Vous êtes ici : Accueil > Directeurs de travaux > Frèche Bernard > Frêche Bernard

Frêche Bernard

Les travaux encadrés par "Frêche Bernard"

Pour être informé de la mise en ligne des nouveaux travaux correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    pas d'accès
69 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 10
Tri :   Date travaux par page
  • Carence en vitamine B12 chez les patients diabétiques de type 2 sous metformine : critères de dépistage et d'intervention pour les médecins généralistes, revue de littérature systématique qualitative    - Tagliamonte Guillaume  -  28 novembre 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Contexte et objectif : La metformine, traitement de première intention du diabète de type 2, est associée à une diminution des taux sériques de vitamine B12, pouvant notamment aggraver la neuropathie diabétique. Cette carence reste souvent méconnue en pratique clinique. L'objectif est d'identifier les critères devant inciter les médecins généralistes à rechercher cette éventuelle carence en vitamine B12 chez les patients diabétiques de type 2 sous metformine.

    Méthode : revue systématique de la littérature qualitative réalisée selon les directives PRISMA. Recherche dans PubMed, Cochrane et EMBASE jusqu'en mars 2024. Inclusion des essais contrôlés randomisés et cohortes portant sur des adultes diabétiques de type 2 sous metformine. Évaluation du risque de biais avec les échelles ROBINS-I et RoB 2.

    Résultats : Sur 339 articles identifiés, 12 ont été retenus (9 cohortes rétrospectives, 1 prospective, 2 essais contrôlés randomisés). Les études permettent de mettre en lumière plusieurs critères : la durée et la posologie du traitement : risque accru de carence avec une utilisation > 4 ans et des doses > 2000 mg / jour. L'âge : risque de carence plus élevé chez les patients > 65 ans. L'outil MUI qui multiplie durée et posologie, en particulier si > 5. En revanche, les résultats concernant la présence d'une neuropathie diabétique montrent des données contradictoires quant à son association avec la carence en B12, l'usage concomitant des IPP est quant à lui non associé avec un surrisque de carence en vitamine B12 dans cette revue.

    Conclusion: Le dépistage de la carence en vitamine B12 est recommandé chez les patients diabétiques de type 2 sous metformine, particulièrement en cas de traitement prolongé, de posologie élevée, d'un MUI > 5 et chez les patients âgés. Une surveillance adaptée pourrait prévenir les complications neurologiques associées.

  • Validation par méthode Delphi modifiée d'un questionnaire évaluant les connaissances, les attitudes et les pratiques des médecins en soins primaires dans la lutte contre l'infection à Helicobacter pylori en France    - Doutaux Julie  -  24 octobre 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Helicobacter pylori infecte la moitié de la population mondiale. Les médecins généralistes sont les premiers acteurs dans la détection et la prise en charge de la bactérie. Une étude scientifique à l'échelle nationale permettrait d'évaluer si les médecins généralistes français sont en adéquation avec les recommandations actuelles vis-à-vis d'Helicobacter pylori. L'objectif de ce travail était de valider scientifiquement puis de distribuer un questionnaire évaluant la détection, le traitement et le suivi de l'éradication d'Helicobacter pylori par les médecins généralistes français.

    Méthode : Une méthode Delphi modifiée a été utilisée. Il s'agit d'une méthode qualitative de consensus. Un questionnaire structuré réalisé dans une étude préalable a été envoyé à un groupe de 18 experts membres du GEFH afin de l'interroger sur la pertinence des questions de ce dernier. Le questionnaire était validé si la médiane des notes aux questions était supérieure à 7 et si au moins 30 % des scores étaient entre 1 et 3 et 30 % des scores étaient entre 7 et 10. Les questions étaient modifiées selon les remarques des experts s'il y avait 2 commentaires ou plus. Le questionnaire a été distribué par QR code aux médecins généralistes français thésés.

    Résultats : Le consensus de 15 experts a été obtenu en 1 tour selon méthode Delphi modifiée. Les experts ont formulé 69 commentaires. Seize questions ont été modifiées. Deux questions ont été ajoutées.

    Discussion : Des questions socio-démographiques ont été ajoutées telles que l'ont fait les études internationales. Cela pourrait permettre la réalisation d'études analytiques afin d'évaluer d'éventuelles disparités de pratique. Ce consensus Delphi est comparable à ceux étudiés dans la revue de littérature de Boulkedid et al. Ce questionnaire validé selon Delphi modifié sera distribué aux médecins généralistes français. Il pourrait permettre de recueillir les besoins pour une meilleure pénétration des recommandations concernant H. pylori sur le terrain.

  • État des lieux des connaissances, attitudes et pratiques des médecins de soin primaire concernant l'infection à Helicobacter pylori (H. pylori) dans le but de faire diminuer l'incidence du cancer gastrique    - Leclerc Anne  -  24 octobre 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Les avancées scientifiques considérables sur la pathogénie d'Helicobacter pylori et la validation de tests diagnostiques non-invasifs ont rapidement propulsé les médecins de soin primaire en première ligne du parcours de soin des patients infectés à risque de développer un cancer gastrique.

    Objectif et méthode : Cette revue narrative de la littérature vise à décrire les approches théoriques et pratiques des médecins de soin primaire concernant l'infection à H. pylori. Il s'agit d'une étude quantitative. Les résultats sont présentés par thématiques puis analysés par tranches de rapports de consensus de Maastricht.

    Résultats : La prévalence de l'infection à H. pylori était connue par 16,1-21% des médecins de soin primaire (17,18). La ressource préférée était la revue médicale (16,19,24).

    Chez tous les patients testés positifs à H. pylori, ils étaient 7-35,7% à tenter d'éradiquer la bactérie (13,17,26,30). Chez les patients asymptomatiques à cibler, 7,3-83,9% dépistaient H. pylori et 41,9-59% l'éradiquaient (21–23).

    L'endoscopie diagnostique initiale était utilisée par 22,1-92,9% (13,14,16,17,20,24–30).

    La prévalence de la résistance à la clarithromycine concernait 13-62,3% (14,18). La trithérapie PCA était le traitement empirique de 1ère ligne pour 59-93% (13,14,16–18,21–24,28,29).

    La vérification du succès de l'éradication était réalisée par 43,3-60% (12,21,22) et 27,4-96% ne contrôlaient que les patients symptomatiques (18,22,23,26,28).

    L'étude McNicholl et al. 2019 (18) estimait à 77,5% le taux d'application « modérée » aux lignes directrices relatives à la gestion de l'infection à H. pylori. L'analyse chronologique des résultats met en lumière les écarts entre les connaissances, les attitudes et les pratiques des médecins de soin primaire concernant la lutte contre l'infection à H. pylori et confirme leur adhésion sous-optimale aux recommandations.

    Conclusion : En lien avec les gastro-entérologues, les microbiologistes, les infectiologues et les médecins de santé publique, il est nécessaire d'impliquer davantage les médecins de soin primaire dans la réflexion autour du parcours de soin des sujets infectés afin qu'ils deviennent proactifs dans l'intérêt ultime de faire diminuer l'incidence du cancer gastrique.

  • Validation par méthode Delphi modifiée d'un questionnaire évaluant les connaissances, les attitudes et les pratiques des médecins en soins primaires dans la lutte contre l’infection à Helicobacter pylori en France    - Brevet Marie  -  24 octobre 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Helicobacter pylori infecte la moitié de la population mondiale. Les médecins généralistes sont les premiers acteurs dans la détection et la prise en charge de la bactérie. Une étude scientifique à l'échelle nationale permettrait d'évaluer si les médecins généralistes français sont en adéquation avec les recommandations actuelles vis-à-vis d'Helicobacter pylori. L'objectif de ce travail était de valider scientifiquement puis de distribuer un questionnaire évaluant la détection, le traitement et le suivi de l'éradication d'Helicobacter pylori par les médecins généralistes français.

    Méthode : Une méthode Delphi modifiée a été utilisée. Il s'agit d'une méthode qualitative de consensus. Un questionnaire structuré réalisé dans une étude préalable a été envoyé à un groupe de 18 experts membres du GEFH afin de l'interroger sur la pertinence des questions de ce dernier. Le questionnaire était validé si la médiane des notes aux questions était supérieure à 7 et si au moins 30 % des scores étaient entre 1 et 3 et 30 % des scores étaient entre 7 et 10. Les questions étaient modifiées selon les remarques des experts s'il y avait 2 commentaires ou plus. Le questionnaire a été distribué par QR code aux médecins généralistes français thésés.

    Résultats : Le consensus de 15 experts a été obtenu en 1 tour selon méthode Delphi modifiée. Les experts ont formulé 69 commentaires. Seize questions ont été modifiées. Deux questions ont été ajoutées.

    Discussion : Des questions socio-démographiques ont été ajoutées telles que l'ont fait les études internationales. Cela pourrait permettre la réalisation d'études analytiques afin d'évaluer d'éventuelles disparités de pratique. Ce consensus Delphi est comparable à ceux étudiés dans la revue de littérature de Boulkedid et al. Ce questionnaire validé selon Delphi modifié sera distribué aux médecins généralistes français. Il pourrait permettre de recueillir les besoins pour une meilleure pénétration des recommandations concernant H. pylori sur le terrain.

  • Revue narrative de la littérature : état des lieux des connaissances en matière de prévention primaire du cancer gastrique en soin primaire    - Tapin Antoine  -  04 juillet 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La prévention du cancer gastrique est un enjeu majeur de santé publique avec plus de 700 000 décès par an dans le monde. Son principal facteur de risque est Helicobacter pylori. Les autres facteurs de risque et les facteurs protecteurs font l'objet de débats. L'objectif de ce travail est de faire l'état des lieux des connaissances en matière de prévention primaire du cancer gastrique applicable en médecine générale à travers une revue narrative de la littérature.

    Méthode : Il s'agit d'une revue narrative de la littérature. La qualité des articles n'a pas été vérifiée. Cette revue de la littérature a été réalisée via plusieurs bases de données : Medline ; Lissa regroupant la littérature en santé francophone ; Cochrane library.

    Résultat : Helicobacter pylori est un facteur de risque établi dans l'incidence et la mortalité du cancer gastrique. L'effet protecteur est d'autant plus important que son éradication est précoce. Les souches d'Helicobacter pylori présentant les antigènes CagA et VacA sont particulièrement virulentes. Le tabac est un facteur de risque avec un effet dose ainsi que les habitudes alimentaires, notamment la consommation de charcuterie. Certains fruits et légumes possèdent un effet protecteur. Nous retrouvons également une association entre précarité et incidence de ce cancer.

    Discussion : Cette étude travaille sur l'ensemble des types histologiques de cancer gastrique. Les facteurs de risque varient selon les types de cancer gastrique. Helicobacter pylori joue un rôle central dans la carcinogénèse de l'adénocarcinome gastrique. Cette étude ouvre le débat sur une meilleure identification des populations à risque d'Helicobacter pylori et de cancer gastrique.

  • Historique et recommandations : mise au point sur le traitement de l'infection à Helicobacter pylori    - Dromer Benoit  -  28 mars 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Helicobacter Pylori est une bactérie gram négatif colonisant le tractus digestif humain et notamment son estomac qui est son seul réservoir. Sa découverte à la surface de l'épithélium gastrique en 1982 a permis d'établir son rôle dans la genèse de pathologies fréquemment rencontrées en soins primaires. Carcinogène de type I depuis 1994 son éradication est un enjeu majeur de santé publique. Des inhibiteurs de la pompe à protons aux antibiotiques, les recommandations ont évolué de façon permanente. L'antibiorésistance est un mécanisme complexe et dynamique découlant de nos pratiques quotidiennes. Elle est en grande partie responsable de l'échec du traitement d'éradication. De Maastricht I à Maastricht VI les recommandations de ces conférences de consensus à échelle mondiale sont régulièrement mises à jour devant la complexité de la prise en charge. La rédaction de cette mise au point découle de ces constatations. La prévalence croissante des maladies ulcéreuses et d'HP ont été le moteur de découvertes scientifiques majeures dont celle du rôle fondamental des cellules pariétales de l'estomac. Après les anti-histaminiques de type 2 c'est le rôle des IPP qui est mis en lumière. Leur capacité à augmenter le pH et ainsi faciliter l'éradication d'HP est associée à l'efficacité partielle de l'antibiothérapie et du bismuth. L'analyse des CMI et de l'antibiorésistance permet la rédaction de recommandations adaptées à des situations démographiques et géographiques très variables. La faiblesse du taux d'éradication a conduit à multiplier les associations de molécules avec l'objectif impérieux d'un traitement ciblé adapté à l'antibiogramme. Comparativement le traitement empirique représente une alternative efficace bien que délétère sur le plan microbiologique au vu des prévalences des résistances notamment à la Clarithromycine au niveau mondial. En France les recommandations de traitement reposent sur les conclusions de la HAS et du GEFH, eux-mêmes s'appuyant sur les recommandations issues du dernier consensus Maastricht VI. La galénique du traitement d'éradication et sa tolérance parfois médiocre sont autant de facteurs supplémentaires d'échec. La pertinence du choix des molécules, des doses et du mode d'administration doit être discutée. De nombreuses molécules sont en cours d'étude (P-CAB notamment) afin d'être plus performants en termes d'efficacité mais aussi de tolérance. Le médecin de soins primaires a toute sa place dans la prise en charge de cette infection complexe.

  • Santé planétaire en soins primaires : comment modifier les pratiques ?    - Logeais Clémence  -  29 février 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Contexte : La santé planétaire est définie par le Collège de Médecine Générale comme « un domaine médical fondé sur les preuves, centré sur la caractérisation des liens entre les modifications des écosystèmes dues aux activités humaines et leurs conséquences sur la santé ». Elle nait au milieu des années 2010 à partir du constat de la dégradation de la santé individuelle en lien avec celle de son environnement. Aujourd'hui, la santé planétaire reste un domaine méconnu des médecins.

    Objectif : Proposer des actions concrètes à mettre en place dans les cabinets de médecine générale pour prendre en compte la dimension environnementale dans la prise en charge des patients, afin de tendre vers une approche axée « santé planétaire » de la pratique.

    Sources de données : Medline, Lissa, Cochrane

    Critères d'éligibilité des études : Les critères d'inclusion sont la langue de rédaction (anglais ou français), l'édition dans des revues scientifiques avec des processus d'examen par les pairs, et la date de parution entre le 08/03/2014 et le 14/04/2023. Les articles de source non primaire, les travaux de thèses et les articles ne décrivant pas spécifiquement les pratiques des médecins extrahospitaliers ont été exclus.

    Evaluation des études et méthodes de synthèse : Un tableau de recueil des données a été réalisé pour caractériser les articles étudiés, de manière parallèle à l'élaboration d'un tableau d'extraction des thèmes qui a permis d'effectuer l'analyse inductive des données.

    Résultats : Les résultats mettent en évidence 3 types d'actions : les actions concernant la prise en charge et la limitation des effets directs du réchauffement climatique sur la santé, les actions visant à réduire l'impact climatique sur les soins, et celles en faveur d'un engagement politico-social pour la santé planétaire. Deux modalités sont décrites pour les mettre en place : les actions directes auprès des patients d'une part, et de l'autre celles visant à améliorer la formation continue et les connaissances.

    Conclusions et impacts des principaux résultats : Les actions concrètes proposées par cette mise au point permettent d'introduire les notions de santé planétaire en médecine générale. Des recherches complémentaires doivent être effectuées en soins primaires pour évaluer l'impact de la modification des pratiques des médecins généralistes.

  • Prise en charge de la dyspepsie chronique en soins primaires : Revue narrative de la littérature    - Triphose Audrey  -  14 décembre 2023  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La dyspepsie est une maladie à forte prévalence ce qui en fait un motif fré-quent de consultation en soins primaires. Les directives existantes mettent l'accent sur le rôle des examens et des traitements. Néanmoins, il existe peu de directives publiées sur la prise en charge de la dyspepsie en médecine générale.

    Méthode et objectif : Cette revue narrative de la littérature a pour but de réaliser un état des lieux des stratégies appliquées par les médecins de soins primaires dans la prise en charge des patients présentant des symptômes de dyspepsie chronique. Vingt-deux articles ont été sélectionnés dans l’étude en utilisant la méthode PRISMA.

    Résultats : La dyspepsie représentait jusqu’à 7,3% des consultations en soins primaires. Le recours à l’endoscopie précoce atteignait 49% dans les études d’Europe et d’Amérique et 68% en Asie-Pacifique et Japon. Les différentes études s’accordaient sur les indications de réalisation de l’endoscopie digestive en cas de signes d’alarme ou chez les patients âgés de plus de 45/50 ans. Cependant, les médecins généralistes ont eu recours à la gastroscopie en cas de dyspepsie chez un adulte jeune, pour des motifs variés dépassant largement le cadre des signes d’alarme. Le dépistage de Helicobacter pylori était réalisé dans la majorité des études par biopsies au cours de la gastroscopie lorsque celle-ci était indiquée ou en cas de facteur de risque d’infection. Les tests non invasifs, notamment la sérologie, étaient principa-lement utilisés en seconde intention, en dépistage pré-endoscopique ou en cas de difficulté d’accès à l’endoscopie. La démarche thérapeutique variait selon les pays d’étude. Différentes stratégies ont été appliquées telles qu’une abstention thérapeutique sous couvert de règles hygiéno-diététiques ou un traitement médicamenteux d’emblée. Le choix du traitement était orienté selon les symptômes, mais également l’âge et le sexe. La classe thérapeutique de premier choix s’orientait vers les médicaments suppresseurs de l’acidité gastrique.

    Conclusion : Il existe une hétérogénéité des pratiques en soins primaires dans la prise en charge de la dyspepsie. Une définition de la dyspepsie plus adaptée à la pratique ainsi qu’une harmonisation des lignes directrices semblent primordiale notamment en France.

  • Prise en charge de la dyspepsie chronique en soins primaires‎ : Revue narrative de la littérature    - Noiraud Adèle  -  14 décembre 2023  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La dyspepsie est une maladie à forte prévalence ce qui en fait un motif fré-quent de consultation en soins primaires. Les directives existantes mettent l'accent sur le rôle des examens et des traitements. Néanmoins, il existe peu de directives publiées sur la prise en charge de la dyspepsie en médecine générale.

    Méthode et objectif : Cette revue narrative de la littérature a pour but de réaliser un état des lieux des stratégies appliquées par les médecins de soins primaires dans la prise en charge des patients présentant des symptômes de dyspepsie chronique. Vingt-deux articles ont été sélectionnés dans l’étude en utilisant la méthode PRISMA.

    Résultats : La dyspepsie représentait jusqu’à 7,3% des consultations en soins primaires. Le recours à l’endoscopie précoce atteignait 49% dans les études d’Europe et d’Amérique et 68% en Asie-Pacifique et Japon. Les différentes études s’accordaient sur les indications de réalisation de l’endoscopie digestive en cas de signes d’alarme ou chez les patients âgés de plus de 45/50 ans. Cependant, les médecins généralistes ont eu recours à la gastroscopie en cas de dyspepsie chez un adulte jeune, pour des motifs variés dépassant largement le cadre des signes d’alarme. Le dépistage de Helicobacter pylori était réalisé dans la majorité des études par biopsies au cours de la gastroscopie lorsque celle-ci était indiquée ou en cas de facteur de risque d’infection. Les tests non invasifs, notamment la sérologie, étaient principa-lement utilisés en seconde intention, en dépistage pré-endoscopique ou en cas de difficulté d’accès à l’endoscopie. La démarche thérapeutique variait selon les pays d’étude. Différentes stratégies ont été appliquées telles qu’une abstention thérapeutique sous couvert de règles hygiéno-diététiques ou un traitement médicamenteux d’emblée. Le choix du traitement était orienté selon les symptômes, mais également l’âge et le sexe. La classe thérapeutique de premier choix s’orientait vers les médicaments suppresseurs de l’acidité gastrique.

    Conclusion : Il existe une hétérogénéité des pratiques en soins primaires dans la prise en charge de la dyspepsie. Une définition de la dyspepsie plus adaptée à la pratique ainsi qu’une harmonisation des lignes directrices semblent primordiale notamment en France.

  • Comment motiver les femmes atteintes de cancer du sein à pratiquer une activité physique ?    - Boury Amandine  -  16 novembre 2023  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Depuis quelques années, de nombreuses études se multiplient sur les effets positifs de l'activité physique chez les patientes atteintes de cancer du sein. Malgré les nombreux bénéfices connus par les professionnels de santé, motiver les patientes atteintes de cancer du sein à pratiquer une activité physique est complexe. S'agissant du cancer le plus fréquent chez la femme, avec une incidence en augmentation, il nous a paru primordial de comprendre comment motiver ces patientes à pratiquer une activité physique.

    Méthode : Une revue narrative « en boule de neige » a été réalisé avec les mots clefs suivant : « physical activity » « breast cancer » « motivation ». Il s'agissait de femmes atteintes de cancer du sein en phase active de traitement ou en rémission.

    Résultats : 38 documents de littérature anglaise ou française, publiés entre 1996 et 2021 ont été inclus. Neuf thématiques ont été retrouvées dans les études.

    Discussion : Notre revue de littérature a montré qu'il convient d'énoncer les bénéfices aux patientes, dans le but de faire pencher la balance décisionnelle du bon coté. Ensuite, rechercher les facteurs limitants afin de pouvoir y faire face. Enfin l'utilisation d'un modèle théorique revient dans plusieurs études, notamment le modèle transthéorique du changement et la théorie du comportement planifié. L'entretien motivationnel a également prouvé son efficacité pour augmenter la pratique d'activité physique chez les patientes atteintes de cancer du sein. Un facteur limitant de cette revue de littérature est le faible échantillonnage de certaines études. Aussi, il s'agit de femmes atteintes d'un stade faible ou en rémission, donc possiblement les plus faciles à motiver. Un facteur limitant de cette revue de littérature est le faible échantillonnage de certaines études. Aussi, il s'agit de femmes atteintes d'un stade faible ou en rémission, donc possiblement les plus faciles à motiver.

    Ces trois thématiques proposent des bases utilisables en pratique pour motiver les patientes à pratiquer une activité physique. Cependant, d'autres études avec de plus grand échantillonnages et une plus grande diversité de stade de la maladie semblent nécessaires.

|< << 1 2 3 4 5 6 >> >| travaux par page

Haut de page


affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...

 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
petille@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales