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Lafay-Chebassier Claire

Les travaux encadrés par "Lafay-Chebassier Claire"

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  • Place de l’entretien pharmaceutique dans le sevrage tabagique : évaluation de son intérêt auprès des patients et mise en place en officine    - Masson Anne  -  20 juillet 2023  - Thèse d'exercice

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    Contexte : En France, le tabac tue chaque jour près de 200 personnes et est la première cause évitable de cancer. Différentes prises en charge existent (traitements nicotiniques de substitution, thérapies cognitivo-comportementales, site internet, coaching en ligne, entretiens d’aide au sevrage…). Mais malgré ces propositions, la consommation de tabac en France ne diminue plus en 2022. Les politiques de santé publique incitent à la sortie du tabagisme et souhaitent une mobilisation de tous les professionnels de santé dans cette lutte anti-tabac, parmi lesquels le pharmacien d’officine avec notamment ses missions de prévention et d’accompagnement des patients.

    Objectifs : Ce travail a pour objectifs d’interroger l’intérêt de proposer à l’officine des entretiens d’aide pour le sevrage tabagique, ainsi que de mettre en place ce type d’entretiens pendant quelques mois puis d’en faire un bilan.

    Matériel et méthodes : Pour questionner l’intérêt de proposer en pharmacie des entretiens d’aide au sevrage tabagique, un questionnaire a été mis en ligne sur les réseaux sociaux du 26 mars 2023 au 26 juin 2023. Pour la mise en place des entretiens d’accompagnement de sevrage tabagique, il a été créé un formulaire d’entretien initial ainsi qu’un formulaire de suivi. Les entretiens ont été réalisés du 22 février 2023 au 20 juin 2023. La population étudiée était des patients qui venaient en officine pour chercher des substituts nicotiniques ou qui demandaient des renseignements sur le sevrage. L’expérimentation a été menée dans une pharmacie d’officine de Poitiers.

    Résultats : Durant la période, 154 personnes ont répondu au questionnaire interrogeant l’intérêt d’un accompagnement par le pharmacien dans l’arrêt du tabac, dont 92 non-fumeurs, 35 fumeurs actuels et 27 anciens fumeurs. La majorité (88,3%) répondaient y être favorables, avec pour les fumeurs un pourcentage plus faible d’opinion favorable (71,4%). 94,2% des personnes interrogées estiment que le pharmacien est légitime pour réaliser ces entretiens et 87,0% seraient intéressées par un rendez-vous pour un accompagnement du sevrage avec le pharmacien lors de leur venue à la pharmacie, évoquant « le côté pratique » et « la facilité d’accessibilité ». Parmi les 15 patients qui se sont vus proposer un entretien, 10 ont initié cet accompagnement en officine. Les refus étaient « envie de se sevrer seul » (2), « déjà suivi par un professionnel de santé » (1), « manque de temps » (1) ou « récupérer des substituts pour une tierce personne » (1). Sur les 10 patients suivis, 8 sont des femmes, les âges vont de 22 à 79 ans et 7 d’entre eux sont déjà suivis par un professionnel de santé. Tous ont bénéficié d’un entretien initial et 7 ont eu des entretiens de suivi (entre 1 et 4 selon les patients). Ils étaient 5 patients sur les 10 à avoir diminué la consommation de tabac ou le traitement nicotinique de substitution.

    Conclusion : Le tabagisme est un problème de santé publique nécessitant l'investissement de tous les professionnels de santé. Les entretiens visant l’accompagnement de l’arrêt du tabac en officine se sont inscrits parfaitement au coeur du parcours de soin du fumeur et répondent aux recommandations en 1ère intention, càd l’accompagnement d’aide au sevrage. Cela pose la question de le rendre accessible dans toutes les pharmacies de France qui souhaitent prendre part à la lutte anti-tabac. D’autres évolutions complémentaires sont à attendre, comme l’élargissement du droit de prescription des substituts nicotiniques aux pharmaciens.

  • Prise en charge à l’officine du syndrome pseudo-parkinsonien chez le patient bipolaire traité par l’association lithium-neuroleptique    - Dujardin Jessica  -  20 juin 2023  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Le trouble bipolaire est une pathologie psychiatrique handicapante ayant un impact non négligeable sur la qualité de vie du patient. Le lithium associé aux neuroleptiques est alors une des stratégies thérapeutiques proposée. Le syndrome pseudo-parkinsonien induit par cette association est un effet indésirable fréquent et facilement visible au comptoir. Les missions du pharmacien d’officine portent sur la dispensation des médicaments, le conseil et l’accompagnement associé. La vigilance au comptoir afin de détecter les signes d’un syndrome pseudo-parkinsonien est primordiale pour assurer l’accompagnement des patients. La communication avec ces derniers est également indispensable à l’identification des effets indésirables afin de proposer une alternative non médicamenteuse ou une orientation vers le médecin.

    Objectif : Cette enquête a pour objectif de déterminer les connaissances et le rôle du pharmacien d’officine dans la prise en charge des patients traités par l’association lithium-neuroleptique et présentant un syndrome pseudo-parkinsonien.

    Matériel et méthodes : Cette enquête observationnelle descriptive a été réalisée auprès de 32 pharmacies d’officine dans les régions de Nouvelle-Aquitaine, Bretagne, Centre-Val-de-Loire et Bourgogne-Franche-Comté. Le recueil des données s’est déroulé du 30 juin 2022 au 1er décembre 2022 à l’aide d’un questionnaire anonyme en ligne et en format papier.

    Résultats : Sur les 32 officines interrogées, 29 suivaient un total de 96 patients traités par l’association lithium-neuroleptique. Seules 10 officines (34,5%) indiquaient avoir des patients souffrant d’un syndrome pseudo-parkinsonien sous ces traitements (sur 34 patients suivis) soit une estimation entre 13 (38%) et 25 (74%) patients dont 11 patients traités par un correcteur anticholinergique. Treize pharmaciens (44,8%) ne savaient pas répondre (48 patients suivis). La manifestation motrice rapportée comme la plus fréquente du syndrome pseudo-parkinsonien était le tremblement seul (25 réponses) ou associé à la rigidité (2 réponses), identifié notamment sur l’attitude du patient au comptoir. La moitié des pharmaciens pensent que ces effets sont fréquents voir très fréquents et que même si les patients ne s’en plaignent pas, ils ont malgré tout un impact dans leur quotidien. Dix-sept pharmacies (58,6%) pensent apporter une aide pour améliorer la qualité de vie de ces patients majoritairement par une orientation vers un médecin (11 réponses) et une écoute (8 réponses) et 9 conseillent des alternatives non médicamenteuses type relaxation, activités physiques ou phytothérapie. Aucun entretien pharmaceutique sur cet aspect n’est proposé. Parmi les freins évoqués par les pharmaciens pour améliorer la prise en charge de ces patients, on retrouve majoritairement : le manque de connaissances et de formations (14 réponses) et le manque de temps (9 réponses) ainsi que des difficultés de communication avec les patients.

    Conclusion : Les patients souffrant du syndrome pseudo-parkinsonien induit par l’association lithium-neuroleptique sont peu nombreux ce qui complique le rôle du pharmacien d’officine pour améliorer leur prise en charge du fait de difficultés de communiquer avec les patients souffrant de trouble bipolaire ou encore du manque de temps et de connaissance sur les alternatives non médicamenteuses possibles. La vigilance du pharmacien au comptoir reste indispensable à cette prise en charge. La mise en place d’entretiens pharmaceutiques semble être une alternative qui pourrait sans doute améliorer la prise en charge iatrogène du trouble bipolaire.

  • Vitamine D : usages, erreurs et mésusages. Evaluation des connaissances des patients et usagers dans trois officines du Poitou-Charentes    - Pereira Lucie  -  03 mai 2023  - Thèse d'exercice

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    Contexte : La vitamine D est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Cependant, les risques associés à l’administration de cette vitamine, malgré le fait qu’ils puissent être extrêmement délétères pour la santé, sont peu mis en avant. Pourtant, de nouveaux cas d’intoxications à la vitamine D sont rapportés chaque année.

    Objectif : Il s’agissait d’évaluer les connaissances des patients et des usagers sur la vitamine D.

    Matériel et méthodes : Une étude descriptive a été réalisée dans 3 officines de la Vienne, du 1er Avril au 31 Mai 2022. Dans ce cadre, les participants étaient interrogés par l’intermédiaire d’un questionnaire papier à l’officine.

    Résultats : Parmi les 77 personnes ayant répondu à ce questionnaire, la majorité était des femmes (63,6%) et près de la moitié (45%) était titulaire d’un « diplôme supérieur long (> BAC +2) ». La moyenne d’âge de la population interrogée était de 53,5 ans. Au total, 67,5% des répondants avaient déjà consommé des produits à base de vitamine D. Ainsi, même si l’implication de la vitamine D sur le système osseux était bien connue (78,9%), seulement 18% des personnes interrogées connaissaient l’ensemble des rôles de la vitamine D dans l’organisme. De plus, bien que la question sur les sources exogènes et endogènes de vitamine D était associée au meilleur taux de réussite dans cette étude, seuls 20% des répondants les connaissaient parfaitement. Il ressort également une méconnaissance des risques associés à la prise de cette vitamine puisque 7% des personnes interrogées connaissaient les risques liés à une carence en vitamine D et 8% ceux d’un surdosage. Dans la grande majorité des cas (86,5%), l’administration de vitamine D faisait suite à une prescription médicale. Cependant, seule la moitié des répondants avait reçu des conseils lors de la délivrance du médicament ou du produit à base de vitamine D, et seulement 4% en connaissaient parfaitement les modalités d’administration.

    Conclusion : Dans cette étude, plus de la moitié de la population interrogée avait déjà pris des médicaments ou produits à base de vitamine D. Cette consommation était essentiellement encadrée de la prescription à la dispensation par des professionnels de santé, laissant peu de place à l’automédication et limitant ainsi les risques de surdosage. En revanche, les modalités d’administration restaient mal connues, et ceci pouvant s’expliquer par un manque de conseils lors de la délivrance par le pharmacien d’officine, pourtant identifié comme l’une des sources principales de connaissances sur les médicaments et produits à base de vitamine D. Il est alors indispensable d’améliorer la qualité des conseils dispensés par le pharmacien lors de la délivrance d’un produit ou médicament à base de vitamine D. Cette démarche doit permettre aux patients et aux usagers d’acquérir les connaissances nécessaires et suffisantes afin d’optimiser l’efficacité de la supplémentation en vitamine D, d’en limiter les risques et de faire d’eux des acteurs à part entière de leurs parcours de soins.

  • Portail de signalement des événements sanitaires indésirables : état des lieux des déclarations de pharmacovigilance dans l’ex-région Poitou-Charentes sur 3 ans    - Joyeux Florian  -  30 juin 2021  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Face à la sous notification de pharmacovigilance en France, le ministère des Solidarités et de la Santé a mis à disposition, dans la continuité de la loi HPST de 2009, le portail de signalement des événements sanitaires indésirables en ligne le 13 mars 2017. Ce portail, destiné aux professionnels de santé comme aux patients, a pour objectif d’augmenter le nombre de déclarations d’évènements indésirables.

    Objectifs : Il s’agissait de réaliser un état des lieux des déclarations de pharmacovigilance issues du portail de signalement en ex-région Poitou-Charentes afin de répondre à 3 questions : Qui déclare ? Quelle est la nature des effets indésirables (EI) déclarés ? Quelle est la qualité de ces déclarations ?

    Matériel et méthodes : L’ensemble des cas issus du portail de signalement des évènements sanitaires indésirables notifiés au CRPV de Poitiers entre le 13/03/2017 et le 13/03/2020 ont été extraits de la BNPV et analysés. Un score permettant d’évaluer l’informativité des déclarations a été calculé pour l’ensemble des déclarations inclues.

    Résultats : 359 cas ont été inclus et analysés : 58,8% des cas ont été déclarés par des patients et 41,2% par des professionnels de santé. Les professionnels de santé étaient des pharmaciens (48,6%) et des médecins (47,3%). Les patients ayant présenté l’EI étaient majoritairement des femmes (64,0%), de tout âge parmi les déclarations issues des patients et âgés de plus de 65 ans pour les déclarations des professionnels de santé (48,0%). Plus d’un tiers des cas déclarés par les professionnels de santé étaient graves, contre 28% des cas notifiés par les patients. L’hospitalisation ou la prolongation d’hospitalisation et la mise en jeu du pronostic vital faisaient partie des critères de gravité les plus représentés dans les déclarations issues des professionnels de santé alors que le caractère médicalement significatif était plus souvent souligné dans les déclarations issues des patients. Soixante et onze pour cent des EI notifiés provenaient des patients (2,8 EI par cas). Parmi les classes organes les plus représentées aussi bien dans les déclarations des professionnels de santé que celles des patients, figuraient les troubles généraux et anomalies du site d’administration, les affections gastro-intestinales, les affections du système nerveux, les affections de la peau et du tissu sous cutané et les affections psychiatriques. Les anti-infectieux à usage systémique, les médicaments du système cardiovasculaire et les médicaments du système nerveux étaient les plus fréquemment rapportés quel que soit le notificateur. Enfin, le score d’informativité des déclarations étaient respectivement de 4,2 et 4,3/5 pour les déclarations issues des patients et des professionnels de santé. Conclusion : Les patients, impliqués dans plus de la moitié des déclarations, ont donc largement adopté le portail de signalement des événements indésirables Le type d’effet indésirable et l’informativité des déclarations étaient similaires entre les professionnels de santé et les patients. En revanche, les déclarations provenant des professionnels de santé concernaient plus fréquemment des effets indésirables graves ou inattendus. Bien que le nombre de déclarations de pharmacovigilance augmente d’années en années, la sous notification reste un problème majeur et un enjeu pour les années à venir. Le portail de signalement, dont l’utilisation reste encore marginale, mériterait d’être davantage connu et promu auprès de la population et des professionnels de santé.

  • Contraception hormonale masculine : développements cliniques en cours et acceptabilité dans un échantillon de la population    - Houdé Oriane  -  11 juin 2020  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Alors que la population française comme mondiale ne cesse de s’accroître, les méthodes contraceptives restent limitées et le taux de grossesses non désirées ne régresse pas. De plus, la maîtrise de la reproduction au sein du couple repose toujours majoritairement sur la femme. En parallèle de ces constatations, différents moyens de contraception masculine font l’objet de recherches depuis plusieurs années. Malgré cela, aucun n’a encore obtenu d’autorisation de mise sur le marché.

    Objectifs :

    - Déterminer si de nouveaux moyens de contraception hormonaux masculins peuvent trouver leur place dans la population française et définir la forme d’administration susceptible d'être la mieux acceptée par la population interrogée. Les raisons qui conduisent à l’acceptabilité ou non d’une telle méthode de contrôle de la fertilité seront également analysées.

    - Evaluer si les données sociodémographiques, ou les méthodes de contraception utilisées, influencent l’acceptabilité de la contraception hormonale masculine.

    Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude prospective observationnelle descriptive sur un échantillon d’hommes et de femmes âgés de 18 à 55 ans par l'intermédiaire d'un questionnaire diffusé du 2 novembre 2019 au 30 janvier 2020.

    Résultats : 312 participants ont été inclus dans l’étude, 107 hommes et 205 femmes. La pilule contraceptive et le préservatif sont les méthodes de contraception les plus utilisées au sein de cette population.

    60,7 % des hommes seraient intéressés par une nouvelle méthode de contraception utilisable chez l'homme alors que paradoxalement 61,7 % des hommes interrogés ne regrettent pas le manque de choix de contraceptifs chez l'homme. Il s’agit plutôt des hommes jeunes (< 30 ans) sans enfants, célibataires ou ayant des partenaires occasionnelles, participant déjà à la contraception. Les femmes, quant à elles, se montrent intéressées à 76,6 % et regrettent ce manque de choix à 76,5 %. Ces femmes sont globalement favorables à l'idée, peu importent leur âge et leur situation familiale. La pilule contraceptive est la forme galénique la plus plébiscitée par la population ; arrive ensuite l'implant contraceptif.

    93,4 % des hommes et 97 % des femmes partagent l'idée que la contraception ne doit pas être de la responsabilité exclusive de la femme.

    Conclusion : La population française semble aujourd'hui ouverte à l'idée d'une contraception masculine et aspire à un partage des responsabilités contraceptives au sein du couple. Néanmoins, l'idée d'une gestion exclusivement masculine de la contraception reste encore trop extrême puisque la femme restera toujours la personne qui subira les conséquences directes d'un échec contraceptif. Par ailleurs, les méthodes contraceptives hormonales, délaissées à la suite des nombreux scandales sanitaires, instaurent une certaine défiance au sein de la population française qui aimerait désormais se tourner vers une maîtrise de la fertilité sans hormone.

  • L’art-thérapie : description, place dans le système de santé français, connaissances des patients    - Scholivet Charlotte  -  01 avril 2019  - Thèse d'exercice

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    Bien que l’utilisation des arts dans la prise en charge de certaines pathologies soit ancienne, le terme d’art-thérapie est apparu au milieu du XXème siècle. Ce type de prise en charge reste marginal encore à l’heure actuelle.

    Dans un premier temps, nous avons donc cherché dans ce travail de thèse à définir l’art-thérapie, ses objectifs, ses outils, les publics auxquels elle peut s’adresser et sa place actuelle dans le système de santé français. Ces données sont issues d’une recherche bibliographique et se base sur diverses publications.

    Dans un deuxième temps, nous avons décidé de compléter ce travail, en menant une enquête au-près des patients afin d’avoir un aperçu des connaissances de ces derniers sur le sujet mais également des art-thérapeutes afin de connaitre leur regard sur leur profession.

    Suite à cette enquête, il s’avère qu’une majorité de personnes interrogées avait déjà entendu parler de l’art-thérapie mais leurs connaissances en la matière restent limitées. Elles estiment que l’art-thérapie a sa place pour compléter la prise en charge de certains patients en parallèle d’un traitement médicamenteux et expriment le souhait d’en connaitre davantage sur le sujet et apprécieraient même, si besoin, d’être orientées par un professionnel de santé vers ce type de prise en charge. Un travail de communication reste donc à faire entre les professionnels de santé, dont le pharmacien, les art-thérapeutes et les patients.

  • Grossesse sous contraception d'urgence : étude rétrospective des cas déclarés au Centre Régional de Pharmacovigilance du CHU de Poitiers    - Audige Mathilde  -  31 mars 2016  - Thèse d'exercice

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    En France, il existe deux types de contraception d'urgence (CU) : la CU hormonale avec le lévonorgestrel et l'ulipristal, et la CU mécanique avec le DIU au cuivre. À l’exception de la CU mécanique qui possède une efficacité « quasi-totale », ces méthodes de contraception ne sont pas efficaces à 100%. En ce sens, le Centre Régional de Pharmacovigilance du CHU de Poitiers a reçu des déclarations de grossesse malgré la prise d'une CU médicamenteuse. Nous avons donc réalisé une étude dont l'objectif dans un 1er temps, est de décrire cette population qui a eu une grossesse malgré la prise d'une CU médicamenteuse après un rapport à risque, afin d'identifier d'éventuels facteurs susceptibles d'expliquer la « non-efficacité » de la CU, et, dans un 2nd temps, de comparer cette population à celle qui a recours directement à l'IVG.

    Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, réalisée à partir des cas déclarés au Centre Régional de Pharmacovigilance du CHU de Poitiers de 2008 à 2014. Nous avons obtenu un total de 158 cas de grossesse sous CU dont 157 sous lévonorgestrel : il s’agit de patientes jeunes, majoritairement entre 18 et 24 ans, étudiantes, célibataires, sans enfant, nées en France et de poids normal en moyenne. Même si elles semblent pour les 3/4 d’entre elles bien suivies médicalement, la prise d’une contraception régulière ne concerne que 63% des patientes, et 1/3 avaient des antécédents d’IVG, avec utilisation répétée de la CU. La prise du lévonorgestrel a lieu en moyenne 32 heures après le rapport à risque, avec la moitié seulement qui l’utilise dans les 24 heures, à des périodes du cycle menstruel où l’efficacité est faible pour la majorité d’entre elles et les patientes répètent les rapports non protégés au cours du même cycle dans la moitié des cas. Nous avons comparé cette population à 92 cas de patientes ayant eu recours à une IVG sans utilisation préalable de la CU au cours de cette période. Elles sont plus âgées, célibataires ou en couple, avec des enfants et actives professionnellement, mieux suivies médicalement et plus nombreuses à posséder une contraception régulière. Les patientes étrangères utilisent plus naturellement la CU.

    Globalement, il est retrouvé, dans cette étude, différents paramètres connus comme pouvant influencer le taux de réussite de la CU. Il ressort un manque de connaissances liées à la contraception et plus précisément à la CU. En ce sens, l'éducation à la contraception doit être renforcée pour améliorer l’utilisation de la CU : le rôle des professionnels de santé y est central.

  • Impact des pictogrammes prévenant des risques liés à la conduite de véhicules ou à l’utilisation de machines sur le comportement des patients    - Kergall Lucie  -  14 décembre 2015  - Thèse d'exercice

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    Il existe, depuis 2005, en France, un dispositif de prévention des accidents survenant lors de la conduite de véhicules ou l’utilisation de machines en association avec la prise de médicaments. Ce dispositif revêt la forme de trois pictogrammes triangulaires sur fond coloré jaune, orange ou rouge qui sont apposés sur les conditionnements extérieurs des médicaments le nécessitant. Ce système de prévention a des enjeux importants vis-à-vis de la sécurité des patients qui vont être amenés à les consommer.

    Il a été réalisé une enquête dont les objectifs, dans un 1er temps, sont de décrire l’impact des « pictogrammes de vigilance » sur le comportement des patients, et, dans un 2ème temps, de mettre en évidence la pertinence et les limites de ce système de prévention.

    Il s’agit d’une étude prospective, observationnelle, réalisée de janvier à mai 2015 sur une population de patients fréquentant une pharmacie d’officine et dont le recueil s’est fait via un questionnaire.

    Un total de 102 questionnaires a été obtenu mais l’analyse n’a porté que sur la population exposée au risque donc conductrice de véhicules et/ou utilisatrice de machines. La population était très majoritairement consommatrice de médicaments. La connaissance de ce dispositif de pictogrammes en terme de visuel est réelle mais incomplète. Il en est de même pour les notions sous-tendues, puisque les médicaments concernés ou les effets indésirables occasionnés sont partiellement connus. Le comportement des patients n’est pas non plus complètement influencé par les « pictogrammes de vigilance ». D’une part, les libellés accompagnant le pictogramme ne sont pas toujours suivis et d’autre part, si globalement l’estimation du risque d’accident et l’incitation à réduire les activités concernées sont adaptées elles ne sont pas aussi dessinées chez des populations particulières consommatrices ou non de médicaments portant des pictogrammes.

    Il ressort donc que le dispositif de trois pictogrammes joue son rôle d’avertissement auprès des patients mais a besoin d’être complété par d’autres systèmes d’informations afin de renforcer l’efficacité de la prévention. En ce sens, le rôle du professionnel de santé reste important et doit être renforcé.

  • Influence de facteurs génétiques et dimensionnels dans la réponse au traitement par l'escitalopram dans le trouble obsessionnel compulsif    - Harika Ghina  -  11 juillet 2013  - Thèse d'exercice

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    Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est une pathologie psychiatrique fréquente, invalidante et complexe, qui se caractérise par la présence d'obsessions et de compulsions. Le traitement pharmacologique du TOC repose sur l'utilisation empirique d'antidépresseurs sérotoninergiques. Cependant, 40 à 60 % des patients traités restent symptomatiques, ce qui suggère une variabilité individuelle de la réponse au traitement qui pourrait résulter de variations génétiques mais également de l'existence peut-être de sous-groupes de patients ne relevant pas de la définition actuelle du TOC. Effectivement, le TOC est une pathologie hétérogène nécessitant une approche dimensionnelle afin de mieux définir ses différentes formes cliniques. Cette approche permet l'identification des sous-groupes de patients plus homogènes et supposés plus valides pour l'étude de la composante génétique et thérapeutique.

    L'objectif principal de cette étude est d'évaluer le caractère prédictif du polymorphisme fonctionnel 5-HTTLPR dans la réponse au traitement à l'escitalopram des patients souffrant d'un TOC. L'objectif secondaire consiste à étudier si ce caractère prédictif peut être différent en fonction de l'aspect dimensionnel du TOC.

    Cette étude s'intègre dans le cadre d'un essai clinique de pharmacogénétique (phase IV), multicentrique, prospectif, randomisé, ouvert. Les patients sont traités par l'escitalopram et la réponse au traitement est évaluée après 12 semaines à l'aide d'une échelle psychométrique, la Y-BOCS. Quatre dimensions ont été recherchées à l'aide de la check-list de la Y-BOCS (symétrie, nettoyage, pensée agressive, accumulation). Un patient est considéré « répondeur » en cas de réduction du score initial de la Y-BOCS ≥ 25%. La recherche des polymorphismes génétiques 5-HTTLPR et CYP2C19*2 et *17 est effectuée par techniques PCR (Polymerase Chain Reaction).

    Dans cette étude, 51 patients ont été inclus. Nous n'avons pas trouvé de lien statistiquement significatif entre les dimensions étudiées et la réponse aux traitements. En revanche le génotype L/L du 5-HTTLPR semble être associé à la réponse au traitement dans la population totale et plus particulièrement chez les patients présentant les dimensions de symétrie et de nettoyage. Enfin, l'étude des polymorphismes CYP2C19*2 et *17 associée au dosage plasmatique de l'escitalopram, nous ont permis d'éliminer toute non-réponse liée à un trouble du métabolisme ou à une mauvaise observance du traitement pharmacologique.

    En conclusion, ces résultats préliminaires, même s'ils nécessitent d'être confirmés sur une population plus large de patients, sont encourageants en ce qui concerne le polymorphisme 5-HTTLPR en tant que facteur prédictif de la réponse au traitement pharmacologique.

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