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Médecine. Oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale

Les travaux sélectionnés

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  • Modèle SimLife® en chirurgie carcinologique cervico-faciale    - Rullière Anne  -  29 septembre 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'amélioration des techniques chirurgicales des internes nécessite la mise en place d'outils d'évaluation. Ceux-ci sont nécessaires pour permettre d'évaluer le niveau global et spécifique de chaque geste et pour obtenir un retour d'expérience actif en fin de formation sur les points à améliorer, et notamment en simulation. Le modèle SimLife® consiste en un cadavre humain dynamisé par une vascularisation pulsatile artérielle et veineuse. Le but de cette étude était de créer et de valider une échelle d'évaluation des compétences pour les dissections de curage ganglionnaire (CG) cervical et de laryngectomie totale (LT) en simulation de chirurgie carcinologique cervico-faciale spécifique au modèle SimLife®, en évaluant son réalisme, sa validité conceptuelle et sa validité du contenu.

    Méthodes : Deux échelles indépendantes ont été créées pour le CG et la LT. Le développement de ces échelles a été basé sur une méthode Delphi à deux tours. Les échelles ont été utilisées pendant les séances de simulation de CG et de LT sur le modèle SimLife®. Le chirurgien sénior (CS) et les internes ont effectué un CG et une LT. Pour chaque échelle, les étapes chirurgicales ont été notées par deux observateurs indépendants. Pour évaluer l'acceptabilité de nos échelles, un questionnaire a été rempli par les CS à la fin des sessions. Afin d'évaluer le réalisme du modèle SimLife®, un questionnaire a été distribué en fin de session aux participants. L'évaluation de la validité de contenu a été réalisée au moyen de questionnaires adressés aux chirurgiens séniors. La validité de construction a été évaluée en comparant le score OSATS (Objective Structured Assessment of Technical Skill) entre les participants.

    Résultats : Neuf experts ont participé aux deux tours selon la méthode Delphi. 15 items ont été inclus dans la version finale de l'échelle CG (sur 75 points) et 20 pour l'échelle LT (sur 100 points). Les résultats de 12 CG cervicaux consécutifs, réalisés par 6 CS et 6 internes sur 6 modèles SimLife®, ont été inclus dans cette étude. Le score moyen était plus élevé pour les CS (67,1 ± 6,4) que pour les internes (45,8 ± 11) (p=0,0022). Les résultats de 6 LT, effectués par 3 CS et 3 internes sur 6 modèles SimLife®, ont été inclus. Le score moyen était plus élevé pour les CS (89,3 ± 8,5) que pour les internes (61,3 ± 13,2), mais n'était pas statistiquement significatif. Six CS ont rempli le questionnaire et ont indiqué qu'ils étaient tout à fait d'accord pour dire que cet outil avait un impact sur la formation des résidents, sur le retour d'information par étape avec les internes et qu'il représentait grandement les compétences des internes.

    Concernant l'évaluation du réalisme du modèle, un grand réalisme a été démontré pour la consistance et la couleur des tissus (7,1 ± 1,4 ; 7 ± 1,7, respectivement), la couleur des artères et des veines (7,3 ± 1,9, 8,5 ± 1,1, respectivement) et la consistance des veines (8,5 ± 1,2). Ce modèle s'est avéré un outil de formation utile pour l'entraînement au CG et à la LT selon la CS (forte concordance, 4,8 ± 0,45). Le score OSATS moyen était de 19,7 ± 5,4 pour les internes et de 32,7 ± 1,9 pour les CS (p=0,0022).

    Conclusion : Nous avons développé un outil pédagogique conçu pour évaluer les compétences chirurgicales en chirurgie carcinologique cervico-faciale sur des modèles de cadavres revascularisés. Le modèle SimLife® utilisé est très réaliste pour cette chirurgie étudiée et pourrait devenir un élément essentiel du programme d'études des internes en chirurgie.

  • Facteurs pronostiques oncologiques des carcinomes épidermoïdes Tis, T1 et T2 du plan glottique après cordectomie laser par voie transorale    - Carvajal alegria Eleonor  -  29 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La cordectomie laser par voie transorale (CLT) fait partie intégrante de la prise en charge initiale des carcinomes épidermoïdes Tis, T1 et T2 du plan glottique. Son équivalence thérapeutique par rapport à la radiothérapie externe a été démontré. Cependant, les résultats de la littérature sont discordants quant à l'identification de facteurs pronostiques oncologiques après prise en charge initiale par CLT. L'objectif principale de notre étude était d'identifier les facteurs de risque de récidive après prise en charge par CLT d'un carcinome épidermoïde Tis, T1 ou T2 du plan glottique.

    Matériels et méthodes : Une étude rétrospective monocentrique a été réalisée au CHU de Poitiers. Les patients inclus ont bénéficié d'une CLT pour un carcinome épidermoïde Tis, T1 ou T2 du plan glottique entre septembre 2009 et juin 2019.

    Résultats : 42 patients ont été inclus. 11 patients (26,2 %) ont présenté une récidive de carcinome épidermoïde laryngé après prise en charge initiale par CLT dans un délai de 9 à 70 mois post-opératoire. Nous avons mis en évidence une association significative entre la survenue d'une récidive et l'atteinte initiale de la commissure antérieure (p = .0018), le stade T2 (p = .0321) et l'extension sus et/ou sous-glottique de la tumeur initiale (p = .0321).

    Conclusion : L'atteinte de la commissure antérieure, le stade T2 et l'extension sus et sous-glottique sont des facteurs pronostiques oncologiques des carcinomes épidermoïdes du plan glottique traités par CLT. Nos résultats, les données de la littérature et la physiopathologie des atteintes sus et sous-glottiques incitent à utiliser une atteinte plus détaillée de l'atteinte de la commissure antérieure afin de stadifier plus précisément les carcinomes épidermoïdes du plan glottique. Mots clés : carcinome épidermoïde, plan glottique, cordectomie laser par voie transorale, récidive.

  • Prévalence de l'infection à HPV dans les adénopathies cervicales des carcinomes épidermoïdes de l'oropharynx pN0-pN1    - Grapin Pauline  -  22 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les Papillomavirus humains oncogènes, principalement l'HPV de type 16 sont associés à certains cancers de l'oropharynx. Les CEOP font partie des rares cancers dont l'incidence a augmenté au cours des dix dernières années. Malgré leur meilleur pronostic, l'extension ganglionnaire métastatique est plus élevée lorsque le carcinome est lié à l'HPV. À ce jour, la répartition du génome viral dans les tissus sains notamment les adénopathies cervicales non métastatiques est mal connue. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer parmi les CEOP HPV induits pN0 et pN1 d'indication chirurgicale, la prévalence du virus HPV 16 dans l'ensemble des adénopathies cervicales issues de l'évidement ganglionnaires (adénopathies tumorales et non tumorales).

    Matériel et Méthode : Il s'agit d'une analyse prospective de données acquises de manière rétrospective, monocentrique, portant sur les patients atteints d'un CEOP HPV + opérés entre 2002 et 2020. Chaque patient a bénéficié d'une prise en charge chirurgicale par oropharyngectomie et évidement ganglionnaire homolatéral. Nous avons ainsi analysé 148 adénopathies appartenant à 8 patients (4 patients pN0 et 4 patients pN1). Des analyses virologiques par PCR ont été réalisées sur l'ensemble des adénopathies du curage cervical pour chaque patient. En cas de détection d'ADN HPV, une recherche de surexpression de p16INK4a par immunohistochimie a été effectuée.

    Résultats : Parmi les 50 adénopathies appartenant aux patients pN0, l'ADN viral n'a été détecté dans aucune adénopathie. La diffusion virale était donc inexistante dans les ganglions des sujets pN0 alors que de l'ADN viral a été retrouvé dans 41% des ganglions des sujets pN1. Cette différence est significative (p<0,001).

    Parmi les 98 adénopathies des patients pN1, l'ADN viral a été détecté dans toutes les adénopathies métastatiques avec présence simultanée de p16INK4a. Deux types de profils moléculaires ont été mis en évidence parmi les adénopathies non tumorales des patients pN1 : une double positivité PCR et p16INK4a dans 6 adénopathies, et une détection d'ADN viral par PCR sans surexpression de 16INK4a dans 30 ganglions. Aussi, l'analyse de la diffusion virale a retrouvé une localisation préférentielle des adénopathies non tumorales dans les aires où se trouvent les adénopathies métastatiques.

    Conclusion : Parmi les adénopathies métastatiques, la détection systématique d'ADN viral et de p16INKA4 conformément aux données de la littérature, est en faveur du rôle du virus dans l'envahissement ganglionnaire. La détection d'ADN HPV 16 sans surexpression de p16 dans les adénopathies non tumorales peut s'expliquer par sa présence soit dans les cellules métastatiques, soit dans les cellules immunitaires ou par contamination.

    Il convient de se demander si l'ADN HPV présent dans les adénopathies représente ou non des micro-métastases, ce qui conduirait à introduire l'analyse du HPV dans la détermination du statut ganglionnaire des CEOP HPV-induits des patients N0, notamment dans le cadre de la procédure du ganglion sentinelle.

  • Prise en charge des carcinomes épidermoïdes des voies aéro-digestives supérieures T0-2 N3    - Carsuzaa Florent  -  24 septembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Chez les patients présentant un carcinome épidermoïde des voies aéro-digestives supérieures associant une volumineuse adénopathie N3 à un primitif de petit taille (T1-2) ou inconnu (T0), il existe un risque élevé de rechute régionale et métastatique en lien avec la maladie ganglionnaire. Il s'agissait d'étudier les stratégies de prise en charge de la tumeur primitive et de l'adénopathie cervicale. La notion d'opérabilité ganglionnaire étant un facteur décisionnel majeur dans la prise en charge de l'adénopathie, nous avons établi des recommandations d'opérabilité des adénopathies N3.

    Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude multicentrique rétrospective incluant des patients présentant des carcinomes épidermoïdes T0-2 N3 en prise en charge initiale. Les résultats oncologiques et la morbidité ont été comparés selon les modalités de traitement. Les recommandations d'opérabilité ont été établies auprès de chirurgiens cervico-faciaux français selon la méthodologie Delphi recommandée par la Haute Autorité de Santé.

    Résultats : Sur 301 patients, 142 (47%) ont eu un évidement ganglionnaire cervical initial, 68 (23%) une chimiothérapie néo-adjuvante et 91 (30%) une radio-chimiothérapie. La récidive locorégionale était plus faible chez les patients ayant eu un curage cervical premier (p=0,006). Parmi les patients non opérés, le taux de succès était de 57,8% après radio-chimiothérapie et 38,1% après chimiothérapie néo-adjuvante (p<0,001). La récidive locorégionale et la survie globale étaient similaires selon que le patient avait une chirurgie du primitif ou une radiothérapie exclusive du primitif, avec un taux de sonde naso-gastrique plus important chez les patients ayant eu une radiothérapie exclusive du primitif (p=0,118).

    Conclusion : Les patients présentant un carcinome épidermoïde T0-2 N3 opérés d'un évidement ganglionnaire cervical initial avaient de meilleurs résultats oncologiques par rapport ceux ayant eu à une prise en charge non-chirurgicale initiale. Des critères de résécabilité des adénopathies N3 ont alors pu être établis en fonction de l'envahissement des structures adjacentes, et en prenant en compte les risques oncologiques et fonctionnels ainsi que la qualité de vie. Chez les patients présentant une adénopathie non opérable, les taux de réussite des traitements étaient meilleurs chez ceux ayant eu une radio-chimiothérapie par rapport à une chimiothérapie néo-adjuvante. Une chirurgie du primitif et une radiothérapie exclusive du primitif étaient à l'origine de résultats oncologiques similaires. La morbidité était plus élevée chez les patients ayant eu une radiothérapie exclusive du primitif, bien que celle-ci soit probablement liée à l'étendue du curage cervical.

  • Estimation de la prévalence du syndrome d'apnées hypopnées obstructives du sommeil chez les patients traités par radio-chimiothérapie concomitante pour un carcinome épidermoïde de l'oropharynx : une étude pilote    - Chary Eléonore  -  23 avril 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le traitement des carcinomes épidermoïdes de l'oropharynx dont l'incidence est actuellement en constante augmentation pourrait favoriser l'apparition d'un syndrome d'apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS). L'objectif principal de notre étude était d'en estimer la prévalence dans une population de patients traités par radio-chimiothérapie concomitante pour un carcinome épidermoïde de l'oropharynx.

    Matériels et méthodes : Une étude monocentrique prospective a été réalisée au CHU de Poitiers. Les patients inclus étaient traités pour un carcinome épidermoïde de l'oropharynx par radio-chimiothérapie concomitante. Les données démographiques, oncologiques et somnologiques étaient recueillies lors d'une consultation de surveillance. Une polygraphie ventilatoire était ensuite réalisée en ambulatoire.

    Résultats : 21 patients ont été inclus. 15 patients (71.4% des patients) présentaient un SAHOS tout stade de sévérité confondu dont 8 patients (38.1% des patients) présentaient un SAHOS modéré à sévère. La valeur prédictive positive du score d'Epworth semble mauvaise pour diagnostiquer le SAHOS dans cette population.

    Conclusion : Les patients traités par radio-chimiothérapie concomitante pour un carcinome épidermoïde de l'oropharynx présentent un risque plus important de développer un SAHOS par rapport à la population générale. Une étude multicentrique de plus grande envergure devra être réalisée afin de valider ces résultats, confirmant l'intérêt du dépistage systématique du SAHOS dans la prise en charge de ces patients.

  • Syndrome d'apnées obstructives du sommeil chez l'enfant porteur d'une fente vélopalatine ; dépistage et prise en charge. État des lieux des pratiques au CHU de Poitiers    - Perin Gwenaelle  -  04 septembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La fente labio-maxillo-palatine (FLMP) est la plus fréquente des dysmorphies craniofaciales. L'atteinte vélaire ou palato-vélaire représente 70 à 80% des cas. La modification anatomique secondaire à la présence d'une fente induit une modification du flux respiratoire. La prévalence des troubles du sommeil est augmentée dans cette population (1). Le dépistage du SAOS dans la population des fentes palatines par le questionnaire PSQ (2) est remis en question.

    Matériel et Méthode : Une étude descriptive, monocentrique, a été menée sur les patients opérés pour une fente à composante vélaire au CHU de Poitiers, nés entre le 01/01/2010 et le 31/12/2017. Les enfants étaient exclus s'il existait une prise en charge ventilatoire précoce (VNI, trachéotomie) en néonatalogie, si les parents étaient non joints par téléphone ou refusaient de participer à l'étude. L'objectif de l'étude était de réaliser un dépistage du SAOS sur l'étude des dossiers cliniques, et la réalisation d'un score de Spruyt Gozal, afin d'évaluer la stratégie actuelle de prise en charge et proposer une adaptation des pratiques.

    Résultats : 90 patients ont été inclus, âgés entre 2 et 10 ans, d'âge médian 6,5 ans. 19,3% présentaient un score de Spruyt Gozal positif. L'association entre signes cliniques de SAOS et score SG positif était statistiquement significative (p<0,001), et concernait l'agitation nocturne / réveils (p<0,01) et les sueurs nocturnes (p<0,001). Il n'y avait pas de facteurs de risques mis en évidence. Seuls 5 enfants parmi les 17 avec score SG positif avaient bénéficié d'une exploration spécifique de ces troubles du sommeil.

    Discussion : Il existe une insuffisance de dépistage du SAOS chez l'enfant porteur de fente palatine. La validation du score de Spruyt Gozal en comparaison avec les résultats de PSG reste à réaliser. La prise en charge multidisciplinaire doit être adaptée avec une meilleure information parentale et une recherche clinique plus fréquente des troubles du sommeil.

  • Étude monocentrique, rétrospective et comparative de vidéofluoroscopies de déglutition pathologiques et non pathologiques    - Burkardt Nastassia  -  01 octobre 2019  - Thèse d'exercice

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    L'analyse de la vidéofluoroscopie de déglutition n'est pas standardisée. L'objectif de notre étude était de comparer des vidéofluoroscopies pathologiques et non pathologiques afin de proposer un outil diagnostique de vidéofluoroscopie, et d'en faciliter la lecture par les orthophonistes pour orienter la rééducation.

    Nous avons sélectionné 68 sujets pris en charge pour bilan de déglutition par vidéofluoroscopie, entre le 01/05/2018 et le 31/07/2019 au CHU de Poitiers. Après double lecture des vidéofluoroscopies, nous avons créé un groupe 1 « déglutition non pathologique » (N=22) et un groupe 2 « déglutition pathologique » (N=24). Chaque vidéofluoroscopie a été analysée en fonction de la texture testée : IDDSI 7, 4, 0.

    Pendant la phase orale, dans le groupe 1, l'abaissement du voile contre la base de langue était plus fréquent pour les boli liquides (IDDSI 7 : 30,0% ; IDDSI 4 : 59,1% ; IDDSI 0 : 90,5%). Il était moins fréquent dans le groupe 2 (IDDSI 7 : 55,6% ; IDDSI 4 : 58,3% ; IDDSI 0 : 72,2%). Le déclenchement de la phase pharyngée dès le passage de l'isthme du gosier était plus fréquent pour les boli liquides dans le groupe 1 (IDDSI 7 : 70,0% ; IDDSI 4 : 77,3% ; IDDSI 0 : 85,7%). Il était altéré sans influence de la texture dans le groupe 2 (IDDSI 7 : 44,4% ; IDDSI 4 : 41,7% ; IDDSI 0 : 38,9%).

    Une liste d'évènements clés de la vidéofluoroscopie de déglutition a été établie. Les mouvements du voile, les déplacements laryngés et le déclenchement de la phase pharyngée doivent être étudiés en fonction de la texture du bolus.

  • Étude monocentrique, rétrospective et comparative de vidéofluoroscopies de déglutition pathologiques et non pathologiques    - Burkhardt Nastassia  -  01 octobre 2019  - Thèse d'exercice

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    L'analyse de la vidéofluoroscopie de déglutition n'est pas standardisée. L'objectif de notre étude était de comparer des vidéofluoroscopies pathologiques et non pathologiques afin de proposer un outil diagnostique de vidéofluoroscopie, et d'en faciliter la lecture par les orthophonistes pour orienter la rééducation.

    Nous avons sélectionné 68 sujets pris en charge pour bilan de déglutition par vidéofluoroscopie, entre le 01/05/2018 et le 31/07/2019 au CHU de Poitiers. Après double lecture des vidéofluoroscopies, nous avons créé un groupe 1 « déglutition non pathologique » (N=22) et un groupe 2 « déglutition pathologique » (N=24). Chaque vidéofluoroscopie a été analysée en fonction de la texture testée : IDDSI 7, 4, 0.

    Pendant la phase orale, dans le groupe 1, l'abaissement du voile contre la base de langue était plus fréquent pour les boli liquides (IDDSI 7 : 30,0% ; IDDSI 4 : 59,1% ; IDDSI 0 : 90,5%). Il était moins fréquent dans le groupe 2 (IDDSI 7 : 55,6% ; IDDSI 4 : 58,3% ; IDDSI 0 : 72,2%). Le déclenchement de la phase pharyngée dès le passage de l'isthme du gosier était plus fréquent pour les boli liquides dans le groupe 1 (IDDSI 7 : 70,0% ; IDDSI 4 : 77,3% ; IDDSI 0 : 85,7%). Il était altéré sans influence de la texture dans le groupe 2 (IDDSI 7 : 44,4% ; IDDSI 4 : 41,7% ; IDDSI 0 : 38,9%).

    Une liste d'évènements clés de la vidéofluoroscopie de déglutition a été établie. Les mouvements du voile, les déplacements laryngés et le déclenchement de la phase pharyngée doivent être étudiés en fonction de la texture du bolus.

  • Comparaison des résultats auditifs entre transposition de matériel autologue et prothèse ossiculaire en titane dans la chirurgie du cholestéatome    - Apert Vincent  -  26 octobre 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La chirurgie du cholestéatome répond à plusieurs exigences : exérèse complète des débris épidermiques, renforcement de la membrane tympanique à l'aide de greffons cartilagineux et amélioration de l'audition par ossiculoplastie. Le but de ce travail était de comparer les résultats auditifs de deux techniques de reconstruction de la chaîne ossiculaire après chirurgie du cholestéatome : la transposition de matériel autologue et les PORP en titane. Les objectifs secondaires étaient de comparer les taux de cholestéatomes résiduels et les complications des 2 techniques ; puis de comparer les résultats auditifs entre les prothèses ossiculaires partielles et totales en titane.

    Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective, observationnelle et monocentrique concernant les patients opérés d'un cholestéatome de l'oreille moyenne avec ossiculoplastie, au CHU de Poitiers entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2016.

    Résultats : Au total, 95 patients ont été inclus. Le matériel autologue s'est montré aussi efficace que les PORP pour la restauration de la fonction auditive après chirurgie du cholestéatome : il n'a pas été retrouvé de différence significative entre les groupes matériel autologue et PORP concernant les gains auditifs moyens, les Rinne résiduels postopératoires et les seuils d'intelligibilité moyens postopératoires. Un taux de résiduel cholestéatomateux de 14% a été retrouvé. Il n'a pas été mis en évidence de différence significative entre le taux de résiduel et l'ossiculoplastie utilisée. Le taux d'extrusion observé dans notre étude pour les prothèses en titane PORP et TORP était de 12%, avec un suivi moyen respectivement de 14 et 23 mois. Il n'a pas été mis en évidence de différence significative entre les PORP et les TORP concernant le gain auditif moyen en audiométrie tonale, le Rinne résiduel postopératoire ou le gain sur le seuil d'intelligibilité.

    Conclusion : Dans la chirurgie du cholestéatome, l'utilisation de matériel autologue pour rétablir l'effet columellaire donne des résultats fonctionnels similaires à ceux des PORP en titane. Le matériel autologue doit être privilégié pour sa parfaite biocompatibilité et son coût. Il n'augmente pas le risque de cholestéatome résiduel.

  • Prise en charge des adénopathies cervicales malignes en apparence primitives : étude rétrospective multicentrique de 79 cas    - Tonnerre Denis  -  11 septembre 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les métastases cervicales de cancer primitif inconnu (CUP) sont rares et leur prise en charge est mal codifiée. La prise en charge de cette pathologie repose sur une association de chirurgie, radiothérapie et ou de chimiothérapie. Le but de cette étude était de recenser les différents traitements réalisés devant un CUP cervical et d'évaluer leur efficacité.

    Matériels et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective multicentrique dans 11 Centres Hospitalo-Universitaires français incluant des patients présentant une volumineuse métastase ganglionnaire cervicale classée N2b (en conglomérat supérieur ou égale à 6 cm) ou N3 de carcinome épidermoïde de CUP de Juin 2007 à Juin 2016.

    Résultats : Au total, 79 patients ont été inclus. Cinquante-deux patients (66%) ont été traités par chirurgie première suivie d'une radiothérapie éventuellement potentialisée par une chimiothérapie, 11 patients (14%) ont été pris en charge par une chimiothérapie d'induction de type TPF (Docétaxel, Cisplatine et 5-Fluorouracile), 8 patients (10%) ont reçu une radio-chimiothérapie concomitante, 5 patients (6%) ont été traités par une radiothérapie exclusive et 3 patients (4%) ont reçu une polychimiothérapie. Le nombre de paralysie du XI était significativement plus important dans le groupe chirurgie première que dans les autres groupes (p=0,007). La survie globale, sans récidive ganglionnaire, sans métastase et sans maladie de l'ensemble de la population à 2 ans étaient respectivement de 54%, 74%, 66%, 54% et à 5 ans respectivement de 39,2%, 63%, 64% et 32%. La comparaison des groupe chirurgie première et chimiothérapie d'induction a retrouvé une supériorité du groupe chirurgie première en termes de survie globale (p=0,0042) et de survie sans récidive ganglionnaire (p=0,0016). Il n'y avait pas de différence significative en termes de survie sans métastase (p=0,44) et de survie sans maladie (p=0,31).

    Conclusion : La prise en charge thérapeutique des adénopathies cervicales métastatiques sans primitif retrouvé reste encore mal définie. Cette étude ne permet pas de conclure à la supériorité d'une thérapeutique par rapport à une autre. Des études prospectives randomisées devront être réalisées afin d'établir la meilleure stratégie thérapeutique devant cette pathologie.

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