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Mignot Stéphanie

Les travaux encadrés par "Mignot Stéphanie"

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28 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 10
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  • Vomissements gravidiques : facteur prédictif de la dépression post-partum ? Une revue systématique de la littérature    - Vergnaud Laura  -  12 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La dépression post-partum (DPP) est la complication post-partum la plus fréquente, affectant 10 à 20% des nouvelles mères. Les conséquences de la DPP sont importantes et incluent des effets négatifs à long terme pour l'enfant, la mère et l'environnement familial. La variabilité clinique et le manque de prévention compliquent souvent son diagnostic et sa prise en charge. D'autre part, les nausées et vomissements gravidiques (NVG) sont également des complications fréquentes de la grossesse, touchant environ 50 à 90 % des femmes enceintes, principalement au cours du premier trimestre, avec une grande variabilité allant de simples nausées à une forme plus sévère, l'hyperémèse gravidique (HG), affectant moins de 2,3% des femmes. Cette revue systématique vise à évaluer le lien entre les NVG et la DPP.

    Méthode : La revue systématique a été réalisée conformément aux directives PRISMA, et le protocole de l'étude été préalablement enregistré auprès du Registre prospectif international des revues systématiques (PROSPERO), sous le numéro d'enregistrement CRD42024508214. Une recherche exhaustive dans six bases de données a été effectuée, avec une sélection en double aveugle, incluant différents types d'études examinant l'association entre NVG et DPP. La qualité des articles a été évaluée selon l'échelle NewCastle Ottawa.

    Résultats : Sur les 355 articles initiaux, 17 ont été retenus pour analyse. Ces études, majoritairement de cohortes prospectives et rétrospectives, ont évalué des populations diversifiées à travers le monde. Les NVG semblent être liés à la DPP. Plus précisément, les NVG sévères, notamment en présence d'HG, et les NVG persistants au-delà du premier trimestre, semblent être des facteurs prédictifs de la DPP après ajustement pour divers facteurs de confusion. De plus, les femmes ayant des antécédents de troubles psychiatriques ou de DPP lors de grossesses antérieures semblent également présenter un risque accru. Cependant, une grande hétérogénéité des études rend difficile l'établissement de conclusions formelles. L'absence de définitions consensuelles des critères de diagnostic, l'absence d'outil standardisé d'évaluation des NVG et de la DPP, ainsi que des biais de rappel ont pu altérer les résultats. La relation entre les NVG et la DPP semble influencée par une combinaison d'aspects biologiques, psychologiques, sociaux, culturels et méthodologiques, rendant cette interaction complexe et multifactorielle. Par conséquent, des études supplémentaires sont nécessaires pour clarifier cette relation et pour déterminer les mécanismes sous-jacents.

    Conclusion : Les données de la littérature suggèrent une association probable entre les NVG et la DPP, soulignant l'importance de surveiller attentivement les symptômes de NVG chez les femmes enceintes, en particulier si les NVG persistent anormalement ou s'ils sont sévères. Cette surveillance pourrait faciliter un diagnostic précoce et une gestion appropriée de la DPP, améliorant ainsi l'état de santé des mères et de leurs enfants.

  • La chaleur d'origine intra-corporelle constitue-t-elle un risque de cancer testiculaire ? Revue systématique de la littérature    - Chenard Lea  -  24 mai 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le cancer du testicule est la tumeur solide la plus fréquente chez l'homme jeune. L'analyse de l'association entre chaleur et cancer du testicule devient de plus en plus nécessaire avec le développement des méthodes de contraception thermique masculine.

    Méthodologie : Une revue systématique en double aveugle de la littérature a été réalisée. Le résultat principal était défini par la prévalence ou l'incidence du cancer du testicule ou l'association avec des expositions à la chaleur d'origine interne. La population était composée des hommes sans critère d'âge et le comparateur était la population masculine générale. Une analyse narrative a été réalisée, suivie d'une analyse quantitative. Le protocole a été enregistré sur PROSPERO le 17/09/2023 avec l'ID suivante : CRD42023464097.

    Résultats : 31 articles originaux ont été sélectionnés parmi 2765 articles éligibles à l'analyse. Résultats de l'analyse narrative : En ce qui concerne le rôle de la chaleur causée par la cryptorchidie dans la carcinogenèse testiculaire, les études n'ont pas montré de lien significatif. La hernie inguinale a montré une association positive avec le cancer du testicule. Les résultats suggèrent une association potentielle entre la hernie inguinale et un risque accru de tumeurs germinales testiculaires, en particulier pour certains types histologiques. En ce qui concerne l'association entre la varicocèle et le cancer du testicule, nous n'avons malheureusement pas trouvé de résultats significatifs. En ce qui concerne l'obésité, l'obésité abdominale viscérale a montré une association positive significative avec le tératome testiculaire, soulignant l'impact potentiel de la distribution du tissu adipeux sur le risque de cancer, et les IMC élevés semblaient être positivement associés aux séminomes testiculaires. En ce qui concerne l'association entre l'hydrocèle et le cancer du testicule, nous n'avons malheureusement pas trouvé de résultats significatifs. En ce qui concerne les infections uro-génitales, les tumeurs non séminomateuses semblent être positivement associés à l'orchite, l'épididymite, l'orchite ourlienne et les maladies sexuellement transmissibles.

    Discussion : Cette étude ne peut qu'émettre l'hypothèse d'un lien entre le cancer du testicule et les expositions intra-scrotales à la chaleur endogène (uniquement pour la hernie inguinale, l'obésité et les antécédents d'infections uro-génitales). La hernie inguinale et l'obésité étant des contre-indications à l'utilisation de la contraception thermique. Cependant, en ce qui concerne les facteurs obésité et infection génitale, ces résultats doivent être interprétés avec prudence à la lumière de l'influence d'autres pathologies et facteurs associés, et des conclusions de nouvelles méta-analyses plus récentes.

  • Contraception masculine thermique: Une revue systématique de son efficacité, réversibilité, sécurité et acceptabilité    - Rogier Morgane  -  28 mars 2024  - Thèse d'exercice

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    Objectif: Fournir une synthèse claire et complète de la contraception masculine thermique concernant son efficacité, sa réversibilité, sa sécurité et son acceptabilité.

    Méthode: Cette revue suit les recommandations PRISMA et a été enregistrée sur PROSPERO (CRD42023464033). Une recherche exhaustive a été réalisée jusqu'au 20 octobre 2023 sur huit bases de données. La sélection des articles s'est faite en double aveugle tandis que le risque de biais et l'extraction de données ont été vérifiés par un autre membre de l'équipe.

    Résultats: Trente-trois articles rapportant les données de 26 études ont été inclus. Huit techniques différentes de contraception masculine thermique (CMT) ont été étudiées sur un total de 1675 hommes. Les études avaient principalement un risque de biais modéré ou élevé. Concernant la suspension testiculaire, 72,2 à 80,2 % des hommes ont atteint le seuil contraceptif et l'indice de Pearl était de 2,9 dans les essais et de 0,53 en conditions réelles. Toutes techniques confondues, la réversibilité de la concentration en spermatozoïdes s'est vue chez 95,7 % des hommes dans un délai de 1,8 à 4,3 mois et tous les couples souhaitant un enfant ont rapporté une grossesse. 92,8 % des utilisateurs de suspension testiculaire ont signalé des effets indésirables, dont certains rares et potentiellement graves. La CMT a modifié de manière réversible d'autres paramètres du spermogramme, ainsi que des paramètres génétiques et chromosomiques. L'utilisation de micro-ondes provoquait des anomalies morphologiques et histologiques persistantes. 6,1 % des utilisateurs ont arrêté la CMT et 84,9 % en étaient très satisfaits.

    Discussion : La petite taille des échantillons et la diversité des dispositifs étudiés ne permettent pas de conclure de façon formelle. Tous les résultats sont susceptibles à des biais importants. L'inefficacité pourrait s'expliquer par des variations interindividuelles et par le non-respect du protocole. Une certaine incertitude demeure quant aux effets biologiques et à la compression locale.

    Conclusion: Les résultats suggèrent que la CMT pourrait être efficace pour une majorité d'hommes, réversible et acceptable pour les utilisateurs. Cependant, ils soulèvent quelques inquiétudes concernant la sécurité d'emploi. Pour confirmer l'efficacité sur une population plus large et pour étudier la sécurité et la réversibilité des effets, un nouvel essai clinique et une cohorte prospective semblent nécessaires.

  • La chaleur d’origine extracorporelle constitue-t-elle un risque de cancer testiculaire ? Revue systématique et méta-analyse    - Carton Claire  -  28 mars 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le cancer du testicule représente environ 1% de l'ensemble des cancers chez l'homme. L'étude de l'association entre chaleur et cancer du testicule devient de plus en plus nécessaire avec le développement des méthodes de contraception thermique masculine.

    Méthodologie : Une revue systématique en double aveugle de la littérature a été réalisée. Le résultat principal était défini par la prévalence ou l'incidence du cancer du testicule ou l'association avec des expositions à la chaleur d’origine externe. La population était composée des hommes sans critère d'âge et le comparateur était la population générale masculine. Une analyse narrative a été réalisée, suivie d’une analyse quantitative. Le protocole a été enregistré sur PROSPERO le 17/09/2023 avec l’ID suivante : CRD42023464097.

    Résultats : 30 articles originaux ont été sélectionnés parmi 372 articles éligibles à l'analyse. Résultats des analyses narratives : pour les vêtements augmentant la température des testicules, il n’a pas été retrouvé de résultat significatif. Pour la position assise prolongée, les chauffeurs ont montré des diminutions significatives de l'incidence du séminome dans deux études, et les pilotes ont montré des résultats significatifs mais contradictoires. Pour le contact des testicules avec des sources de chaleur externes, les expositions aux spas et aux saunas ont montré des associations négatives significatives avec le cancer du testicule, tandis que le fait de prendre un bain au lieu d'une douche a montré une association positive significative. En ce qui concerne les expositions professionnelles à la chaleur, les boulangers et les travailleurs de l'industrie métallurgique ont montré une association négative significative avec le cancer du testicule. Deux méta-analyses ont été réalisées : la première était en faveur d’un effet positif non-significatif des expositions à la chaleur sur le ratio d'incidence standardisé du cancer du testicule (2,6420 avec IC95% = -3,0250-8,3090). La seconde était en faveur d’un effet positif significatif des expositions à la chaleur sur l'association avec le cancer du testicule (0,8912 avec IC95% = 0,1683-1,6141). Cependant, l'hétérogénéité était trop importante pour tirer des conclusions.

    Discussion : Cette étude ne peut pas conclure à un lien entre l'exposition à la chaleur externe et le cancer du testicule avec les deux méta-analyses réalisées. Cependant, avec l'analyse narrative, nous pouvons émettre l'hypothèse qu'il pourrait y avoir un lien entre le cancer du testicule et une exposition à la chaleur uniquement à des températures élevées (représentées par l'industrie métallurgique).

  • Prévalence des violences sexistes et sexuelles durant la carrière des médecins en France    - Ricou Antoine  -  21 décembre 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les violences sexuelles et sexistes sont fréquentes au sein de la population générale, et le monde médical n’est malheureusement pas épargné. A notre connaissance aucune étude n’a à ce jour été menée à l’échelle nationale et sur l’ensemble des médecins en France. L’objectif de cette étude était d’estimer la prévalence des violences sexuelles et sexistes subies par les médecins en France durant leur carrière. Les objectifs secondaires consistaient à analyser à quels moments de la carrière se sont déroulés les faits, à identifier les profils des agresseurs, à évaluer la répercussion de ces violences sur les victimes.

    Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle épidémiologique transversale à l’échelle nationale. Cette étude a été conduite entre le 06 décembre 2022 et le 22 aout 2023, sous forme d’un questionnaire anonyme standardisé diffusé via des associations de médecins, des Conseils de l’Ordre des Médecins Départementaux, les réseaux sociaux et les facultés. Nous avons analysé 2320 questionnaires.

    Résultats : La prévalence globale des VSS était de 57%. Parmi les hommes, 19% en ont été victimes contre 76% chez les femmes. Avec une prévalence de 57%, les propos sexistes restaient de loin le premier type de VSS. Dans l’échantillon analysé, 13,6% des répondants ont subi une ou des agressions sexuelles. Parmi celles-ci, 88% des victimes étaient des femmes et 12% des hommes. La majorité de ces agressions se sont déroulées durant le 2ème cycle des études de médecine. Trente-cinq médecins ont déclaré avoir été victime de viol en rapport avec leur profession, dont 32 femmes. La majorité des actes se sont déroulés lors du 1er et 3ème cycle. Il y a eu un impact sur la qualité de vie chez 25% des médecins victimes de VSS.

    Discussion : Cette étude suggèrerait que les violences sexistes et sexuelles durant la carrière des médecins en France sont fréquentes, la grande majorité se produirait lors des trois premiers cycles des études de médecine. Il serait intéressant d’accentuer la prévention durant ces phases à risque, chez les étudiants mais également chez les médecins qui les encadrent. Il semblerait pertinent de faire de la prévention directement auprès des potentiels agresseurs. De plus, nous avons recueilli un certain nombre de témoignages durant cette étude et il serait intéressant de les exploiter dans une étude ultérieure qualitative afin de poursuivre ce travail.

  • Prévalence des violences sexistes et sexuelles durant la carrière des médecins en France    - Lanoux Benjamin  -  21 décembre 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les violences sexuelles et sexistes sont fréquentes au sein de la population générale, et le monde médical n'est malheureusement pas épargné. A notre connaissance aucune étude n'a à ce jour été menée à l'échelle nationale et sur l'ensemble des médecins en France. L'objectif de cette étude était d'estimer la prévalence des violences sexuelles et sexistes subies par les médecins en France durant leur carrière. Les objectifs secondaires consistaient à analyser à quels moments de la carrière se sont déroulés les faits, à identifier les profils des agresseurs, à évaluer la répercussion de ces violences sur les victimes.

    Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle épidémiologique transversale à l'échelle nationale. Cette étude a été conduite entre le 06 décembre 2022 et le 22 aout 2023, sous forme d'un questionnaire anonyme standardisé diffusé via des associations de médecins, des Conseils de l'Ordre des Médecins Départementaux, les réseaux sociaux et les facultés. Nous avons analysé 2320 questionnaires.

    Résultats : La prévalence globale des VSS était de 57%. Parmi les hommes, 19% en ont été victimes contre 76% chez les femmes. Avec une prévalence de 57%, les propos sexistes restaient de loin le premier type de VSS. Dans l'échantillon analysé, 13,6% des répondants ont subi une ou des agressions sexuelles. Parmi celles-ci, 88% des victimes étaient des femmes et 12% des hommes. La majorité de ces agressions se sont déroulées durant le 2ème cycle des études de médecine. Trente-cinq médecins ont déclaré avoir été victime de viol en rapport avec leur profession, dont 32 femmes. La majorité des actes se sont déroulés lors du 1er et 3ème cycle. Il y a eu un impact sur la qualité de vie chez 25% des médecins victimes de VSS.

    Discussion : Cette étude suggèrerait que les violences sexistes et sexuelles durant la carrière des médecins en France sont fréquentes, la grande majorité se produirait lors des trois premiers cycles des études de médecine. Il serait intéressant d'accentuer la prévention durant ces phases à risque, chez les étudiants mais également chez les médecins qui les encadrent. Il semblerait pertinent de faire de la prévention directement auprès des potentiels agresseurs. De plus, nous avons recueilli un certain nombre de témoignages durant cette étude et il serait intéressant de les exploiter dans une étude ultérieure qualitative afin de poursuivre ce travail.

  • Description des caractéristiques des patientes présentant une grossesse sous Dispositif Intra Utérin en Nouvelle Aquitaine : une étude descriptive transversale multicentrique    - Beydoun Céline  -  26 octobre 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le Dispositif Intra-Utérin (DIU), couramment utilisé en contraception, existe sous formes cuivre ou hormonal. En France, son usage s'accroît, surtout chez les jeunes. Toutefois, des grossesses inattendues surviennent malgré son efficacité. Ces incidents, aux conséquences parfois graves comme la dépression périnatale, ont suscité notre intérêt clinique. Notre étude visait à identifier les caractéristiques des patientes concernées et à signaler ces événements pour améliorer la sécurité des dispositifs.

    Méthodes : Cette étude descriptive transversale multicentrique a été menée entre novembre 2022 et août 2023 auprès des CPEF de Nouvelle-Aquitaine. Elle ciblait les femmes majeures, sous DIU (cuivre/hormonal), ayant connu une grossesse inattendue. Les données ont été collectées via une fiche incluant des paramètres comme le type de DIU, l'âge, l'IMC, la parité, l'utilisation d'une coupe menstruelle, entre autres.

    Résultats : Sur 31 patientes, 16,1% utilisaient un DIU hormonal et 83,9% un DIU au cuivre. Concernant les métrorragies sous DIU : 25,8% les trouvaient abondantes, 32,3% moyennement abondantes, 19,4% peu abondantes et 12,9% n'en signalaient aucune. Pour la protection hygiénique, une seule patiente (soit 3,2%) utilisait une coupe menstruelle. 29% des patientes ont posé le DIU en post-partum et 19,4% en post-abortum. 19,4% allaitaient lors de la pose. 22,6% ont rapporté une expulsion du DIU. Aucune perforation n'a été signalée.

    Discussion : Notre étude a exploré différents aspects susceptibles d'influencer l'efficacité du DIU. Si l'âge ne semble pas nettement influencer le risque de grossesse sous DIU, il est possible que le type de DIU ait une certaine importance : le DIU hormonal pourrait présenter une efficacité légèrement supérieure au DIU au cuivre. L'expulsion du DIU, observée de manière plus fréquente dans notre échantillon, pourrait être un facteur associé à un risque accru de grossesse. L'allaitement, quant à lui, pourrait influencer le risque de grossesse sous DIU. Cette étude suggère plusieurs pistes, mais des investigations supplémentaires sont nécessaires pour une compréhension plus complète des potentiels risques de grossesse associés au DIU.

  • Surdépistage du cancer du col utérin : les femmes échappent aux recommandation    - Llorens Justine  -  08 juin 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction. Le dépistage de cancer du col utérin ne cesse d'évoluer, la couverture de celui-ci reste insuffisante ce qui a motivé son organisation en 2018, puis l'implantation en 2019 du test HPV-HR en première intention qui a permis l'élargissement de l'intervalle de réalisation des frottis cervico-utérin. Malgré l'insuffisance de couverture une proportion non négligeable de femmes continue à se faire surdépister, or très peu d'études se sont intéressées à l'implication des médecins dans ce phénomène.

    Méthode. Une étude qualitative a été menée sur un échantillon de 17 médecins généralistes dans la Vienne. Les entretiens semi-dirigés ont été réalisés entre Mai et Novembre 2022. Les données ont fait l'objet d'une analyse thématique triangulée.

    L'objectif principal de cette étude était d'identifier les comportements déclarés des médecins généralistes face à des demandes non justifiées de frottis, leur connaissance et interprétation des recommandations ; puis secondairement, à partir de leur expérience, identifier leur processus de négociation afin de le différer.

    Résultats. L'étude a montré que les femmes sont à l'initiative des demandes de frottis supplémentaires, les médecins pouvaient y répondre ne considérant pas seulement les facteurs de risque individuels mais leur propre anxiété ou celle des femmes, de même que leur insistance. À cette difficulté de jugement on retrouvait une inertie au changement des pratiques des médecins, d'autant plus avec l'expérience déclarée et des habitudes ancrées de pratique ; on retrouvait notamment une adhésion relative aux dernières recommandations. Les médecins étaient unanimes sur l'importance d'une relation de confiance établie qui favorisait l'adhésion des femmes à leurs préconisations.

    Conclusion. La relation médecin-patiente évolue et tend à être moins paternaliste, plus égalitaire où les femmes prennent le devant, renforçant l'incertitude des médecins généralistes à la prise décisionnelle ; un temps sera nécessaire pour l'appropriation des recommandations afin de rééquilibrer la relation médecin-patient.

  • Évaluation des symptômes urinaires à travers le score IPSS chez les femmes présentant une endométriose symptomatique avant et après traitement chirurgical    - Barthelet Jeanne  -  15 mai 2023  - Thèse d'exercice

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    Objectif : L'évaluation de la douleur et de la qualité de vie des femmes atteintes d'endométriose est nécessaire par sa prévalence, et son retentissement sur l'ensemble des qualités de vie. Les PRO sont des échelles d'évaluation standardisées et reproductibles et se sont développées ces dernières années, permettant d'évaluer l'impact des thérapeutiques sur le retentissement des femmes. L'objectif de cette étude est d'évaluer l'amélioration des symptômes urinaires à travers le score IPSS chez les femmes présentant une endométriose symptomatique et traitées chirurgicalement.

    Matériel et méthodes : L'étude ENDOQUAL-2 est une étude prospective, observationnelle et multicentrique. Elle a été menée chez les femmes de plus de 18 ans, présentant une endométriose symptomatique et documentée histologiquement ou à l'imagerie. Les femmes ont été incluses entre le 05/10/2016 et le 31/01/2022. Chaque femme devait répondre à un questionnaire auto administré avant (T0) et au cours du suivi à 12 mois (T1) d'une prise en charge chirurgicale.

    Résultats : L'étude a inclus 198 femmes. La moyenne du score global IPSS diminuait de 9,94 (±7,62) à 9,51 (±7,78) après chirurgie, sans différence significative (p = 0,25). La différence entre les deux questionnaires est plus élevée chez les femmes ayant un score IPSS modéré ou sévère à l'inclusion, les femmes étant donc davantage améliorées dans ces deux catégories. La moyenne du score de la question QoL diminuait de manière significative (p = 0,042), passant de 3,40 (±2,07) à 2,99 (±2,01). L'IPSS QoL est corrélé au score global IPSS (coefficient de corrélation de Pearson à 0,33). Il y avait 34% de femmes qui avait une différence de score supérieur à la MCID de référence pour la prostate, et ces femmes représentaient 51% des femmes améliorées à l'IPSS QoL.

    Conclusion : Notre étude a montré que les effets de la chirurgie ont été positifs sur de nombreux symptômes douloureux ainsi que sur la qualité de vie mais nous n'avons pas pu mettre en évidence une amélioration de la chirurgie sur les symptômes urinaires. Parce que l'endométriose est une pathologie qui entraine un dysfonctionnement urinaire soit du fait de la maladie, soit des conséquences directes de la chirurgie, des études ultérieures plus précises avec l'étude de la sensibilité au changement du score IPSS ainsi que du calcul de la MCID spécifiquement pour l'endométriose doivent être réalisées afin d'étudier la reproductibilité du score IPSS et de potentiellement le valider en tant que PRO dans l'endométriose.

  • Aborder la ménopause en médecine générale : Opinions et représentations de médecins généralistes    - Harchen Marion  -  04 mai 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    La ménopause est un changement physiologique de la vie des femmes qui se définie sous un versant biomédical prédominant dans la médecine occidentale. La littérature montre cependant une diversité socio-culturelle dans sa perception et une évolution des pratiques depuis plusieurs décennies qui nous amène à nous interroger sur la perception de la ménopause chez des généralistes de nos jours.

    Objectifs

    Notre objectif principal était de mettre en évidence la perception de la ménopause chez des médecins généralistes en identifiant leurs représentations et leur ressenti au cours de la pratique. Notre objectif secondaire était d’identifier ce qui pouvait être issu d’une influence sociale dans leur vision portée sur la ménopause.

    Méthode

    Nous avons réalisé une enquête qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 12 médecins généralistes installés en libéral en Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Loire-Atlantique et dans le Morbihan. Les données recueillies ont été analysé de façon thématique puis descriptive et triangulaire.

    Résultats

    La population d’étude était composée de six hommes et six femmes appartenant à des tranches d’âge et une pratique de la gynécologie différentes. Notre étude montre que la ménopause est principalement définie sous un versant biologique et médical dont la part physiologique est supplantée par les notions de risque et d’altération de la qualité de vie. Dans l’ensemble, les médecins percevaient une évolution du soin contribuant à améliorer le confort de vie et à considérer la ménopause comme une période propice à renforcer la prévention et la promotion de la santé. La plupart des médecins décrivaient une part d’implication psychosociale dans le soin des femmes ménopausés, avec la nécessité d’avoir une approche centrée sur la patiente. Ils soulevaient la complexité et les limites de l’implication médicale que ce soit dans la connaissance, le diagnostic, le traitement et la communication auprès des patientes. Ils relevaient également une image sociétale négative liée à une stigmatisation autour du vieillissement, de la maladie, de la procréation et de la féminité qui pouvait être difficile à contrer en pratique.

    Conclusion

    La ménopause est principalement considérée sous un versant biomédical confronté en pratique à des problématiques qui pourraient être liées à une difficulté d’intégration des facteurs psychosociaux et culturels dans le soin. Dialogue limité, prise en charge mal définie, perception négative sociétale et médicale génératrice d’anxiété et d’appréhension chez les patientes, reconsidérer la ménopause et déconstruire la stigmatisation dont elle peut faire l’objet pourrait permettre d’améliorer le soin apporté aux patientes durant cette période.

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