Vous êtes ici : Accueil > Dernières soutenances

Dernières soutenances

Pour être informé de la mise en ligne des nouveaux travaux correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    pas d'accès
4185 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 111 à 120
Tri :   Date travaux par page
  • Prise en charge de la leucémie aigüe chez le sujet de 75 ans ou plus au CHU de Poitiers    - Lemarchand Maxime  -  19 septembre 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction. La leucémie aiguë myéloblastique (LAM) est une hémopathie de mauvais pronostic. L'objectif de l'étude était de comparer la survie des patients ≥ 75 ans traités par Azacitidine (AZA) à ceux traités par l'association AZA-Venetoclax (VEN).

    Méthode. Étude rétrospective, descriptive et monocentrique au CHU de Poitiers. Tous les patients ≥ 75 ans, atteints d'une LAM, diagnostiqués par prélèvement médullaire entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2022 étaient éligibles. Les données démographiques, les comorbidités, certaines données gériatriques ainsi que les caractéristiques hématologiques de la maladie étaient colligées. La tolérance, l'évolutivité de la pathologie et le statut vital au 01/09/2023 étaient renseignées.

    Résultats. Au total, 71 patients ont été inclus (60,6% de femmes) avec un âge médian de 79 (75-91) ans. Les deux groupes de patients étaient comparables au niveau des comorbidités, du nombre initial de médicaments et sur le plan fonctionnel, cognitif et nutritionnel. La LAM était principalement de novo, la génomique était majoritairement intermédiaire dans le groupe AZA et pour moitié défavorable dans le groupe AZA-VEN. La médiane de survie spécifique dans le groupe ayant reçu de l'AZACITIDINE seul était de 8,44 mois (IC 95%, 5,95-15,1) tandis que la survie spécifique dans le groupe AZA-VEN était de 18,33 mois (IC 95%, 6,8-NA). En analyse multivariée, un âge > 85 ans, un taux de LDH > 1050 UI/L, le score de sévérité de CIRS-G ainsi qu'une génomique défavorable sont associés à un sur-risque de mortalité.

    Conclusion. La LAM est une maladie avec un pronostic sombre dans la population âgée. La tendance dans la littérature d'une amélioration de la survie sous AZA-VEN se confirme dans cette étude. Outre les marqueurs hématologiques, l'index de sévérité du score CIRS-G semble avoir un intérêt pronostic. Il convient donc d'identifier les patients vulnérables ou fragiles par le biais de filtres oncogériatriques, suivis si nécessaire d'une expertise spécifique. Le parcours de soins des patients doit être redéfini afin d'assurer une prise en charge personnalisée et adaptée pour espérer une meilleure qualité de vie du patient.

  • Lésions des membres inférieurs en lien avec l’activité physique : prévention et prise en charge par le pharmacien d’officine    - Lacoste Henri  -  19 septembre 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    En cette année des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, l’activité physique est au cœur des débats de santé publique. En effet l’augmentation de la sédentarisation de la population augmente la prévalence des maladies non transmissibles telles que les pathologies cardio-vasculaires, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et certains cancers. Ainsi, l’objectif de la « Grande Cause Nationale » est de promouvoir l’activité physique sur l’ensemble du territoire français pour améliorer la santé des populations.

    La pratique d’une activité physique peut néanmoins exposer l’organisme à divers types de lésions, notamment au niveau des membres inférieurs, tels que des lésions osseuses, musculaires, ligamentaires, tendineuses ou encore cutanées.

    Le pharmacien d'officine, en tant que professionnel de santé, demeure un interlocuteur privilégié. Il joue un rôle important dans la prévention des lésions grâce à son expertise et aux différents conseils qu’il peut délivrer au comptoir. En effet, il peut être amené à apporter des informations aux patients sur l’importance de la récupération, sur les règles hygiéno-diététiques, sur les techniques non médicamenteuses applicables et sur l’instauration d’un appareillage.

    Néanmoins, des freins existent dans la prévention et la prise en charge des lésions survenant chez les patients qui pratiquent une activité physique. En effet, le coût des soins, le manque de professionnels qualifiés, ou encore la technicité de l’orthopédie sont autant d’éléments pouvant altérer la prise en charge du patient.

    Ainsi, il est important que le pharmacien actualise ses connaissances en suivant des formations et des ateliers pratiques pour rester un acteur majeur de la prévention et de la promotion de la santé des personnes pratiquant une activité physique.

  • Identification de facteurs CLINIques prédictifs de BACTériémie aux Urgences du CHU de Poitiers : Etude CLINIBACT    - Deschatres Chloé  -  16 septembre 2024  - Thèse d'exercice


  • Métastases placentaires du neuroblastome facteur de mauvais pronostic ? présentation de deux cas et revue de la littérature    - Chiaverini Agathe  -  13 septembre 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Le neuroblastome, première tumeur maligne solide extra-crânienne chez le jeune enfant, est généralement de bon pronostic chez les enfants de moins d'un an. Toutefois, il apparaît plus rarement de manière anténatale, avec, dans certains cas, des métastases placentaires. Ces localisations secondaires sont peu documentées dans la littérature.

    Afin d'approfondir nos connaissances quant à leur pronostic, nous décrivons deux cas observés au CHU de Poitiers qui s'ajoutent à la revue de littérature réalisée ensuite.

    Notre étude porte sur 25 cas au total, principalement d'origine surrénalienne et majoritairement de stade 4 et 4S.

    Nos résultats montrent une survie nettement inférieure chez les foetus avec métastase placentaire que sans (16% contre 95% tout stade confondu).

    Nous avons ainsi mis en avant le pronostic nettement plus défavorable des neuroblastomes anténataux avec métastases placentaires comparés au neuroblastome sans métastases placentaires. Cette atteinte secondaire devrait donc être intégrée dans la prise en charge thérapeutique des enfants.

    Ces résultats méritent d'être approfondis afin d'améliorer la détection de ces métastases et d'adapter les stratégies de prise en charge.

  • L'index des chaines légères libres Kappa dans le liquide cérébrospinal en tant que facteur pronostic chez les patients scléroses en plaques : une étude de cohorte du CHU de Poitiers    - Bouvier Quentin  -  13 septembre 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire chronique, immuno- médiée, du système nerveux central. Son diagnostic repose sur la démonstration d'une dissémination spatiale et temporelle, notamment grâce à la recherche de bandes oligoclonales. L'index Kappa, basé sur l'analyse des chaînes légères libres Kappa, apparait comme étant un nouveau marqueur diagnostic et pronostic prometteur. Il possède en outre des propriétés attrayantes, puis qu'il s'agit d'un marqueur objectif, quantitatif, rapide et peu cher.

    Objectif : L'objectif principal de ce travail est d'étudier la valeur pronostique de l'index Kappa dans une cohorte de patients sclérose en plaques en tant que prédicteur d'une aggravation clinique ou radiologique. L'objectif secondaire est d'étudier sa valeur pronostique dans l'aggravation clinique indépendante des poussées.

    Matériel et méthodes : Etude rétrospective, multicentrique, réalisée au CHU de Poitiers. Inclusion des patients atteints d'une SEP-RR, d'un SRI ou d'un SCI ayant bénéficié d'une ponction lombaire au diagnostic, entre le 4 mars 2017 et le 18 août 2023, au CHU de Poitiers, au CH de Niort ou au CH d'Angoulême. Calcul de l'index Kappa à partir de dosages réalisés sur des échantillons de LCS et de sérum congelés. Le critère de jugement principal est la survenue d'EDA-3, le critère de jugement secondaire est la survenue d'un PIRA.

    Résultats : 91 patients ont été inclus, dont 44 ont présenté le critère EDA. Il n'est pas retrouvé de différence significative entre les index Kappa des 2 groupes sur les critères de jugement principal et secondaire, malgré une tendance à des valeurs plus élevées dans le groupe EDA. Les analyses en régression linéaire ont retrouvé des différences significatives entre les groupes sur l'âge et la forme d'entrée dans la maladie en analyse univariée, ainsi que sur la durée de suivi et l'utilisation d'un traitement de haute efficacité de première ligne en analyse multivariée. Parmi les patients EDA, aucun différence significative n'a été retrouvé parmi les différentes caractéristiques. L'index Kappa était similaire dans le groupe EDA pour les patients présentant des bandes oligoclonales, comparé au groupe NEDA pour les patients présentant également des bandes oligoclonales.

    Conclusion : En dépit de nos résultats non significatifs, l'index Kappa semble être un marqueur diagnostic et pronostic prometteur, ajouté à ses autres caractéristiques de réalisation. Notre étude vient compléter les données grandissantes sur ce sujet. Elle met également en avant le récent concept de progression indépendante des poussées, qui vient rebattre les cartes des concepts établis sur la maladie. Cette étude permettra la mise en place de l'index kappa en routine clinique au CHU de Poitiers si celui-ci venait à être intégré aux prochains critères diagnostics de la sclérose en plaques.

  • Vomissements gravidiques : facteur prédictif de la dépression post-partum ? Une revue systématique de la littérature    - Vergnaud Laura  -  12 septembre 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La dépression post-partum (DPP) est la complication post-partum la plus fréquente, affectant 10 à 20% des nouvelles mères. Les conséquences de la DPP sont importantes et incluent des effets négatifs à long terme pour l'enfant, la mère et l'environnement familial. La variabilité clinique et le manque de prévention compliquent souvent son diagnostic et sa prise en charge. D'autre part, les nausées et vomissements gravidiques (NVG) sont également des complications fréquentes de la grossesse, touchant environ 50 à 90 % des femmes enceintes, principalement au cours du premier trimestre, avec une grande variabilité allant de simples nausées à une forme plus sévère, l'hyperémèse gravidique (HG), affectant moins de 2,3% des femmes. Cette revue systématique vise à évaluer le lien entre les NVG et la DPP.

    Méthode : La revue systématique a été réalisée conformément aux directives PRISMA, et le protocole de l'étude été préalablement enregistré auprès du Registre prospectif international des revues systématiques (PROSPERO), sous le numéro d'enregistrement CRD42024508214. Une recherche exhaustive dans six bases de données a été effectuée, avec une sélection en double aveugle, incluant différents types d'études examinant l'association entre NVG et DPP. La qualité des articles a été évaluée selon l'échelle NewCastle Ottawa.

    Résultats : Sur les 355 articles initiaux, 17 ont été retenus pour analyse. Ces études, majoritairement de cohortes prospectives et rétrospectives, ont évalué des populations diversifiées à travers le monde. Les NVG semblent être liés à la DPP. Plus précisément, les NVG sévères, notamment en présence d'HG, et les NVG persistants au-delà du premier trimestre, semblent être des facteurs prédictifs de la DPP après ajustement pour divers facteurs de confusion. De plus, les femmes ayant des antécédents de troubles psychiatriques ou de DPP lors de grossesses antérieures semblent également présenter un risque accru. Cependant, une grande hétérogénéité des études rend difficile l'établissement de conclusions formelles. L'absence de définitions consensuelles des critères de diagnostic, l'absence d'outil standardisé d'évaluation des NVG et de la DPP, ainsi que des biais de rappel ont pu altérer les résultats. La relation entre les NVG et la DPP semble influencée par une combinaison d'aspects biologiques, psychologiques, sociaux, culturels et méthodologiques, rendant cette interaction complexe et multifactorielle. Par conséquent, des études supplémentaires sont nécessaires pour clarifier cette relation et pour déterminer les mécanismes sous-jacents.

    Conclusion : Les données de la littérature suggèrent une association probable entre les NVG et la DPP, soulignant l'importance de surveiller attentivement les symptômes de NVG chez les femmes enceintes, en particulier si les NVG persistent anormalement ou s'ils sont sévères. Cette surveillance pourrait faciliter un diagnostic précoce et une gestion appropriée de la DPP, améliorant ainsi l'état de santé des mères et de leurs enfants.

  • Etude de la prescription de Gliclazide par les médecins généralistes en France, chez les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire et ceux au Régime Général de l'Assurance Maladie, de 2019 à 2021    - Tanase Dana  -  12 septembre 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Les personnes en situation de précarité sont davantage exposées à divers facteurs de risque, dont le diabète de type 2. Des études ont démontré une prévalence du diabète de type 2 deux fois plus élevée chez les patients de moins de 60 ans bénéficiaires de la CMU-C, comparés à la population générale. La CSS a pour mission de réduire les inégalités en matière de santé. Pourtant, les données suggèrent que les bénéficiaires de la CSS ne bénéficient pas toujours d'un parcours de soins optimal.

    Méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle, pharmaco-épidémiologique quantitative, mesurant la délivrance de Gliclazide prescrite par les médecins généralistes sur la France entière de 2019 à 2021. Le critère de jugement principal est la DDD Moyenne de Gliclazide délivrée dans les deux types de populations (les patients précaires et ceux non précaires). Cette étude vise également à déterminer si la prévalence de la précarité influence les prescriptions de Gliclazide par les médecins généralistes en France sur les trois années étudiées.

    Résultats : Le nombre de bénéficiaires de la CSS a connu une stabilité relative, avec 7 296 954 personnes couvertes en 2019, 7 212 499 en 2020 et 7 418 836 en 2021.

    Nos résultats confirment une différence dans les doses délivrées de Gliclazide entre les populations précaires et non précaires pour les années 2019, 2020 et 2021, soulignant que la CSS ne parvient pas à combler entièrement les disparités d'accès aux soins en matière de prescription médicamenteuse. Les précaires présentent une DDD moyenne significativement plus faible que les non précaires suggérant une possible différence de prescription selon le statut précaire. Notre deuxième objectif était d'évaluer si l'exposition à une population plus précaire influençait les prescriptions des médecins généralistes. Les résultats montrent une très faible différence de la DDD délivrée en fonction du taux de précarité au sein de la population précaire.

    Discussion : Les résultats suggèrent l'existence de biais dans les pratiques de prescription, qui pourraient être liés à des facteurs multiples tels que les difficultés d'accès aux soins, les inégalités sociales et les représentations négatives envers les patients précaires. Pour réduire ces inégalités, il est indispensable d'améliorer la prise en charge de ces patients en renforçant les compétences des professionnels de santé, en luttant contre la stigmatisation et en favorisant une coordination efficace des soins.

    Conclusion : Une approche méthodologique mixte serait particulièrement intéressante pour approfondir cette problématique. Une étude qualitative permettrait d'identifier les besoins en formation des médecins généralistes et les obstacles rencontrés dans la prise en charge de ces patients, tandis qu'une analyse quantitative fournirait des données épidémiologiques précises sur les pratiques de prescriptions individuelles.

  • Evaluation des facteurs influençant la prescription d'activité physique adaptée chez la femme enceinte par les médecins généralistes en Charente Maritime    - Sauffier Pierre  -  12 septembre 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    INTRODUCTION

    L'activité physique durant la grossesse permet de prévenir l'apparition de diverses pathologies et complications, aussi bien pour la mère, que pour l'enfant à naitre.

    L'APA sur ordonnance est un outil de prévention utilisable par les médecins.

    Les sages-femmes en prescrivent déjà, les pharmaciens la conseillent.

    Etant en première ligne dans le champ de la prévention, il nous semblait indispensable de faire une étude des pratiques de la population médicale.

    MATERIEL ET METHODES

    Il s'agit d'une étude transversale par questionnaire, menée auprès de 58 médecins généralistes de Charente-Maritime, d'aout à décembre 2024. L'objectif principal est de comprendre et relever les facteurs impactant la prescription d'activité physique adapté, chez la femme enceinte.

    RESULTATS

    L'analyse des résultats nous a montré que 30% des médecins interrogés était sensibilisé à l'APA durant la grossesse.

    Les facteurs limitant la prescription sont les suivants : peu de sollicitations de la part des patientes, consultations considérées chronophages par les médecins, manque de formation et de coordination autour de l'APA.

    Les facteurs pouvant influencés positivement la prescription sont les suivants : former des IDE ASALEE ainsi que des assistants de consultations à l'APA, apporter une meilleure visibilité aux structures qui dispensent l'APA, améliorer l'accès aux formations et modalités de prescriptions pour les médecins.

    CONCLUSION

    Ainsi, il semble intéressant que nos instances nationales et régionales promeuvent l'APA auprès des médecins généralistes, selon leur besoins, que ce soit en terme de formation, d'aides à la consultation, ou d'accès aux structures adaptés.

  • Comparaison des anomalies observées à l'OCT maculaire en postopératoire de décollement de rétine entre un groupe récidivant et non récidivant : facteurs prédictifs de récidive ?    - Jean-Baptiste Yannis  -  11 septembre 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Le DDR est une pathologie cécitante touchant environ 1 personne sur 10 000 dont le traitement repose sur différentes techniques chirurgicales. La récidive en est la complication majeure. Certains facteurs de risques de récidive sont connus tels que la PVR et l'insuffisance de traitement des déchirures causales. L'OCT maculaire est un outil pratique et utilisé en routine clinique pour détecter d'éventuelles complications maculaires pouvant survenir en postopératoire. L'objectif de cette étude est de déterminer si certaines complications maculaires ont tendance à favoriser la récidive en comparant leur survenue entre deux groupes, l'un ayant récidivé et l'autre non.

    Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude comparative et rétrospective incluant des patients provenant du CH de la Rochelle et du CHU de Poitiers et opérés de décollement de rétine entre 2018 et 2022. Le groupe récidivant comporte les patients ayant récidivé entre 3 mois et 12 mois après l'intervention. Les patients appartenant au groupe non récidivant n'ont pas récidivé dans l'année qui suit l'intervention. Les anomalies maculaires comparées sont : l'oedème maculaire, la membrane épirétinienne, la disruption de la ligne ellipsoïde, la persistance de liquide sous-rétinien et les points blancs hyperréflectifs. La présence de ces anomalies est recensée et comparée entre les deux groupes à 1 mois et 3 mois postopératoires.

    Résultats : 255 yeux de 249 patients ont été inclus dans l'étude, dont 63 yeux dans le groupe récidivant et 192 dans le groupe non récidivant. A 1 mois postopératoire, une plus grande proportion d'oedème maculaire (OR : 3.80, IC [1.90-7.73]) et de points blancs hyperréflectifs (OR : 6.98, IC [3.23-16.1]) est retrouvée dans le groupe récidivant avec une différence significative (p < 0.001). Aucune différence significative n'est retrouvée entre les deux groupes pour la membrane épirétinienne (p = 0.26), la disruption de la ligne ellipsoïde (p = 0.12) et la persistance de liquide sous-rétinien (p = 0.74). A 3 mois postopératoire, une plus grande proportion de membrane épirétinienne (OR : 3.43 IC [1.62-7.34]) et de points blancs hyperréflectifs (OR : 2.69, IC [1.18-6.29]) est retrouvée dans le groupe récidivant avec une différence significative (p < 0.01 et p = 0.02). Aucune différence significative n'est retrouvée entre les deux groupes pour l'oedème maculaire (p = 0.16), la disruption de la ligne ellipsoïde (p=0.75) et la persistance de liquide sous-rétinien (p = 0.98).

    Conclusion : Dans notre étude, la présence de points blancs hyperréflectifs est une anomalie maculaire plus fréquemment présente chez les patients récidivants à 1 mois et 3 mois postopératoires. La membrane épirétinienne est plus fréquemment retrouvée à 3 mois postopératoire. Elles pourraient être considérées comme des anomalies prédisposant à la récidive et utiles à rechercher par la réalisation régulière d'un OCT maculaire chez les patients atteints de DDR. D'autres études complémentaires s'avèrent nécessaires pour confirmer cette découverte.

  • Place de l’immunothérapie dans la prise en charge des cancers du col de l’utérus    - Dorange Rose  -  10 septembre 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Le cancer du col de l'utérus représente un problème majeur de santé publique mondiale, étant le quatrième cancer le plus fréquent et le plus meurtrier chez la femme. Ce cancer est dans la grande majorité des cas (90%) consécutif à une infection par un papillomavirus à haut risque oncogène. Il est donc évitable grâce à la vaccination des enfants entre 11 et 14 ans et au dépistage régulier des lésions précancéreuses. Bien que les traitements classiques puissent suffire à guérir les stades précoces, les formes avancées du cancer du col restent de mauvais pronostic, soulignant le manque criant d'innovations thérapeutiques depuis près de 10 ans.

    Le développement des immunothérapies, notamment des inhibiteurs de points de blocage immunitaire (ICI) comme les anticorps monoclonaux anti-CTLA-4, anti- PD-1 et anti-PD-L1, a révolutionné la prise en charge de nombreux cancers, offrant de nouveaux espoirs malgré une compréhension incomplète de leur mode d'action. La physiopathologie du cancer du col de l'utérus, causé par une infection persistante par des papillomavirus oncogènes, présente un rationnel favorable à l'utilisation de l'immunothérapie, le microenvironnement tumoral étant riche en lymphocytes T, faisant du cancer du col une tumeur très immunogène. L'arrivée du pembrolizumab en 2022 a marqué un tournant majeur, et ce médicament s’impose comme nouveau standard de traitement dans les stades avancés, en première ligne de traitement pour les stades métastatiques.

    D'autres perspectives thérapeutiques prometteuses impliquant les ICI comme l'association d'anticorps monoclonaux ciblant deux points de contrôle immunitaires, ou encore l'induction d'une réponse lymphocytaire T contre les oncogènes viraux par des vaccins thérapeutiques sont en cours d’évaluation. La thérapie par transfert de lymphocytes T autologues infiltrant les tumeurs constitue également une approche novatrice. Au coeur des actualités de 2022 et 2024, l'immunothérapie a ainsi transformé le paysage thérapeutique du cancer du col de l'utérus avancé, ouvrant la voie à de nombreux essais cliniques explorant de nouvelles combinaisons thérapeutiques.

|< << 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 >> >| travaux par page

Haut de page


affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...

 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
petille@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales