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Binder Philippe

Les travaux encadrés par "Binder Philippe"

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33 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 10
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  • Réalisation et appropriation du BITS-test par les médecins généralistes de la Vienne dans le dépistage des problématiques auto-agressives et suicidaires chez les adolescents âgés de 13 à 18 ans : étude MUBITS 86    - Lienhart Camille  -  09 juillet 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le suicide représente la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans ce qui en fait un enjeu majeur de santé publique. L'adolescence est une période de vulnérabilité marquée par de nombreux changements bio-psycho-sociaux, pouvant conduire à des actes auto-agressifs ou suicidaires. Pour limiter ces décès évitables, le dépistage est essentiel et le médecin généraliste y joue un rôle prépondérant. Depuis 2021, la HAS recommande l'utilisation du BITS test auprès des adolescents afin de dépister le risque d'auto-agressivité et de suicide. Ce test a été conçu pour faciliter le dépistage à l'aide de 4 questions simples et routinières. Bien que ce test soit validé, qu'en est-il de son utilisation et de son appropriation par les médecins généralistes en pratique courante ?

    Méthode : Cette étude descriptive, quantitative de type audit clinique, réalisée dans le département de la Vienne, a été menée dans le cadre d'une étude nationale multicentrique nommée MUBITS. Elle a été réalisée d'avril 2022 à septembre 2023. L'objectif principal était d'évaluer le taux de réalisation du BITS test par les médecins généraliste de la Vienne. Les médecins généralistes ont été randomisés puis sollicités afin de participer à l'étude. Ils devaient utiliser le BITS test lors de leurs consultations avec au moins 5 adolescents âgés de 13 à 18 ans sur une période de 28 jours. Ils étaient ensuite contactés 3 mois après afin de savoir s'il continuait à utiliser le BITS test dans leur pratique courante.

    Résultats : 36 médecins généralistes ont accepté de participer à l'étude, soit un taux d'acceptation de 66.6%. Parmi eux, 16 ont utilisé le BITS test lors de leur consultation soit un taux de réalisation de 44.4%. Cela nous a permis de recueillir 102 questionnaires adolescents qui ont pu être analysés, dont 71 ont été interrogés par le BITS test. 34 adolescents (47.9%) dépistés à travers le BITS test, ont été interrogés sur une éventuelle problématique auto-agressive ou suicidaire. Le BITS test a permis de découvrir une problématique chez 61.7% des adolescents interrogés dont 47% étaient non connues du médecin généraliste. Concernant la découverte de problématiques, 58% des adolescents ayant déclaré une problématique auto-agressive et 80% des adolescents ayant déclaré une problématique suicidaire ont été orientés vers un dispositif spécialisé avec un suivi conjoint du médecin généraliste. Après 3 mois, 9 médecins, parmi ceux ayant utilisé le BITS test, ont déclaré souhaiter poursuivre son utilisation dans leur pratique courante, soit un taux d'appropriation du test de 56.3%.

    Discussion : Nos résultats reflètent une bonne acceptation du principe du BITS test par les médecins généralistes mais une difficulté à son utilisation en pratique courante. Les principaux freins mis en évidence sont le manque de temps et la difficulté à gérer des situations de découverte d'auto-agressivité ou d'idées suicidaires. Paradoxalement, on retrouve une bonne appropriation du test par les médecins généralistes puisque la majorité souhaite poursuivre son utilisation en pratique courante. On pourrait s'interroger sur la reconnaissance de ce dépistage par une cotation spécifique pour permettre de valoriser l'utilisation du BITS test, ainsi qu'un accompagnement des médecins généralistes dans la prise en charge de découverte d'auto-agressivité ou d'idées suicidaires. Il serait pertinent de mener des études complémentaires, à plus grande échelle, sur les freins éventuels à la généralisation du BITS test.

  • Facteurs de rechute dans le trouble lié à l'usage des opioïdes : une revue systématique. Revue de la littérature 2000-2023. Etude FaReOp partie 1    - Rigoulet Daline  -  15 février 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le trouble lié à l'usage des opioïdes est une maladie chronique ayant des enjeux majeurs en termes de santé publique. Il est caractérisé par des rechutes récurrentes. Celles-ci sont liées à des facteurs dont l'identification présente un intérêt certain en pratique médicale. Nous avons donc cherché à identifier les facteurs de rechute relevés dans la littérature scientifique.

    Méthode : Pour cela, nous avons réalisé une revue de littérature systématique des articles de recherche quantitative ou qualitatives citant les facteurs de rechute entre janvier 2000 et juin 2023, en consultant deux bases de données pubmed et psyinfopsycharticles. Les articles ont été sélectionnés, lu puis les données ont été extraits par deux auteurs de façon indépendant.

    Résultats : A partir de 711 articles identifiés, 56 articles ont été inclus dans la revue ; 61 facteurs de rechute liés à l'usage des opioïdes ont été classés selon le modèle bio-psycho-social d'Engel et présentés à l'aide d'une méthodologie descriptive.

    Les facteurs les plus cités sont : la douleur chronique et l'âge jeune dans le modèle biologique ; le craving et la polyconsommation dans le modèle psychologique ; l'isolement et les stress de vie dans le modèle social.

    A l'issu de ces classements, 4 facteurs ont été éliminés car non cités par les études qualitatives et sans relation statistiquement significative avec la rechute dans les études quantitatives.

    Discussion : Malgré l'hétérogénéité des différentes méthodes, mesures, caractéristiques des échantillons des études incluses, nos résultats peuvent contribuer à une meilleure compréhension des facteurs de risque lié à la rechute. La plupart des facteurs sont communs à ceux des autres addictions. Des études sur ceux qui pourraient être modifiables en médecine générale ouvriraient à une amélioration de la prise en charge des patients.

  • Histoire de la mobilisation des généralistes en addictologie en France de 1980 à 2022‎ : Enquête auprès de 21 médecins - Étude HiMoGa Partie 2 : Analyse    - Montrieul-puchault Caroline  -  17 octobre 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Depuis les années 1980 à nos jours, certains Médecins Généralistes (MG) se sont impliqués dans la prise en charge addictologique. L’objectif de cette étude est de documenter cette mobilisation.

    Méthode : Une enquête a été réalisée par entretiens semi-dirigés individuels, avec enregistrement, transcription et analyse par 2 doctorants en Médecine Générale.

    Résultats : Nous avons pu réaliser 21 entretiens avec des MG qui ont participé à la mobilisation concernant l’Addictologie en soins primaires. Ils nous ont rapporté avoir rencontré des patients avec une problématique de consommation de psychotrope, précocement dans leur carrière dans la majorité des cas, sans avoir eu de formation préalable. En l’absence d’alternative de prise en charge, ils ont ressenti la nécessité de se regrouper pour ne pas se sentir seul, afin d’échanger et de se former. Parmi eux, certains étaient préalablement engagés sous une forme ou une autre, mais pas tous. Parce qu’ils ont beaucoup appris, certains ont voulu transmettre ces enseignements à leurs collègues, leurs confrères et leurs étudiants. Secondairement, une fois regroupés en réseau ou association, certains ont bénéficié de soutien, notamment financier pour soutenir leurs actions. Néanmoins, il ressort des entretiens que les rapports avec les différentes administrations et institutions sont assez mitigés. Celles-ci ont été tantôt porteuses, tantôt limitantes, leurs interventions variant en fonction des orientations politiques des différents interlocuteurs. La pratique en Addictologie des MG a souvent modifié leurs représentations, mais plus encore l’ensemble de leur pratique.

    Conclusion : Certains MG se sont impliqués dans la prise en charge addictologique dès les années 1980. Sans que ces MG n’aient un profil particulier, ils se sont tous retrouvés dans une situation similaire : répondre à des demandes de patients, pour lesquels il n’existait pas d’offre de soin adaptée ni de prise en charge claire, et pour lesquelles ils ne se sentaient pas formés. Ils ont réagi de manière assez semblable en se regroupant pour échanger et se former afin de pouvoir proposer une solution adaptée à ces patients. L’investissement dont ils ont fait preuve a durablement modifié leurs représentations, mais plus encore l’ensemble de leur pratique.

  • MUBITS 64 : Étude de l'appropriation du BITS test par les médecins généralistes de la région Paloise    - André Corentin  -  07 septembre 2023  - Thèse d'exercice

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    Contexte :

    En France, depuis plusieurs décennies, le suicide représente la 2ème cause de mortalité chez les 15-24 ans. La HAS en a fait un enjeu de santé publique. Le BITS est un test scientifiquement validé et recommandé par la HAS pour le dépistage des idées suicidaires et des comportements auto-agressifs chez les adolescents de 13 à 18 ans. L'objectif de cette étude vise à étudier l'appropriation de ce test par les médecins généralistes (MG).

    Méthode :

    Cette étude est celle d'un des sites d'une étude multisite au niveau national : l'étude MUBITS. L'étude MUBITS 64 a été réalisée en région paloise. L'étude est de type quantitative exploratoire prospective et vise à évaluer des pratiques professionnelles. L'appropriation du BITS par les MG est jugée sur le taux de réalisation du BITS en médecine générale. Les praticiens ont eu pour consigne de pratiquer le BITS autant que possible sur les adolescents rencontrés au cours d'une période de 28 jours consécutifs.

    Résultats :

    Sur 36 MG tirés au sort et inclus dans l'étude, seuls 16 ont exécuté l'étude, soit 44,4%. Parmi ceux-ci, le BITS a été réalisé dans 92,5% des 80 consultations effectuées auprès d'adolescents. Afin de prendre en compte dans l'analyse finale les 20 médecins n'ayant pas opéré l'étude, nous avons procédé à une pondération des résultats en considérant ces derniers comme des « non appropriations ».

    Discussion :

    L'appropriation du test par les MG (taux de réalisation du BITS de 41,1% sur les 36 MG) est jugée insuffisante au regard des objectifs.

    Cependant, l'appropriation peut être jugée comme correcte pour les 16 MG ayant porté un intérêt à l'étude. Les différentes études portées sur ce sujet semblent concorder. Plusieurs freins à l'usage de tests ont été identifiés dans la littérature, tels que le manque de temps, le défaut de formation, ou encore l'absence de valorisation pécuniaire lors de la réalisation des tests. Il parait alors opportun d'étudier les réticences spécifiques à l'appropriation de ce test si l'on souhaite améliorer à terme son utilisation en soins primaires.

  • Réalisation et appropriation du BITS-test par des médecins généralistes de Charente Maritime dans le dépistage des problématiques suicidaires chez les 13-18 ans : étude MUBITS 17    - Choury Morgan  -  08 juin 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Deuxième cause de mortalité chez les 15 - 24 ans, le suicide constitue un véritable enjeu de santé publique. Pour limiter ces morts évitables, le dépistage semble être la clé de voûte. Malgré la présence d’outils à disposition des médecins, ce dépistage n’est pas systématique. Le BITS-test, recommandé par l’HAS depuis septembre 2021, constitue le principal d’entre eux. Bien que sa sensibilité́ et sa spécificité́ soient validées, son application et son appropriation par les médecins généralistes (MG) restent indéterminées.

    Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive quantitative prospective sous la forme d’un audit clinique dans le cadre d’une étude multicentrique à l’échelle nationale nommée MUBITS (Médecins Généralistes Utilisant le BITS) dont nous avions à réaliser la version départementale MUBITS-17 (Charente-Maritime). L’objectif principal a été de déterminer le taux de réalisation du BITS chez les médecins sensibilisés à sa pratique puis d’en évaluer l’appropriation au long cours ; 43 MG non rémunérés ont été inclus après tirage au sort. Chacun d’eux devait utiliser le BITS en consultation ordinaire et faire l’objet d’une réévaluation de sa pratique à 1 et 3 mois.

    Résultats : Après randomisation, on retrouve 86% de participation avec un taux de réalisation de 37%. Le BITS a ensuite pu être mis en pratique dans 84% des consultations. Le taux d’appropriation est de 21% chez les médecins sensibilisés et ce taux augmente à 56% si l’on se base sur ceux l’ayant utilisé au moins une fois. Près de 44% des médecins qui souhaitent le pérenniser le feront avec tous les adolescents et 43,8% des MUBITS ont découvert une problématique auto-agressive ou suicidaire. Dans 83% des cas, ces dernières étaient inconnues du médecin. On note que 72% des MUBITS en ayant découvert souhaitent poursuivre l’usage du BITS contre 44% chez ceux n’en ayant pas eu la possibilité. Aucune corrélation significative n’a néanmoins pu être établie entre « découverte de conduites suicidaires ou auto-agressives » et « appropriation du test par les MG ». Les principaux freins à l’utilisation du BITS en consultation sont la surcharge mentale et le manque de temps global et sont rapportés dans 64% des abandons.

    Discussion : Il apparaît une bonne appropriation du test chez les MUBITS mais un taux de réalisation faible chez les MG sensibilisés à sa pratique, car il est impacté par des freins inhérents à la surcharge de travail. L’utilisation du BITS semble néanmoins facile pour les MUBITS et près de la moitié d’entre eux prévoient de l’employer avec tous les adolescents. Il est discuté de l’intérêt de faire diffuser cet outil soit par un usage simple au fil de la consultation, en se basant sur la mémorisation des 4 mots, soit de constituer une échelle plus protocolaire reconnue par une cotation propre.

  • « Animations Courtes Accessibles en Catalogue sur Internet à propos des Addictions » : Repérage des vidéos utiles ou manquantes pour l'enseignement d'addictologie    - Giraud Emilie  -  30 juin 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les médecins généralistes ont un rôle primordial dans la prise en charge des addictions, mais leur implication en pratique est limitée, notamment, par la formation universitaire insuffisante en addictologie. Afin de promouvoir cet enseignement spécifique, l'utilisation d'un support pédagogique par vidéo semble adapté puisqu'elle a déjà démontré son efficacité dans les activités d'apprentissage. Les films d'animation de moins de 10 minutes ont montré un intérêt pédagogique supérieur au texte.

    Objectifs : Mettre à jour le catalogue Acacia depuis la date arrêtée de recherche, sélectionner les vidéos contributives pour l'enseignement de l'addiction (en 2e et 3e cycle des études médicales), et repérer les champs thématiques non couverts pour proposer des pistes créatives pour l'élaboration de nouvelles vidéos pédagogiques. Matériel et méthode : Les nouvelles vidéos du catalogue ont été recherchées sur 3 plateformes de vidéos (YouTube, Dailymotion, Viméo) et les sites internet (via Google) entre le 27 novembre 2019 et le 28 mai 2021. Les 11 rubriques de l'étude « ACACIA-1 » ont été définies à l'identique pour les nouvelles vidéos : format du média, mode d'expression, objectif principal, objectif secondaire, « produits » principal, « produits » secondaire, niveau d'intérêt pour un généraliste et un patient, durée et date de mise en ligne. Cinq personnes ont participé, de manière indépendante, à la cotation de ces niveaux d'intérêt, puis à la sélection des vidéos contributives à l'enseignement d'addictologie, et à leur affectation thématique (pour les anciennes vidéos, le site addictovideo.fr a été directement utilisé). L'identification de carences thématiques en a naturellement découlé, en observant leur proportionnalité au sein du catalogue.

    Résultats : Parmi les 157 vidéos visionnées, 142 vidéos ont été compilées et caractérisées selon les 11 rubriques. Sur le total des 450 vidéos de l'ensemble du catalogue, seulement 95 vidéos (dont 33 des nouvelles vidéos) ont été jugées comme pouvant contribuer à l'enseignement d'addictologie par les collaborateurs. Les thèmes les plus souvent abordés par les vidéos sont « Représentations » et « Neurobiologie ». Les champs thématiques non couverts sont « Retarder l'exposition aux produits », « Distinction entre usage à risque et addiction » et « Intervention brève ». Les champs thématiques restants ont quant à eux été très peu abordés. Une durée de vidéo entre 3 et 5 minutes paraît être la plus appropriée pour capter l'attention, avec pour média utilisé, le diaporama, et ce, de manière interactive.

    Discussion : Le site d'accès a permis, après mise à jour du catalogue, de sélectionner efficacement les vidéos contributives à l'enseignement, par thématiques. Mais la cotation est restée soumise à la subjectivité des auteurs qui a cependant été réduite par les lectures de 5 personnes différentes, de manière indépendante. Ce panel a permis de mettre en évidence des carences thématiques ouvrant de nouvelles pistes pour la création de vidéos spécifiques.

    Conclusion : Ce travail contribue à faciliter l'enseignement universitaire en addictologie, à sensibiliser médecins et patients à l'utilisation de ce nouvel outil (qu'il faudra certainement évaluer en routine), et à repérer les carences thématiques non encore abordées dans les vidéos publiées aujourd'hui sur Internet.

  • Modalités d'évaluation des maitres de stage ambulatoire par les étudiants de médecine générale de 3e cycle en France entre 2019 et 2021 (A)    - Brechet Simon  -  10 février 2022  - Thèse d'exercice

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    But : La validation des stages ambulatoires pendant l'internat de médecine générale nécessite l'évaluation des internes par leurs maitres de stage, mais une évaluation réciproque a montré son intérêt, c'est pourquoi elle est mise en place par certaines facultés. Cette dernière n'est pas obligatoire et sa mise en place dépend de la décision de chaque département de médecine générale. En l'absence de consensus national, nous nous questionnons sur la généralisation de cette évaluation en France et avons décidé de réaliser un état des lieux concernant les méthodes d'évaluation des maitres de stages ambulatoires par les étudiants de 3e cycle en médecine générale.

    Matériel et méthodes : Nous avons questionné tous les départements de médecine générale de chaque faculté puis synthétisé les données dans un tableau et des cartes de France pour les résultats les plus divergents.

    Résultats : Seule une faculté en France ne dispose pas de questionnaire d'évaluation des maitres de stage par les internes et 65% des facultés ont rendu cette évaluation obligatoire. Les questionnaires sont majoritairement remplis par les étudiants par voie électronique et le contenu de ces évaluations présentent de grandes similitudes entre les différentes facultés.

    Discussion : L'évaluation des maitres de stages par les internes de 3e cycle en médecine générale se met progressivement en place mais une étude complémentaire nous semble nécessaire pour analyser l'utilisation de ces évaluations par les départements de médecine générale.

  • Modalités d'évaluation des maitres de stage ambulatoire par les étudiants de médecine générale de 3e cycle en France entre 2019 et 2021 (B)    - Le Mero Laure  -  10 février 2022  - Thèse d'exercice

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    But : La validation des stages ambulatoires pendant l'internat de médecine générale nécessite l'évaluation des internes par leurs maitres de stage, mais une évaluation réciproque a montré son intérêt, c'est pourquoi elle est mise en place par certaines facultés. Cette dernière n'est pas obligatoire et sa mise en place dépend de la décision de chaque département de médecine générale. En l'absence de consensus national, nous nous questionnons sur la généralisation de cette évaluation en France et avons décidé de réaliser un état des lieux concernant les méthodes d'évaluation des maitres de stages ambulatoires par les étudiants de 3e cycle en médecine générale.

    Matériel et méthodes : Nous avons questionné tous les départements de médecine générale de chaque faculté puis synthétisé les données dans un tableau et des cartes de France pour les résultats les plus divergents.

    Résultats : Seule une faculté en France ne dispose pas de questionnaire d'évaluation des maitres de stage par les internes et 65% des facultés ont rendu cette évaluation obligatoire. Les questionnaires sont majoritairement remplis par les étudiants par voie électronique et le contenu de ces évaluations présentent de grandes similitudes entre les différentes facultés.

    Discussion : L'évaluation des maitres de stages par les internes de 3e cycle en médecine générale se met progressivement en place mais une étude complémentaire nous semble nécessaire pour analyser l'utilisation de ces évaluations par les départements de médecine générale.

  • Etude ACACICARA : Animation Courtes Accessibles en Catalogue sur Internet à propos des Comportements à Risque des Adolescents    - Vilmin Cecile  -  04 novembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Les médecins généralistes ont un rôle primordial dans la prise en charge des comportements à risques des adolescents. Les études montrent cependant un manque d'investissement de leur part attribué à des carences de formation, de temps et de représentation. Par ailleurs, chez le patient, un déficit de représentation de son trouble diminue ses chances de changer ses conduites à risque. En parallèle, internet est de plus en plus utilisé pour la sensibilisation et la formation, notamment dans le domaine de la santé. Le support vidéo et les films d'animation de moins de 10 minutes ont montré un intérêt pédagogique supérieur au texte pour aborder un concept.

    Notre objectif est de dresser un catalogue raisonné des vidéos concernant les comportements à risque chez l'adolescent, accessibles en langue francophone sur internet et susceptibles d'apporter des connaissances tant pour les adolescents que pour les médecins.

    Les vidéos ont été recherchées sur 3 plateformes de vidéos (Youtube, Dailymotion et Viméo) et sur des sites internet (via Google) entre le 10 avril et le 10 septembre 2021. L'étude « ACACICARA » a défini 8 rubriques discriminantes pour chaque vidéo : mots-clés de recherche, format du média, mode d'expression, objectif, niveau d'intérêt pour un généraliste, pour un patient, durée et date de mise en ligne. Trois personnes ont participé à la notation des niveaux d'intérêt.

    Parmi les 2 868 vidéos visionnées, 389 ont été sélectionnées et classées dans les 8 rubriques. Elles seront disponibles sur le site internet ados-risques-vidéos, via le lien suivant : https://www.medecin-ado.org/. La majorité des vidéos sont issues de la plateforme Youtube. Le site internet répond correctement à l'objectif. Cependant, la cotation dépend de la subjectivité des auteurs qui a cependant été réduite par la relecture de 3 personnes. Ce catalogue a permis de mettre en évidence des carences thématiques qu'il serait utile de combler par un travail de recherche complémentaire élargi ou par la réalisation de vidéos spécifiques. Ce travail tend à faciliter les enseignements, la sensibilisation des médecins et des adolescents.

  • Rémanence du BITS-test à 2 ans chez les médecins ayant participé à l'étude de validation en médecine générale    - Biasse Thomas  -  07 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    OBJECTIF : En 2017, le BITS-Test, destiné à dépister de façon simple les idées suicidaires chez les adolescents en consultation de médecine générale, a montré qu'il était efficace. L'objectif de cette étude était de savoir, 2 ans plus tard, si et comment les médecins ayant participé à l'étude initiale l'utilisaient, quelles conséquences il a pu avoir pour leurs patients ainsi que leur ressenti.

    METHODE : Les 100 médecins ayant participé à l'étude originale ont été contactés de juin 2019 à octobre 2020. Ils ont été invités à répondre par téléphone à un questionnaire élaboré par les membres de l'équipe de recherche initiale.

    RESULTATS : Soixante-sept médecins ont pu fournir un questionnaire. Deux ans après l'étude initiale, la moitié des médecins utilisent un test de dépistage, BITS-test ou TSTS-cafard. Vingt pourcent a complétement intégré le BITS-test et 28% disent l'utiliser systématiquement ou souvent, tel qu'il est recommandé. L'autre moitié des praticiens préfère utiliser une approche personnelle, surtout basée sur le ressenti ainsi que la connaissance qu'ils pensent avoir- de leurs patients adolescents. Les utilisateurs du BITS-test découvrent significativement plus souvent une problématique suicidaire non connue que ceux se limitant à une approche personnelle. 78% des médecins l'ayant expérimenté le trouvent utile et intéressant et 70% en ont déjà parlé autour d'eux

    CONCLUSIONS : Le test de dépistage des problématiques suicidaires des adolescents est bien accepté et utilisé par les médecins généralistes . Certains en restent à l'utilisation du TSTS-cafard. Quarante pourcent de ceux qui ont expérimenté le BITS-test continuent de l'utiliser deux ans plus tard

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