son sens, sa signification. Cette étude, enfin révèle certains indicateurs permettant d'observer si l'élève a compris ou non le geste. Ceux-ci peuvent alors permettre au professeur d'analyser sa pratique personnelle et peut-être l'améliorer en travaillant sa gestuelle afin qu'il serve pleinement ses objectifs pédagogiques.

Au cours de notre mémoire, nous avons abordé la question de la représentation du jeu au sein d’une classe des professeurs de langues vivantes étrangères ainsi que celle des parents d’élèves. Notre étude s’est penchée plus précisément sur l’impact que pouvait avoir le jeu sur l’attention des apprenants, ce qui nous a amené à étudier un des concepts fondamentaux à l’apprentissage : la motivation. Nous sommes parties du postulat que la représentation du jeu avait un impact réel sur son utilisation pour les enseignants et son approbation ou non pour les parents d’élèves. Nous avons donc mené une enquête auprès d’eux sur le jeu en classe et l’impact que celui-ci pouvait avoir sur l’attention des élèves. Partant du principe que les parents d’élèves seraient plus réticents que les enseignants, notre avis a évolué après l’analyse de nos questionnaires. Nous avons alors déjoué nos préjugés.

Introduction : La prescription d'une contraception nécessite la prise en compte d'éléments médicaux, psychologiques et socio-environnementaux. Les bénéficiaires de la CMU-C, qui ont de faibles ressources financières, ont un état de santé plus dégradé que le reste de la population. L'objectif de cette étude est de savoir s'il existe une différence de prescription par les médecins généralistes, en 2015, des différentes contraceptions entre les patientes bénéficiaires de la CMU-C et celles bénéficiant de la prestation de référence.

Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle, quantitative, rétrospective, incluant toutes les bénéficiaires de la prestation de référence et de la CMU-C affiliées à la Sécurité sociale française en 2015. Les données de l'Institut statistique des professionnels de santé libéraux concernant les feuilles de soins des médecins généralistes remboursées en 2015 ont été utilisées. Le critère de jugement principal est la présence d'une différence de remboursement entre les deux populations avec une probabilité au seuil de 5%. Un test statistique de Chi 2, pour les contraceptions hors urgence, et un test de Wilcoxon, pour les contraceptions orales d'urgence, ont été réalisés avec le logiciel Statistica R.

Résultats : Pour les contraceptions hors urgence, regroupées en 14 catégories de dénominations communes internationales équivalentes, il existe une différence statistiquement significative de remboursement entre les bénéficiaires de la CMU-C et celles de la prestation de référence (Chi 2=52607928, Dl=13, p<0,05). Pour les 2 catégories de contraceptions orales d'urgence, il n'y a pas de différence statistiquement significative (p=0.17).

Conclusion : Les contraceptions prescrites aux bénéficiaires de la CMU-C hors urgence sont différentes de celles prescrites au reste de la population. Plusieurs facteurs pourraient expliquer cela, notamment l'âge, les antécédents, l'observance, les attentes des femmes, mais également l'attitude des prescripteurs en fonction du statut socio-économique des patientes.

INTRODUCTION : Face à la désertification médicale, dans les zones où l'offre de soins est insuffisante, le gouvernement propose de généraliser le contrat de médecin adjoint aux internes aptes à être remplaçants, tel que l'interne en SASPAS. L'objectif principal de l'étude est de comparer le niveau de satisfaction des patients entre une consultation réalisée par l'interne en SASPAS (groupe 1) et celle pratiquée par le médecin habituel (groupe 2).

METHODOLOGIE : Cette étude descriptive transversale a été menée du 27 août 2018 au 29 novembre 2018 dans 19 cabinets libéraux de Charente Maritime, dans les zones présentant des difficultés dans l'accès aux soins de médecine générale. A partir du questionnaire EUROPEP, les patients ont été interrogés en salle d'attente permettant de recueillir 390 questionnaires exploitables sur leur niveau de satisfaction.

RESULTATS : La comparaison des deux groupes montre qu'il existe une différence concernant le soulagement rapide des symptômes (p=0,035), l'examen clinique (p=0,016), la rigueur (p=0,031), la durée en salle d'attente (p=3,9E-8), l'aide rapide pour des problèmes urgents (p=0,00501), et enfin la possibilité de joindre le médecin par téléphone (p=7,4E-6). Pour le reste des compétences médicales, il n'existe pas de différence significative.

DISCUSSION : A notre connaissance, aucune étude ne s'était intéressée à cette comparaison dans les zones de déserts médicaux. L'aménagement du planning de l'interne en SASPAS semble augmenter la satisfaction des patients dans certains domaines, même si dans la majorité des cas il n'existe pas de différence significative entre les deux groupes. CONCLUSION : Ces premiers résultats sont encourageants pour la réussite de cette future mesure. Une étude qualitative pourrait venir compléter ces résultats en analysant plus le coté objectif et subjectif du ressenti des patients concernant cette proposition du gouvernement.

Introduction- Suite à la réforme de 2017 les modalités de validation du DES de médecine générale a subi des modifications importantes. Afin que le processus de certification puisse atteindre ses objectifs en termes de qualité des professionnels et de leur formation. ll faut également que lui aussi soit évalué.

Objectifs-recueillir le ressenti des tuteurs et MDS de SASPAS sur les modalités de certification finale des étudiants de médecine générale de manière à en améliorer la pertinence.

Méthode-Un questionnaire qualitatif, semi dirigé a été utilisé lors d'un focus groupe puis lors d'entretiens individuels. Ce questionnaire explorait la réforme de 2017 et les différents éléments participants à la certification des internes. Ainsi que le rôle des tuteurs et MSU SASPAS dans ce processus.

Résultats-Il en est ressorti que les moyens d'évaluation et de validation actuels n'étaient pas toujours pertinents. Notre échantillon de 16 enseignants est unanime sur la nécessité des changements. Il s'agit d'optimiser la congruence et la complémentarité des procédures actuelles. Mais aussi d'améliorer les éléments utilisés tout au long du cursus et qui concourent à la décision certificative finale. Ils proposent l'instauration d'un stage en supervision chez le tuteur, La mise en place d'une collégialité entre tuteurs et MSU ainsi que leur participation au jury de DES. La mise en place d'une évaluation pratique en stage. Poursuivre l'implication du MSU dans la rétroaction. Alléger la trame des taches pédagogiques et valoriser les traces d'intérêt.

Conclusion-Un certain nombre de propositions ont été émises par les enseignants Il serait utile d'évaluer l'impact de cette réforme en termes de formation ou de certification sur les premières promotions d'étudiants en ayant bénéficié

C'est dans un contexte de société très actuel et portées par des idéaux pédagogiques et civiques que nous avons fait le choix d'axer notre première année de pratique vers une dimension plurielle de l'enseignement, parfois même considérée comme utopique. Agents de la République, nous connaissons la responsabilité qui nous incombe et avons à cœur de mener la diversité des apprenants vers la réussite et l'épanouissement scolaire. Nous nous proposons donc, à travers cet écrit, d'élucider et d'appréhender les liens entre coopération, motivation et différenciation ; en partant du postulat que la mise en place plus régulière et pertinente de situation de coopération entre les élèves est un facteur de motivation et constitue une plus-value au sein des apprentissages.

Introduction : La brûlure infantile est encore trop fréquente. Sa prise en charge doit être rigoureuse compte tenu des complications qu'elle peut engendrer. Elle est organisée en France par les schémas inter-régionaux d'organisation des soins (SIOS) (Centres de traitement des brûlés (CTB)). Notre travail avait pour objectif d'évaluer les pratiques du CHU de Poitiers face aux brûlures.

Matériels et méthodes : Notre travail est une étude rétrospective, observationnelle, monocentrique (CHU de Poitiers), incluant les brûlures thermiques et électriques d'enfants de 0 à 15 ans. Le critère de jugement principal était l'orientation des enfants selon le risque de la brûlure comparativement aux recommandations de la Société Francophone de Brûlologie (SFB). Les critères de jugement secondaires étaient l'évaluation clinique d'une brûlure, les soins prodigués aux urgences et le suivi en hôpital de jour.

Résultats : 150 enfants étaient inclus. 95 enfants avaient une brûlure à risque : 74 ont été suivis en hospitalier (dont 2 transférés sur un CTB) et 21 traités en ambulatoire. Les soins de pansements étaient concordants avec les recommandations pour 87,7% des cas. L'évaluation de la douleur était réalisée à 89,3% et la prescription antalgique faite pour 82% des cas. Le suivi à distance a été réalisé pour 31,5% des enfants.

Conclusion : L'orientation des enfants ne respecte pas les recommandations de la SFB. Notre étude ouvre une réflexion sur les recommandations et surtout sur le lieu d'hospitalisation. Pour homogénéiser et optimiser les pratiques, des solutions paraissent intéressantes (protocole unique par SIOS, télémédecine, formation du personnel et information aux familles…)

Le numérique gagne peu à peu le domaine de l'éducation mais quel impact a-t-il sur mon enseignement? Quelle est sa plus-value? Au sein de ce mémoire nous avons souhaité vérifier si le numérique pouvait apporter une réponse à la problématique professionnelle suivante : les élèves observés ne font pas confiance à leurs observateurs, ce qui rend les feedbacks entre pairs inefficaces et freine la progression des pratiquants.

Motiver les élèves et capter leur attention est l’un des défis et des enjeux de l’enseignement. C’est la raison pour laquelle à travers ce travail de recherche, nous nous intéressons à la pédagogie par le jeu comme outil pour stimuler la motivation et l’attention des apprenants. Notre expérience vise à vérifier l’hypothèse générale selon laquelle la pédagogie par le jeu a plus d’influence sur la motivation et l’attention des élèves que la pédagogie traditionnelle, et qu’elle conduit, par conséquent, à un nombre de comportements inattentifs moins importants. L’expérimentation a été faite en cours d’espagnol en cycle 4 au sein d’une classe de 5ème avec laquelle nous avons testé deux activités ludiques : une en équipes, et une en binômes. L’objectif est de comparer l’attention et la motivation des sujets pendant les activités ludiques puis pendant une activité plus classique. Des enseignants ont ensuite répondu à notre questionnaire, ce qui nous a permis de recueillir leurs avis concernant l’utilisation de ce type de pédagogie. L’ensemble de cette recherche valide notre hypothèse générale. En effet, elle démontre que les élèves sont plus attentifs dans une situation ludique et que le jeu est vecteur de motivation.