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  • Facteurs influençant la collaboration entre médecins généralistes et pharmaciens du point de vue des pharmaciens en territoire charentais    - Leonard Maïlys  -  19 septembre 2019  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION : Les pharmaciens d'officine et les médecins généralistes sont encouragés à adopter des approches collaboratives, dans un contexte de baisse de la démographie médicale associée à l'augmentation des pathologies chroniques et des polypathologies. Malgré cela, la collaboration entre médecins généralistes et pharmaciens d'officine semble peu développée en France. L'objectif de cette étude est d'identifier les facteurs qui influencent la collaboration entre médecin généraliste et pharmaciens d'officine.

    MATERIEL ET METHODES : Il s'agissait d'une étude qualitative menée en territoire Charentais sous la forme d'entretiens semi-dirigés. Les verbatims ont été entièrement retranscrits puis une analyse thématique a été réalisée.

    RESULTATS : 13 pharmaciens ont été interviewés. Les pharmaciens se voient comme des professionnels de santé, spécialistes du médicament et de ce fait, complémentaires des médecins généralistes. L'intérêt pour la collaboration influence sa mise en place et naît de la volonté d'améliorer la prise en charge du patient.

    Des contraintes organisationnelles ont été mises en évidence (manque de temps, local inadapté) et l'aspect financier a été abordé. La communication entre les professionnels concerne essentiellement la prescription. Les pharmaciens évoquent des difficultés à joindre les médecins. La proximité géographique est un facteur facilitant la communication. Les rencontres en face à face dans le cadre de réunions interprofessionnelles pourraient répondre aux besoins de communication des pharmaciens d'officine.

    L'existence d'une relation de bonne qualité influence positivement la collaboration. Les préjugés et les attitudes des professionnels représentent majoritairement un frein à la collaboration (sentiment de hiérarchie, de concurrence, image du pharmacien commerçant). Le manque de connaissance des compétences du pharmacien d'officine par le médecin généraliste est décrit comme un frein car il limite l'établissement d'un respect mutuel et d'une relation de confiance.

    CONCLUSION : De nombreux facteurs influencent la relation de collaboration entre médecins généralistes et pharmaciens d'officine. Leur prise en compte apparaît nécessaire afin de créer un environnement collaboratif durable. Des programmes de collaborations lors de la formation initiale pourraient être une réponse au manque de connaissances des compétences de chacun, et permettre d'améliorer les représentations des professionnels.

  • Escalade de dose par curiethérapie focalisée à haut débit de dose associée à une radiothérapie externe pour des cancers localisés de la prostate : cohorte monocentrique de 245 patients    - Catteau Ludivine  -  19 septembre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction et but de l'étude: Le boost par curiethérapie bas débit à l'iode 125 augmente la survie biologique au prix d'une toxicité urinaire accrue par rapport à une radiothérapie externe moderne (RTE) chez les patients atteints d'un cancer de prostate à risque métastatique. Nous proposons d'étudier les toxicités urinaire (TU) et digestive (TD) du boost par curiethérapie prostatique de haut débit de dose (CPHDR) sur une cohorte monocentrique.

    Matériel et méthodes: Furent inclus les 263 premiers patients atteints d'un cancer de prostate à risque métastatique traités de 2010 à 2015 au CHU de Poitiers par RTE conformationnelle 3D (46Gy) avec CBCT quotidien et boost CPHDR totale de la prostate avec escalade dose focale sur lésion index par fusion IRM ultrason en temps réel. Il y a eu 18 exclusions pour second cancer synchrone ou atteinte ganglionnaire/métastatique ou RTE hors CHU. Étude rétrospective des toxicités aigües (<6mois) et tardives selon le score CTCAEv4.0.

    Résultats et Analyse statistique: suivi médian de 5,1ans[0,6;9] ; 245 patients dont 49% haut risque et 43% risque intermédiaire (selon NCCN) ; les autres patients avaient une atteinte étendue histologique et/ou radiologique et/ou une cinétique accélérée du PSA. 78% d'hormonothérapie prescrits. 7% de RTE ganglionnaire pelvienne. Volume prostatique moyen de 35,4cc[11,1;88,1]. IPSS médian initial de 4[0-29]. La dose de prescription (DP) en CPHDR était chronologiquement : 2x7,5Gy (n=18) ; 2x9Gy (n=12) ; 2x10Gy (n=124) ; 14Gy (n=1) ; 15Gy (n=88). Le taux cumulé de TU de grade 2 aiguë et tardive est de 85,7% et 62% respectivement et de grade 3 aiguë et tardive de 0% et 5,7% (n=14) respectivement. Les facteurs de risque de TU aiguë sont : le volume prostatique, la dose à l'urètre, le fractionnement de curiethérapie et l'étalement du traitement combiné. Les facteurs de risque de TU tardive sont : la dose équivalente 2Gy, la DP, le nombre de fraction, la dose absolue à l'urètre et l'étalement du traitement combiné. En analyse multivariée, le mono-fractionnement et un étalement plus long sont associés à une moindre TU. Le taux cumulé de TD de grade 2 aiguë et tardive est respectivement de 20% et 16,3% et de grade 3 aiguë et tardive respectivement de 0% et 1,2% (n=3). Le seul facteur de risque est la dose maximale au rectum pour la TD tardive. La survie sans récidive biologique est de 94,3%.

    Conclusion: Notre étude retrouve une toxicité urinaire et digestive cumulée de grade 3 faible en faveur de l'utilisation du boost par CPHDD par rapport au bas débit à l'iode125. Ce résultat doit être confirmé en prospectif et multicentrique.

  • Détection des signes précoces de schizophrénie : place des médecins de premier recours en région Nouvelle-Aquitaine    - Hary Richard  -  19 septembre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Depuis trois décennies, les recherches visant à mieux caractériser les signes précoces de schizophrénie se sont multipliées. De ces travaux a découlé l'identification de sujets à risque, pour qui la détection et l'intervention précoces sont recommandées. Ces enjeux impliquent l'intervention des médecins de premier recours, médecins généralistes, médecine scolaire et préventive. Ces professionnels sont-ils en capacité, sur le plan des connaissances comme du réseau de soin, d'orienter les sujets à risque vers les structures spécialisées ?

    Méthodes et Résultats : Afin d'évaluer cela, nous avons élaboré un questionnaire qui a été diffusé aux médecins de premier recours de la région Nouvelle-Aquitaine. 225 médecins ont apporté leurs réponses. Celles-ci mettent en évidence que les médecins de premier recours vont orienter en milieu spécialisé lorsqu'ils sont confrontés à des signes psychotiques positifs francs comme infracliniques. Les facteurs génétiques, environnementaux et les signes peu spécifiques à type de troubles des fonctions cognitives, des affects ou de la volition amènent une orientation moindre. Les orientations ne sont pas modifiées par une expérience en milieu spécialisé, et la majorité des médecins de premier recours se dit non satisfaite de la communication avec les structures psychiatriques.

    Conclusion : Des campagnes de sensibilisation et d'information auprès des médecins sont à promouvoir, mais également au niveau public, des familles et des autres catégories professionnelles en contact avec les sujets à risque. A ces démarches doivent s'associer la multiplication des dispositifs spécialisés, pour rendre la psychiatrie plus accessible à ses partenaires de soin, aux individus à risque et à leur entourage.

  • Étude de la prescription de vitamine D chez les enfants et adolescents de 10 à 18 ans par les médecins généralistes de Poitou-Charentes    - Aubry Marion  -  19 septembre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L’implication de la vitamine D dans le métabolisme phosphocalcique et la minéralisation osseuse semble connue de tous. L’objectif principal de cette étude est d’étudier la prescription de vitamine D chez les enfants et adolescents de 10 à 18 ans par les médecins généralistes de Poitou-Charentes.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle descriptive sous la forme d’un questionnaire de pratique auprès des médecins généralistes de Poitou-Charentes par le biais des CDOM. Les réponses ont été recueillies entre le 1er mars 2018 et le 3 mai 2018. Le critère de jugement principal était le taux de prescription de vitamine D dans la population de 10 à 18 ans. Les critères de jugement secondaires portaient sur les causes d’absence de prescription et les modalités de supplémentation.

    Résultats : Cent-huit médecins généralistes ont répondu. Cinquante-cinq pour cent des répondants supplémentent en vitamine D entre 10 et 18 ans. Les médecins prescripteurs sont majoritairement des femmes à 68% (p<0,001) pratiquant souvent la pédiatrie (p<0,05). Cinquante-huit pour cent des prescripteurs supplémentent par 2 ampoules de 80 000 ou 100 000UI en période automnale ou hivernale. La majorité des médecins (98%) n’utilisent pas le dosage sanguin de vitamine D dans cette population. La cause principale d’absence de prescription est la méconnaissance des recommandations à 59% et 14% jugent cette supplémentation inutile. Trente-cinq pour cent prescrivent sur demande des parents et 48% se basent principalement sur leur expérience pour prescrire. Soixante pour cent des répondants considèrent la population étudiée comme à risque de carence. Les médecins ont conscience du rôle de la vitamine D dans la prévention du rachitisme (54%) et de l’ostéoporose (37%).

    Conclusion : La supplémentation en vitamine D entre 10 et 18 ans par les médecins généralistes est insuffisante et pourrait être améliorée par une sensibilisation des professionnels de santé et des patients sur le sujet ainsi que par la réalisation d’études de morbi-mortalité qui, bien que difficilement réalisables, rassureraient sur l’intérêt préventif de la vitamine dans la survenue de pathologies osseuses et extra-osseuses.

  • Étude des modifications de la densité vasculaire péripapillaire dans les névrites optiques ischémiques antérieures non artéritiques et artéritiques    - Viorrain Éliette  -  19 septembre 2019  - Thèse d'exercice

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    La neuropathie optique ischémique antérieure aiguë (NOIAA) est une pathologie peu fréquente qui prédomine dans une population âgée. Elle est considérée comme une urgence ophtalmologique. Elle est la conséquence d'une ischémie aiguë du nerf optique, liée à l'occlusion de l'artère ciliaire postérieure ou d'une de ses branches. Elle peut être d'origine artéritique (dont la plus fréquente est la maladie de Horton) ou non artéritique, s'associant à un terrain cardiovasculaire. L'occlusion vasculaire entraine des lésions irréversibles se manifestant par une baisse d'acuité visuelle brutale et une amputation classiquement altitudinale du champ visuel puis à l'apparition progressive d'une atrophie du nerf optique à plus long terme. Les nouvelles techniques d'imagerie comme l'OCT angiographie, moins invasives, rendent possible l'évaluation des modifications vasculaires accompagnant des pathologies chroniques du nerf optique comme le glaucome, les neuropathies compressives ou les névrites optiques.

    Le but de cette étude est d'étudier les modifications de la densité vasculaire péri-papillaire (plexus capillaire superficiel et choroïde) chez des patients atteints de NOIA artéritique et non artéritique au stade atrophique en comparaison à des patients sains. Des différences seront également recherchées entre les formes artéritiques et non artéritiques.

    Méthodes : Les patients inclus ont été comparés à des sujets sains, appariés par âge et par sexe. Les sujets inclus ont eu lors de la visite d'inclusion un OCT de la couche des fibres nerveuses rétiniennes et de la couche des cellules ganglionnaires (Cirrus), ainsi que d'une OCT angiographie (Heidelberg) centré sur la papille et la macula. Les images ont ensuite été analysées pour obtenir les densités vasculaires autour de la papille (avec puis en excluant la zone avasculaire du disque optique) et au niveau de la macula. Nous avons utilisé le test de rangs signés de Wilcoxon pour la comparaison des groupes pour l'objectif principal.

    Résultats : 17 patients ont été inclus (pour autant de témoins) dont 13 patients atteints d'une NOIA non artéritique et 4 patients ayant une NOIA artéritique. La densité vasculaire autour de la papille dans le plexus superficiel était significativement plus faible chez les patients atteints de NOIA que dans le groupe contrôle (39, 35% versus 51%, p=0,0001). Il n'a cependant pas été mis en évidence de différence significative sur la densité vasculaire entre les patients ayant une NOIA artéritique et non artéritique. Une corrélation a été retrouvée entre l'épaisseur de la couche des RNFL et la densité vasculaire péri-papillaire et entre l'acuité visuelle et la densité vasculaire maculaire.

    Conclusion : L'OCT angiographie permet de mettre en évidence une raréfaction capillaire chez les patients atteints de NOIA artéritique et non artéritique. La visualisation du flux choroïdien reste encore limitée mais d'autres perspectives d'analyses comme les autres neuropathies chroniques sont en cours d'étude.

  • Propositions pour la mise en place d'un parcours de soins coordonnés des patients asthmatiques ambulatoires aux urgences : projet d'évaluation des pratiques    - Mu-Sek-Sang Ruben  -  17 septembre 2019  - Thèse d'exercice

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    L'asthme est une problématique de santé publique en 2019. Le taux d'exacerbations et le recours aux soins d'urgence restent majeurs. Un tiers des patients se présentant aux urgences pour exacerbation d'asthme rechutera dans le mois suivant ; moins d'un tiers bénéficiera d'un suivi spécialisé.

    Une étude préalable au sein du CHU de Poitiers a mis en évidence des chiffres similaires. Or, un suivi spécialisé en pneumo-allergologie permet de diminuer le taux d'hospitalisations et de diviser par trois le nombre de nouvelles consultations aux urgences.

    Ce travail vise à préciser la faisabilité et les bases scientifiques de la mise en place d'une prise en charge standardisée de l'exacerbation légère d'asthme aux urgences.

    Ce protocole aidera à l'organisation d'un retour à domicile, avec la mise en place d'un traitement de l'asthme selon la modalité fond et symptôme pour les patients naïfs de traitement de fond, d'un plan d'action, et d'une consultation de suivi spécialisé systématique.

    Il s'agit de la phase préliminaire d'un programme prospectif de recherche dont l'objectif sera de confirmer l'intérêt et le caractère adapté de la mise en place d'une filière spécialisée dans l'asthme aux urgences adultes du CHU de Poitiers. Seront inclus les patients asthmatiques, âgés de plus de 18 ans et de moins de 75 ans, se présentant aux urgences et sortant après traitement d'une crise d'asthme pendant une période d'un an au SAU du CHU de Poitiers. Les critères d'exclusion comprendront un diagnostic de bronchopneumopathie chronique obstructive tabagique/post-tabagique certifiée ou un diagnostic d'asthme exclu à la relecture des dossiers lors de la consultation de suivi. Le taux de suivi spécialisé effectif dans les 15 jours à 1 mois suivant le passage aux urgences, la contrôle de l'asthme, le taux de récidive précoce et les facteurs de risque d'évolution péjorative de l'asthme et de non adhérence thérapeutique seront évalués à un an et 15 jours de la mise en place du protocole.

    Le deuxième travail d'étude visera à déterminer l'impact de cette prise en charge à moyen terme. Seront inclus tous les patients ayant été pris en charge initialement aux urgences et ayant donné leur accord. Les critères évalués seront l'amélioration induite dans le suivi via le nombre moyen de consultations effectives annuelles, le traitement et le contrôle des patients sous traitement fond et symptôme et sous traitement traditionnel, tout en identifiant des facteurs de risque de mauvais contrôle de l'asthme, et d'apparition d'asthme sévère.

    Cette étude tend à perfectionner la prise en charge globale de l'asthme au CHU de Poitiers, en coordination avec les services d'urgence et de pneumo-allergologie. Il doit permettre à la fois une meilleure caractérisation des patients et une facilitation des prises en charge afin d'améliorer le pronostic et le contrôle de l'asthme. Il permettra également d'adapter les pratiques des différents acteurs de la prise en charge aux recommandations internationales.

  • Étude comparative entre la prise en charge initiale des AVC ischémiques aux urgences du centre hospitalier d’Angoulême et les recommandations de l’ASA 2018    - Da dalt Thomas  -  17 septembre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction – L’accident vasculaire cérébral (AVC) est une cause majeure de mortalité et de handicap. Nous avons souhaité évaluer la prise en charge initiale de cette pathologie par rapport aux dernières recommandations de l’ASA au sein du service d’accueil des urgences du centre hospitaliers d’Angoulême. Matériel et méthodes – Il s’agit d’une étude rétrospective qui porte sur la période allant du 1er août 2018 au 1er février 2019. Cette étude est épidémiologique, observationnelle, descriptive et monocentrique. Les critères d’inclusion sont : patients de 18 ans et plus, ayant consultés aux urgences et dont le diagnostic était « I63.9 Infarctus cérébral, sans précision ». Le critère de jugement principal est le délai d’obtention de l’imagerie mais d’autres critères secondaires sont aussi embarqués par l’étude. Les données ont été recueillies via les logiciels CRISTAL.NET et EASILY PROD.

    Résultats – 192 patients ont été inclus. 90% venaient pour suspicion d’AVC. 51% sont arrivés dans le délai de thrombolyse et 82% sont arrivés dans le délai de thrombectomie. Le délai entre l’arrivée du patient et la réalisation de l’imagerie s’élève en moyenne à 1.55 heures. 77% des patients ont bénéficié d’une IRM. 82% ont été admis en UNV. 20% ont été thrombolysés et 7.3% ont été thrombectomisés. L’étude met en évidence des liens entre le délai d’obtention de l’imagerie et : le fait d’être dans le délai d’alerte thrombolyse et/ou thrombectomie, le motif de venue, la période d’affluence, le délai d’apparition des symptômes. D’après les recommandations de l’ASA 2018 : 79 patients auraient dû avoir leur imagerie dans les 20 minutes mais 1 seul l’a eu. 20 patients auraient dû avoir la thrombolyse dans les 60 minutes mais aucun ne l’a eu. 19 sujets n’ont pas bénéficié d’une imagerie cérébrale adaptée.

    Discussion – Cette étude montre la nécessité : de mieux cerner les points à améliorer pour diminuer le délai d’imagerie, d’augmenter la sensibilité du dépistage des AVC dès l’entrée, de généraliser la prise en charge précoce par les neurologues des patients à thrombolyser et d’intégrer une « check-list » dans le logiciel médical. Pour autant, la comparaison à la littérature montre que nous sommes dans la moyenne nationale.

  • Impact des polluants pesticides sur l’agressivité et la réponse aux traitements des glioblastomes    - Berthy Elise  -  16 septembre 2019  - Thèse d'exercice

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    La population mondiale est exposée aux pesticides , via l’alimentation puisque 90% des aliments sont contaminés par au moins un pesticide. Cette exposition est réglementée mais seulement pour chaque pesticide pris individuellement : la sécurité des associations liées à l’utilisation ou à l’exposition environnementale n’est p as évaluée . Or les individus ne sont pas exposés à un seul pesticide mais à un mélange de pesticides puisque près de 40% des aliments sont poly contaminés.

    Les effets, à long terme, de cette poly-exposition chronique de faibles doses de pesticides sont, encore à ce jour, peu connus. Cette thèse se compose de deux études : une étude fondamentale visant à évaluer les conséquences de la poly-exposition chronique, à un mélange de 7 pesticides (couramment retrouvés ou ayant été couramment retrouvés dans l’alimentation), d’un acteur clef du micro-environnement tumoral, les CAF (Cancer Associated Fibroblats), issus de MSC (Cellules Souches Mésenchymateuses) sur l’agressivité et la résistance au traitement des cellules tumorales gliales ; et une étude clinique visant à étudier l’impact d’une exposition professionnelle aux pesticides sur la survie globale, sur la survie sans rechute et l’âge au diagnostic des patients atteints de glioblastome.

    Pour réaliser l’étude fondamentale , deux modèles in vitro ont été mis en place : un modèle de co-culture CAF pré-exposés aux pesticides-primoculture de glioblastome (GBM) et un modèle d’exposition d’une primoculture de GBM au milieu conditionné de CAF pré exposés aux pesticides. Il a alors été montré que l’exposition chronique des CAF aux pesticides pourrait entrainer un enrichissement en cellules souches cancéreuses (CSC), une surproduction de CCL5 , une surexpression des gènes prolactine et leptine, connues pour favoriser l’invasion tumorale. Ainsi, l’exposition chronique des CAF aux pesticides pourrait conduire à l’apparition d’une population tumorale plus agressives et plus invasives.

    En outre, une étude clinique nationale, rétrospective, multicentrique, réalisée sur 227 patients (50 patients atteints de glioblatome et professionnellement exposés aux pesticides et 177 patients atteints de glioblastome mais non exposés aux pesticides) a mis en évidence une diminution de la survie globale des patients professionnellement exposés aux pesticides : la survie globale des patients professionnellement exposés aux pesticides est de 12.1 mois alors qu’elle est de 16 mois pour les non exposés. Une analyse multivariée, réalisée grâce au modèle Cox, n’a pas pu mettre en évidence l’impact direct de l’exposition chronique aux pesticides dans cette diminution de survie.

    Toutefois, une différence de prise en charge significative entre les 2 groupes de patients a été constatée : les patients professionnellement exposés aux pesticides sont moins pris en charge par exérèse et par le protocole Stupp, protocole de référence, que les patients non exposés. Il devient alors important de comprendre cette différence de prise en charge. Elle est probablement due au fait que 1.7 fois plus de patients exposés aux pesticides ait plus de 70 ans. Le pourcentage d’indice de Karnosky inférieur à 60 % semble également être plus important dans le groupe patients exposés. Cette différence de prise en charge pourrait également être due à une différence de localisation tumorale ou d’invasivité. Dès lors, une comparaison de la localisation tumorale des patients exposés et non exposés semble intéressante.

  • Identification d'un nouveau gène de prédisposition au cancer de l'endomètre par analyse d'exomes    - Devulder Pierre  -  16 septembre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction. Le cancer de l'endomètre est le deuxième cancer gynécologique le plus fréquent en France. Dans 5 % des cas, ce cancer survient dans un contexte de prédispositions génétiques aux cancers. Les gènes impliqués dans le syndrome de Lynch (MLH1, MSH2, MSH6, PMS2) sont les gènes majeurs de prédisposition au cancer de l'endomètre. D'autres gènes de prédisposition sont décrits dont PTEN, POLD1 et NTHL1.Cependant l'ensemble de ces gènes expliquent moins de 50 % des facteurs génétiques contribuant à l'héritabilité de ce cancer. Les technologies de séquençage haut débit comme le séquençage d'exome entier permettent de rechercher de nouveaux gènes de prédisposition sans prévaloir de leur fonction. Le but de cette étude est de rechercher de nouveaux gènes de prédisposition par analyse d'exomes dans une famille avec de nombreux cas de cancer de l'endomètre à un âge jeune.

    Patientes et Méthodes. Quatre sœurs atteintes d'un cancer de l'endomètre aux âges de 45, 48, 55 et 56 ans, respectivement, ont bénéficié d'une analyse d'exome constitutionnel après négativité d'un panel de gènes de prédisposition aux cancers de l'endomètre. Une analyse tumorale par exome a pu être réalisée à partir d'une tumeur congelée pour deux d'entre elles. L'analyse d'exome est effectuée par un enrichissement avec la méthode SureSelect XT (Agilent) et séquençage sur NovaSeq (Illumina).

    Résultats. Les analyses montrent que la patiente atteinte à l'âge de 56 ans d'un cancer de l'endomètre est éloignée génétiquement de ses sœurs, ces résultats n'ont pas été pris en compte dans la suite de l'analyse. Après l'application de filtres bioinformatiques, 147 variants ont été sélectionnés dans l'hypothèse d'une transmission dominante dont 30 présents chez les 3 sœurs et 7 dans l'hypothèse d'une prédisposition récessive. Après une ultime sélection, 6 gènes candidats à une prédisposition au cancer de l'endomètre semble intéressants à étudier : RB1, ZNF10, C8orf34, RTKN, RHOJ et BBS2.

    Conclusion. Cette étude a permis de sélectionner 6 gènes candidats pour la prédisposition au cancer de l'endomètre. Ces gènes sont impliqués dans le cycle cellulaire ou les ciliopathies. Cependant une cause environnementale, épigénétique ou intergénique au syndrome présenté chez ces patientes ne peut être exclue.

  • Évaluation de la mise en place du dosage systématique de la troponine cardiaque T hypersensible dans le dépistage de l'ischémie myocardique silencieuse chez les patients diabétiques asymptomatiques    - Olivier Céline  -  13 septembre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de morbi-mortalité chez les patients diabétiques. Le dépistage de l'ischémie myocardique silencieuse (IMS) est cependant débattu et les recommandations ne sont pas unanimes. Le dosage de la troponine cardiaque hypersensible chez les patients diabétiques est associé à des évènements cardiovasculaires futurs. L'objectif de notre étude était d'évaluer la mise en place du dosage systématique de la troponine cardiaque T hypersensible (hs-cTnT) dans le dépistage de l'IMS chez les patients diabétiques asymptomatiques.

    Matériel et méthodes : L'étude rétrospective observationnelle s'intéressait aux patients diabétiques évalués dans le service d'Endocrinologie-Diabétologie du CHU de Poitiers, entre le 1er novembre 2016 et le 31 octobre 2017, suivis pendant 18 mois chacun, et ayant bénéficié d'un dosage systématique de l'hs-cTnT à leur inclusion. Étaient exclus, les patients coronariens et/ou présentant des causes connues d'élévation de la troponine. Pour chacun, étaient recueillies les explorations coronariennes invasives ou non-invasives réalisées lors du suivi.

    Résultats : Chez 252 patients diabétiques, une coronarographie a été effectuée chez 12 patients et une ou des lésion(s) coronariennes ont été objectivées dans 8 cas : 5 (62,5%) dans le groupe « hs-cTnT<0,013 µg/l », contre 3 (75%) dans le groupe « hs-cTnT≥0,013 µg/l » (p=0,9999). Le Score Calcique Coronaire (SCC) médian était significativement plus élevé dans le groupe « hs-cTnT≥0,013 µg/l » [697 (0 ; 3969) contre 17 (0 ; 3021) ; p=0,0006]. L'hs-cTnT et le SCC étaient corrélés de manière positive [r = 0,668 (p<0,0001)]. Le taux de mortalité toutes causes était significativement plus élevé dans le groupe « hs-cTnT≥0,013 µg/l » que dans le groupe « hs-cTnT<0,013 µg/l » [4 (6%) contre 1 (0,5%) ; p=0,0286].

    Conclusion : Notre étude confirme l'association entre le taux de hs-cTnT et la mortalité toute cause. Elle n'a pas permis d'affirmer une association significative entre un taux de hs-cTnT supérieur au seuil de quantification et la présence de sténoses significatives à la coronarographie chez les patients diabétiques asymptomatiques non coronariens à l'inclusion. Nos pratiques de dépistage de l'IMS n'étaient pas différentes quel que soit le dosage systématique de l'hs-cTnT. Mais l'hs-cTnT est associé à une plus grande morbi-mortalité chez les patients diabétiques. Il pourrait compléter les facteurs de risque traditionnels pour sélectionner les patients justifiant d'une optimisation du traitement médical et/ou la prescription d'autres examens/interventions cardiologiques.

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