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Médecine générale

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1160 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 31 à 40
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  • Réalisation de l'indice de pression systolique dans le cadre du dépistage de l'AOMI en soin primaire par les infirmières ASALEE en 2024 dans la région Nouvelle Aquitaine    - Devillers Marie  -  17 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    L'AOMI est la 3ème atteinte athéromateuse la plus fréquente, mais partage avec l'atteinte coronaire et cérébrovasculaire le même risque de mortalité. Longtemps asymptomatique, elle reste cependant facilement dépistable par un test fiable, rapide et peu onéreux : l'indice de pression systolique. Chaque année, l'AOMI est responsable de 60 000 hospitalisations et 10 000 amputations, son dépistage en cabinet de médecine générale reste pourtant encore anecdotique. L'objectif de ce travail est de savoir si le recours aux IDSP, qui ont désormais la possibilité de dépister cette maladie, est une solution pérenne et suffisamment déployée pour permettre une prise en charge de cette maladie plus précocement et ainsi en limiter les complications.

    Matériel et Méthodes

    Nous avons réalisé une étude quantitative, descriptive, transversale, menée par questionnaire. L'étude a porté sur les IDSP travaillant dans la région Nouvelle Aquitaine entre le 14 mai 2024 et le 30 juin 2024. Des comparaisons de groupe ont été recherchées par des analyses univariées (test exact de Fischer). Le seuil de significativité retenu était de 0,05.

    Résultats

    Parmi les 39 participants (soit 95%) connaissant l'indice de pression systolique, seulement 29% réalisaient les mesures d'IPS. Le matériel utilisé était dans la grande majorité des cas (46%), un appareil fourni par l'association ASALEE (type MESI ABPI MD). Concernant la fréquence de réalisation, 42% les réalisaient soit moins d'une fois par semaine, soit entre 1 et 5 fois par semaine. Dans 24% des cas, les motivations principales à la réalisation des IPS résidaient dans le fait d'assurer un meilleur suivi du patient, la pertinence et la fiabilité du test et le suivi des recommandations. Les facteurs facilitants étaient surtout la rapidité et la facilité de réalisation du test (24% chacun). Parmi les facteurs freinants, tout groupe confondu, on retrouve principalement le manque de matériel avec un taux de 43%. Pour le groupe « réalisation des IPS », le manque de formation était le frein principal (23%). Dans le groupe « pas de réalisation des IPS », les freins majeurs résidaient dans le manque de matériel (47%) et l'absence de protocole (30%). Enfin, parmi les infirmières et infirmiers ne réalisant pas les IPS, 95,1% d'entre eux souhaiteraient pouvoir intégrer ce test à leur pratique.

    Conclusion

    Ces données suggèrent qu'il est nécessaire de poursuivre le déploiement des appareils permettant la mesure des IPS à tous les cabinets où travaillent des infirmières et infirmiers de santé publique et de former davantage les médecins et les IDSP à son utilité aussi bien dans le dépistage de l'AOMI que dans la stratification du risque cardiovasculaire des patients asymptomatiques.

  • Le trouble du jeu vidéo, représentations et pratiques des médecins généralistes du département de la Vienne : étude qualitative    - Mondissa Mickael  -  10 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction :

    Le jeu vidéo fait partie intégrante de la société actuelle et s'est démocratisé. Devant la croissance de cette industrie son expansion est attendue. L'addiction au jeu vidéo est une entité reconnue et traitable, mais peu d'étude ont étudié la vision qu'en ont les généralistes.

    L'objectif de ce travail est donc d'étudier les représentations et pratiques des généralistes, leurs difficultés, et les pistes d'amélioration de leur prise en charge.

    Méthode :

    Le choix s'est porté sur la méthode qualitative, inspirée de la théorisation ancrée, réalisée via entretiens semi-dirigés auprès de 10 médecins généralistes installés dans le département de la Vienne. La transcription et l'analyse intégrative s'est faite sur Word®, l'analyse axiale sur Nvivo14®.

    Résultats :

    Même si les médecins interrogés sont conscients des conséquences de cette pathologie, elle reste néanmoins peu dépistée de façon systématique. Celui-ci survient lorsque la pathologie est déjà avancée, avec des conséquences que les médecins repèrent. L'accent est mis sur l'ignorance des outils de dépistage, et une insuffisance de formation sur cette famille de pathologie. La prise en charge thérapeutique est d'ailleurs selon eux difficilement réalisable en cabinet de médecine générale, d'où une certaine facilité à l'orientation dans un service spécialisé. Afin de faciliter leur pratique, ils évoquent la nécessité d'orienter celle-ci vers un dépistage systématisé dès le plus jeune âge afin de dépister au plus tôt la présence de signes d'alertes, et de mettre l'accent sur les campagnes de prévention, l'éducation des parents et la distribution d'information.

    Conclusion :

    L'addiction aux jeux vidéo est une pathologie dont l'amélioration de la prise en charge en médecine libérale selon les médecins pourrait s'orienter vers une optimisation de la prévention primaire, afin d'en limiter les conséquences, et une amélioration de leur dépistage. La diffusion de l'information en est donc l'un des moteurs principaux.

  • Acceptabilité de la téléexpertise ophtalmologique par des médecins généralistes exerçant sur le territoire de la CPTS des Vallées du Clain    - Kerdodé Laura  -  10 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'évolution récente des nouvelles technologies de l'information et de la communication, notamment la téléexpertise, participe à pallier la disparité et la carence d'accès aux soins ophtalmologiques. Grâce à l'outil de téléexpertise, nous disposons de nouvelles opportunités pour assurer une continuité des soins ophtalmologiques sur notre territoire. L'implication d'acteurs paramédicaux, et notamment des orthoptistes, est notoire ; celle des médecins généralistes, semblant moins manifeste sur le terrain et également moins documentée dans la littérature scientifique, mérite d'être étudiée. L'objectif principal de ce travail est d'évaluer l'acceptabilité de l'utilisation d'un outil de téléexpertise ophtalmologique par des médecins généralistes exerçant sur le territoire de la CPTS (communauté professionnelle territoriale de santé) des Vallées du Clain.

    Matériels et méthodes : Il s'agit d'une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés réalisée auprès de 16 médecins généralistes exerçant sur le territoire de la CPTS des Vallées du Clain. Un codage axial, associé à une technique de triangulation, a été utilisé pour l'analyse des données.

    Résultats : Les médecins généralistes interrogés ont, pour la majorité, une expérience d'utilisation de la téléexpertise. Cependant, l'ophtalmologie ne figure pas encore parmi les offres de téléexpertise dans le département de la Vienne. Les praticiens se questionnent et se montrent partagés au sujet de son utilisation dans ce domaine. D'un côté, elle pourrait notamment favoriser des avancées diagnostiques et thérapeutiques pour le patient, l'autoformation des médecins, éviter un encombrement inutile des services d'urgences et limiter les frais de santé. D'un autre côté, les médecins interrogés craignent de proposer une « médecine dégradée » à leurs patients et appréhendent, entre autres, les conséquences d'un manque d'efficience des plateformes dans leur pratique. Ils se questionnent également sur leur place parmi les acteurs de la santé visuelle. En outre, ils s'interrogent sur le matériel nécessaire et les frais associés. Enfin, échanger sur la pertinence et, le cas échéant, les conditions de mise en place d'une plateforme de téléexpertise ophtalmologique avec les ophtalmologues du secteur sont des points évoqués par plusieurs des médecins interrogés.

    Conclusion : L'acceptabilité de l'utilisation d'une plateforme de téléexpertise ophtalmologique par les médecins généralistes interrogés varie. Plusieurs d'entre eux se montrent intéressés par les possibilités offertes par une telle interface de communication. La téléexpertise ophtalmologique est donc un outil prometteur mais dont les modalités restent à préciser avec les ophtalmologues du secteur.

  • Analyse des délivrances de substituts nicotiniques sur prescription en pharmacie de ville de 2015 à 2023    - Goyon Nicolas  -  10 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Avec environ 73 000 décès annuels qui lui sont attribuables, le tabac est un poids majeur sur le système de santé français. L'un des outils disponibles pour traiter la dépendance au tabac sont les TSN. Nous avons réalisé une analyse de l'évolution des délivrances sur prescription de ces derniers en pharmacie de ville de 2015 à 2023, à la lumière des politiques de santé publique anti-tabac.

    Matériel et méthodes : Dans cette étude observationnelle rétrospective quantitative, nous avons extrait les données concernant les prescriptions de TSN des bases de l'Assurance maladie Medic'AM et Open Medic puis les avons analysées. L'emploi d'« équivalents mois de traitement » nous a permis de comparer les TSN entre eux ainsi qu'avec les données de Santé Publique France et l'OFDT.

    Résultats : Nous constatons une augmentation importante des prescriptions entre 2017 et 2019 puis un ralentissement net de la croissance entre 2019 et 2020. Les généralistes libéraux sont les prescripteurs majoritaires de TSN mais sont dépassés en prescriptions par médecin par les pneumologues libéraux depuis 2022. Les autres spécialités libérales ont un volume de prescriptions par médecin au moins 78% inférieur aux généralistes. Les prescriptions de tous les professionnels de santé sont en hausse avec une place faible mais croissante des prescripteurs libéraux non-médecins. En moyenne, on note la prépondérance des patchs 21mg sur la période étudiée, suivi des patchs 14mg, des pastilles 1,5mg et des gommes 2mg. L'évolution des courbes des différents patchs de même galénique est très similaire, confirmée par un coefficient de corrélation important. Les formes transdermiques sont en moyenne plus prescrites que les formes orales mais ces dernières ont une croissance plus rapide depuis 2018, notamment les « faibles dosages ». La délivrance de TSN se fait majoritairement sur prescription mais la part de ventes libres n'est pas négligeable. Les formes orales se délivrent majoritairement sans prescription au contraire des formes transdermiques.

    Discussion : Le passage du forfait de 150€ au remboursement à 65% a eu un impact important sur les prescriptions bien que l'augmentation continue du prix du tabac entre 2016 et 2023 ait pu jouer un rôle indirect. La crise COVID a entraîné des conséquences négatives sur la croissance des prescriptions, plus marquées pour les formes transdermiques que pour les formes orales, pour lesquelles une croissance plus forte est notée depuis 2018. On peut expliquer cela du fait d'une possible préférence des prescripteurs et patients pour les formes orales ainsi que par une attention potentiellement accrue portée aux petits fumeurs entrainant une majoration des prescriptions de ces dernières. L'ouverture de la prescription à certaines professions n'a pas modifié significativement le nombre total de prescriptions mais leur place est grandissante. Nos données suggèrent par ailleurs l'existence d'une co-prescription de patchs entre eux dans une optique de décroissance des dosages ainsi que de patchs avec des formes orales conformément aux recommandations. La délivrance en vente libre est importante et renforce l'idée d'une motivation forte de la part des fumeurs pour le sevrage. Enfin, il y a un fossé important entre professionnels de santé sur le volume des prescriptions, les généralistes étant largement en tête, probablement en raison de leur statut de médecin de premier recours. A l'exception des pneumologues, les autres spécialités libérales sont peu prescriptrices de TSN. Dans l'ensemble, il semble que la quantité de TSN prescrite soit encore insuffisante tous soignants confondus mais tend à s'améliorer. Ces données laissent penser que l'accent doit être mis sur la formation de tous les intervenants au vu de l'impact du tabagisme sur la Santé Publique.

    Conclusion : Les politiques de santé publique semblent avoir un impact sur les prescriptions. Cependant, il est possible d'encore améliorer l'accès des patients aux TSN grâce à divers outils. Un approfondissement de cette étude sur les habitudes de prescriptions des professionnels de santé pourrait permettre de les optimiser.

  • 2ème Classement des CHU français concernant leur politique de transparence    - Chastaingt Lise  -  10 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Il existe en France 32 centres hospitalo-universitaires, qui jouent un rôle crucial dans l'organisation des soins, la formation des professionnels de santé et la recherche médicale. Ce triple rôle en fait une cible privilégiée des industriels des produits de santé, pour promouvoir leurs produits et accroitre leurs parts de marché. Ces contacts entre professionnels de santé et industrie peuvent engendrer des conflits d'intérêts. Des mesures de surveillance et d'encadrement pour la transparence apparaissent progressivement dans de nombreux pays pour juguler les dérives. Le champ d'application de ces mesures reste à démontrer.

    Matériels et méthodes : Etude quantitative évaluant les politiques d'encadrement des conflits d'intérêts au sein des centres hospitalo-universitaires en France. L'objectif principale était de réaliser un classement des CHU à partir d'une grille de 20 critères évaluant leur politique en matière de transparence. La note attribuée était comprise en 0 et 60 points. Résultats : Les 32 CHU possédaient un site internet. Il était possible de retrouver des informations pour 31 d'entre eux. 7 CHU avaient accepté de répondre aux sollicitations par courriel, et 5 avaient accepté d'accorder un entretien téléphonique. Un règlement intérieur était disponible soit sur internet, soit sur demande pour 20 des hôpitaux visés par l'enquête. 1 hôpital avait un score nul, 15 structures avaient une note comprise en 1 et 10, 13 établissements une note entre 10 et 30, 3 CHU avait une note supérieure ou égale à la moyenne de 30/60. La meilleure note était de 39/60. La moyenne des notes était de 12,4/60 et la médiane à 10/60.

    Discussion : Il s'agissait de la deuxième étude réalisée en France au niveau national concernant les politiques de prévention des conflits d'intérêts au sein des hôpitaux universitaires. Les résultats étaient mitigés et montraient un manque d'intérêt des structures concernant la transparence. Un approfondissement de la réglementation serait souhaitable. Les centres hospitalo-universitaires devraient s'intéresser à la mise en place de règles d'encadrement plus approfondies des situations pourvoyeuses de conflits d'intérêts en leur sein et intégrer des formations à ce sujet. La loi semblerait être le moyen le plus efficace pour engendrer une modification des pratiques en santé. Il s'agirait d'un enjeu de santé publique en France. Des mesures sembleraient urgentes compte tenu du contexte sociétal actuel et de la révolution technologique en cours.

  • Le cabinet de médecine générale itinérant proposé comme l’une des solutions à la désertification médicale, Qu’en attendent les patients ? Étude qualitative par focus group auprès de patients vivant en zone rurale sous-dotée dans la CPTS du Niortais.    - Misbert Maxime  -  03 octobre 2024  - Thèse d'exercice


  • Quels sont les freins à la prescription du Nalméfène dans la prise en charge du patient alcoolodépendant en médecine générale ?    - Delnard Maliam  -  03 octobre 2024  - Thèse d'exercice


  • Améliorer l'implication des médecins généralistes dans la promotion des directives anticipées : Création collaborative et test d'un support de communication avec les patients    - Ayral Agnès  -  24 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les directives anticipées sont un dispositif méconnu et sous-utilisé en France. La loi Claeys-Leonetti de 2016 place le médecin traitant en première ligne pour informer sur les directives anticipées. En pratique, les médecins généralistes parlent peu des directives anticipées avec les patients du fait de nombreux freins à ces discussions. Les patients y sont pourtant favorables et ont tendance à rédiger davantage leurs directives anticipées lorsqu'ils sont informés. Comment impliquer les médecins généralistes dans la promotion des directives anticipées ? Les deux objectifs de cette étude étaient de créer un support de communication sur les directives anticipées puis de tester son utilisation en cabinet sur l'implication des médecins généralistes.

    Matériel et méthode : Un support de communication sur les directives anticipées, composé d'une affiche et d'un flyer, a été pensé avec des médecins généralistes en utilisant la technique du groupe nominal pour définir son contenu. Un graphiste a créé le support à partir de ces résultats. Le support a ensuite été confié à des médecins généralistes installés dans la Vienne avec un objectif de donner 10 flyers en deux semaines. 10 entretiens semi-dirigés ont été menés à la fin de l'exercice. Ils ont été analysés avec une analyse thématique par le prisme de la théorie du comportement planifié.

    Résultats : La technique du groupe nominal utilisée avec 5 médecins généralistes a permis de retenir 6 éléments pour le contenu du support. Ils ont également donné des idées pour les éléments graphiques du support. Les propositions du graphiste ont été soumises au vote pour choisir le support définitif. 10 autres médecins généralistes ont participé à la phase de test. Les participants ont tous utilisé le support de communication, avec un accueil favorable malgré certaines réserves. Ils ont abordé le sujet des directives anticipées chacun à sa manière avec des profils de patients variés en s'aidant du support. Ils se sont sentis à l'aise dans l'ensemble et ont constaté des réactions positives des patients. Une minorité rapportent toutefois s'être sentis peu à l'aise au cours cette exercice. Leur comportement a été influencé par leurs collègues. Après cet exercice, l'intention de poursuivre la promotion des directives anticipées est variable, allant d'une information passive des patients en salle d'attente à une promotion active en consultation. Ils reconnaissent tous leur rôle clé de médecin traitant sur les directives anticipées malgré des freins persistants.

    Conclusion : La création collaborative d'un support de communication sur les directives anticipées puis la participation active de médecins généralistes utilisant ce support génère divers degrés d'implication des médecins dans la promotion des directives anticipées. Une réflexion est nécessaire pour améliorer ce support et optimiser son introduction auprès des médecins généralistes pour augmenter leur implication.

  • Vomissements gravidiques : facteur prédictif de la dépression post-partum ? Une revue systématique de la littérature    - Vergnaud Laura  -  12 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La dépression post-partum (DPP) est la complication post-partum la plus fréquente, affectant 10 à 20% des nouvelles mères. Les conséquences de la DPP sont importantes et incluent des effets négatifs à long terme pour l'enfant, la mère et l'environnement familial. La variabilité clinique et le manque de prévention compliquent souvent son diagnostic et sa prise en charge. D'autre part, les nausées et vomissements gravidiques (NVG) sont également des complications fréquentes de la grossesse, touchant environ 50 à 90 % des femmes enceintes, principalement au cours du premier trimestre, avec une grande variabilité allant de simples nausées à une forme plus sévère, l'hyperémèse gravidique (HG), affectant moins de 2,3% des femmes. Cette revue systématique vise à évaluer le lien entre les NVG et la DPP.

    Méthode : La revue systématique a été réalisée conformément aux directives PRISMA, et le protocole de l'étude été préalablement enregistré auprès du Registre prospectif international des revues systématiques (PROSPERO), sous le numéro d'enregistrement CRD42024508214. Une recherche exhaustive dans six bases de données a été effectuée, avec une sélection en double aveugle, incluant différents types d'études examinant l'association entre NVG et DPP. La qualité des articles a été évaluée selon l'échelle NewCastle Ottawa.

    Résultats : Sur les 355 articles initiaux, 17 ont été retenus pour analyse. Ces études, majoritairement de cohortes prospectives et rétrospectives, ont évalué des populations diversifiées à travers le monde. Les NVG semblent être liés à la DPP. Plus précisément, les NVG sévères, notamment en présence d'HG, et les NVG persistants au-delà du premier trimestre, semblent être des facteurs prédictifs de la DPP après ajustement pour divers facteurs de confusion. De plus, les femmes ayant des antécédents de troubles psychiatriques ou de DPP lors de grossesses antérieures semblent également présenter un risque accru. Cependant, une grande hétérogénéité des études rend difficile l'établissement de conclusions formelles. L'absence de définitions consensuelles des critères de diagnostic, l'absence d'outil standardisé d'évaluation des NVG et de la DPP, ainsi que des biais de rappel ont pu altérer les résultats. La relation entre les NVG et la DPP semble influencée par une combinaison d'aspects biologiques, psychologiques, sociaux, culturels et méthodologiques, rendant cette interaction complexe et multifactorielle. Par conséquent, des études supplémentaires sont nécessaires pour clarifier cette relation et pour déterminer les mécanismes sous-jacents.

    Conclusion : Les données de la littérature suggèrent une association probable entre les NVG et la DPP, soulignant l'importance de surveiller attentivement les symptômes de NVG chez les femmes enceintes, en particulier si les NVG persistent anormalement ou s'ils sont sévères. Cette surveillance pourrait faciliter un diagnostic précoce et une gestion appropriée de la DPP, améliorant ainsi l'état de santé des mères et de leurs enfants.

  • Etude de la prescription de Gliclazide par les médecins généralistes en France, chez les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire et ceux au Régime Général de l'Assurance Maladie, de 2019 à 2021    - Tanase Dana  -  12 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les personnes en situation de précarité sont davantage exposées à divers facteurs de risque, dont le diabète de type 2. Des études ont démontré une prévalence du diabète de type 2 deux fois plus élevée chez les patients de moins de 60 ans bénéficiaires de la CMU-C, comparés à la population générale. La CSS a pour mission de réduire les inégalités en matière de santé. Pourtant, les données suggèrent que les bénéficiaires de la CSS ne bénéficient pas toujours d'un parcours de soins optimal.

    Méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle, pharmaco-épidémiologique quantitative, mesurant la délivrance de Gliclazide prescrite par les médecins généralistes sur la France entière de 2019 à 2021. Le critère de jugement principal est la DDD Moyenne de Gliclazide délivrée dans les deux types de populations (les patients précaires et ceux non précaires). Cette étude vise également à déterminer si la prévalence de la précarité influence les prescriptions de Gliclazide par les médecins généralistes en France sur les trois années étudiées.

    Résultats : Le nombre de bénéficiaires de la CSS a connu une stabilité relative, avec 7 296 954 personnes couvertes en 2019, 7 212 499 en 2020 et 7 418 836 en 2021.

    Nos résultats confirment une différence dans les doses délivrées de Gliclazide entre les populations précaires et non précaires pour les années 2019, 2020 et 2021, soulignant que la CSS ne parvient pas à combler entièrement les disparités d'accès aux soins en matière de prescription médicamenteuse. Les précaires présentent une DDD moyenne significativement plus faible que les non précaires suggérant une possible différence de prescription selon le statut précaire. Notre deuxième objectif était d'évaluer si l'exposition à une population plus précaire influençait les prescriptions des médecins généralistes. Les résultats montrent une très faible différence de la DDD délivrée en fonction du taux de précarité au sein de la population précaire.

    Discussion : Les résultats suggèrent l'existence de biais dans les pratiques de prescription, qui pourraient être liés à des facteurs multiples tels que les difficultés d'accès aux soins, les inégalités sociales et les représentations négatives envers les patients précaires. Pour réduire ces inégalités, il est indispensable d'améliorer la prise en charge de ces patients en renforçant les compétences des professionnels de santé, en luttant contre la stigmatisation et en favorisant une coordination efficace des soins.

    Conclusion : Une approche méthodologique mixte serait particulièrement intéressante pour approfondir cette problématique. Une étude qualitative permettrait d'identifier les besoins en formation des médecins généralistes et les obstacles rencontrés dans la prise en charge de ces patients, tandis qu'une analyse quantitative fournirait des données épidémiologiques précises sur les pratiques de prescriptions individuelles.

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