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Anesthésie réanimation

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  • Apport et intérêt de la simulation haute-fidélité in situ, comparée à un cours théorique dans l'apprentissage de situations cliniques rares et graves en Anesthésie-Réanimation, en formation initiale et continue : exemple de l'intoxication aux anesthésiques locaux    - Desplanques Cedric  -  19 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : En France la simulation haute-fidélité représente seulement 6 % des techniques utilisées, et les thèmes d'Anesthésie Réanimation seulement 4 % des activités de simulation. Cette étude randomisée s'intéresse à l'apport de la simulation haute-fidélité in situ dans une situation clinique grave et rare, en le comparant à l'apport d'un cours théorique, chez les internes et séniors en Anesthésie-Réanimation au CHU de Poitiers.

    Matériel et méthode : Un premier groupe bénéficiait d'un cours théorique et était évalué sur une séance de simulation 12 jours plus tard. Le deuxième groupe était formé par une séance de simulation et était évalué lors d'une seconde séance 36 jours plus tard. L'évaluation des compétences a été réalisée grâce à une échelle personnalisée, basée sur le modèle de l'échelle TAPAS. Cette échelle personnalisée comportait 24 items analysables. Les items s'intéressaient aux compétences techniques et non techniques et étaient regroupés en trois catégories : « Diagnostic et évaluation », « Prise en charge thérapeutique », et « Compétences non techniques ». La satisfaction ainsi que de l'impact des séances de simulation sur la pratique clinique étaient évaluées grâce à des questionnaires. L'objectif principal était de comparer les scores obtenus entre la séance de simulation du groupe 1 et la seconde séance du groupe 2. Les objectifs secondaires étaient de comparer les scores de la première séance entre les deux groupes, les scores entre les deux séances du groupe 2, ainsi que les scores pour chacune des trois catégories entre les deux groupes.

    Résultats : Sur 24 participants volontaires, 20 ont été randomisés en deux groupes comparables et les données de 18 participants ont été analysées. Les scores de la deuxième séance du groupe 2 étaient plus élevés que ceux de l'unique séance du groupe 1 : médiane 29 [28 ; 36] vs 39 [38 ; 40], p=0,001. Il n'y avait pas de différence significative entre les scores de la première séance du groupe 2 et l'unique séance du groupe 1. Entre la deuxième séance du groupe 2 et l'unique séance du groupe 1, les scores par catégories étaient tous plus élevés dans le groupe 2 de manière significative. Concernant l'auto-évaluation, le taux de satisfaction était de 100 %, et plus de 60 % des participants ont modifié leurs pratiques grâce à la simulation. Les réponses montrent également une amélioration de la confiance en soi, du leadership, de la communication et des connaissances théoriques chez certains participants.

    Discussion : Malgré son faible effectif, cette étude montre le bénéfice de la formation par simulation haute-fidélité dans des situations cliniques rares en anesthésie-réanimation par rapport à un cours théorique seul. De plus, elle semble intéressante aussi bien en formation initiale qu'en formation continue. Il apparait cependant nécessaire de personnaliser les objectifs pédagogiques de la simulation en fonction de l'apprenant et de son niveau de cursus, et d'y associer des cours théoriques ciblés.

  • Évaluation de la pertinence de la prescription d'une recherche d'agglutinines irrégulières en pré-opératoire de chirurgie colorectale carcinologique programmée    - Porras Charlotte  -  15 octobre 2021  - Thèse d'exercice


  • Drépanocytose et grossesse : Étude au CHU de Lille, centre de référence des pathologies materno-fœtales    - Daru Camille  -  08 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Contexte : La drépanocytose présente de multiples complications systémiques à expression variable selon les individus et au cours du temps. La grossesse une période particulièrement à risque avec majoration des complications aigues spécifiques de la drépanocytose, majoration de la mortalité maternelle et néonatale et des complications obstétricales. Le but principal de notre étude était de décrire les complications maternelles et néonatales au cours de grossesses des femmes drépanocytaires suivies à la maternité Jeanne de Flandre du CHU de Lille centre de référence des pathologies maternelles et fœtales et la prise en charge réanimatoire des patientes en peripartum.

    Matériels et méthodes : Etude rétrospective portant sur les grossesses de patientes drépanocytaires ayant accouché à la maternité Jeanne de Flandre de 2011 à 2021.

    Résultats : De Janvier 2011 à Janvier 2021, 158 patientes ont été incluses : 128 patientes dans le groupe Trait Drépanocytaire et 30 patientes dans le groupe Syndrome Drépanocytaire Majeur. Les complications spécifiques de la drépanocytose (67% de CVO, 27% de STA, 65% de thérapeutique transfusionnelle) ainsi que les complications obstétricales (19% de pré-eclampsie, 47% de césarienne en urgence, 23% d'hémorragie du post-partum, 37% de prématurité) dans le groupe Syndrome Drépanocytaire Majeur. Le déroulement des grossesses dans le groupe Trait Drépanocytaire était semblable à la population générale.

    Conclusion : La prise en charge optimale d'une grossesse chez une patiente drépanocytaire, au vu de la complexité de la drépanocytose, doit être multidisciplinaire. Hématologues, biologistes, obstétriciens, anesthésistes-réanimateurs, chaque spécialité a son rôle à jouer de la préparation d'une grossesse à la période postopératoire.

  • Optimisation des transmissions médicales des internes d'anesthésie-réanimation avec la pratique de séances de simulation haute-fidélité    - Larson Jonathan  -  29 septembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La transmission médicale est un exercice qui nécessite une justesse qualitative et quantitative. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'optimisation des transmissions médicales lors de séances de simulation haute-fidélité réalisée par des internes d'anesthésie-réanimation du CHU de Poitiers.

    Matériels et méthodes : Les internes d'anesthésie-réanimation de la première à la cinquième année étaient éligibles pour participer à cette étude prospective mono-centrique de type avant-après au CHU de Poitiers. Ils participaient à deux séances de simulation haute-fidélité avec enregistrement audio, effectuées à un mois d'intervalle sur des scénarios d'urgence pour lesquelles ils devaient réaliser une transmission médicale. A l'issue de la première séance, une sensibilisation à l'importance des transmissions médicales était réalisée et une aide cognitive et méthodologique leur était remise. Le critère de jugement principal était la performance des transmissions médicales en quantité et qualité évaluée par un score de 20 points où chaque point correspondait aux éléments importants à transmettre. L'impact de l'ancienneté d'internat, la durée de transmission et la satisfaction étaient également évalués. Résultats : Les données de 19 internes étaient analysées. Les scores moyens obtenus à la première séance de simulation étaient de 11,79 ± 2,53 contre 12,27 ± 1,81 lors de la seconde séance sans amélioration significative du score de performance (p= 0,57). L'ancienneté d'internat n'a pas eu d'influence statistiquement significative sur les transmissions médicales en dehors de la corrélation significative (p< 0,01) entre le score obtenu et l'année d'internat pour le premier scénario avec de meilleurs scores obtenus par les internes expérimentés, non retrouvé pour le second scénario (p=0,9).

    Il existe une corrélation significative entre la différence de moyenne entre les deux scénarios et l'année d'internat avec une amélioration notable de 3 points chez les internes en début de formation (p=0,012).

    La durée des transmissions était comparable en matière de durée 109 ± 15 et 115 ± 24 secondes sans impact de l'année d'internat. Les retours des participants par questionnaire ont objectivé une satisfaction importante notamment concernant le briefing, débriefing et les attentes des participants. Les participants étaient majoritairement stressés par ailleurs.

    Conclusion : Les transmissions médicales peuvent être améliorées par une approche pédagogique multimodale avec la checklist, le renforcement d'équipe et la simulation. L'enseignement de cet outil essentiel du quotidien du médecin anesthésiste-réanimateur semble impacter d'autant plus qu'il intervient en début de formation.

  • Évaluation de la pression d'occlusion (PO.1) dans l’échec d'extubation : EX-PO trial    - Cabiran Lucile  -  17 septembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Le sevrage ventilatoire est un enjeu majeur pour les patients admis en unité de soins intensifs sous ventilation mécanique. L'échec de ce sevrage conduit à la ré-intubation du patient qui est responsable d'une morbi-mortalité accrue en réanimation.

    La pression d'occlusion des voies aériennes à 100 ms (P0.1) est la pression négative des voies aériennes générée par le patient pendant les 0,1 premières secondes après le début de l'effort inspiratoire contre une voie aérienne obstruée. Cette dernière reflète la commande respiratoire, et permet d'estimer le travail respiratoire du patient.

    Nous avons donc décidé de mesurer la P0.1 chez les patients de Réanimation Chirurgicale et de Neuro-Réanimation, avant et après l'épreuve de ventilation spontanée précédant l'extubation, pour prédire la réussite ou l'échec du sevrage ventilatoire. En ce qui concerne le critère de jugement principal, il n'y a pas de différence significative sur la mesure de la P0.1 relevée à la fin de l'épreuve de sevrage chez les patients qui seront extubés avec succès ou réintubés. La médiane de P0.1 dans le groupe de patients non ré-intubés s'élève à 1,40 et à 0,9 dans le groupe de patients ré-intubés, avec p = 0,12.

    A ce jour, la P0.1 n'a pas fait la preuve à elle seule de son efficacité pour prédire le succès ou l'échec d'extubation. Elle peut cependant s'intégrer dans une stratégie globale de sevrage ventilatoire, et dans une réflexion physiopathologique autour du patient.

  • Étude des Pratiques Cliniques en France concernant la prévention des infections nosocomiales liées aux canules dans le cadre de l'ECLS A/V    - Prat Camille  -  17 septembre 2021  - Thèse d'exercice

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    L'ExtraCorporeal Life Support VenoArterial (ECLS V/A) est une suppléance cardio pulmonaire temporaire, grevée d'une importante morbi-mortalité, notamment dans le cadre des infections nosocomiales liées aux canules.

    Différentes stratégies de prévention restent fortement discutées, du fait de l'absence de recommandation de haut grade de l'ELSO (Extracorporeal Life Support Organization). Elles concernent les mesures d'asepsie, les voies et sites d'abord, la mise en place de bundle, l'antibioprophylaxie et les prélèvements systématiques.

    L'objectif de cette étude était de réaliser un état des lieux des pratiques en France relatives à la prévention des infections liées aux canules dans le cadre de l'ECLS V/A, à l'aide d'un questionnaire en ligne, composé de 29 questions.

    Un total de 20 sites ont été inclus dont 18 des 32 CHRU français. Les taux d'infections des canules variaient de 0% à 75%, mais la moitié des centres déclarait un taux <10%, avec une mortalité <10% pour 80% des centres. Principalement 3 germes étaient retrouvés : Staphylocoque coagulase négative, Staphylocoque aureus et Enterobacterie spp.

    Concernant l'asepsie, plus de 70% des centres utilisaient des protocoles ; La chlorhexidine alcoolique et la Povidone iodée alcoolique étaient utilisées respectivement par 45% et 35% des centres. Une antibioprophylaxie était reçue par >90% des patients dans 40% des centres, avec une dose unique pour 70% des sites. La moitié des hôpitaux utilisait une C1G (53%), un quart une C2G (21%).

    Cette enquête montre une forte disparité des pratiques en France en 2021, source d'opportunité pour améliorer le devenir des patients sous ECLS V/A.

  • Réhabilitation améliorée après chirurgie urologique lourde de type Néphrectomie totale et prostatectomie radicale : Évaluation des pratiques professionnelles au CH de La Rochelle    - Ardouin Jimmy  -  15 septembre 2021  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION La réhabilitation améliorée après chirurgie (RAC) est un concept récent bouleversant les pratiques professionnelles périopératoires ayant pour objectif une restitution plus rapide de l'organisme à l'état antérieur à la chirurgie. Ce concept s'appuie sur une médecine factuelle. A ce jour, en urologie, seules les cystectomies ont pu faire l'objet de recommandations. L'objectif de notre étude est d'évaluer l'intérêt d'un programme de RAC chez des patients bénéficiant de néphrectomie totale ou de prostatectomie par voie laparoscopique.

    PATIENTS ET MÉTHODES Cette étude de type avant/après compare un groupe bénéficiant d'un parcours RAC au décours d'une prostatectomie ou d'une nephrectomie totale par voie laparoscopique entre février 2020 à fin janvier 2021 au CH de La Rochelle à un groupe comparable l'année précédente bénéficiant du même type de chirurgie. Les patients majeurs, ASA 1 à 3, aptes à comprendre la mesure étaient inclus. Une complication majeure per-opératoire, un échec de chirurgie ou une sortie de l'hôpital retardée par une attente de place constituaient une exclusion de l'étude. Les groupes ont été comparés par le biais d'une feuille de recueil remplie à posteriori ou à priori sur différents points pré-, per- et post- opératoires issus des recommandations HAS de 2016 portant sur la RAC. Le critère de jugement principal est le nombre de jour d'hospitalisation. Les critères de jugement secondaires comprennent la douleur, les nausées/vomissements en post-opératoire immédiat et les réhospitalisations à 1 et 3 mois. Une étude descriptive sur la satisfaction des patients a été réalisée en marge de l'étude principale.

    RÉSULTATS Sur les 86 patients éligibles, 28 patients ont été analysés dans le groupe « Avec RAC » et 53 patients ont été analysés dans le groupe « Avant RAC ». Les groupes étaient comparables en termes d'âge, de sexe, de comorbidités et en termes de type de chirurgie. Seule la phase pré-opératoire présente des items « RAC » significativement différents entre les deux groupes. La durée moyenne d'hospitalisation est significativement diminuée de 1,6 jours dans le groupe «Avec RAC ». Il n'y a pas de différence significative en termes de douleur et de Nausées/vomissements en post-opératoire immédiat. Il n'y a pas de différence significative en termes de réhospitalisations à 1 et 3 mois de la chirurgie. L'analyse de la satisfaction montre une proportion plus importante de patients « très satisfaits » en faveur de l'année 2020.

    DISCUSSION A elle seule, la différence des items pré-opératoires semble avoir un impact significatif sur la durée de séjour hospitalier probablement dû à un changement conséquent : Une plus grande implication du patient dans son parcours de soin. Si les items per- et post-opératoires ne sont pas différents entre les deux groupes, cela s'explique par l'application de mesures RAC par les soignants avant même qu'elles ne soient réellement formalisées au CH de La Rochelle. Le gain en termes de durée d'hospitalisation est donc probablement sous-estimé. La mise en place d'un tel programme n'entraîne pas plus de réhospitalisations ni de douleurs et Nausées/vomissements en post-opératoire immédiat. De plus notre analyse descriptive supplémentaire semble montrer une tendance à une meilleure satisfaction des patients sur la période « après » de notre étude malgré un contexte sanitaire compliqué.

  • ROBOT-OFA : Étude de l’impact d’une stratégie anesthésique sans opioïdes dans la chirurgie thoracique robot-assistée    - Cavagnac Max  -  09 avril 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L’émergence de l’assistance robotisée pour la chirurgie thoracique a permis une amélioration des suites opératoires, notamment sur l’analgésie post-opératoire et la durée de séjour, et a permis la mise en place au CHU de Poitiers d’un parcours de RAC (Réhabilitation après chirurgie). L’OFA (Opioid Free Anesthesia), qui a pour but de réduire les effets indésirables liés à l’utilisation peranesthésique des opiacés, a été mise en place afin d’optimiser encore le parcours des patients à partir de 2018. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’impact de cette stratégie sur la durée de séjour post-opératoire des patients opérés par robot-chirurgie.

    Matériel et méthodes : L’étude réalisée était observationnelle, rétrospective et monocentrique de type avant-après. Étaient inclus tous les patients ayant eu une chirurgie thoracique robot-assistée, soit dans le groupe « Standard » avant le 12/11/2018, soit dans le groupe « OFA » après cette date. N’étaient pas inclus les patients ayant eu une stratégie anesthésique basée sur les opioïdes après le 13/11/2018, ceux pour qui une conversion par thoracotomie a été nécessaire, et ceux opérés le premier mois de chaque nouvelle technique (robot et OFA). La stratégie Standard comprenait l’utilisation d’un opioïde et d’une analgésie locorégionale. La stratégie OFA comprenait l’administration de Dexmédétomidine, de Lidocaïne, de Kétamine et de Sulfate de Magnésium. La prise en charge post-opératoire était similaire dans les deux groupes. Le critère de jugement principal était la durée de séjour hospitalier. Les critères de jugement secondaires analysaient l’impact sur l’analgésie, la fonction respiratoire, et les effets indésirables per- et post-opératoires.

    Résultats & Discussion : L’analyse a inclus 51 patients dans le groupe Standard et 50 dans le groupe OFA, sans disparités entre ces deux groupes. La durée de séjour hospitalier dans le groupe sans opioïdes était inférieure de 2 jours à celle du groupe Standard (3,8j VS 5,7j, p=0,0025), sans différence de durée de drainage pleural. Les patients du groupe OFA présentaient une douleur post-opératoire immédiate supérieure à ceux du groupe standard avec une EVA augmentée (30mm VS 10mm, p=0,03) et une consommation morphinique majorée (10,5mg VS 7,1mg, p=0,02). L’analgésie était similaire à J1 dans les deux groupes (EVA et consommation morphinique totale). La fonction ventilatoire postopératoire était similaire dans les deux groupes, à la fois sur le ROXIndex dans les 24 premières heures et sur la durée avant sevrage de l’oxygénothérapie. Les complications graves postopératoires étaient rares, sans différence entre les deux groupes ; il n’existait pas de différence concernant la stabilité hémodynamique peropératoire. On note dans cette cohorte une très faible utilisation des AINS (2/101 en peropératoire, 9/101 en postopératoire).

    Conclusion : L’OFA est une stratégie anesthésique sûre et efficace pour les patients nécessitant une chirurgie thoracique robot-assistée, et elle est associée dans notre étude à une réduction de la durée de séjour post-opératoire, malgré une analgésie moins bien contrôlée en post-opératoire immédiat et l’absence de différence concernant la fonction respiratoire post-opératoire.

    Conflits d'intérêt : aucun

  • Population pharmacokinetics of unbound piperacillin-tazobactam in critically ill patients    - Castaigne Jean-Baptiste  -  01 avril 2021  - Thèse d'exercice


  • Impact de l'envoi d'un SMS sur l'observance des consignes de jeûne pré-opératoire pour les liquides clairs en chirurgie programmée : une étude avant-après. SMS DRINK    - Razafindralasitra Armand  -  05 mars 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : En anesthésie, le jeûne pré-opératoire a pour intérêt premier la prévention des inhalations intra-pulmonaires du contenu gastrique. Néanmoins le jeûne prolongé est responsable de nombreuses comorbidités péri-opératoires. L'administration de liquides clairs 2h avant la chirurgie ne présente aucun risque supplémentaire d'inhalation et confère de nombreux avantages. De ce fait, de multiples recommandations visant à raccourcir le temps de jeûne pour les liquides clairs à 2h ont été publiées. Toutefois, il est observé le non-respect de ces consignes dans la pratique courante. L'objectif était d'évaluer l'effet de l'envoi d'un SMS la veille de l'opération sur le respect des règles de jeûne.

    Méthode : Après accord de la CNIL et du Comité d'Ethique de la Recherche en Anesthésie et Réanimation, un audit de changement de pratique, observationnel, prospectif a été réalisé au Centre Hospitalo Universitaire de Poitiers. Les patients adultes devant bénéficié d'une chirurgie programmée et convoqués le jour de la chirurgie ont été inclus. Le groupe contrôle a bénéficié d'une information écrite et orale sur les règles du jeûne pré-opératoire lors de leur consultation d'anesthésie, et le groupe SMS a bénéficié, en plus de l'information et écrite, de l'envoi d'un court message téléphonique la veille de l'intervention.

    Résultats : De Septembre 2020 à Janvier 2021, 163 patients ont été inclus : 82 patients dans le groupe contrôle et 81 patients dans le groupe SMS. Leurs caractéristiques sont comparables. Après la mise en place du SMS, l'observance d'une durée de jeûne pré-opératoire entre 2 et 3 heures a augmenté de 26% (20% dans le groupe contrôle vs 46% dans le groupe SMS p<0.01). La durée médiane de jeûne pour les liquides clairs a diminué (4,0h [2,8h - 6,0h] vs 8,0h [4,0h - 12,5h] (p<0,001)) avec une différence de 3,8h IC95% (2,5h - 5,2h). La sensation de soif post-opératoire évaluée par une Echelle Numérique Simplifiée a diminué dans le groupe SMS : 3,4 vs 4,5 (p=0,019).

    Conclusion : L'envoi d'un SMS encourageant les patients à boire dans les 2 heures qui précèdent leur intervention permet d'améliorer l'observance vis-à-vis des consignes de jeûne pré-opératoire pour les liquides clairs et ainsi, diminuer la durée de jeûne pour les liquides clairs et la sensation de soif post-opératoire.

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