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Médecine générale

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1160 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 41 à 50
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  • Evaluation des facteurs influençant la prescription d'activité physique adaptée chez la femme enceinte par les médecins généralistes en Charente Maritime    - Sauffier Pierre  -  12 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION

    L'activité physique durant la grossesse permet de prévenir l'apparition de diverses pathologies et complications, aussi bien pour la mère, que pour l'enfant à naitre.

    L'APA sur ordonnance est un outil de prévention utilisable par les médecins.

    Les sages-femmes en prescrivent déjà, les pharmaciens la conseillent.

    Etant en première ligne dans le champ de la prévention, il nous semblait indispensable de faire une étude des pratiques de la population médicale.

    MATERIEL ET METHODES

    Il s'agit d'une étude transversale par questionnaire, menée auprès de 58 médecins généralistes de Charente-Maritime, d'aout à décembre 2024. L'objectif principal est de comprendre et relever les facteurs impactant la prescription d'activité physique adapté, chez la femme enceinte.

    RESULTATS

    L'analyse des résultats nous a montré que 30% des médecins interrogés était sensibilisé à l'APA durant la grossesse.

    Les facteurs limitant la prescription sont les suivants : peu de sollicitations de la part des patientes, consultations considérées chronophages par les médecins, manque de formation et de coordination autour de l'APA.

    Les facteurs pouvant influencés positivement la prescription sont les suivants : former des IDE ASALEE ainsi que des assistants de consultations à l'APA, apporter une meilleure visibilité aux structures qui dispensent l'APA, améliorer l'accès aux formations et modalités de prescriptions pour les médecins.

    CONCLUSION

    Ainsi, il semble intéressant que nos instances nationales et régionales promeuvent l'APA auprès des médecins généralistes, selon leur besoins, que ce soit en terme de formation, d'aides à la consultation, ou d'accès aux structures adaptés.

  • L'utilisation des cartes conceptuelles par les infirmières asalee dans l'éducation thérapeutique des patients    - Bana Naïme  -  05 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Malgré de nombreuses études sur les cartes conceptuelles en ETP, aucune donnée n'existait sur leur utilisation par les infirmières de la structure action de santé libérale en équipe (ASALEE).

    Objectif : Évaluer l'utilisation des cartes conceptuelles par les infirmières déléguées à la santé publique. Chercher les liens entre formation aux cartes conceptuelle et leur utilisation. Rechercher les freins à leur utilisation.

    Méthode : Un questionnaire a été envoyé par email à 97 infirmières.

    Résultats : 57 questionnaires ont été analysés. 36,4% des répondants utilisaient les cartes conceptuelles. La formation des infirmières était associée de manière significative à la fréquence d'utilisation des cartes conceptuelles (p=0.03497). Il n'a pas été retrouvé de lien entre la formation et les freins à leur utilisation.

    Conclusion : Les infirmières ayant bénéficié de formation complémentaire utilisent plus souvent les cartes conceptuelles.

  • Quels sont les critères de qualité d'un outil d'évaluation des compétences en Sciences de la Santé ? Synthèse interprétative critique    - Toujouse Dorian  -  05 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Contexte

    Il existe de nombreux outils d'évaluation pour évaluer les compétences des étudiants en Sciences de la Santé. Cependant, il n'existe pas de recommandations concernant le choix de ces outils.

    But

    L'objectif du travail était de comprendre l'impact et le rôle de l'outil d'évaluation des compétences des étudiants en Sciences de la santé. Les recherches visaient à identifier aussi les critères de qualité de l'outil.

    Méthode

    Une synthèse interprétative critique a été réalisée selon une méthodologie reprenant celles de Dixon et Woods, Hodge et Nguyen. A partir de 9000 références issues de six bases de données électroniques, l'analyse finale portait sur 149 articles.

    Résultats

    L'analyse de la littérature décelait un réel intérêt de recherche autour de l'outil d'évaluation dans l'ensemble des cursus de formation en santé à l'international. Elle comprenait des articles théoriques réflexifs et des articles pratiques proposant des stratégies pour donner à l'outil tout son sens. Elle se présentait en quatre thèmes : l'intention de l'outil d'évaluation, le partenariat fondamental entre étudiant et enseignant, le mode d'utilisation de l'outil et ses critères de qualité.

    Conclusion

    L'objectif du travail était de comprendre l'impact et le rôle de l'outil d'évaluation des compétences des étudiants en Sciences de la santé. Les recherches visaient à identifier aussi les critères de qualité de l'outil. La validité de l'outil dépend de la compréhension du cadre d'évaluation et des objectifs d'évaluation. Un partenariat solide entre étudiant et enseignant entretient réflexivité, dynamisme de formation et contribue à améliorer la qualité des soins.

  • Abord de la santé sexuelle et de la PrEP en médecine générale dans les départements des Deux-Sèvres et Charente    - Bessonnet Jean-mathieu  -  02 septembre 2024  - Thèse d'exercice


  • Utilisation d'une plateforme de télé-expertise OMNIDOC par les médecins généralistes dans la population charentaise : un intérêt sur les délais de prise en charge des carcinomes cutanés ?    - Verardo Jordan  -  11 juillet 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'Institut National du Cancer estime que le nombre de nouveaux cas de cancers de la peau a plus que triplé entre 1990 et 2023, où les carcinomes cutanés tels que les carcinomes basocellulaires et épidermoïdes représentent 90 % des cancers cutanés. En Charente, le délai moyen pour obtenir une consultation dermatologique et supérieure à 100 jours et est la conséquence de la diminution du nombre de médecins généralistes et de dermatologues en activité mais aussi de l'augmentation de la population charentaise. L'essor des plateformes de télé-expertise comme OMNIDOC, très utilisées par les médecins généralistes en Charente, constitue une aide pour la prise en charge des cancers non mélanocytaires. L'objectif principal de cette étude était de prouver que l'utilisation d'OMNIDOC pourrait permettre de réduire le délai de prise en charge des carcinomes cutanés dans la population charentaise.

    Matériel et méthodes : Une étude quantitatif rétrospective a été réalisée avec les données de deux dermatologues exerçant à Angoulême du 01 avril 2022 au 01 avril 2023 et recevant des demandes d'OMNIDOC. Les données anatomopathologiques ont été récupérées au centre hospitalier d'Angoulême et dans un laboratoire de cytologie et d'anatomie pathologiques du Bouscat.

    Résultats : 413 patients ont été inclus dans l'étude avec 56 patients ayant pris rendez-vous avec OMNIDOC et 357 patients ayant pris rendez-vous par des moyens plus classiques. L'analyse montrait qu'il n'y avait pas de différence significative entre l'utilisation d'OMNIDOC et les rendez-vous pris classiquement.

    Discussion : Bien que le résultat de cette étude soit contraire à nos attentes, la télé-expertise constitue une réponse face à la diminution de l'offre de santé et l'augmentation des besoins médicaux de la population. Elle montre un bénéfice en termes de réduction des déplacements et réduction des coûts. Il serait intéressant de poursuivre les travaux avec un échantillon plus important de patient consultant un dermatologue à partir du logiciel de télé-expertise OMNIDOC, avec une couverture plus importante de médecin généraliste et de dermatologue propices à son utilisation.

  • Quelles sont les connaissances, en 2023, concernant le trouble de l'usage des jeux vidéo applicables à la pratique de la médecine générale ? Une revue systématisée de la littérature    - Motard Louis  -  11 juillet 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les jeux vidéo sont considérés comme l'un des loisirs majoritaires dans le monde, il est estimé à 39.1 millions le nombre de joueurs occasionnels en France. Après l'inclusion du trouble du jeu vidéo dans le DSM-5 et la CIM-11, la recherche a été florissante sur le sujet. Les médecins généralistes français vont obligatoirement devoir faire face à ce genre de situation et doivent connaitre certaines notions.

    Méthode : Une revue systématisée de la littérature internationale et française a été réalisée pour retrouver les connaissances actuelles sur le trouble de l'usage des jeux vidéo.

    Résultats : Cette pathologie présente des facteurs de risques et des conséquences très larges, parmi lesquels : douleur articulaire, troubles du sommeil, anxiété, dépression, mauvaise estime de soi, mauvaise relation parent/enfant, échec scolaire. Les échelles diagnostiques sont nombreuses mais il n'existe pas de gold standard actuellement, en français on mettrait en avant la GAS-7 par sa simplicité, et l'IGD-20 comme la plus complète. Les moyens de prise en charge passent de la réassurance simple d'un parent inquiet et ayant besoin d'instaurer un cadre, aux thérapies globales incluant en particulier la thérapie cognitivo-comportementale.

    Conclusion : Au vu du nombre de joueurs toujours plus important et des conséquences possibles, le médecin généraliste en France va obligatoirement rencontrer ce genre de situations. Le médecin doit être capable d'évaluer ces situations afin d'accompagner au mieux ses patients. Il est important de savoir que l'addiction aux jeux vidéo peut avoir un impact sur tous les aspects de la vie d'un individu mais qu'une pratique saine et de loisir reste majoritaire parmi les joueurs.

  • Étude épidémiologique des remboursements des hypnotiques chez les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire et de la prestation du Régime Général de l'Assurance Maladie, par les médecins généralistes français de 2019 à 2021    - Vincent Taufa  -  11 juillet 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La France est le deuxième pays d'Europe en termes de consommation d'anxiolytiques et d'hypnotiques. Il serait intéressant d'étudier s'il existe une discrimination sociale dans la prescription de ces traitements. En sachant que l'insomnie a une plus forte prévalence dans les populations en état de précarité. Pourtant de récentes recherches semblent montrer que la délivrance des médicaments n'est pas toujours équivalente à la morbidité dans la population précaire. La consommation du soin étant différente chez les personnes précaires, on peut se demander si l'exposition à la précarité modifie les prescriptions des médecins généralistes. L'objectif principal de cette étude est de comparer la délivrance d'hypnotiques dans la population précaire et non précaire.

    Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude pharmaco-épidémiologique quantitative rétrospective utilisant la DDD (Defined Daily Dose) des délivrances des deux hypnotiques majoritairement prescrits par les médecins généralistes (Zopiclone et Zolpidem), en France de 2019 à 2021. Les DDD de la population bénéficiaire de la CSS sont comparées aux DDD de la population générale. Secondairement, des régressions linéaires sont réalisées pour étudier les variations de DDD en fonction de l'indice de précarité régionale.

    Résultats : Nous avons retrouvé un remboursement significativement supérieur pour les bénéficiaires de la CSS pour les deux molécules pendant les trois années. La délivrance de celles-ci diminue quand le taux de précarité augmente. Ce phénomène est présent dans les deux populations, mais il est plus important chez les bénéficiaires de la CSS.

    Conclusion : Notre étude montre une persistance des inégalités sociales de santé malgré les politiques d'accès aux soins. Ainsi la gratuité des soins ne garantit pas une égalité de santé. La précarité impose une temporalité, des objectifs et des préoccupations différentes. Également nous observons un impact de la précarité sur le soignant. La conscience de ces inégalités permet une intégration dans la prise en charge globale du patient et du soignant. La mise en place d'un maillage local et d'un exercice coordonné des acteurs de santé, sociaux et politiques. La réduction des inégalités sociales de santé passe par la compréhension des mécanismes de fragilité.

  • Gamification en médecine générale : Création d'un système de badge numérique lié au portfolio pour le suivi des étudiants en médecine générale de Poitiers    - Gueye Adama  -  11 juillet 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction: Le portfolio et l'évaluation par les tuteurs de l'avancée des compétences, sont le socle du suivi pédagogique du Diplôme d'Étude Spécialisé (DES) de médecine générale à Poitiers. Or l'arrivée de nouvelles générations d'étudiants plus habitués aux technologies numériques apportent de nouveaux défis pour l'enseignement. La gamification est une méthode proposant l'utilisation de mécanique de jeux à visée pédagogique, et tente d'apporter des réponses à ces enjeux. Le décernement de badges numériques est une de ces mécaniques déjà utilisés au sein de l'université pour la reconnaissance de compétences, notamment via la plateforme open badge.

    Notre objectif est la création d'un système de badge attaché au portefolio, pour visualiser l'avancement dans le cursus, et à visée motivationnelle pour la remise des travaux écrits.

    Matériel et méthode : Nous avons utilisé la plateforme Moodle qui permet la création d'espaces de cours, d'activités, et le stockage de fichiers, pour produire notre portfolio. Puis nous nous sommes servis du système de restriction d'accès aux ressources pour y automatiser la remise de badges numériques. Enfin nous avons réalisé une 1er évaluation qualitative informelle.

    Résultat : Notre portefolio utilise des activités « devoirs » pour permettre aux étudiants de déposer leurs travaux, et aux tuteurs de les évaluer. Le paramétrage des restrictions d'accès, permet la remise automatique de badges évolutifs en fonction de l'évaluation des tuteurs. Les illustrations visuelles des badges décernés permettent la visualisation et valorisation de différents niveaux d'engagement et d'acquisition des compétences. L'évaluation qualitative informels par 15 étudiants et 3 tuteurs évoque une amélioration pour le suivi administratif, et un attrait pour l'aspect ludique de cette méthode.

    Discussion : L'aspect ludique des badges est une proposition pour améliorer l'engagement et le ressenti des étudiants envers leur portfolio. Notre outil demande une évaluation rigoureuse, notamment sur le ressenti du décernement de badges suivant le dépôt des travaux rédactionnels, mais permet déjà l'ouverture d'un espace de travail fonctionnel.

    Conclusion : L'engagement des étudiants dans leur cursus est un enjeu clefs de leur bon apprentissage. La gamification des méthodes pédagogiques est une des possibilités pour aider à cette adhérence. Notre système de badge est un premier pas vers d'autres outils de gamifications, mais aussi une nouvelle façon de reconnaitre les compétences des étudiants acquises pendant le cursus de médecine générale et un jour pourquoi pas celles acquises en dehors du cursus médicale notamment dans l'engagement associatif.

  • Réalisation et appropriation du BITS-test par les médecins généralistes de la Vienne dans le dépistage des problématiques auto-agressives et suicidaires chez les adolescents âgés de 13 à 18 ans : étude MUBITS 86    - Lienhart Camille  -  09 juillet 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le suicide représente la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans ce qui en fait un enjeu majeur de santé publique. L'adolescence est une période de vulnérabilité marquée par de nombreux changements bio-psycho-sociaux, pouvant conduire à des actes auto-agressifs ou suicidaires. Pour limiter ces décès évitables, le dépistage est essentiel et le médecin généraliste y joue un rôle prépondérant. Depuis 2021, la HAS recommande l'utilisation du BITS test auprès des adolescents afin de dépister le risque d'auto-agressivité et de suicide. Ce test a été conçu pour faciliter le dépistage à l'aide de 4 questions simples et routinières. Bien que ce test soit validé, qu'en est-il de son utilisation et de son appropriation par les médecins généralistes en pratique courante ?

    Méthode : Cette étude descriptive, quantitative de type audit clinique, réalisée dans le département de la Vienne, a été menée dans le cadre d'une étude nationale multicentrique nommée MUBITS. Elle a été réalisée d'avril 2022 à septembre 2023. L'objectif principal était d'évaluer le taux de réalisation du BITS test par les médecins généraliste de la Vienne. Les médecins généralistes ont été randomisés puis sollicités afin de participer à l'étude. Ils devaient utiliser le BITS test lors de leurs consultations avec au moins 5 adolescents âgés de 13 à 18 ans sur une période de 28 jours. Ils étaient ensuite contactés 3 mois après afin de savoir s'il continuait à utiliser le BITS test dans leur pratique courante.

    Résultats : 36 médecins généralistes ont accepté de participer à l'étude, soit un taux d'acceptation de 66.6%. Parmi eux, 16 ont utilisé le BITS test lors de leur consultation soit un taux de réalisation de 44.4%. Cela nous a permis de recueillir 102 questionnaires adolescents qui ont pu être analysés, dont 71 ont été interrogés par le BITS test. 34 adolescents (47.9%) dépistés à travers le BITS test, ont été interrogés sur une éventuelle problématique auto-agressive ou suicidaire. Le BITS test a permis de découvrir une problématique chez 61.7% des adolescents interrogés dont 47% étaient non connues du médecin généraliste. Concernant la découverte de problématiques, 58% des adolescents ayant déclaré une problématique auto-agressive et 80% des adolescents ayant déclaré une problématique suicidaire ont été orientés vers un dispositif spécialisé avec un suivi conjoint du médecin généraliste. Après 3 mois, 9 médecins, parmi ceux ayant utilisé le BITS test, ont déclaré souhaiter poursuivre son utilisation dans leur pratique courante, soit un taux d'appropriation du test de 56.3%.

    Discussion : Nos résultats reflètent une bonne acceptation du principe du BITS test par les médecins généralistes mais une difficulté à son utilisation en pratique courante. Les principaux freins mis en évidence sont le manque de temps et la difficulté à gérer des situations de découverte d'auto-agressivité ou d'idées suicidaires. Paradoxalement, on retrouve une bonne appropriation du test par les médecins généralistes puisque la majorité souhaite poursuivre son utilisation en pratique courante. On pourrait s'interroger sur la reconnaissance de ce dépistage par une cotation spécifique pour permettre de valoriser l'utilisation du BITS test, ainsi qu'un accompagnement des médecins généralistes dans la prise en charge de découverte d'auto-agressivité ou d'idées suicidaires. Il serait pertinent de mener des études complémentaires, à plus grande échelle, sur les freins éventuels à la généralisation du BITS test.

  • Analyse des freins à la pratique de suivi de grossesse physiologique par les médecins généralistes : étude réalisée auprès des médecins généralistes de Charente-Maritime    - Nicot Géraldine  -  04 juillet 2024  - Thèse d'exercice

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    Depuis 1945, avec la création de la PMI et l'évolution de la médecine, la grossesse s'est davantage médicalisée pour garantir un niveau de sécurité des femmes enceintes et des nouveau-nés. Le suivi de la grossesse est donc très encadré en France et concerne plusieurs professionnels de santé, sage-femmes, gynécologues, médecins généralistes. Malgré les risques de complications qui subsistent, 80 % des grossesses restent physiologiques. Pour autant, le médecin généraliste intervient de moins en moins dans le suivi de ces grossesses à bas risque, malgré un niveau de compétence jugé satisfaisant par la formation initiale reçue lors de l'internat et la pénurie de gynécologue, ces deux éléments ne favorisent pas pour autant l'émergence de plus de suivi de grossesse en médecine générale. Dans cette enquête quantitative sur la pratique des médecins généralistes installés en Charente Maritime, nous avons tenté d'identifier les freins qui existeraient à la pratique de suivi de grossesses physiologiques par un médecin généraliste. Cette étude, a montré que le premier élément expliquant la faible prévalence de suivi de grossesses simples en médecine générale était la quasi-absence de demande des femmes elles-mêmes qui recherchent davantage un suivi par un professionnel de santé dédié à la grossesse. Du coté des médecins, le risque médico-légal associé à la grossesse serait également un frein. Mais cette étude, a mis en évidence que la zone démographique d'installation du médecin généraliste était un élément en corrélation avec la prévalence d'actes de suivi de grossesses et plus largement la prévalence d'actes de gynécologie. En effet, il semblerait qu'en zone rurale et semi-rurale, on observe une plus forte prévalence d'actes de suivi de grossesses par un médecin généraliste, faute de sage-femmes et gynécologues disponibles sur un territoire sous dense. En réalité, face à la pénurie de gynécologue, se sont surtout les sage-femmes qui accompagnent les femmes dans leur grossesse. Les sage-femme représentent d'ailleurs, les professionnels de santé avec la plus forte croissance sur ces dernières années avec une émergence de l'activité libérale. Leurs compétences ne cessent de se développer à travers leur formation. Le médecin généraliste, malgré tout, a une certaine valeur ajoutée pour accompagner les femmes enceintes dans la mesure ou le médecin généraliste aborde les patients dans leur dimension biologique, psychologique et sociale et dans le temps. Ce que nous pourrions regretter, en tant que généralistes, c'est de n'être que peu informé de l'évolution de la grossesse de nos patientes. Cela soulève l'idée que nous pourrions ensemble améliorer notre niveau d'échange, de communication transversale dans l'optique d'une meilleure prise en charge et coordination des soins. Une des propositions serait, d'intégrer davantage les sage-femmes dans les cabinets médicaux des médecins.

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affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
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