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Parthenay Pascal

Les travaux encadrés par "Parthenay Pascal"

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34 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 10
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  • CPTS : Au rendez-vous des attentes des médecins généralistes de Charente ?    - Vivien Alexis  -  23 mai 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction :

    Créées en 2016 pour améliorer la prise en charge des patients et favoriser l'installation de nouveaux praticiens, les CPTS abordent leurs 8 ans d'existence. De nombreux travaux ont été réalisés concernant les attentes et les craintes des médecins avant leur intégration et il était pertinent de vérifier à posteriori si cela était confirmé après au moins un an d'adhésion.

    Matériel et méthode :

    Une étude qualitative, par entretien semi-dirigé, grâce à une grille d'entretien, a été réalisé auprès de différents médecins généralistes du département de la Charente après accord écrit de ceux-ci. Les interviews ont alors été analysé grâce à un logiciel adapté pour faire ressortir les résultats.

    Résultats

    Sur 9 médecins interrogés, la totalité est d'accord pour dire que leurs attentes vis-à-vis des CPTS sont réalisées (amélioration de la connaissance du réseau de soins, amélioration de la prise en charge des patients).

    Sur 9 médecins interrogés, la totalité est d'accord pour dire que leurs craintes se sont aussi réalisées (adhésion chronophage, poids des autorités de tutelles, lourdeur administrative)

    8 médecins sur 9 ne remettent pas en cause leurs adhésions aux CPTS

    Discussion

    Après au moins un an d'adhésion à une CPTS, les attentes des médecins, avant leur adhésion, sont au rendez-vous. On constate par ailleurs que les participants ne remettent pas en cause leur adhésion dans une grande majorité.

    Concernant les craintes des médecins, celles-ci sont aussi confirmées à savoir une lourdeur administrative et une participation qui est chronophage. Il est à noter que pour certains, il est trop tôt pour pouvoir évaluer objectivement l'efficacité des CPTS

    Conclusion :

    Les CPTS restent une solution à privilégier, pour améliorer la prise en charge des patients dans un contexte de démographie médicale en diminution. D'autres études englobant les différents acteurs de santé des CPTS (IDE, Asalée, kinésithérapeute, dentiste, …) portant sur le même thème, seront à réaliser pour pouvoir dégager d'autres axes de réflexion en vue d'améliorer l'efficacité et la pérennité de ces structures.

  • Consultation de contraception et prévention en santé sexuelle (CCP) chez les hommes de moins de 26 ans : Enquête de pratique auprès des médecins généralistes    - Perrot-Audet Claire  -  11 avril 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction: En 2022, pour répondre aux objectifs nationaux de santé sexuelle, et dans un souci d'égalité homme femme, la consultation de contraception et prévention en santé sexuelle a été élargie aux hommes de moins de 26 ans.

    Objectifs: L'objectif principal était de faire un état des lieux de la pratique de la CCP chez les hommes de moins de 26 ans par les médecins généralistes libéraux de Charente-Maritime. Notre objectif secondaire était de ré-fléchir aux thèmes pouvant être abordés par les médecins généralistes au cours d'une CCP homme.

    Méthode: Nous avons réalisé une étude épidémiologique descriptive quantitative basée sur un questionnaire pseudonymisé conçu sur LimeSurvey, envoyé par e-mail à 457 médecins généralistes entre le 18/12/2023 et le 29/01/2024.

    Résultats: 113 questionnaires ont été analysé. La cotation « CCP » pour les hommes de moins de 26 ans était méconnue par 47% des médecins généralistes. Iels sont favorables à la réalisation systématique d'une CCP homme dans 82% des cas. Les médecins généralistes n'ont pas mis en place de dispositifs permettant d'informer de l'existence d'une CCP homme dans 82% des cas. Les principaux sujets abordés au cours d'une consultation relative à la santé sexuelle des hommes sont les IST (91%) et la vaccination (81%). La moitié parlent souvent de contraception. Les sujets : troubles sexuels, relations amoureuses et/ou sexuelles, violences sexuelles, infertilité et identité de genre et/ou demande de transition, lieux ressources sont rarement voire jamais abordés.

    Conclusion: Les médecins généralistes sont insuffisamment informé.e.s de l'existence d'une CCP homme bien qu'iels soient favorables à sa mise en place de manière systématique. Une fiche de recommandation et de bonne pratique sur la CCP homme pourrait être utile.

  • Les déterminants influençant les femmes dans leur choix de praticien pour une consultation de gynécologie. Etude qualitative    - Gaschet Elise  -  14 mars 2024  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Ces dernières années, nous assistons à une baisse de la démographie médicale, surtout dans un département comme la Charente où quasiment toutes les communes sont classées en ZIP par l'ARS. En revanche, on observe une augmentation de l'effectif des sage-femmes, notamment en libéral. Il n'existe pas de recommandation sur la fréquence du suivi gynécologique mais avec la mise en place du dépistage collectif du cancer du sein et du cancer du col de l'utérus, un suivi régulier paraît indispensable. En lien avec les changements de démographie médicale, le concept de praticien de premier recours gynécologique par le médecin généraliste et la sage-femme apparait. On assiste donc à une multiplication des types de praticiens compétents pour la consultation gynécologique.

    Objectifs : L'objectif principal de l'étude était de comprendre les critères de choix de praticien pour une consultation gynécologique. Les objectifs secondaires étaient de déterminer l'influence de la désertification médicale sur le choix de praticien et la place que les femmes accordent à leur médecin traitant dans leur prise en charge gynécologique.

    Méthode : Une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés a été menée. Onze entretiens ont été réalisés. Le recrutement était multicentrique dans plusieurs cabinets de médecine générale en Charente sur deux périodes : du 14/03/23 au 12/05/23 et du 15/09/23 au 27/10/23.

    Résultats : Il existe 2 catégories de patientes : celles qui souhaitent absolument consulter un spécialiste pour tout motif gynécologique car le juge le plus compétent des praticiens et celles qui ont d'autres critères de choix comme la relation développée avec le praticien. Il apparaît que bon nombre de patientes n'ont pas connaissance des compétences des praticiens de premiers recours. La désertification médicale induit une difficulté d'accès au gynécologue. Les femmes se tournent donc vers les praticiens de premier recours pour leur suivi classique ou pour prendre un avis médical en cas d'urgence gynécologique. Les patientes faisant ce choix apprécient la proximité géographique du praticien ainsi que les délais courts de rendez-vous. Le médecin généraliste effectuant le suivi gynécologique, souvent détenteur d'un DU ou DIU, dédie un rendez-vous spécifique. C'est un moment privilégié où l'écoute est au premier plan. Conclusion : Il paraît évident qu'une communication plus large est nécessaire afin que toutes les femmes aient ces connaissances des compétences des praticiens de premier recours et se dirigent davantage vers eux. Cela faciliterait l'accès au gynécologue quand réellement indispensable, c'est-à -dire lors d'une pathologie. Une dynamique de coopération entre les sage-femmes, les médecins généralistes et les gynécologues-obstétriciens et médicaux semble donc indispensable.

  • Opinion de médecins généralistes charentais sur la téléexpertise via Omnidoc : étude qualitative    - Gonzalez Mathie  -  08 juin 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La densité médicale est inégale sur le territoire français, créant des déserts médicaux dont la Charente en est une parfaite représentation. Le développement récent de la télémédecine dont la téléexpertise, encadrée par la loi, apparaît comme une des solutions soulageant ces zones à faible densité médicale. Elle permet de mettre en relation deux professionnels de santé, l'un requérant, en demande d'avis médical (souvent médecin généraliste), l'autre, requis, en mesure d'y répondre (généralement médecin spécialiste). Omnidoc est la plateforme de téléexpertise utilisée en Charente depuis 2022, il s'agit ici de s'intéresser à l'opinion des médecins généralistes charentais utilisateurs d'Omnidoc.

    Méthode : Étude qualitative réalisée à partir d'entretiens semi-directifs menés auprès de 13 médecins généralistes charentais utilisateurs d'Omnidoc, de février à avril 2023.

    Résultats : La téléexpertise, via Omnidoc, est une réponse à l'appauvrissement du paysage médical charentais. Elle est perçue comme un nouveau mode d'accès sécurisé aux avis spécialisés, apprécié par l'ensemble des médecins interrogés. La plateforme numérique en tant que telle semble simple et instinctive d'utilisation. L'application nomade et l'asynchronie des échanges sont vectrices de gain de temps et de satisfaction. Si Omnidoc est responsable d'une perte du rapport humain entre confrères. Il est précisé que les réponses des spécialistes, toujours rapides et de qualité, sont souvent un vrai apport de connaissances. Reste à ce que chaque spécialité puisse être représentée sur Omnidoc. Les médecins généralistes sont satisfaits de l'existence de la rémunération, même si l'apport de la téléexpertise est tel que l'absence de forfait ne serait pas une limite au recours à Omnidoc. Le véritable frein semble se situer dans la réalisation de la feuille de soins. Ainsi, la téléexpertise, bien qu'imparfaite, représente un meilleur accès aux soins des patients et est une véritable bouffée d'air pour les médecins généralistes charentais.

    Conclusion : La satisfaction globale des médecins généralistes charentais utilisateurs d'Omnidoc est un premier retour positif quant à l'utilisation de la téléexpertise via cette plateforme. Des études complémentaires pourraient être menées afin de recueillir l'opinion des médecins spécialistes et mesurer l'impact de la téléexpertise sur la santé des patients.

  • La durée de consultation, en médecine générale, peut-elle être adaptée à la nature du recours et aux caractéristiques des patients ? Étude d'un modèle par méthode Delphi.    - Bernard Mathieu  -  04 mai 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La nécessité de conserver une disponibilité et une qualité de soins face à une démographie médicale décroissante, nous pousse à trouver des solutions pour répondre au mieux aux demandes des patients. Dans ce contexte, la durée de consultation, en médecine générale, peut-elle être adaptée à la nature du recours et aux caractéristiques des patients ?

    Méthode : Cette étude a été réalisée, via une méthode Delphi. Un questionnaire a été réalisé à partir des données de la littérature sur les grandes typologies de consultations en médecine générale. Ce dernier se compose en six grandes tranches d'âge, à l'intérieur desquels dix typologies de consultations ont été identifiées. Pour chacune d'entre elles, six temps de consultations allant de 5 à 30 minutes ont été cotés par les experts. Ce questionnaire a été soumis au groupe d'experts jusqu'à obtention d'un consensus pour chaque temps de consultation.

    Résultats : Le recrutement par mail et téléphone a permis de réunir onze experts dont deux médecins généralistes salariés et neuf exerçant en libéral. La parité est quasiment respectée avec cinq hommes et six femmes. La majorité des experts exercent en zone rurale ou semi-rurale. La réalisation de cinq rondes a été nécessaire à l'obtention d'un consensus. Elles ont été effectuées entre le 26 juillet 2022 et le 23 janvier 2023.

    La création de ce modèle a permis d'identifier dès les premières rondes les consultations nécessitant du temps. Les consultations prenant moins de temps (10 minutes) ont été identifiées plus tardivement. Ce modèle n'est pas exhaustif, la diversité des consultations et des patients de médecine générale rend difficile le classement en différents types de consultation. Le but de ce modèle étant d'en couvrir le plus grand nombre.

    Conclusion : Avec une évaluation en pratique afin d'y apporter des améliorations, ce modèle pourrait avoir un impact à différents niveaux de la pratique de la médecine générale, tant pour les médecins, les patients, les secrétaires que sur la rémunération.

  • Le vécu des médecins généralistes faisant leurs premiers pas en tant que maîtres de stage de niveau 1 : étude qualitative menée en Poitou-Charentes    - Boddaert Juliette  -  06 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    CONTEXTE : Alors que le passage du DES de médecine générale à quatre ans est en cours de préparation, et que les terrains de stages ambulatoires sont appelés à se développer encore davantage, la maîtrise de stage reste plus que jamais un sujet d'actualité. Or très peu d'études se sont intéressées au vécu des principaux concernés, à savoir les MSU.

    OBJECTIF : L'objectif principal de cette étude était d'explorer, analyser et comprendre le vécu de l'activité de maître de stage de niveau 1 chez les médecins généralistes enseignant en Poitou-Charentes recevant des internes depuis moins de deux ans. L'objectif secondaire était, à partir de leurs expériences, de recueillir les suggestions formulées par les MSU pour tendre vers une amélioration de leur formation et de leurs pratiques pédagogiques.

    MÉTHODE : Une étude qualitative a été menée sur un échantillon raisonné de douze MSU. Les entretiens semi-dirigés ont été réalisés entre Janvier et Mai 2022, puis analysés de manière thématique, jusqu'à suffisance des données, avec triangulation des résultats pour un tiers d'entre eux.

    RÉSULTATS : L'ensemble des témoignages recueillis mettait en évidence une réelle satisfaction des MSU à accompagner les internes dans le développement de leurs compétences. Leur activité de maître de stage leur permettait de s'accomplir professionnellement et elle contribuait à améliorer leurs pratiques. Finalement, cette casquette pédagogique donnait un nouveau sens à leur métier, elle enrichissait leur identité professionnelle et était source d'épanouissement.

    Cependant, les MSU souhaitaient certaines améliorations : une simplification des accès aux grilles d'évaluation, une modification de leur contenu avec notamment davantage de choix dans les réponses et des critères de jugement plus nuancés, une optimisation du séminaire de formation, un accompagnement prolongé avec entre autres un mentorat par un MSU plus expérimenté, et surtout des dispositifs permettant de renforcer les échanges entre MSU.

    CONCLUSION : Il apparaît essentiel que les MSU se sentent écoutés, compris, accompagnés et valorisés, afin qu'ils tirent une entière satisfaction de leur activité de maître de stage, et que l'on puisse atteindre les objectifs fixés en termes de recrutement de MSU et de formation des IMG sur des terrains de stages ambulatoires.

  • Quelle est la perception du diabète de type 2 à Tahiti chez les patients atteints de cette pathologie ?    - Tchéou Marine  -  28 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le diabète est un problème de santé publique mondial. En 2019, la Fédération Internationale du Diabète estime qu'il y a 463 millions d'adultes, qui vivent avec le diabète dans le monde, contre 151 millions en 2000. La prévalence a plus que doublé, passant de 4.6 % à 9.3% de la population adulte. La Polynésie Française n'est pas épargnée. En effet, elle se place en 8ème position au niveau mondial en termes de prévalence, avec un taux de 19.5%. La localisation insulaire de Tahiti, qui est une île française, associée à un mélange complexe historique et socio-économique rend particulièrement intéressant la question de la perception d'une maladie chronique tel que le diabète de type 2 sur ce territoire.

    Matériels et méthodes : Cette étude observationnelle descriptive transversale s'est réalisée à l'aide du Brief Illness Perception Questionnaire (B-IPQ), qui a été déposé dans 25 établissements de santé répartis sur l'île de Tahiti, durant une période allant du 1er Novembre 2020 au 15 Janvier 2021. Les patients devaient respecter les critères d'inclusion suivants : être suivis aux lieux de recrutement, être atteints de diabète de type 2, être âgés de plus de 18 ans, parler français ou tahitien. Étaient exclus les patients atteints de troubles cognitifs ou mentaux.

    Résultats et Discussion : Grace au score global on peut s'apercevoir que le diabète n'est pas perçu comme une maladie très menaçante par la population étudiée. Les patients tendent à voir leur diabète comme une maladie chronique, qui serait très bien contrôlée par les traitements. Néanmoins, malgré une bonne compréhension de la maladie, ils ne semblent pas convaincus de bien pouvoir la contrôler au travers de leurs actions personnelles. Même s'ils ne perçoivent pas le diabète comme une maladie générant beaucoup de conséquences, et qu'ils ne perçoivent pas beaucoup de symptômes liés au diabète, ce dernier a tendance à avoir un impact émotionnel modéré et à générer beaucoup d'inquiétude chez les patients. La cause du diabète la plus citée est l'habitude alimentaire. Des caractéristiques médico-socio-démographiques telles que le niveau d'étude, le nombre de traitements pris et la présence d'injection d'insuline sont corrélées à une perception différente de la maladie.

    Notre étude nous suggère qu'il faudrait poursuivre les actions de prévention collectives tout en accentuant les mesures de prévention individuelle, en ciblant les personnes plus défavorisées et selon leurs traitements. Elle nous suggère qu'en plus de s'intéresser à la maladie il parait important de s'intéresser au malade, à sa compréhension de la maladie, à l'inquiétude que le diabète peut engendrer chez lui.

    Conclusion : Le diabète n'est pas perçu comme une maladie très menaçante par les patients Tahitiens diabétiques mais s'accompagne paradoxalement d'un sentiment d'inquiétude très important. Malgré les campagnes de sensibilisation et les discours des soignants, la prévalence du diabète reste très élevée même si elle a tendance à se stabiliser. Cela montre qu'il y a encore un décalage entre les intentions politiques en matière de santé et la réalité du terrain. Notre étude semble être la première étude quantitative qui s'intéresse à la perception du diabète de type 2 à Tahiti. Il serait intéressant de réaliser une même étude en France métropolitaine afin de comparer les perceptions du diabète avec Tahiti ou la Polynésie Française, et encore mieux de réaliser une étude prospective afin de voir l'évolution de la perception du diabète chez les patients au cours des années.

  • Ressenti du médecin généraliste sur le rôle du pharmacien dans le Bilan Partagé de Médication    - Mur Cécile-marie  -  10 juin 2021  - Thèse d'exercice

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    En 2019 en France selon les chiffres de l'assurance maladie 11,4 millions de personnes bénéfi-cient d'une ALD (Affection Longue Durée), dont la moitié ont plus de 65 ans. 4 millions d'in-dividus ont sur leurs ordonnances au moins 5 traitements différents et sont donc exposés au risque d'iatrogénie. L'iatrogénie est préjudiciable pour les patients et responsable de surcoût pour la société. Pour lutter contre celle-ci, l'évolution tend vers un partage de compétences entre professionnels de santé, notamment entre pharmaciens et médecins. Un des exemples est la mise en place du BPM (Bilan Partagé de Médication) depuis 2018. Toutefois ce bilan peine à se mettre en place. Nous retrouvons facilement dans la littérature les freins de la part des pharmaciens. Par contre, peu d'études s'intéressent à la perception des médecins généralistes sur ce dispositif.

    L'objectif de notre étude est donc de connaître le ressenti du médecin généraliste sur le rôle du pharmacien dans le BPM. Il s'agit d'une étude qualitative avec des entretiens individu-els semi-dirigés auprès de 30 médecins généralistes thésés et installés de France métropolitaine et d'Outre-Mer, réalisés entre mi-Octobre 2020 et Janvier 2021. 80% des médecins interrogés ne connaissent pas le BPM. Les autres médecins le connaissent peu ou en ont entendu parler mais aucun ne le pratique. Le BPM est globalement bien accueilli lors de sa présentation mais a suscité pour certains un total désintérêt voire un rejet.

    Les avantages du BPM sont :

    – une deuxième lecture de l'ordonnance faisant appel à la compétence d'expert du médi-cament du pharmacien et permettant une vision d'ensemble des traitements des pa-tients ; – le médecin peut mettre à jour ses pratiques et ses connaissances tout en restant le déci-sionnaire ; – le pharmacien se voit repositionné en tant qu'acteur du soin aussi bien pour les patients que les médecins. Le patient se situe au coeur du dispositif ; – les relations entre médecin-patient-pharmacien se voient améliorées. Les inconvénients sont: – un ressenti par les médecins généralistes d'exclusion, de jugement et de blessure ; – une redistribution des rôles ce qui est source de confusion et de tension ; – une interrogation sur la compétence et l'intérêt du pharmacien à développer ce disposi-tif (rémunération) ; – ce dispositif est perçu comme redondant et une contrainte administrative de plus.

    Pour que ce dispositif fonctionne, il faut une bonne entente préalable entre les médecins et les pharmaciens et aussi que les patients soient réceptifs. Nous pouvons donc percevoir une am-bivalence de la part des médecins. Les axes d'amélioration proposés sont :

    – améliorer la communication et la rémunération ; – favoriser le travail d'équipe ; – faire une rencontre médecin-patient-pharmacien ; – choix des patients par le médecin traitant.

  • Evaluation de l'impact de la mise en place d'une information écrite systématique concernant la vaccination antigrippale sur le taux de vaccination des femmes enceintes suivies à la maternité de Châtellerault d'octobre 2018 à mars 2020    - Lapouge Alice  -  11 mars 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les femmes enceintes étant une population à risque accru de grippe grave mais insuffisamment vaccinée en France, un protocole de remise systématique d'une information écrite sur la vaccination antigrippale a été mis en place à la maternité de Châtellerault à compter d'octobre 2019. L'objectif principal de cette étude était de déterminer si cette information écrite avait permis d'améliorer la couverture vaccinale des femmes enceintes, puis secondairement d'observer les caractéristiques corrélées ou non à la vaccination.

    Matériel et méthode : Cette étude de cohorte rétrospective a inclus toutes les femmes enceintes ayant consulté à la maternité du centre hospitalier de Châtellerault pour suivi obstétrical pendant la période de vaccination antigrippale, et a comparé les saisons vaccinales 2018-2019 (avant la mise en place du protocole), et 2019-2020. Le critère de jugement principal était le statut vaccinal déclaré à la dernière consultation.

    Résultats : 1189 patientes ont été inclues dans l'étude (613 en 2018-2019 et 576 en 2019-2020), dont 317 présentaient un statut vaccinal inconnu. Suite à l'introduction du protocole d'information, nous avons constaté une augmentation du taux de vaccination de 34% en 2018-2019 à 53,5% en 2019-2020 (p < 0,001). On retrouvait une association significative entre le refus de vaccination et le tabagisme pendant la grossesse, le 3ème trimestre de grossesse, la gestité moyenne et la naissance en métropole Française.

    Conclusion : Grâce à la remise systématique d'une information écrite par les professionnels de santé effectuant le suivi de grossesse à la maternité de Châtellerault, et sans modifier la structure des consultations, nous avons pu observer une augmentation du taux de couverture vaccinale de 20%, en comparaison avec les patientes de la saison vaccinale précédente. Ce résultat devra être confirmé dans des centres de plus grande ampleur (maternités de niveau 2 et 3)

  • Exploration des pratiques des infirmières ASALEE de l'ancienne région Poitou-Charentes dans la prise en charge du surpoids et de l'obésité de l'enfant    - Deie Nathaneige  -  04 février 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'obésité infantile est un problème de santé publique majeur. Depuis 2014, l'association ASALEE propose un protocole d'éducation thérapeutique spécifique du surpoids de l'enfant et une formation spécifique à ses infirmières. Notre objectif principal est de repérer les difficultés que peuvent rencontrer les infirmières ASALEE dans la prise en charge du surpoids et de l'obésité de l'enfant.

    Matériel et méthode : Une étude qualitative, par entretiens semi-dirigés, a été réalisée auprès de 16 infirmières ASALEE exerçant dans l'ancienne région Poitou-Charentes. Les entretiens ont été enregistrés et retranscrits en verbatim. L'encodage des données a été réalisé à l'aide du logiciel Nvivo.

    Résultats et Discussion : L'analyse a repéré de nombreuses difficultés rencontrées par les infirmières dans leur prise en charge des enfants en surpoids. Les principales difficultés retrouvées sont : le manque de recrutement des enfants, lié en partie à un défaut d'orientation par les médecins généralistes. Des difficultés dans le suivi des enfants pour des raisons multiples dont les principales sont liées à l'enfant ou ses parents (perte de vue, manque d'adhésion, frein culturel, suivi monoparental). La formation des infirmières semble insuffisante, notamment en psychologie de l'enfant. Des échanges insuffisants avec les médecins généralistes sont responsables d'un sentiment de solitude des infirmières. Les infirmières interrogées ont proposé des améliorations pour une meilleure prise en charge : des temps de concertation avec les médecins généralistes à programmer pour permettre l'amélioration du recrutement des enfants et des échanges, la participation des médecins généralistes à la formation DPAES pour leur permettre de se rendre compte du rôle de l'infirmière et renforcer le binôme médecin-infirmière, l'amélioration de la formation des infirmières à la psychologie de l'enfant. Le suivi téléphonique et les visites à domicile sont à promouvoir pour lutter contre les pertes de vue et accompagner la motivation de l'enfant et de sa famille. Le développement d'un travail en réseau permettrait d'améliorer la collaboration avec les autres acteurs de la prise en charge, en particulier avec les diététiciennes et les psychologues.

    Conclusion : Cette étude pointe le doigt sur les difficultés ressenties par les infirmières ASALEE qui prennent en charge des enfants en surpoids ou obèses. Elle permet également de proposer des pistes d'amélioration pour leur formation, pour le recrutement, le suivi des patients, et pour le travail en collaboration interprofessionnelle.

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