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2021

Les travaux soutenues en 2021

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  • Étude de la prescription des antibiotiques chez les patients bénéficiaires de la Couverture Médicale Universelle complémentaire et de la prestation de référence par l'Assurance Maladie, en Médecine Générale en France en 2015    - Baillergeau Clément  -  17 décembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les bénéficiaires de la Couverture Médicale Universelle Complémentaire ( CMU-C), dispositif de prise en charge totale financière de leurs dépenses de santé afin de favoriser un égal accès aux soins entre populations précaires par rapport aux populations non précaires, sont plus exposés aux maladies infectieuses et ont un état de santé plus dégradé que le reste de la population générale, influencés par des déterminants socio-démographiques et environnementaux. Cette population précaire surconsomme les médicaments, et la consommation d'antibiotiques provient à 93 % de la médecine de ville. L'objectif de cette étude est de déterminer si l'exposition des médecins généralistes libéraux chez les bénéficiaires de la CMU-C modifie leur prescription d'antibiotiques par rapport à la population en prestation de référence de l'Assurance Maladie, en évaluant les consommations d'antibiotiques de ces deux populations.

    Matériel et Méthodes : Il s'agit d'une étude descriptive, observationnelle, quantitative et rétrospective. Il a été comparé la consommation de neuf des onze premiers antibiotiques les plus prescrits par les médecins généralistes en France entre les bénéficiaires de la CMU-C et ceux bénéficiant de la prestation de référence en 2015 dans quatre régions. Les données de prescription d'antibiotiques par population ont été récupérées auprès de l'Institut des professionnels de santé libéraux en prenant les feuilles de soins des médecins généralistes remboursées en 2015. Une analyse de variance ANOVA a été réalisée, le critère d'évaluation principal était la Defined Daily Dose (DDD) et le critère de jugement principal était qu'il existe une répartition différente de la DDD au seuil de 5% par antibiotique entre les populations CMU-C et celle en prestation de référence.

    Résultats : Les résultats de notre étude ont permis de conclure qu'il existe une différence statistiquement significative de consommation, donc de prescription, chez les bénéficiaires de la CMU-C par rapport à la population en prestation de référence pour quatre antibiotiques : la ceftriaxone, la ciprofloxacine et la fosfomycine sont sous-remboursées chez les patients précaires, alors que, a contrario, la spiramycine associée à d'autres médicaments antibactériens est sur-prescrite chez les patients précaires. Il n'y a pas de différence significative pour l‘amoxicilline et inhibiteur d'enzyme, azithromycine, cefixime, cefpodoxime et ofloxacine.

    Conclusion : Les données de notre étude nous suggèrent que la CMU-C n'annule pas entièrement les différences de prescriptions d'antibiotiques entre les bénéficiaires de la CMU-C et notre population de référence, et de facto, réduit l'inégalité d'accès aux soins. Il semblerait intéressant d'effectuer de nouvelles études rétrospectives avec des paramètres de stratifications comme l'âge, l'indication thérapeutique précise ou le sexe afin d'affiner ces résultats notamment pour déterminer quel facteur prédisposant pourrait être à l'origine de ces écarts.

  • Femmes ayant des relations sexuelles avec des femmes : santé sexuelle et suivi gynécologique    - Guillou-verron Blandine  -  17 décembre 2021

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    Introduction : Les femmes ayant des rapports sexuels avec des femmes (FSF) présentent des facteurs de risque d’infections sexuellement transmissibles. Ce travail vise à délimiter les connaissances des FSF sur leur santé sexuelle et leur vécu du suivi gynécologique.

    Méthode : Cette étude était observationnelle, descriptive, quantitative et transversale, réalisée par questionnaire diffusé sur les réseaux sociaux, auprès de 345 FSF cisgenres.

    Résultats : Dans notre étude, près d’une FSF sur 4 n’avait pas conscience du risque d’IST lors d’un rapport sexuel avec une autre femme. Les FSF interrogées ne savaient pas en détail à quelles IST elles s’exposent : seules 11,5% d’entre elles ont su citer l’ensemble de ces IST. Si 71,7% des FSF disaient connaître un ou plusieurs moyens de prévention des IST, plus de 80% d’entre elles n’en avaient jamais utilisé.

    A propos du suivi gynécologique, 42% de notre population avait un suivi annuel, et près de 78% des FSF connaissaient l’existence du frottis cervical. Plus de 86% des FSF se disaient satisfaites de leur suivi.

    Concernant leur relation avec les professionnel·le·s de santé, plus d’une FSF sur 3 avait déjà échangé avec l’un·e d’entre eux·elles au sujet de son orientation sexuelle. En moyenne, elles notaient à 5 sur 10 leur confiance aux professionnel·le·s de santé. En parallèle, près d’une femme sur 2 estimait avoir déjà été victime de discrimination au sein du système de santé en raison de son orientation sexuelle.

    Seules 7,1% des FSF de notre étude disaient avoir déjà vu au cours de leur vie au moins une campagne de santé publique ayant pour cible la sexualité entre femmes.

    Conclusion : Les FSF manquent d’informations en ce qui concerne leur santé sexuelle, ce qui ne leur permet que trop peu d’adopter une attitude préventive au cours de leurs rapports sexuels avec d’autres femmes. Ainsi, cette étude souligne l’importance de la formation des professionnel·le·s de santé en gynécologie pour un meilleur accompagnement de cette population.

  • Mésusage et dépendance au tramadol : évaluation des connaissances    - Chazarenc Nathan  -  17 décembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Les opioïdes sont une classe pharmacologique regroupant des médicaments principalement utilisés pour la prise en charge de la douleur et des drogues aux effets similaires. Ainsi, l’usage thérapeutique des opioïdes médicamenteux peut mener à un usage abusif dont la caractérisation précise est souvent compliquée.

    Le tramadol occupe une place particulière parmi ces derniers : considéré comme un opioïde faible par l’Organisation Mondiale de la Santé, cela lui confère une législation et un accès moins contraignant que les opioïdes forts, alors même qu’il présente un profil de dépendance marqué.

    Nous verrons qu’il existe pourtant de nombreuses solutions pour lutter contre la dépendance et l’addiction aux opioïdes : tous les professionnels impliqués directement ou indirectement dans la prise en charge des patients peuvent jouer un rôle de prévention, et de nombreux outils et supports sont à leur disposition.

    Au travers de notre enquête, nous avons souhaité estimer la connaissance qu’ont les professionnels de santé et les non-professionnels de santé sur le tramadol. Nous avons également souhaité estimer la consommation et la potentielle addiction des répondants. Enfin, des questions plus précises ont été posées uniquement aux professionnels de santé afin d’estimer la connaissance des conditions de prescription et de délivrance, la formation reçue, le message délivré aux patients et l’attitude adoptée en cas de situation d’addiction.

    Notre enquête met en lumière plusieurs problèmes au sujet de l’addiction et de la dépendance au tramadol : les professionnels de santé et les patients sont conscients des risques associés à ce traitement mais leur connaissance est soit imparfaite soit obsolète. Plusieurs axes peuvent être envisagés pour refondre la santé publique en France : introduction de l’éducation à la santé dès le plus jeune âge, formation des populations cibles et des professionnels de santé, campagnes de communication grand public.

    La prévention qui n’est pas porteuse d’économies aussi rapidement que la maîtrise économique des dépenses de santé, fait tout de même souvent ses preuves sur la durée. Il serait grand temps d’introduire une vision à plus long terme que la simple année civile dans les dépenses de santé et de réformer en profondeur la prévention en France pour permettre aux français de retrouver pleine confiance dans les acteurs du système de santé.

  • Etat des lieux de l’utilisation de l’application My Diabby dans le suivi des patientes ayant un diabète gestationnel    - Millet Laurine  -  17 décembre 2021

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    Introduction : L’application My Diabby a été développée dans le but d’améliorer le suivi et la prise en charge des femmes enceintes présentant un diabète gestationnel. Au cours des dernières années et avec l’utilisation des nouveaux critères de dépistage, le diabète gestationnel est devenu la pathologie la plus fréquente au cours de la grossesse.

    Matériel et méthode : L’objectif de notre étude était d’effectuer un état des lieux sur l’utilisation de l’application My Diabby afin d’évaluer la prise en charge du diabète gestationnel au sein du CHU de Poitiers. Pour cela nous avons récolté les données générales, métaboliques et obstétricales des patientes ayant eu un diabète gestationnel sur l’année 2019-2020 au CHU de Poitiers. Il s’agissait d’une étude rétrospective, observationnelle et descriptive menée au sein des Services d’Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition et de Gynécologie-Obstétrique du CHU de Poitiers. Au total 84,7 % des patientes utilisaient l’application My Diabby pour leur suivi de diabète gestationnel. Nous avons comparé les femmes utilisant l’application et celles ne l’utilisant pas. Nous avons constaté une différence significative en ce qui concerne le niveau d’études et la catégorie socio-professionnelle des patientes suivies. En effet un niveau d’études et une faible catégorie socio-professionnelle influençaient l’utilisation de l’application.

    Nous avons cependant remarqué que les femmes ayant arrêté leur suivi via l’application de télésurveillance My Diabby ne se trouvaient pas plus dans une population à bas niveau socioprofessionnelle que les femmes ayant poursuivi le suivi.

    La moyenne d’âge ainsi que l’IMC moyen de nos patientes étaient globalement en accord avec la littérature.

    En revanche nous avons pu remarquer qu’une part très importante de notre échantillon recevait un traitement par insulinothérapie comparativement à d’autres études.

    Concernant les données obstétricales, le terme moyen d’accouchement ainsi que les modalités d’accouchement semblent en adéquation avec les données de la littérature.

    Conclusion : Notre étude a permis d’observer les différents types de patientes utilisant l’application My Diabby dans le cadre du suivi de leur diabète gestationnel. Elle nous a permis d’identifier des « profils » de patientes et les différentes problématiques rencontrées, notamment pour les patientes en milieu social plus précaire dans un objectif d’amélioration de leur prise en charge pluridisciplinaire avec toute la place que peut avoir la sage-femme dans le suivi de ces patients.

  • L’évolution des recommandations publicité de l’ANSM au rythme des scandales sanitaires.    - Wantz Baptiste  -  16 décembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Les recommandations émises par l’ANSM dans le but de créer un cadre infra-réglementaire autour des pratiques publicitaires des laboratoires ne sont pas récentes. Une moitié d’entre elles ont vu le jour grâce à l’Agence du Médicament à la fin des années 90. Déjà à l’époque elles pouvaient être rédigées à la suite d’importants scandales sanitaires. L’ANSM a depuis repris cette mission et a continué de publier et de mettre à jour ces recommandations.

    Si l’Agence nationale de santé est référente en matière de publicité, les origines des recommandations sont très diverses. Les crises sanitaires ont certes fait évoluer ces recommandations, mais le gouvernement et les laboratoires les ont également influencés. Nous constatons aussi que les comités d’interfaces, entre l’ANSM et les laboratoires, patients et professionnels de santé donnent souvent lieu à des projets de recommandations visant à encadrer les pratiques promotionnelles. En effet, il faut garder en tête que c’est par le biais des publicités que les industriels influent sur les prescriptions et donc sur l’économie de la santé. Il est donc primordial de posséder un cadre réglementaire riche concernant les moyens de communications des laboratoires.

    Finalement, les scandales sanitaires ne sont pas les uniques sources de créations de recommandations publicité et l’ANSM, bien qu’efficace, ne laisse pas toujours transparaitre le travail fourni par manque de transparence.

  • Intégration et développement de la culture « Data Integrity » sur un site de distribution pharmaceutique    - Al Farouha Fadi  -  16 décembre 2021  - Thèse d'exercice

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    L’évolution des pratiques d’intégrité des données connait une accélération importante ces dernières années. Cette évolution ainsi que de graves transgressions de l’intégrité des données ont motivé les autorités réglementaires de la santé à revoir leur exigences et à publier de nouvelles lignes directrices.

    De ce fait, se montrer en conformité avec les recommandations et exigences des autorités sanitaires en ce qui concerne les pratiques d’intégrité et de protection des données est devenu un des principaux défis des industries pharmaceutiques.

    Cette thèse est principalement axée sur la Distribution en gros des médicaments, qui représente une des étapes importantes du cycle de vie du médicament. Elle a pour objectif de mettre en évidence les éléments clés pour déployer une culture « Data Integrity » sur un tel site pharmaceutique, de montrer comment assurer son développement au moyen d’un outil d’amélioration continue mais aussi d’en montrer les limites.

  • Comment est recherché le consentement de l’enfant âgé de 2 à 10 ans en consultation de médecine générale ?    - Gomand Laurianne  -  16 décembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Si tout semble réuni dans la société actuelle pour donner à l’enfant une place centrale, si l’éducation au consentement est d’actualité permettant l’apprentissage du respect de soi-même et des autres, qu’en est-il en consultation ? L’objectif de cette étude était de recueillir le ressenti et les expériences des médecins généralistes concernant la recherche du consentement des enfants entre 2 et 10 ans en consultation de médecine générale.

    Méthodes : Il s’agissait d’une étude qualitative, par entretiens semi-dirigés réalisés entre décembre 2020 et juin 2021, auprès de médecins généralistes. La méthode s’inspirait de la théorisation ancrée. L’analyse des résultats a été réalisée à l’aide d’un logiciel de traitement de texte. Il existait une triangulation partielle des recueils et de l’encodage.

    Résultats : Les médecins généralistes plaçaient les enfants au centre de la consultation pour leur permettre d’être acteurs de leurs soins. Selon leur niveau de développement et le type de soin, ils étaient informés et leur avis parfois recherché. La protection de l’enfant impliquait que le partenariat avec lui avait ses limites. Plutôt qu’un consentement, c’est une adhésion qui était recherchée, moins formelle et plus subtile, en s’appuyant sur le langage non verbal de l’enfant et le ressenti du médecin.

    Discussion/Conclusion : Se poser la question de rechercher un consentement chez l’enfant en consultation est une avancée récente qui montre l’importance donnée à l’enfant dans notre société actuelle. Cette démarche éthique favorise l’établissement d’une relation de confiance. La formation aux techniques de communication doit continuer de faire partie intégrante des études médicales.

  • Recueil du consentement des patients atteints de troubles neurocognitifs en soins primaires par analyse qualitative    - Lopes Clara  -  16 décembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Depuis la loi Kouchner de 2002, puis la charte de 2006, le recueil du consentement se trouve au cœur de la relation de confiance établie entre le médecin et le patient afin de rendre le patient décisionnaire de sa santé. Cependant, actuellement aucune recommandation ne tient compte des fragilités, en particulier des troubles neurocognitifs (TNC). Ceux-ci sont pourtant en augmentation constante dans la population générale dû au vieillissement de la population. Ainsi le médecin généraliste n'a pas de consignes claires sur la manière de recueillir le consentement chez ces patients.

    L'objectif de cette étude qualitative était d'étudier le recueil du consentement chez les patients atteints de TNC par les médecins généralistes. Cette étude a été menée avec la réalisation d'entretiens individuels de mars à octobre 2021 auprès de médecins généralistes volontaires. La méthode utilisée était la théorisation ancrée avec une approche inductive.

    Les principaux résultats retrouvaient la nécessité de la part des médecins de recueillir le consentement sur le plan éthique et professionnel. Il se trouvait au centre de la relation de confiance dans le colloque médecin malade, de manière orale, écrite, ou non verbale, chez les patients atteints de TNC. Celui-ci devait être recueilli après une information claire loyale et surtout adaptée à la compréhension du patient, en faisant preuve d'empathie. Les participants de l'étude admettaient cependant ne pas suivre le désir des patients si ceux-ci se mettaient en danger. Dans ces situations, les médecins considéraient que les patients n'étaient plus en capacité apparente de décider. Alors un proche du patient, souvent l'aidant, ainsi que d'autres professionnels de santé étaient consultés, et la décision était prise collégialement. Dans un principe de bienveillance, les médecins traitants faisaient le choix qui leur paraissait le plus pertinent pour la santé et le bien-être du patient. Lorsque les TNC étaient sévères, ils notaient l'importance pour eux de recueillir le consentement auprès des patients, concernant les décisions en rapport à leur qualité de vie, afin de les humaniser.

    Le recueil du consentement est essentiel au cours de chaque acte, qu'il soit clinique, de l'ordre de la prescription ou de l'information. Les médecins, dans la pratique quotidienne, pourraient essayer d'anticiper les cas éthiques de recueil de consentement. En particulier, en encourageant les patients à réaliser des directives anticipées et nommer une personne de confiance. Mais également en évaluant régulièrement les capacités à consentir des patients. Cependant dans les cas de TNC, aucun outil n'est validé collégialement, ainsi il serait intéressant de réaliser une étude sur le sujet. Il pourrait être intéressant tout au long des stages de pratique clinique de faire régulièrement avec les encadrants, des points éthiques qui aborderaient le consentement. Des études sur ce sujet pourraient être menées auprès d'autres médecins en contact avec les patients atteints de TNC ou auprès des patients eux-mêmes.

  • La carence en fer sans anémie : étiologie et prise en charge    - Jourdain Aurelie  -  16 décembre 2021  - Thèse d'exercice

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    La carence en fer sans anémie touche environ un milliard de personnes dans le monde, en particulier les enfants et les femmes. Une carence martiale peut être absolue ou fonctionnelle. Elle est dite absolue lorsqu’elle est causée par des besoins physiologiques accrus en fer (enfants, jeunes femmes, femmes enceintes), par une réduction de l'apport en fer, ou par une perte de sang chronique. Tandis qu’elle est dite fonctionnelle, lorsqu’elle est associée à des pathologies inflammatoires ou à une situation dite « érythropoïèse restreinte en fer ».

    Le fer est vital pour l’organisme, il sert de cofacteur à de nombreuses protéines et enzymes nécessaires au métabolisme de l'oxygène et de l'énergie, ainsi qu'à plusieurs autres processus essentiels. Nos cellules utilisent de multiples mécanismes pour acquérir du fer. Une perturbation de l'homéostasie du fer pourra donc être associée à une carence martiale.

    Le fer étant essentiel pour de nombreuses fonctions biologiques de l’organisme, un état de carence en fer est donc associé à diverses conséquences néfastes sur la santé.

    La gestion d’une carence en fer comprend alors la recherche et le traitement de la cause sous-jacente, ainsi que la sélection d'un produit de remplacement du fer, par voie orale ou intraveineuse, qui répond aux besoins du patient.

    L’approche de la carence en fer sans anémie dans cette thèse comporte trois étapes : (1) métabolisme du fer, (2) identification de la carence martiale et de ses étiologies, (3) gestion de l'étiologie sous-jacente de la carence martiale et supplémentation en fer.

  • Recueil du consentement aux soins en médecine générale des patients atteints de handicap mental par analyse qualitative    - Ardouin Lucille  -  16 décembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Le consentement aux soins a été formalisé avec la loi Kouchner en 2002. Sa considération permet une relation soignant-soigné équilibrée, basée sur une décision médicale partagée et favorise ainsi l'autonomie du patient.

    L'objectif de l'étude était donc de recueillir les différentes pratiques des médecins généralistes sur leur façon de demander le consentement aux soins des sujets vulnérables atteints de handicap mental.

    Une étude qualitative a été réalisée avec 8 entretiens individuels. L'approche méthodologique utilisée est celle de la théorie ancrée.

    Le consentement nécessite au préalable une information claire. Il est peu formalisé et se demande surtout à l'oral.

    Les personnes qui ont un handicap mental majeur ne consentent pas. Cette action est substituée au tiers.

    L'intérêt principal se situait dans la relation soignant-soigné qui se trouve améliorée avec un respect de l'autonomie du patient.

    Les difficultés ressenties sont celles de l'évaluation de la compréhension ainsi que l'absence du tiers dans les consultations avec cette population vulnérable.

    L'utilisation de mots simples, de schémas, être bienveillant et surtout prendre son temps, semblent être des adaptations indispensables pour mettre en place un climat de confiance et ainsi obtenir le consentement de la personne handicapée. Les personnes présentant un handicap mental peuvent être une limite dans la demande du consentement du fait de leur renfermement sur eux même.

    Pour évaluer leurs capacités à consentir, le questionnement sur ce qu'ils ont compris est essentiel.

    Ainsi l'obtention du consentement passe par le questionnement systématique du patient et être attentif à la communication non-verbale.

    D'autres axes de recherche peuvent être intéressants comme une étude sur le point de vue des patients eux-mêmes ou de leur entourage. Un guide pratique à destination des médecins pourrait également être utile.

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