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  • Création d'une formation en secours routier à destination des équipes SMUR à l'aide d'une vidéo 360°    - Abjean Maxime  -  24 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'observatoire national interministériel de la sécurité routière recense sur le territoire français en 2023 plus de 16 000 blessés graves et 3 398 décès, avec une moyenne dans les territoires de l'ancienne région Poitou-Charentes supérieure à la moyenne nationale. Les patients traumatisés graves dans un contexte d'accident de la voie publique (AVP) sont pris en charge par le SMUR dès le pré-hospitalier, en coordination avec les sapeurs-pompiers. La simulation est un outil recommandé pour la formation pluriprofessionnelle aux soins critiques. Cette étude évalue la performance d'une formation avec simulation immersive par vidéo 360° en secours routier pour les équipes médicales.

    Méthodes : Une population d'internes en médecine d'urgence a répondu à un questionnaire pré-test portant sur le secours routier. Les apprenants ont été invités par la suite à lire un référentiel de secours routier, puis à effectuer une simulation par vidéo immersive 360° de la prise en charge d'un AVP. Un questionnaire post-test immédiat évaluait la satisfaction des internes et l'évolution de leurs connaissances en secours routier, selon les 2 premiers niveaux de l'échelle de Kirkpatrick. La satisfaction a été évaluée par une échelle de Likert, tout comme la cyber-sickness. Les internes ont ensuite répondu à un questionnaire post-test à 1 mois.

    Résultats : Le taux de satisfaction est supérieur à 80 % pour 10 des 12 items portant sur la satisfaction. La médiane des réponses au questionnaire pré-test est de 4 sur 23 (3-5), 5,5 (4,25-7) au post-test immédiat et 4 (3-6,75) au post-test à 1 mois. Dans le sous-groupe d'internes ayant lu le référentiel, les notes aux questionnaires post-test immédiat et à 1 mois sont respectivement à 7(6,5-10,5) et 4(3,5-8). Le taux de satisfaction est supérieur à 80 % pour 3 des 4 items portant sur la cyber-sickness.

    Discussion : Les 18 apprenants sont satisfaits par la formation et son support de vidéo 360°. L'évolution des connaissances est modeste en post-test immédiat et à 1 mois, meilleure dans le sous-groupe des 11 internes ayant lu le référentiel. La cyber-sickness n'a pas entravé l'apprentissage des internes.

    Conclusion : La formation créée (vidéo 360° avec référentiel en secours routier) a permis une expérience d'apprentissage satisfaisante pour les internes en médecine d'urgence. L'évolution des connaissances est toutefois modeste.

  • Accouchement inopiné extrahospitalier : la place de la sage-femme. Étude qualitative sur le vécu et la prise en charge de l’accouchement inopiné extrahospitalier auprès de quatorze femmes    - Madier Manon  -  24 septembre 2024

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    Introduction : Les accouchements inopinés augmentent au fil des années en raison de la fermeture de maternité de proximité mais aussi par rejet de la médicalisation. Ces AIE entraînent peu de complications maternelles mais elles sont souvent très graves, comme les hémorragies de la délivrance qui peuvent conduire au décès de la patiente. Les complications néonatales, sont quant à elles plus importantes lors des AIE qu’en milieu hospitalier.

    Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle qualitative par entretien semi-directifs, structurés par une grille d’évaluation afin de recueillir un maximum d’informations tout en laissant librement les femmes parler de leur vécu. Quatorze entretiens ont été réalisés, anonymisés et analysés pour permettre cette étude. Dont l’objectif était de recueillir le vécu des femmes ayant accouché inopinément en présence ou non d’une sage-femme afin d’évaluer l’accompagnement et les besoins de ces femmes.

    Résultats : On retrouve des vécus très disparates selon les femmes. Les complications influent fortement sur leur ressenti : 62,5% des femmes du premier groupe et 33% du second groupe avait un mauvais vécu de leur AIE. Malgré tous les sentiments de stress, de panique, de peur, de dissociation, de sidération et de culpabilité ont été les plus cités. Une part importante de traumatisme est aussi présente dans le premier groupe pour 75% des pères et 33% dans le deuxième avec les sentiments de stress, de peur intense et de panique là aussi.

    Conclusion : Il est nécessaire de repérer les difficultés psycho-sociales, de transmettre des messages de prévention en prénatal et d’accompagner au mieux les femmes lors de la PNP en prenant en compte leurs souhaits afin de limiter au maximum le risque d’AIE. L’accompagnement lors de l’accouchement par les professionnels et la réduction des complications est aussi un des points majeurs d’amélioration de la prise en charge. La mise en place de dispositif incluant les sages-femmes paraît primordiale. En post-partum aussi bien à la maternité qu’au retour à domicile, un accompagnement des femmes et de leurs proches est fondamental. La pertinence de la présence d’une sage-femme correspondante en soins d’urgence semble essentielle dans la prévention des complications maternelles et néonatales.

  • Evaluation de la pratique professionnelle sur la prise en charge des dyspareunies du post partum    - Miel Jade  -  24 septembre 2024

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    Introduction : Les dyspareunies du postpartum sont trop peu souvent identifiées alors qu’elles touchent une femme sur trois. L’objectif de cette étude est d’observer la prise en charge des praticiens de santé sur les dyspareunies du postpartum.

    Matériel et méthodes : Cette étude est une étude observationnelle et descriptive. Le questionnaire fut diffusé via la plateforme Lime Survey. Le questionnaire était destiné à tous les médecins généralistes ayant une formation en gynécologie, aux gynécologues ainsi qu’aux sages-femmes territoriales et libérales de France. L’analyse statistiques des données a été faite par le biais d’Epi Info7.

    Résultats : La sexualité est principalement abordée en consultation gynécologique (87,7%), en consultation postnatale (81,9% ), et pendant la rééducation du périnée (70,5%). Trois prises en charge ressortent concernant les dyspareunies du postpartum, une sur le plan physique/mécanique par le biais de l’examen clinique et deux autres psychologiques par le biais de l’écoute active (96,4%), et les conseils. Les moyens mécaniques sont, l’utilisation de lubrifiants (92,1%), la rééducation du périnée (84,8%), et les massages périnéaux (82,8%). Les professionnels des santé ayant plus de 10 ans de diplôme ont davantage recours à l’examen clinique que ceux exerçant depuis moins de 10 ans. Quarante-sept (20,7%) praticiens de l’étude sont formés en sexologie. Les praticiens formés en sexologie consacrent « souvent » ou « toujours » une consultation en plus pour les dyspareunies du PP à 57,4% contre 33,9% pour les non formés. Les professionnels de santé réorientent majoritairement vers trois professionnels de santé, les sexologues, les psychologues et les gynécologues. Pour 60% de notre population, la prévalence de leurs patientes souffrant de dyspareunies du PP, serait entre 20 et 50%.

    Conclusion : Cette étude a montré la nécessité de prendre en charge les dyspareunies dans le PP. Les sages-femmes, les gynécologues et les médecins généralistes sont des acteurs principaux de la prise en charge des dyspareunies. Aborder la sexualité tout au long de la grossesse et du PP serait primordial pour prévenir des potentielles dyspareunies et pourrait améliorer le vécu global de cette période compliquée qu’est le postpartum.

  • Déclenchement artificiel du travail utilisant les prostaglandines : étude descriptive de l’utilisation du misoprostol oral dans une maternité de type II A    - Moreau Mandy  -  24 septembre 2024

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    Introduction : En 2018, une forme de misoprostol oral, sous forme de comprimés de 25 μg, a obtenu l’autorisation de mise sur le marché en France, en cas de déclenchement artificiel du travail (DAW) pour la maturation des cols défavorables. L’objectif principal de cette étude était de décrire le travail et l’accouchement des parturientes déclenchées par misoprostol oral dans une maternité de type II A et l’objectif secondaire était d’observer si cette méthode était douloureuse.

    Matériel et Méthodes : Une étude observationnelle, monocentrique et rétrospective a été réalisée dans une maternité de type II A entre le 01/01/2022 et le 30/06/2023.

    Elle a inclus toutes les parturientes ayant bénéficié d’un DAW par misoprostol oral à la dose de 25 μg. Les patientes ont été séparées en deux groupes : le groupe A (déclenchement uniquement par misoprostol) et le groupe B (déclenchement par misoprostol précédé et/ou suivi d’autres méthodes de déclenchement).

    Résultats : Le nombre de femmes incluses était de 89. 88,8 % des DAW par misoprostol oral entrainaient une modification du score de Bishop, et 65,2 % de DAW étaient réussis. Il y avait 78,7 % d’accouchements voie basse, dont 51,7 % dans les 24 heures, et 21,3 % de césariennes, dont 42,1 % ont été réalisées pour échec de déclenchement. Le pH artériel moyen était de 7,3 et le taux d’Apgar ≥ 7 à cinq minutes était de 100 %. La douleur apparaissait, pour 60,7 % des femmes, pendant le DAW par misoprostol oral après la prise du 3e comprimé.

    Conclusion : Le misoprostol oral (25 μg) s’est avéré être une méthode efficace dans un contexte de DAW et bien tolérée par les femmes, les foetus et les nouveau-nés, et pouvait induire une douleur après la prise de plusieurs comprimés. Ces données sont à valider par une étude à grande échelle , pour comparer le misoprostol seul et associé à d’autres méthodes afin de proposer aux patientes le schéma thérapeutique le plus pertinent pour elles.

  • Etat des lieux sur le Papillomavirus chez le garçon : Adhésion à la vaccination et connaissances des effets du virus. Etude observationnelle, descriptive qualitative et transversale auprès des parents de jeunes garçons et d’hommes    - Pouget Stacy  -  24 septembre 2024

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    L’infection a Papillomavirus est une infection virale très fréquente qui touche une grande partie de la population.

    Les hommes comme les femmes sont susceptibles d'être touchés par le virus, principalement lors de rapports sexuels. Elle peut entrainer diverses lésions telles que le cancer du col de l'utérus, le cancer du vagin ou du pénis et le cancer de l'anus, pour n'en citer que quelques-unes.

    Les recommandations ne font qu’évoluer. Aujourd’hui les garçons peuvent bénéficier du même schéma vaccinal que les filles.

    Des campagnes de vaccination dans les collèges sont lancées afin d’augmenter considérablement la couverture vaccinale en France qui reste faible.

    Nous devions recueillir auprès des parents et des hommes leur accord et leur connaissance des nouvelles recommandation ainsi qu’évaluer les connaissances et répertorier les freins à la vaccination contre le HPV.

    Il s’agissait d’une étude observationnelle, transversale, descriptive et qualitative. Le questionnaire a été relayé sur les réseaux sociaux.

    Dans notre population, nous avons pu recueillir l’avis de parents de garçon(s), en accord avec cette annonce en majorité. En ce qui concernait l’intention vaccinale, des différences apparaissaient, chez les parents de garçon de moins de 11 ans, plus de 50% souhaitaient faire vacciner leur garçon, pour les 11-14 ans 49,0%, et pour les 15-19 ans 30,0%. Le manque de connaissance et le recul sur l’efficacité vaccinale étaient les freins les plus répertoriés. Concernant les connaissances moins de personnes ont répondu ce qui peut témoigner de la méconnaissance du sujet. Ce qui se passe dans le monde devrait être communiqué dans les campagnes afin de convaincre la population ou du moins éclairer le choix vaccinal.

    Les résultats de notre étude se montre représentatif de ce qui se passe pour l’instant. La population Française n’est pas contre cette vaccination mais souhaite être éclairée. Il serait intéressant de refaire une étude à postériori pour évaluer l’avis de la population après une réelle information et, une vaccination désormais facilitée dans les collèges.

  • Améliorer l'implication des médecins généralistes dans la promotion des directives anticipées : Création collaborative et test d'un support de communication avec les patients    - Ayral Agnès  -  24 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les directives anticipées sont un dispositif méconnu et sous-utilisé en France. La loi Claeys-Leonetti de 2016 place le médecin traitant en première ligne pour informer sur les directives anticipées. En pratique, les médecins généralistes parlent peu des directives anticipées avec les patients du fait de nombreux freins à ces discussions. Les patients y sont pourtant favorables et ont tendance à rédiger davantage leurs directives anticipées lorsqu'ils sont informés. Comment impliquer les médecins généralistes dans la promotion des directives anticipées ? Les deux objectifs de cette étude étaient de créer un support de communication sur les directives anticipées puis de tester son utilisation en cabinet sur l'implication des médecins généralistes.

    Matériel et méthode : Un support de communication sur les directives anticipées, composé d'une affiche et d'un flyer, a été pensé avec des médecins généralistes en utilisant la technique du groupe nominal pour définir son contenu. Un graphiste a créé le support à partir de ces résultats. Le support a ensuite été confié à des médecins généralistes installés dans la Vienne avec un objectif de donner 10 flyers en deux semaines. 10 entretiens semi-dirigés ont été menés à la fin de l'exercice. Ils ont été analysés avec une analyse thématique par le prisme de la théorie du comportement planifié.

    Résultats : La technique du groupe nominal utilisée avec 5 médecins généralistes a permis de retenir 6 éléments pour le contenu du support. Ils ont également donné des idées pour les éléments graphiques du support. Les propositions du graphiste ont été soumises au vote pour choisir le support définitif. 10 autres médecins généralistes ont participé à la phase de test. Les participants ont tous utilisé le support de communication, avec un accueil favorable malgré certaines réserves. Ils ont abordé le sujet des directives anticipées chacun à sa manière avec des profils de patients variés en s'aidant du support. Ils se sont sentis à l'aise dans l'ensemble et ont constaté des réactions positives des patients. Une minorité rapportent toutefois s'être sentis peu à l'aise au cours cette exercice. Leur comportement a été influencé par leurs collègues. Après cet exercice, l'intention de poursuivre la promotion des directives anticipées est variable, allant d'une information passive des patients en salle d'attente à une promotion active en consultation. Ils reconnaissent tous leur rôle clé de médecin traitant sur les directives anticipées malgré des freins persistants.

    Conclusion : La création collaborative d'un support de communication sur les directives anticipées puis la participation active de médecins généralistes utilisant ce support génère divers degrés d'implication des médecins dans la promotion des directives anticipées. Une réflexion est nécessaire pour améliorer ce support et optimiser son introduction auprès des médecins généralistes pour augmenter leur implication.

  • Optimisation de l'accès aux soins intensifs par règle décisionnelle chez les patients admis pour intoxication médicamenteuse volontaire : Etude SCREENER    - Estèves Marina  -  23 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Objectif : L'intoxication médicamenteuse volontaire (IMV) est un motif fréquent de recours aux services d'urgences. Malgré une mortalité globale faible, la difficulté résulte en l'identification des patients à risque de dégradation. Il n'existe pas de protocole ou score permettant de dépister les patients à risque de défaillance d'organe pouvant conduire à une admission en unité de soins intensifs. La règle COBRA prédit avec une excellente valeur prédictive négative (VPN) la non-nécessité d'intervention intensive dans les suites d'une IMV dès H3 de prise en charge. L'objectif principal de notre étude était d'évaluer les performances discriminantes du score COBRA calculé à H3 pour prédire la non-admission en unité de SI.

    Matériel et méthode : Nous avons analysés prospectivement 132 dossiers de patients intoxiqués majeurs au Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers durant quatorze mois. Nous n'avons pas inclus les patients vulnérables ; intubés en préhospitalier ; intoxiqués de manière isolée à l'alcool ou au paracétamol ; présentant une intoxication à une galénique de type “libération prolongée” ou à un toxique lésionnel ; associant une tentative de suicide lésionnelle. Le critère de jugement principal correspondait à la VPN du score COBRA dans la prédiction de non-admission en unité de SI à H3 de prise en charge. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer les performances discriminantes du score COBRA calculé à H0 et H6 pour prédire la non-admission en unité de SI. Nous avons également évalué la mortalité au sein de la cohorte et quantifié le nombre de patients nécessitant des interventions relatives à l'intoxication.

    Résultats : Sur 528 patients screenés, 132 patients ont été inclus et analysés, 22 patients (16,7%) ont été admis en soins intensifs. La population de l'étude était marquée par une majorité de femmes (65%) avec un âge médian de 40,5 ans [25 ; 51,25 années]. II n'était retrouvé aucune différence démographique significative entre les deux groupes. Le score COBRA à H3 de prise en charge présentait une VPN à 96,7% [88,6 ; 99,1]. La VPN calculée à H0 était de 89,5 % [68,5 ; 97,1] ; à H6 de 97,1% [82,8 ; 99,6]. Sur les 22 patients admis aux soins intensifs, 9 ont nécessité un support ventilatoire par ventilation mécanique, 1 patient a nécessité un support vasopresseur. 17 patients, soit 12,9% de tous les patients n'ont pas nécessité d'intervention spécifique autre qu'une surveillance neurologique aux urgences. Sur les 51 interventions relevant des soins intensifs, 14 interventions (27,5%) des interventions de SI ont été réalisées aux urgences. La mortalité globale était nulle.

    Conclusion : La règle COBRA, malgré certaines limites, apparaît comme un outil intéressant de triage pour les urgentistes afin de dépister rapidement les patients intoxiqués les moins à risque de dégradation clinique. Le développement de protocoles de soins et d'un recueil national semblent intéressants afin d'uniformiser les prises en charge chez ces patients.

  • Place du pharmacien d’officine dans l’accompagnement du sevrage tabagique chez la femme enceinte : mise en place d’outils pour conseiller et orienter au comptoir    - Gaudin Lena  -  23 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Dans le monde, le tabac est consommé régulièrement par 1,3 milliards de personnes. En France, on comptait 12 millions de fumeurs quotidiens en 2022. On trouve aussi une forte prévalence du tabagisme pendant la grossesse, puisque 20 à 25 % des femmes françaises continuent de fumer après l’annonce de la grossesse. Pourtant le tabac est toxique. On y trouve, en plus de la nicotine qui est la principale substance responsable de la dépendance, 4 000 composés chimiques dans la fumée qui se dégage de la combustion. Parmi ces composés, 70 substances sont classées comme cancérigènes.

    Il y a donc beaucoup d’impacts négatifs sur la qualité de vie et la grossesse. Le tabac est l’une des principales causes de maladies évitables dans le monde ainsi que la première cause évitable de complications péri-natales. On retrouve aussi énormément de risques pour le foetus et le nouveau-né qui sont imputables au tabac.

    Le tabagisme chronique a aussi un fort risque de dépendance, due à la nicotine. Cette dépendance se traduit aussi bien sur le plan physique, avec des symptômes de sevrage, que sur le plan psychologique.

    Il existe plusieurs solutions pour la prise en charge du sevrage tabagique chez la femme enceinte. On retrouve les substituts nicotiniques, qui sont indiqués comme première intention de traitement par la HAS. L’homéopathie et la phytothérapie peuvent être également conseillées seules ou en association avec d’autres traitements. La prise en charge psychologique a démontré son efficacité, l’HAS a validé 2 approches : l’entretien motivationnel ou les thérapies cognitivocomportementales. Le conseil minimal en tabacologie est un entretien rapide, efficace et adapté au comptoir pour changer les comportements.

    Le pharmacien est présent pour les femmes avant et tout au long de leur grossesse afin de maintenir leur motivation, les rassurer, répondre à leurs questions, ainsi que les orienter, si besoin ou si elles font face à des difficultés, vers des professionnels de santé spécialisés.

  • Etude de la morbi-mortalité des patients gériatriques passant une nuit sur un brancard aux urgences    - Guilbot Mélissa  -  23 septembre 2024  - Thèse d'exercice


  • Corrélation entre la bilirubine transcutanée et la bilirubine sanguine chez des nouveau-nés en fonction de leur couleur de peau    - Gislais Solenn  -  20 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    L'ictère à bilirubine libre est une affection très fréquente chez le nouveau-né et le plus souvent bénigne. Cependant, si le taux de bilirubine libre devient trop élevé, il peut être responsable d'un ictère nucléaire et engendrer de graves conséquences neurologiques, voire le décès de l'enfant. La bilirubine transcutanée (BTc) est une méthode non invasive qui permet une estimation fiable de la bilirubine sanguine (BS) selon de nombreuses études. Cependant, nous avons observé dans notre pratique quotidienne que la BTc avait tendance à surestimer la BS chez les enfants à peau foncée, conduisant à réaliser des gestes invasifs non nécessaires. Nous avons donc étudié la corrélation entre la BS et la BTc ainsi que la différence BTc-BS selon les heures de vie, en fonction de la couleur de la peau.

    Nous avons réalisé une analyse prospective descriptive sur 374 nouveau-nés, nés à la maternité du Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers entre le 1er septembre 2022 et le 31 août 2023 inclus. Nous avons collecté un ou plusieurs couple(s) de BTc et BS pour chaque enfant, en respectant notre protocole de service.

    Nous avons obtenu un coefficient global de corrélation R2 de 0,8944 entre la BTc et la BS en fonction du phototype. La représentation graphique que nous avons obtenue plaide cependant pour une surestimation de la BS par la BTc selon la couleur de peau. En effet, plus cette dernière était foncée, plus la surestimation semblait importante. Cette impression a pu être confirmée sur les analyses s'intéressant à la différence BTc-BS en fonction du temps de vie. De plus, nous pouvons également constater qu'il y a eu comparativement plus de mesures réalisées individuellement chez les bébés de phototype foncé.

    Notre étude confirme l'idée d'une surestimation de la BS par la BTc chez les bébés à peau foncée, et cela, d'autant plus que les heures de vie augmentent. Cela appuie la nécessité d'utiliser des nomogrammes adaptés à la population étudiée, afin de limiter le nombre de gestes invasifs et potentiellement la durée d'hospitalisation chez une population vulnérable telle que les nouveau-nés.

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