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Leveziel Nicolas

Les travaux encadrés par "Leveziel Nicolas"

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13 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 10
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  • Comparaison des anomalies observées à l'OCT maculaire en postopératoire de décollement de rétine entre un groupe récidivant et non récidivant : facteurs prédictifs de récidive ?    - Jean-Baptiste Yannis  -  11 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le DDR est une pathologie cécitante touchant environ 1 personne sur 10 000 dont le traitement repose sur différentes techniques chirurgicales. La récidive en est la complication majeure. Certains facteurs de risques de récidive sont connus tels que la PVR et l'insuffisance de traitement des déchirures causales. L'OCT maculaire est un outil pratique et utilisé en routine clinique pour détecter d'éventuelles complications maculaires pouvant survenir en postopératoire. L'objectif de cette étude est de déterminer si certaines complications maculaires ont tendance à favoriser la récidive en comparant leur survenue entre deux groupes, l'un ayant récidivé et l'autre non.

    Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude comparative et rétrospective incluant des patients provenant du CH de la Rochelle et du CHU de Poitiers et opérés de décollement de rétine entre 2018 et 2022. Le groupe récidivant comporte les patients ayant récidivé entre 3 mois et 12 mois après l'intervention. Les patients appartenant au groupe non récidivant n'ont pas récidivé dans l'année qui suit l'intervention. Les anomalies maculaires comparées sont : l'oedème maculaire, la membrane épirétinienne, la disruption de la ligne ellipsoïde, la persistance de liquide sous-rétinien et les points blancs hyperréflectifs. La présence de ces anomalies est recensée et comparée entre les deux groupes à 1 mois et 3 mois postopératoires.

    Résultats : 255 yeux de 249 patients ont été inclus dans l'étude, dont 63 yeux dans le groupe récidivant et 192 dans le groupe non récidivant. A 1 mois postopératoire, une plus grande proportion d'oedème maculaire (OR : 3.80, IC [1.90-7.73]) et de points blancs hyperréflectifs (OR : 6.98, IC [3.23-16.1]) est retrouvée dans le groupe récidivant avec une différence significative (p < 0.001). Aucune différence significative n'est retrouvée entre les deux groupes pour la membrane épirétinienne (p = 0.26), la disruption de la ligne ellipsoïde (p = 0.12) et la persistance de liquide sous-rétinien (p = 0.74). A 3 mois postopératoire, une plus grande proportion de membrane épirétinienne (OR : 3.43 IC [1.62-7.34]) et de points blancs hyperréflectifs (OR : 2.69, IC [1.18-6.29]) est retrouvée dans le groupe récidivant avec une différence significative (p < 0.01 et p = 0.02). Aucune différence significative n'est retrouvée entre les deux groupes pour l'oedème maculaire (p = 0.16), la disruption de la ligne ellipsoïde (p=0.75) et la persistance de liquide sous-rétinien (p = 0.98).

    Conclusion : Dans notre étude, la présence de points blancs hyperréflectifs est une anomalie maculaire plus fréquemment présente chez les patients récidivants à 1 mois et 3 mois postopératoires. La membrane épirétinienne est plus fréquemment retrouvée à 3 mois postopératoire. Elles pourraient être considérées comme des anomalies prédisposant à la récidive et utiles à rechercher par la réalisation régulière d'un OCT maculaire chez les patients atteints de DDR. D'autres études complémentaires s'avèrent nécessaires pour confirmer cette découverte.

  • Epidémiologie du décollement de rétine chez le patient myope en France    - Bleicher Hector  -  15 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    La myopie est l'un des principaux facteurs de risque du décollement de rétine rhegmatogène. Sa prévalence ne cesse d'augmenter dans le monde entier et représente un enjeu de santé publique. Cependant, aucune corrélation entre la myopie et le décollement de rétine n'a été clairement établi. Le but de cette étude est de déterminer la prévalence du décollement de rétine en fonction du degré du myopie afin de quantifier le risque de décollement de rétine chez le patient myope. Il s'agit d'une étude nationale multicentrique s'intéressant à une cohorte de patients myopes anonymes issue de la base de données de 32 centres ophtalmologiques français. Le critère d'inclusion correspond à tout œil myope, définit par une réfraction inférieure ou égale à – 0,5 dioptries (D). Les données recueillies étaient le sexe et l'âge du patient, son statut réfractif ainsi que tout antécédent de chirurgie de la cataracte ou de chirurgie réfractive. Cette étude inclus 400,002 yeux correspondant à 218,690 patients (55,7% de femmes, âge moyen 35ans). L'équivalent sphérique moyen était de -2,63 ±2.23 D. 65,85% des yeux appartiennent au groupe myopie faible (-0,5 à -2,9D), 26,15% au groupe myopie modérée (-3 à -5, 9D), 6,77% au groupe myopie forte (-6 à -10D) et 1,24% au groupe myopie très forte (<-10D). On recense 89 cas de décollement de rétine ce qui représente une prévalent 0,022% de yeux de l'étude. La prévalence du décollement de rétine selon le degré de myopie est de 0,013% pour le groupe myopie faible, 0,022% pour le groupe myopie modérée, 0,067% pour le groupe myopie forte et 0,263% pour le groupe myopie très forte. Cette étude a permis de démontrer une corrélation exponentielle entre le risque de décollement de rétine et le degré de myopie.

  • Étude pilote randomisée MEDICARE : efficacité et innocuité de l'Aflibercept (EYLEA®) versus la photocoagulation pan-rétinienne dans la rétinopathie diabétique proliférante    - Tardieu Guillaume  -  13 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La rétinopathie diabétique proliférante est une complication potentiellement cécitante du diabète. La photocoagulation pan-rétinienne (PPR) constitue le traitement de référence depuis 1980 mais n'est pas dénué d'effets secondaires. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer l'efficacité et l'innocuité des injections intravitréennes (IVT) d'anti-VEGF Aflibercept (EYLEA®) dans la régression de la rétinopathie diabétique proliférante non compliquée à 12 mois.

    Méthodes : Etude pilote de phase II, interventionnelle, prospective, à 2 bras, randomisée en ouvert, multicentrique (CHU de Poitiers et CHU de Besançon), contrôlée. La durée de suivi était de 18 mois. Les patients étaient randomisés (1 :1) dans le groupe PPR (single-spot, 4 à 8 séances) ou le groupe IVT (phase d'induction avec 1 injection mensuelle pendant 3 mois puis 1 injection tous les 2 mois). Le critère de jugement principal définie était le pourcentage de patients avec régression des néovaisseaux rétiniens entre la baseline et 12 mois. Les différents critères secondaires étudiés étaient le pourcentage de régression des néovaisseaux (à 3 et 6 mois), la variation moyenne de l'épaisseur maculaire en OCT-SD (à 3, 6 et 12 mois), la variation moyenne de la meilleure acuité visuelle corrigée (à 12 mois), la variation moyenne de la surface de la zone avasculaire centrale (ZAC) et de l'index de non-perfusion évalués par OCT angiographie (à 3, 6 et 12 mois), et le pourcentage de patient ayant nécessité une vitrectomie (à 12 mois).

    Résultats : Au total, 40 patients ont été randomisés dans les 2 groupes (PPR et IVT) entre mai 2014 et aout 2018, dont 37 patients ont participé à l'analyse en intention de traiter. Le test du critère de jugement principal était significatif avec une régression des néovaisseaux supérieure à 50% chez 88,9% des patients traités par IVT à 12 mois, contre 26,3% dans le groupe PPR (p = 0,0002). A noter que l'on retrouvait 63,2% des patients du groupe PPR qui présentaient une régression inférieure à 25% des néovaisseaux. Pour la variation de l'épaisseur rétinienne maculaire le test à 12 mois est significatif avec une réduction moyenne de 20,8 µm dans le groupe IVT contre une augmentation moyenne de 16,9 µm dans le groupe PPR (p= 0,0004). Il n'y a pas de différence significative concernant la meilleure acuité visuelle corrigée, la surface de la ZAC ou l'index de non-perfusion. Aucune vitrectomie n'a été réalisée dans cette étude.

    Conclusion : Les patients traités par IVT d'Aflibercept ont eu une régression supérieure de leurs néovaisseaux dans la rétinopathie diabétique proliférante par rapport à la PPR à 12 mois. Il n'existe pas de différence significative concernant le gain d'acuité visuelle. Cela reste à confirmer par une étude randomisée de plus forte puissance, mais permet d'envisager une adaptation des pratiques futures dans le traitement de la rétinopathie diabétique proliférante.

  • Progression of myopia in children and teenagers: a nationwide longitudinal study    - Tricard Dorian  -  24 septembre 2021  - Thèse d'exercice


  • Progression of myopia in teenagers and adults: a nationwide longitudinal study of a prevalent cohort    - Ducloux Alexandre  -  17 septembre 2021  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION

    On observe dans le monde entier une augmentation de la prévalence de la myopie. Le but de cette étude était d'évaluer la progression de la myopie chez les adolescents et les adultes en France.

    MATÉRIEL ET MÉTHODE

    Cette étude prospective nationale a suivi 630 487 adultes et adolescents myopes (âge moyen 43,4 ans ± 18,2 ans, 59,8 % de femmes) entre janvier 2013 et janvier 2019. La myopie et la myopie forte ont été définies comme un équivalent sphérique inférieur ou égal à – 0,50 et –6,00 dioptries respectivement. Les données démographiques ont été recueillies lors de la première visite et les caractéristiques de réfraction ont été recueillies à chaque visite. L'analyse de la progression à court terme (de 12 à 26 mois après l'inclusion) a été modélisée à l'aide de l'ANOVA. La progression de la myopie a été stratifiée selon l'âge, le sexe et l'équivalent sphérique lors de la première visite.

    RÉSULTATS

    Des proportions plus élevées de progresseurs ont été observées dans les tranches d'âge les plus jeunes : 14-15 ans (18,2 %) et 16-17 ans (13,9 %). En analyse multivariée, après ajustement en fonction de l'âge, de l'équivalent sphérique et du sexe, la progression moyenne à court terme est passée de -0,36 D dans la tranche d'âge 14-15 ans à -0,13 D dans la tranche d'âge 28-29 ans. Le jeune âge et une myopie plus élevée au départ étaient fortement associés au risque de développer une myopie élevée, le risque cumulé sur 5 ans étant de 76 % pour les plus jeunes adolescents ayant le statut de myopie le plus élevé au départ.

    CONCLUSION

    Dans cette large cohorte d'adolescents et d'adultes myopes, une progression de la myopie a été rapportée chez 18,2% et 13,9 % des groupes d'âge 14-15 ans et 16-17 ans, respectivement. Le risque de développer une myopie forte était plus important chez les adolescents les plus jeunes présentant le degré de myopie le plus élevé lors de l'examen de base.

  • Étude des modifications de la densité vasculaire péripapillaire dans les névrites optiques ischémiques antérieures non artéritiques et artéritiques    - Viorrain Éliette  -  19 septembre 2019  - Thèse d'exercice

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    La neuropathie optique ischémique antérieure aiguë (NOIAA) est une pathologie peu fréquente qui prédomine dans une population âgée. Elle est considérée comme une urgence ophtalmologique. Elle est la conséquence d'une ischémie aiguë du nerf optique, liée à l'occlusion de l'artère ciliaire postérieure ou d'une de ses branches. Elle peut être d'origine artéritique (dont la plus fréquente est la maladie de Horton) ou non artéritique, s'associant à un terrain cardiovasculaire. L'occlusion vasculaire entraine des lésions irréversibles se manifestant par une baisse d'acuité visuelle brutale et une amputation classiquement altitudinale du champ visuel puis à l'apparition progressive d'une atrophie du nerf optique à plus long terme. Les nouvelles techniques d'imagerie comme l'OCT angiographie, moins invasives, rendent possible l'évaluation des modifications vasculaires accompagnant des pathologies chroniques du nerf optique comme le glaucome, les neuropathies compressives ou les névrites optiques.

    Le but de cette étude est d'étudier les modifications de la densité vasculaire péri-papillaire (plexus capillaire superficiel et choroïde) chez des patients atteints de NOIA artéritique et non artéritique au stade atrophique en comparaison à des patients sains. Des différences seront également recherchées entre les formes artéritiques et non artéritiques.

    Méthodes : Les patients inclus ont été comparés à des sujets sains, appariés par âge et par sexe. Les sujets inclus ont eu lors de la visite d'inclusion un OCT de la couche des fibres nerveuses rétiniennes et de la couche des cellules ganglionnaires (Cirrus), ainsi que d'une OCT angiographie (Heidelberg) centré sur la papille et la macula. Les images ont ensuite été analysées pour obtenir les densités vasculaires autour de la papille (avec puis en excluant la zone avasculaire du disque optique) et au niveau de la macula. Nous avons utilisé le test de rangs signés de Wilcoxon pour la comparaison des groupes pour l'objectif principal.

    Résultats : 17 patients ont été inclus (pour autant de témoins) dont 13 patients atteints d'une NOIA non artéritique et 4 patients ayant une NOIA artéritique. La densité vasculaire autour de la papille dans le plexus superficiel était significativement plus faible chez les patients atteints de NOIA que dans le groupe contrôle (39, 35% versus 51%, p=0,0001). Il n'a cependant pas été mis en évidence de différence significative sur la densité vasculaire entre les patients ayant une NOIA artéritique et non artéritique. Une corrélation a été retrouvée entre l'épaisseur de la couche des RNFL et la densité vasculaire péri-papillaire et entre l'acuité visuelle et la densité vasculaire maculaire.

    Conclusion : L'OCT angiographie permet de mettre en évidence une raréfaction capillaire chez les patients atteints de NOIA artéritique et non artéritique. La visualisation du flux choroïdien reste encore limitée mais d'autres perspectives d'analyses comme les autres neuropathies chroniques sont en cours d'étude.

  • Prevalence of retinal complications related to myopia    - Dufour Quentin  -  10 octobre 2018  - Thèse d'exercice


  • Safety and efficacy of aflibercept in proliferative diabetic retinopathy : study protocol for a randomized controlled trial    - Camps Cynthia  -  26 juin 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction: Diabetic retinopathy is one of the first cause of visual acuity impairment. The aim of this protocol is to investigate the decrease of neovascularization on fluorescein angiography after intravitreal aflibercept (2mg) compared to pan-retinal photocoagulation (PRP) for the treatment of non-complicated proliferative diabetic retinopathy (PDR) without diabetic macular edema (DME).

    Methods: Prospective comparative II phase study (NTC02151695) including diabetic patient with noncomplicated PDR on one eye. The inclusion criteria are the best visual acuity score superior or equal to 35 letters, glycosylated hemoglobin less 11.6% and DME less than 350 microns one study eye. The pre-retinal or pre-papillary endovascular area is assessed by fluorescein angiography with ultra wide field imaging (Spectral is®, Heidelberg engineering) in PDR between baseline and month 12, compared to PRP with picture at 3 minutes in study eye. For the second criteria of efficacy, Spectral Domain-OCT (SD-OCT) scans centered on the macular area is performed at months 3, 6 and 12.

    Other criteria include follow-up of the retinal neovascularization in fluorescein angiography between the baseline, the month 3 and 6, the follow-up of the best visual corrected acuity (EDTRS scale) in the first year and the proportion of vasectomy for persistent vitreous hemorrhage or tractional retinal detachment at month 3, 6 and 12. Any local adverse event or systemic adverse event are recorded during the follow-up.

    Conclusion: Today, some studies show intravitreal anti-vascular endothelial growth factor (VEGF) injection reduce the PDR according to Early Treatment Diabetic Retinopathy Study (ETDRS) classification but no with fluorescein angiography. The results of this trial will permit to study more precisely the evolution of neovascularization between the two groups.

  • Occlusions artérielles rétiniennes et événements cardiovasculaires    - Palacin Alexandre  -  22 juin 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'occlusion artérielle rétinienne (OAR) est une pathologie rare mais parmi les plus sévères en ophtalmologie. L'objectif de l'étude était de décrire les facteurs de risque et les antécédents cardiovasculaires d'une série de patients ayant consulté en ophtalmologie pour une OAR, et d'évaluer l'incidence des événements cardiovasculaires dans cette cohorte. Matériels et Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective, monocentrique, portant sur la période d'aout 2010 à septembre 2016. Les patients qui présentaient une occlusion artérielle rétinienne récente confirmée par fond d'œil étaient inclus. Les facteurs de risque et/ou antécédents cardiovasculaires connus au moment du diagnostic étaient recueillis. Les événements cardiovasculaires apparus après l'occlusion rétinienne artérielle étaient étudiés. Résultats : 62 patients avec un diagnostic d'occlusion artérielle rétinienne ont été inclus. L'âge moyen était de 71,5 ans. 52 patients (83,9%) avaient un ou plusieurs facteurs de risque cardiovasculaire au moment du diagnostic et 29 patients (46,8%) avaient un ou plusieurs antécédents cardiovasculaires. L'HTA était retrouvée chez 36 patients (61,3%), suivie de la dyslipidémie chez 32 patients (51,6%). 12 patients (19,4%) avaient une artériopathie périphérique connue. Au cours du suivi, 21 patients (33,9 %) ont présenté au moins un événement cardiovasculaire. 7 cas d'insuffisance cardiaque ont été notés. La comparaison entre le groupe des patients ayant présenté un événement cardiovasculaire et ceux sans complication ne retrouve pas de différence statistiquement significative en fonction de l'étiologie, des caractéristiques démographiques, du statut cardiovasculaire avant diagnostic, du délai de premier contact médical. Le bilan réalisé au moment du diagnostic retrouvait une lésion carotidienne (sténose ou dissection) chez 18 patients (29%). Conclusion : Notre étude vient confirmer les précédents travaux concernant le risque cardiovasculaire des patients atteints d'occlusion artérielle rétinienne. Au vu de nos résultats, tout patient souffrant d'occlusion artérielle rétinienne doit bénéficier d'un bilan adapté en hospitalisation et d'un suivi prolongé, au même titre que ceux atteints d'accident vasculaire cérébral.

  • Étude OCTAVE : néo-vaisseaux choroïdiens de la DMLA exsudative: aspect en angiographie-OCT    - Espenan-Bellet Julie  -  30 septembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'angiographie-OCT (OCT-A) est une nouvelle méthode d'investigation non-invasive permettant de visualiser la micro-vascularisation rétinienne et choroïdienne, sans risque d'effet indésirable. Nous avons étudié les caractéristiques des néo-vaisseaux choroïdiens en OCT-A, chez les patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) exsudative.

    Méthode : Etude prospective, non interventionnelle, monocentrique, réalisée en juillet 2015 sur une population de patients souffrant d'une DMLA exsudative. L'objectif principal était de décrire les caractéristiques sémiologiques des néo-vaisseaux en OCT-A. Les objectifs secondaires étaient de comparer les caractéristiques sémiologiques des néo-vaisseaux de type 1 et 2 en OCT-A, et d'autre part celles des néo-vaisseaux naïfs et non-naïfs de traitement par anti-VEGF.

    Résultats : Au total, 47 yeux de 43 patients ont été analysés. L'âge moyen était de 80 ans. Pour tous les yeux étudiés, la membrane néo-vasculaire diagnostiquée avec les examens de référence était retrouvée en OCT-A. Les types morphologiques de néo-vaisseaux les plus fréquemment retrouvés dans la population générale étaient les glomérules (40,4% des cas), les arbres touffus (23,4%) et les néo-vaisseaux fragmentés (21,3%). Le plexus capillaire superficiel était préservé dans la majorité des cas, à l'inverse du plexus capillaire profond. En regard de la lésion néo-vasculaire, le réseau choriocapillaire était raréfié et désorganisé dans respectivement 95,7 et 93,6% des cas.

    Conclusion : Notre étude propose une nouvelle classification des néo-vaisseaux visualisés en OCT-A dans la DMLA exsudative et détaille les lésions occasionnées dans les différentes couches de la rétine et de la choroïde.

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