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Médecine. Ophtalmologie

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  • Facteurs de risque de l'œdème maculaire post décollement de rétine : une étude rétrospective    - Debaisse Omar  -  07 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Le décollement de rétine est une pathologie ophtalmologique grave pouvant entraîner une baisse significative de la vision. Le développement d’un œdème maculaire après la chirurgie représente une complication fréquente qui compromet les résultats visuels. L'objectif de cette étude est d'identifier les facteurs de risque associés à l'apparition de cet œdème.

    Nous avons mené une étude rétrospective incluant des patients opérés pour un décollement de rétine entre 2021 et 2023. Les variables étudiées incluaient l’âge, le sexe, la durée des symptômes, le statut de la macula, l’étendue du décollement, la présence de comorbidités (diabète, maladie vasculaire), ainsi que la réalisation d'une chirurgie combinée ou d’un pelage de membrane épirétinienne.

    Les résultats montrent que la durée prolongée avant la chirurgie, un décollement de rétine total, et la réalisation d’une chirurgie combinée sont des facteurs significativement associés à un risque accru d’œdème maculaire post-opératoire.

    Cette étude, une des plus large à ce jour, souligne l’importance d’une intervention précoce et d’une attention particulière chez les patients présentant un décollement de rétine total. Des recherches futures sont nécessaires pour évaluer l’intérêt d’un traitement prophylactique chez ces patients à risque élevé.

  • Comparaison des anomalies observées à l'OCT maculaire en postopératoire de décollement de rétine entre un groupe récidivant et non récidivant : facteurs prédictifs de récidive ?    - Jean-Baptiste Yannis  -  11 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le DDR est une pathologie cécitante touchant environ 1 personne sur 10 000 dont le traitement repose sur différentes techniques chirurgicales. La récidive en est la complication majeure. Certains facteurs de risques de récidive sont connus tels que la PVR et l'insuffisance de traitement des déchirures causales. L'OCT maculaire est un outil pratique et utilisé en routine clinique pour détecter d'éventuelles complications maculaires pouvant survenir en postopératoire. L'objectif de cette étude est de déterminer si certaines complications maculaires ont tendance à favoriser la récidive en comparant leur survenue entre deux groupes, l'un ayant récidivé et l'autre non.

    Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude comparative et rétrospective incluant des patients provenant du CH de la Rochelle et du CHU de Poitiers et opérés de décollement de rétine entre 2018 et 2022. Le groupe récidivant comporte les patients ayant récidivé entre 3 mois et 12 mois après l'intervention. Les patients appartenant au groupe non récidivant n'ont pas récidivé dans l'année qui suit l'intervention. Les anomalies maculaires comparées sont : l'oedème maculaire, la membrane épirétinienne, la disruption de la ligne ellipsoïde, la persistance de liquide sous-rétinien et les points blancs hyperréflectifs. La présence de ces anomalies est recensée et comparée entre les deux groupes à 1 mois et 3 mois postopératoires.

    Résultats : 255 yeux de 249 patients ont été inclus dans l'étude, dont 63 yeux dans le groupe récidivant et 192 dans le groupe non récidivant. A 1 mois postopératoire, une plus grande proportion d'oedème maculaire (OR : 3.80, IC [1.90-7.73]) et de points blancs hyperréflectifs (OR : 6.98, IC [3.23-16.1]) est retrouvée dans le groupe récidivant avec une différence significative (p < 0.001). Aucune différence significative n'est retrouvée entre les deux groupes pour la membrane épirétinienne (p = 0.26), la disruption de la ligne ellipsoïde (p = 0.12) et la persistance de liquide sous-rétinien (p = 0.74). A 3 mois postopératoire, une plus grande proportion de membrane épirétinienne (OR : 3.43 IC [1.62-7.34]) et de points blancs hyperréflectifs (OR : 2.69, IC [1.18-6.29]) est retrouvée dans le groupe récidivant avec une différence significative (p < 0.01 et p = 0.02). Aucune différence significative n'est retrouvée entre les deux groupes pour l'oedème maculaire (p = 0.16), la disruption de la ligne ellipsoïde (p=0.75) et la persistance de liquide sous-rétinien (p = 0.98).

    Conclusion : Dans notre étude, la présence de points blancs hyperréflectifs est une anomalie maculaire plus fréquemment présente chez les patients récidivants à 1 mois et 3 mois postopératoires. La membrane épirétinienne est plus fréquemment retrouvée à 3 mois postopératoire. Elles pourraient être considérées comme des anomalies prédisposant à la récidive et utiles à rechercher par la réalisation régulière d'un OCT maculaire chez les patients atteints de DDR. D'autres études complémentaires s'avèrent nécessaires pour confirmer cette découverte.

  • Comparaison de données réfractives post opératoires de chirurgie de la cataracte    - Roy Geoffrey  -  30 octobre 2023  - Thèse d'exercice

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    Objectif :

    La prescription de correction optique après chirurgie de la cataracte est réalisée à un mois à partir de la réfraction objective. Notre étude analyse la différence de réfraction objective sphérique, cylindrique, d'axe et d'équivalent sphérique entre la visite de 7 jours et 1 mois post opératoire de chirurgie de la cataracte non compliquée. Le critère de jugement principal est la différence d'équivalent sphérique entre 7 jours et un mois post opératoire. L'analyse réfractive a ensuite été réalisée selon trois sous-groupes de techniques de phaco émulsification.

    Matériel et méthodes :

    Etude rétrospective sur yeux opérés de chirurgie de cataracte sénile par trois opérateurs expérimentés sans complication per et post opératoire. Exclusion des patients avec antécédents ou pathologies autre que la cataracte pouvant influer sur la réfraction. Mesure de la réfraction automatisée à sept jours et un mois post opératoire. Constitution de trois sous-groupes selon l'opérateur et la technique (« divide and conquer », « stop and chop », « luxation »).

    Résultats :

    187 yeux de 143 patients ont été inclus dans l'étude. La différence réfractive pour l'équivalent sphérique, la sphère et le cylindre n'était pas significative entre la visite de sept jours et un mois post opératoire avec pour l'équivalent sphérique une différence ≤ 0.25 D pour 82% des yeux et ≤ 0.5 D pour 100% des yeux. L'absence de différence significative a été retrouvée dans les trois sous-groupes.

    Conclusion :

    Ces données suggèrent une stabilité réfractive post opératoire de chirurgie de la cataracte non compliquée à 1 semaine. Ainsi il est cohérent de réaliser la correction optique pour la majorité des patients dès une semaine en prenant en compte leur mode de vie.

  • Précision du calcul de puissance de l’implant intra oculaire à fixation sclérale sans suture Carlevale    - Courat Nathan  -  02 octobre 2023  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION : De nombreux implants intra-oculaires peuvent être utilisés en l’absence de support capsulaire. L’objectif de cette étude était d’évaluer la prédictibilité réfractive du calcul de puissance de l’implant Carlevale à fixation sclérale sans suture (SSF-IOL).

    MATERIEL ET METHODE : Nous avons inclus dans cette série de cas rétrospective, non-comparative, tous les patients sans support capsulaire implantés d’un SSF-IOL dans les hôpitaux de Poitiers et de La Rochelle entre Octobre 2019 et Avril 2022. Les critères d’exclusion étaient une acuité visuelle post-opératoire inférieure à 20/40, la présence d’un kératocône et/ou d’un œdème maculaire. Le calcul de puissance d’implant a été réalisé avec les formules SRK/T, Hoffer Q et Holladay 1, et les constantes d’implant ont été optimisées pour atteindre une moyenne d’erreur de prédictibilité (PE) égale à zéro. Les critères de jugement principaux étaient l’écart type de l’erreur de prédictibilité (SD-PE), la médiane de l’erreur absolue (MedAE), la moyenne de l’erreur absolue (MAE) et le pourcentage des yeux avec une PE de ±0.50, ±1.00 et ±2.00 dioptries (D) 3 à 6 mois après la chirurgie.

    RESULTATS : Trente patients ont été inclus dans l’analyse finale. La moyenne d’âge était de 66.6 ans. Les SD-PE étaient de 0,73 à 0,87 D selon les formules. Les MedAE étaient comprises entre 0.38 et 0.61 D, et les MAE entre 0.52 et 0.68 D. Entre 46.7% et 56.7% des patients présentaient une PE de ±0.50 D, entre 76.7% et 86.7% pour une PE de ±1.00 D et 96.7% pour une PE de ±2.00D. Aucune différence statistiquement significative n’a été observée entre les trois formules.

    CONCLUSION : Cette étude confirme que le design du SSF-IOL et la technique chirurgicale employée permet une bonne prédictibilité du calcul d’implant et donc des résultats réfractifs satisfaisants.

  • Implant non suturé type Carlevale, implant suturé à la sclère ou clippé à l'iris : étude descriptive de l'efficacité et de la sécurité    - Inglard Camille  -  15 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'aphakie avec insuffisance ou absence de support capsulaire est encore fréquemment rencontrée et peut être de diverses origines (traumatique, iatrogène, congénitale, en lien avec une exfoliation capsulaire, un syndrome de Marfan…). Différentes techniques chirurgicales existent pour y suppléer avec chacune leurs avantages et leurs inconvénients. Récemment un nouvel implant à fixation sclérale sans suture, le Carlevale, a été commercialisé. L'objectif de cette étude était de décrire les résultats post opératoires en termes d'efficacité et de sécurité après implantation par Carlevale, puis de les comparer aux résultats des implants clippés à l'iris et suturés à la sclère.

    Méthode : Les patients ayant bénéficiés d'une implantation par Carlevale, implant clippé à l'iris (ICI) ou implant suturé à la sclère (ISS) dans le cadre d'une aphakie avec insuffisance capsulaire de janvier 2015 à août 2020 au sein du service d'ophtalmologie du Groupe Hospitalier Littoral Atlantique de La Rochelle-Ré-Aunis ont été inclus de manière rétrospective. Le groupe 1 comprenait les patients implantés par ICI (Verisyse®, Advanced Medical Optics, Inc., Santa Ana, Etats-Unis), le groupe 2 les implants à fixation sclérale sans suture (Carlevale®, Soleko SPA, Pontecorvo, Italie), et le groupe 3 les ISS (Acrysof® multipiece IOL MN60ac Alcon Laboratories Inc., Texas, États-Unis ou Artis® Y PL, Eragny, France).

    Résultats : 38 yeux de 37 patients ont été inclus dans l'analyse, dont 24 yeux dans le groupe 1 (ICI), 9 yeux dans le groupe 2 (Carlevale) et 5 yeux dans le groupe 3 (ISS). Les groupes 1 et 2 ont tous les deux présenté une amélioration de la MAVC à 1, 3 et 6 mois (amélioration respective des moyennes de MAVC à 6 mois de -0.44 (+/-1) LogMAR et -0.52 (+/- 0.7) LogMAR). Le groupe 3 avait sa moyenne des MAVC initialement augmentée à 1 mois (0.70 +/- 0.4 LogMAR par rapport à 0.74 +/-0.6 LogMAR en pré opératoire), puis elle s'est dégradée à 3 et 6 mois (1.07 +/- 1.1 puis 1.16 +/- 0.9 versus 0.74 +/- 0.6 en pré opératoire). Aucune différence significative entre les trois groupes en termes d'amélioration des MAVC à 6 mois (p=0.142) n'a été retrouvée. Les suites opératoires ont principalement été marquées par des cas d'hypertonie oculaire et d'œdème maculaire dans les trois groupes. De manière inattendue, 3 cas (33%) de dispersion pigmentaire sur bloc pupillaire inverse ont été rapportés dans le groupe 2.

    Conclusion : Les implants scléraux Carlevale sans suture et les implants clippés à l'iris Verisyse permettaient une l'amélioration de l'acuité visuelle en post opératoire chez des patients présentant une insuffisance de support capsulaire. Dans notre étude les implants suturés à la sclère obtenaient une récupération visuelle moindre. Ces résultats pourraient être exposés à un biais de sélection du fait de faible échantillon par manque de donnée. D'autres études sont nécessaires pour prouver la sécurité de ces implants à plus long terme et démontrer une éventuelle supériorité d'une technique par le biais de travaux prospectifs.

  • Epidémiologie du décollement de rétine chez le patient myope en France    - Bleicher Hector  -  15 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    La myopie est l'un des principaux facteurs de risque du décollement de rétine rhegmatogène. Sa prévalence ne cesse d'augmenter dans le monde entier et représente un enjeu de santé publique. Cependant, aucune corrélation entre la myopie et le décollement de rétine n'a été clairement établi. Le but de cette étude est de déterminer la prévalence du décollement de rétine en fonction du degré du myopie afin de quantifier le risque de décollement de rétine chez le patient myope. Il s'agit d'une étude nationale multicentrique s'intéressant à une cohorte de patients myopes anonymes issue de la base de données de 32 centres ophtalmologiques français. Le critère d'inclusion correspond à tout œil myope, définit par une réfraction inférieure ou égale à – 0,5 dioptries (D). Les données recueillies étaient le sexe et l'âge du patient, son statut réfractif ainsi que tout antécédent de chirurgie de la cataracte ou de chirurgie réfractive. Cette étude inclus 400,002 yeux correspondant à 218,690 patients (55,7% de femmes, âge moyen 35ans). L'équivalent sphérique moyen était de -2,63 ±2.23 D. 65,85% des yeux appartiennent au groupe myopie faible (-0,5 à -2,9D), 26,15% au groupe myopie modérée (-3 à -5, 9D), 6,77% au groupe myopie forte (-6 à -10D) et 1,24% au groupe myopie très forte (<-10D). On recense 89 cas de décollement de rétine ce qui représente une prévalent 0,022% de yeux de l'étude. La prévalence du décollement de rétine selon le degré de myopie est de 0,013% pour le groupe myopie faible, 0,022% pour le groupe myopie modérée, 0,067% pour le groupe myopie forte et 0,263% pour le groupe myopie très forte. Cette étude a permis de démontrer une corrélation exponentielle entre le risque de décollement de rétine et le degré de myopie.

  • Étude pilote randomisée MEDICARE : efficacité et innocuité de l'Aflibercept (EYLEA®) versus la photocoagulation pan-rétinienne dans la rétinopathie diabétique proliférante    - Tardieu Guillaume  -  13 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La rétinopathie diabétique proliférante est une complication potentiellement cécitante du diabète. La photocoagulation pan-rétinienne (PPR) constitue le traitement de référence depuis 1980 mais n'est pas dénué d'effets secondaires. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer l'efficacité et l'innocuité des injections intravitréennes (IVT) d'anti-VEGF Aflibercept (EYLEA®) dans la régression de la rétinopathie diabétique proliférante non compliquée à 12 mois.

    Méthodes : Etude pilote de phase II, interventionnelle, prospective, à 2 bras, randomisée en ouvert, multicentrique (CHU de Poitiers et CHU de Besançon), contrôlée. La durée de suivi était de 18 mois. Les patients étaient randomisés (1 :1) dans le groupe PPR (single-spot, 4 à 8 séances) ou le groupe IVT (phase d'induction avec 1 injection mensuelle pendant 3 mois puis 1 injection tous les 2 mois). Le critère de jugement principal définie était le pourcentage de patients avec régression des néovaisseaux rétiniens entre la baseline et 12 mois. Les différents critères secondaires étudiés étaient le pourcentage de régression des néovaisseaux (à 3 et 6 mois), la variation moyenne de l'épaisseur maculaire en OCT-SD (à 3, 6 et 12 mois), la variation moyenne de la meilleure acuité visuelle corrigée (à 12 mois), la variation moyenne de la surface de la zone avasculaire centrale (ZAC) et de l'index de non-perfusion évalués par OCT angiographie (à 3, 6 et 12 mois), et le pourcentage de patient ayant nécessité une vitrectomie (à 12 mois).

    Résultats : Au total, 40 patients ont été randomisés dans les 2 groupes (PPR et IVT) entre mai 2014 et aout 2018, dont 37 patients ont participé à l'analyse en intention de traiter. Le test du critère de jugement principal était significatif avec une régression des néovaisseaux supérieure à 50% chez 88,9% des patients traités par IVT à 12 mois, contre 26,3% dans le groupe PPR (p = 0,0002). A noter que l'on retrouvait 63,2% des patients du groupe PPR qui présentaient une régression inférieure à 25% des néovaisseaux. Pour la variation de l'épaisseur rétinienne maculaire le test à 12 mois est significatif avec une réduction moyenne de 20,8 µm dans le groupe IVT contre une augmentation moyenne de 16,9 µm dans le groupe PPR (p= 0,0004). Il n'y a pas de différence significative concernant la meilleure acuité visuelle corrigée, la surface de la ZAC ou l'index de non-perfusion. Aucune vitrectomie n'a été réalisée dans cette étude.

    Conclusion : Les patients traités par IVT d'Aflibercept ont eu une régression supérieure de leurs néovaisseaux dans la rétinopathie diabétique proliférante par rapport à la PPR à 12 mois. Il n'existe pas de différence significative concernant le gain d'acuité visuelle. Cela reste à confirmer par une étude randomisée de plus forte puissance, mais permet d'envisager une adaptation des pratiques futures dans le traitement de la rétinopathie diabétique proliférante.

  • Progression of myopia in children and teenagers: a nationwide longitudinal study    - Tricard Dorian  -  24 septembre 2021  - Thèse d'exercice


  • Progression of myopia in teenagers and adults: a nationwide longitudinal study of a prevalent cohort    - Ducloux Alexandre  -  17 septembre 2021  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION

    On observe dans le monde entier une augmentation de la prévalence de la myopie. Le but de cette étude était d'évaluer la progression de la myopie chez les adolescents et les adultes en France.

    MATÉRIEL ET MÉTHODE

    Cette étude prospective nationale a suivi 630 487 adultes et adolescents myopes (âge moyen 43,4 ans ± 18,2 ans, 59,8 % de femmes) entre janvier 2013 et janvier 2019. La myopie et la myopie forte ont été définies comme un équivalent sphérique inférieur ou égal à – 0,50 et –6,00 dioptries respectivement. Les données démographiques ont été recueillies lors de la première visite et les caractéristiques de réfraction ont été recueillies à chaque visite. L'analyse de la progression à court terme (de 12 à 26 mois après l'inclusion) a été modélisée à l'aide de l'ANOVA. La progression de la myopie a été stratifiée selon l'âge, le sexe et l'équivalent sphérique lors de la première visite.

    RÉSULTATS

    Des proportions plus élevées de progresseurs ont été observées dans les tranches d'âge les plus jeunes : 14-15 ans (18,2 %) et 16-17 ans (13,9 %). En analyse multivariée, après ajustement en fonction de l'âge, de l'équivalent sphérique et du sexe, la progression moyenne à court terme est passée de -0,36 D dans la tranche d'âge 14-15 ans à -0,13 D dans la tranche d'âge 28-29 ans. Le jeune âge et une myopie plus élevée au départ étaient fortement associés au risque de développer une myopie élevée, le risque cumulé sur 5 ans étant de 76 % pour les plus jeunes adolescents ayant le statut de myopie le plus élevé au départ.

    CONCLUSION

    Dans cette large cohorte d'adolescents et d'adultes myopes, une progression de la myopie a été rapportée chez 18,2% et 13,9 % des groupes d'âge 14-15 ans et 16-17 ans, respectivement. Le risque de développer une myopie forte était plus important chez les adolescents les plus jeunes présentant le degré de myopie le plus élevé lors de l'examen de base.

  • Suivi et quantification des déformations rétiniennes par tomographie à cohérence optique, utilisation de la corrélation d'images numériques    - Marcel Jean-baptiste  -  10 septembre 2021  - Thèse d'exercice

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    La tomographie par cohérence optique (OCT) a une place incontournable dans la démarche diagnostique en ophtalmologie, notamment dans le domaine des pathologies rétiniennes. Dans beaucoup de maladies rétiniennes, la rétine se déforme, le suivi et les indications thérapeutiques ou chirurgicales sont souvent basés sur l'étude de ces déformations. Cette thèse a pour objectif le développement d'un outil de suivi et de quantification des déformations rétiniennes visibles en OCT. La collaboration du service d'ophtalmologie du CHU de Poitiers et de l'axe de recherche PEM (Photomechanics and Experimental Mechanics) de l'Institut P' - Université de Poitiers a permis d'adapter à cet objectif une technique de mesures et d'analyse : la corrélation d'images.

    Le système OCT utilisé est le SPECTRALIS OCT2® (Heidelberg Engineering). Notre travail se décline en 3 étapes, les deux premières ayant été un préalable pour réaliser l'objectif final :

    - la caractérisation métrologique de l'OCT SPECTRALIS, avec la confection d'une rétine fantôme et l'évaluation de la précision de mesure des déplacements par corrélation d'images volumiques.

    - la création d'un nouvel algorithme de reconnaissance des couches et interfaces de la rétine utilisant les outils de corrélation d'images.

    - l'étude de faisabilité concernant l'utilisation de la corrélation d'images volumiques pour le suivi des déformations rétiniennes en OCT in vivo.

    L'étude de la déformation d'une rétine dans le temps par l'utilisation des méthodes de corrélation volumique nous parait faisable. Pour le moment, les limites rencontrées sont les cas de fortes déformations, d'images bruitées ou de densité de coupe insuffisante.

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