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Médecine physique et de réadaptation

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  • Utilisation de la réalité virtuelle comme outil d'analgésie lors des injections de toxine botulique chez l'enfant spastique : une étude de faisabilité    - Caron Nathan  -  11 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Contexte et objectifs : La spasticité focale, souvent présente en cas d'atteinte neurologique centrale telle que la paralysie cérébrale chez l'enfant, est une déficience à traiter en priorité dans cette population. Les injections intramusculaires de toxine botulique sont couramment utilisées, mais sont une source de douleurs et d'anxiété durant la procédure, qui doit être répétée dans le temps. Des techniques non médicamenteuses telles que la réalité virtuelle (RV), ont montré un potentiel pour réduire ces effets indésirables dans des contextes variés en pédiatrie. L'objectif principal de l'étude était de déterminer la faisabilité de son utilisation lors des injections de toxines botulique chez l'enfant et secondairement d'évaluer son efficacité sur la réduction de la douleur et de l'anxiété comparativement à l'absence de RV.

    Matériel et méthode : Vingt-et-un enfants de 7 à 17 ans ont été inclus durant cette étude. La tolérance du casque de RV était évaluée par la capacité des patients à le porter durant toute la procédure. Une échelle visuelle analogique verticale a été utilisée pour évaluer les niveaux de douleur et d'anxiété durant les injections, ceux-ci étant libres de le retirer à tout moment.

    Résultats : Sur les 21 enfants inclus dans l'étude, 7 (33%) ont accepté puis toléré le port du casque de RV durant les injections. Il n'y avait pas de différence significative entre les enfants ayant utilisé la RV et ceux ne l'ayant pas utilisé en termes de douleur procédurale et d'anxiété. La majorité des enfants ayant participé à l'étude avait déjà eu une expérience antérieure de la RV durant des injections de toxines. Les principaux motifs de refus incluaient la peur, l'inconfort et une préférence pour l'utilisation de MEOPA.

    Conclusion : L'étude a révélé une acceptabilité limitée du casque de RV chez les enfants durant les injections de toxine botulique et une absence d'effet significatif sur la réduction de la douleur ou de l'anxiété. Ces résultats suggèrent que l'application de la RV dans cette population, moins sensible aux phénomènes de distractions, nécessite des ajustements en termes d'interactivité, d'immersion et de confort ainsi qu'une réévaluation de son acceptabilité à long terme.

  • Apport de la réalité virtuelle dans la gestion de la douleur procédurale lors des injections de toxine botulique chez l'adulte spastique : une étude pilote    - Dumas Alexis  -  08 septembre 2023  - Thèse d'exercice

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    Contexte et objectifs : Les injections de toxine botulique sont couramment utilisées pour le traitement de la spasticité. Cependant, les procédures d'injection sont associées à une douleur et à de l'anxiété liées à la procédure. Alors que l'approche pharmacologique est couramment utilisée, une technologie innovante pourrait être considérée comme une alternative non pharmacologique. Dans ce contexte, la réalité virtuelle (RV) a montré son efficacité dans la gestion de la douleur procédurale dans d'autres contextes que celui de la spasticité. Notre étude pilote rétrospective visait à évaluer la valeur ajoutée potentielle de la réalité virtuelle dans la gestion de la douleur et de l'anxiété lors des injections intramusculaires de toxine botulique chez l'adulte.

    Matériel et méthodes : Vingt et un patients adultes recevant des injections de toxine botulique ont été inclus. Une échelle d'évaluation numérique a été utilisée pour évaluer la douleur et l'anxiété pendant la procédure d'injection. Le patient a signalé la douleur ressentie lors d'injections précédentes sans RV avant l'injection et la douleur ressentie lors de la procédure actuelle avec RV après la fin de la procédure. Le niveau de satisfaction de l'expérience de RV et l'acceptation de réutiliser le RV pour les injections ultérieures de toxine botulique, ainsi que la recommandation de la RV à d'autres patients ont été évalués.

    Résultats : L'utilisation de la réalité virtuelle a montré une diminution de 1,8 points de la procédure liée à la douleur par rapport à l'absence de RV. Aucune amélioration significative du niveau d'anxiété n'a été signalée. Les patients étaient très satisfaits de leur expérience de RV (7,9 sur 10), et accepteraient de réutiliser la RV lors de leur prochaine procédure d'injection (88%) et de recommander l'utilisation de la RV à d'autres patients (100%).

    Conclusion : La RV a été utile pour gérer la douleur liée à l'injection de toxine botulique chez les adultes, avec un haut niveau de satisfaction rapporté par le patient. La RV devrait être considérée comme une alternative valable à l'approche pharmacologique pour gérer la douleur procédurale pendant l'injection de toxine botulique chez les adultes.

  • Valeur ajoutée de l'observation de point-light display dans la rééducation de l'arthroplastie totale de genou : une étude pilote contrôlée randomisée    - Deborde Quentin  -  21 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction :

    La présente étude visait à évaluer le bénéfice potentiel de l'observation de point-light display intégré dans un programme de rééducation conventionnel de 3 semaines, au décours d'une arthroplastie totale de genou de 3. L'objectif étant d'améliorer la capacité fonctionnelle des patients.

    Méthode :

    Les patients du groupe témoin ont suivi un programme de rééducation conventionnel avec 2 séances de 90 minutes de kinésithérapie par jour, 5 jours par semaine. Tandis que les patients du groupe expérimental ont suivi un programme de rééducation conventionnel combiné à l'observation de point-light display 2 fois par jour (5 minutes) et 3 jours par semaine.

    Résultats :

    Alors que les patients des deux groupes avaient amélioré leurs performances à la fin du programme, l'amélioration avant et après le test était supérieure pour le groupe expérimental par rapport au groupe témoin en ce qui concerne le score total WOMAC (p=.04), le score fonctionnel WOMAC (p=.03), et la reconnaissance correcte des affichages lumineux (p=.003).

    Conclusion :

    Ces résultats apportent de nouveaux éléments en faveur de l'observation de point-light display pour améliorer la récupération fonctionnelle des patients ayant subi une arthroplastie totale de genou.

    Des études complémentaires de puissance supérieure devront venir corroborer nos conclusions.

  • Psychotraumatisme et réponses traumatiques en médecine physique et de réadaptation, étude préliminaire transversale    - Mih Safa  -  13 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    Objectifs : déterminer quelles catégories de patients présentent les symptômes de Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT) les plus élevés en fonction de la pathologie pour laquelle ils sont suivis en Médecine Physique et de Réadaptation (MPR). Les objectifs secondaires étaient de déterminer chez ces mêmes catégories les niveaux de croissance post-traumatique (CPT), les symptômes d'anxiété et de dépression. Puis nous avons recherché une association entre le niveau de douleur déclaré et les symptômes de TSPT, de CPT, d'anxiété, de dépression, le coping et la personnalité.

    Matériels et méthodes : 79 patients suivis dans le service de MPR du CHU de Poitiers auxquels nous avons fait passer une série d'échelles d'auto-évaluation comprenant la PCL-5, le PTGI, la HAD, le BIG FIVE, le Brief Cope, une EVA de la douleur ainsi qu'un recueil d'informations personnelles et d'antécédents traumatiques, sur une durée de trois mois. Des analyses de variance (ANOVA) puis tests de Tukey ont été effectués afin d'explorer les différences entre les groupes en fonction des paramètres cités précédemment.

    Résultats : il n'a pas été retrouvé de différence significative concernant les symptômes de TSPT en fonction de la pathologie pour laquelle le patient était pris en charge en MPR. Parmi les autres paramètre psychiatriques, seuls les symptômes d'anxiété étaient significativement plus élevés chez les patients lombalgiques chroniques et chez ceux présentant des affections orthopédiques. Les niveaux de douleur rapportés étaient plus élevés chez les patients présentant des symptômes de TSPT, d'anxiété et de dépression plus élevés. Ils étaient également plus élevés chez les patients présentant un coping à type de blâme plus important.

    Conclusion : la pathologie somatique MPR ne semble avoir que peu d'impact sur les paramètres psychiatriques, contrairement au ressenti douloureux, qui lui est associé à une augmentation des des symptômes de TSPT, d'anxiété et de dépression.

  • Fréquence des hématomes musculaires après injection de toxine botulinique dans une population de patients spastiques post-AVC : recommandations de bonnes pratiques    - Zeghloul Karim  -  10 septembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'accident vasculaire cérébral (AVC) constitue un problème de santé publique majeur. Parmi les déficiences à l'origine de limitation d'activité et de restriction de participation, les troubles moteurs occupent une place importante dans les gênes fonctionnelles acquises en situation post-AVC. La TOXINE BOTULINIQUE (TOXBOT) fait partie des traitements disponibles, permettant une action ciblée sur les muscles spastiques ; la spasticité reste le seul symptôme moteur accessible aux traitements. Le contexte environnemental thérapeutique de la prévention secondaire des AVC est marqué par l'importance de la prévalence des antiagrégants plaquettaires (AAP) et/ou anticoagulants (ATCG). Ces traitements peuvent majorer le risque hémorragique inhérent au geste d'injection de TOXBOT. Peu de données existent quant au risque hémorragique post-injection de TOXBOT. L'objectif de l'étude est d'évaluer dans une population de patients spastiques post-AVC le risque hémorragique après réalisation d'injections de TOXBOT par une étude de la prévalence rétrospective des hématomes musculaires dans la population étudiée bénéficiant de telles injections.

    Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective menée au centre hospitalo-universitaire (CHU) de Limoges sur les mois de mai et juin 2020 sur un total de 52 patients ayant bénéficiés d'une session d'injection de TOXBOT dans l'indication d'une spasticité post-AVC. Les données recueillies concernent l'âge, le sexe, le traitement, la TOXINE BOTULINIQUE utilisée, l'indication et les muscles injectés. L'information relative à la survenue d'une éventuelle complication hémorragique bénigne ou maligne a été recueillie dans les dossiers médicaux informatisés.

    Résultats : Parmi les 52 patients étudiés, il est dénombré 71,2 % d'AVC ischémiques, 27 % d'AVC hémorragiques et 1,9 % de dissection carotidienne. La prévalence des hématomes pour la cohorte rétrospective du CHU de Limoges sur la période étudiée est de 1,9 % (1 hématome rapporté pour 52 patients). Le pourcentage est bien moindre si l'on considère le nombre d'hématome par rapport au nombre total de piqûres (1 hématome pour 419 piqûres soit 0,2 %).

    Conclusion : Le risque de complication hémorragique cliniquement significatif apparaît minime malgré l'injection concomitante de TOXBOT lors d'un traitement en cours par anticoagulation ou antiagrégation plaquettaire. S'il existe toujours une grande hétérogénéité de pratique concernant l'injection de TOXBOT parmi les médecins injecteurs dans ce contexte de modification de l'hémostase, des études récentes tendent vers une volonté d'uniformisation des pratiques.

  • Apport d'une technique de karaté dans la rééducation du sujet lombalgique chronique    - Jacob Camille  -  29 septembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Objectifs : Évaluer l'apport du karaté thérapeutique, appliqué chez les sujets lombalgiques chroniques au cours d'un programme de reconditionnement à l'effort, sur leur stratégie d'équilibration et sur leur qualité de vie.

    Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective et unicentrique réalisée dans le service de Médecine Physique et de Réadaptation du CHU de Poitiers. La population étudiée était composée de 61 sujets lombalgiques chroniques hospitalisés dans le cadre d'un reconditionnement à l'effort. Deux groupes ont été constitués : 25 patients ont bénéficié d'un reconditionnement à l'effort, 36 patients ont participé, en complément du programme rééducatif, à un programme de karaté adapté pendant 4 semaines. La stratégie d'équilibration a été évaluée en analysant la surface de l'ellipse du centre de pression en début et fin de prise en charge. La qualité de vie a été étudiée en utilisant l'auto-questionnaire de Dallas.

    Résultats : Une diminution significative de la surface de l'ellipse du centre de pression a été observée dans le groupe karaté dans des conditions yeux ouverts. Une diminution de ce paramètre est également observée dans les deux groupes dans des conditions yeux fermés, de façon significative dans le groupe sans karaté. Une amélioration des différents paramètres évalués à travers le questionnaire de Dallas est constatée dans les deux groupes, de façon plus importante dans le groupe sans karaté.

    Conclusion : La pratique du karaté, adaptée à la population lombalgique chronique, semble apporter un bénéfice sur leur stratégie d'équilibration et leur contrôle postural. Cette étude ouvre un champ d'investigation dans le domaine de la rééducation.

  • Utilisation des neurones miroirs en rééducation orthopédique : observation d'action dans les suites d'arthroplastie du genou : un essai contrôlé, randomisé, en simple aveugle portant sur 20 cas    - Guignans Charles Édouard  -  29 septembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La prise en charge rééducative après arthroplastie totale de genou voit ses modalités modifiées par les impératifs médico-économiques et pourrait bénéficier de nouvelles techniques s'ajoutant aux techniques de rééducation actuelles. La thérapie par observation d'action basée sur l'existence du système des neurones miroirs est une technique de rééducation récente qui fait l'œuvre de recherches. L'objectif de cette étude est d'évaluer l'efficacité de la rééducation par observation d'action sur la flexion active de genou et sur plusieurs indicateurs de l'évolution de la rééducation.

    Matériel et Méthodes : Essai contrôlé monocentrique, prospectif et randomisé en aveugle ayant eu lieu au cours de l'année 2016 au centre de soins de suite et de réadaptation de La Rochelle. Les deux groupes constitués réalisaient la rééducation « classique », l'un bénéficiant de la rééducation par observation d'action l'autre non. Les évaluations réalisées à l'entrée, au cinquième jour et au dixième jour d'hospitalisation portaient sur les amplitudes active et passive, la douleur, la force musculaire, le timed up and go test, la kinésiophobie, la montée des escaliers.

    Résultats : 20 patients ont participé à l'étude répartis en un groupe contrôle de 9 patients et un groupe expérimental de 11 patients. L'analyse par méthode ANOVA ne montre pas de différence significative pour la flexion active de genou (p=0,5601). Les critères montée des escaliers et « timed up and go test » ne sont pas analysables car les groupes ne sont pas comparables. Les résultats ne sont pas significatifs pour la kinésiophobie, la durée de séjour, les amplitudes passives, l'extension active, la douleur et la force musculaire.

    Conclusion : Notre essai ne montre pas d'effet significatif de la thérapie par observation d'action dans les suites d'une arthroplastie totale de genou lorsqu'il est accompagné de la rééducation usuelle. L'absence d'effet peut être du à l'hétérogénéité des groupes. Des études sur l'efficacité de cette technique dans d'autres pathologies locomotrices doivent être poursuivis.

  • Le patient hémiplégique spastique vasculaire et la toxine botulinique : indication éphémère ou pérenne ? : étude sur 72 patients sur 15 ans    - Truchon Julie  -  02 septembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La toxine botulinique est le traitement de référence de la spasticité évoluant sur un mode focal. Or, certains patients spastiques traités par injections de toxine botulinique au long cours, arrêtent les injections. L’objectif principal de notre étude était de montrer si l’arrêt des injections de toxine botulinique pour un autre traitement de la spasticité (chirurgie/orthèse/traitement per os) était plus fréquent lorsque la toxine botulinique est réalisée dans une indication fonctionnelle, que dans une indication de confort/douleur. Concernant nos objectifs secondaires, nous avons souhaité réaliser un suivi, en comparant les paramètres d’injections des patients ayant arrêté les injections de toxine botulinique, à ceux les poursuivant. Au sein du groupe arrêt, nous avons également souhaité comparer le groupe arrêt pour un autre traitement de la spasticité au groupe arrêt pour un autre motif en particulier sur le plan du site d’injection.

    Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective unicentrique, au Centre Richelieu (La Rochelle). La population était composée de patients hémiplégiques spastiques vasculaires d’origine ischémique ou hémorragique, ayant reçu au moins une injection de toxine botulinique dans une indication de traitement symptomatique focal de la spasticité, dont la première injection a été réalisée entre 2001 et 2013. Le recueil des données a été réalisé par auto-questionnaire et analyse des dossiers médicaux.

    Résultats : Notre étude concernait 72 patients. Nous avons pu diviser la population de notre étude en 2 groupes : arrêt (58 patients) et poursuite (14 patients) des injections de toxine botulinique. L’arrêt des injections de toxine botulinique pour un autre traitement de la spasticité n’était pas significativement plus fréquent dans une indication fonctionnelle que dans une indication de confort/douleur (p=0.057). Nos 2 groupes étaient comparables sur le plan de l’âge, du sexe, du type d’AVC, des effets indésirables, de l’indication, du site d’injection, de la corrélation des résultats entre le patient et le prescripteur, du délai AVC-injection, du délai entre injections, et des modalités d’information. Il existait une différence significative entre les 2 groupes sur le plan des attentes dans les suites du geste de toxine botulinique, qui n’étaient pas comparables du point de vue du patient ou du prescripteur (p=0.0339), du nombre d’injections reçues (p=0.003), et de la satisfaction (note : p<0.001 et question p=0.0031). De plus, l’arrêt des injections de toxine botulinique pour un autre traitement de la spasticité était significativement plus fréquent pour une injection réalisée au MI qu’au MS (p=0.013).

    Conclusion : La réacquisation d’un MI fonctionnel et ainsi d’une autonomie de déplacement, serait un des principaux objectifs de nos patients hémiplégiques. Il est aujourd’hui fondamental que tout patient présentant une hémiplégie vasculaire spastique résistant à la toxine botulinique, ou au contraire répondant à celle-ci mais ne désirant pas subir des injections au long cours, puisse bénéficier d’une consultation pluridisciplinaire du handicap, au cours de laquelle un bloc moteur pourra être réalisé et une prise en charge personnalisée proposée. Enfin, le temps d’information de nos patients, par formulation d’un contrat d’objectifs est fondamental, réalisant ainsi une alliance thérapeutique indispensable à leur satisfaction et donc au suivi à long terme.

  • Étude des paramètres de marche chez des patients atteints de sclérose en plaques sous fampridine : apport des accéléromètres dans l'évaluation de la réponse au traitement    - Bichon Charles-Xavier  -  02 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    L'objectif de cette étude est de mesurer les modifications induites par la fampridine sur les paramètres spatio-temporaux de la marche des patients atteints de SEP (sclérose en plaques), ainsi que l'équilibre, l'endurance, l'activité physique et la qualité de vie.

    Il s'agit d'une étude préliminaire monocentrique prospective. A J0 et à J14 de l'initiation d'un traitement par fampridine, en plus du test de marche de 25 pieds (T25FW) habituellement pratiqué, chaque sujet a réalisé un iWalk (test de marche de 6 minutes [6-MWT] instrumenté), un iSway (test d'équilibre instrumenté), et un iTUG (timed-up-and-go instrumenté), au moyen de capteurs APDM MobilityLab®. Une évaluation ambulatoire a en parallèle été réalisée ainsi qu'une évaluation de la qualité de vie (SEP-59).

    Douze patients ont été inclus. Il est retrouvé une diminution de la durée du T25FW 12,1 s ± 6,2 à 10,7 s ± 4,9 (p=0,003). Le périmètre de marche au 6-MWT a augmenté significativement de 239,0 m ± 92,2 à 281,9 m ± 130,8 (p=0,015), ainsi que la cadence au iWalk, qui s'est majorée de 89,2 pas/minute ± 9,7 à 98,1 ± 12,9 (p=0,03). Les temps d'appui lors des demi-tours sont significativement réduits. D'autres paramètres tendent à s'améliorer comme le temps de double appui, la longueur de foulée ou l'estimation de la consommation énergétique ambulatoire. Les comparaisons intergroupes n'ont pas retrouvé de différence significative mais certains paramètres semblent évoluer plus favorablement dans le groupe répondeur. Enfin le SEP-59 retrouve des améliorations significatives dans la plupart des dimensions psychologiques, contrairement aux dimensions physiques.

    La fampridine semble bien induire des modifications sur d'autres aspects que la vitesse, qui devront faire l'objet d'évaluations ultérieures statistiquement plus robustes.

  • Le pied varus équin de l'adulte hémiplégique spastique traité par neurotomie tibiale sélective : étude rétrospective de 107 patients    - Arrault Caroline  -  02 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le pied varus équin du patient hémiplégique spastique est une déformation neuro-orthopédique fréquente entravant la marche et l'autonomie en vie quotidienne. La neurotomie tibiale sélective est le traitement chirurgical de référence. Son efficacité à court terme n'est pas contestée mais les résultats à long terme, en particulier la récidive, sont peu décrits. L'objectif de l'étude est d'évaluer la récidive du pied varus/équin après neurotomie sélective des branches motrices du nerf tibial en décrivant l'évolution clinique et fonctionnelle et d'identifier des facteurs prédictifs de la récidive.

    Matériel et méthode : Étude rétrospective, descriptive de 107 patients adultes présentant une hémiplégie spastique acquise avec déformation du pied en varus et/ou équin opérée par neurotomie tibiale sélective. Les patients sont issus de la consultation pluridisciplinaire du handicap du CHU de Poitiers entre 1997 et 2014. Les patients ont été évalués avant et régulièrement après le geste chirurgical pour un recul moyen de 9 ans [1;15,6] : présence d'un varus/équin, amplitudes articulaires passives de cheville genou fléchi et genou tendu, score d'Ashworth, présence d'une griffe d'orteils, utilisation d'aides techniques et périmètre de marche.

    Résultats : 26 récidives de la déformation ont été recensées dans notre cohorte de 107 patients au cours du suivi. L'analyse comparative a permis de démontrer l'efficacité de la neurotomie avec un recul d'un an : amélioration des amplitudes articulaires de cheville et du score d'Ashworth entre les temps préopératoire et à 6 mois et à un an (p<0.0001). Il existe une stabilité de ces critères entre les évaluations de 6 mois à un an. Le délai entre la survenue du déficit et la chirurgie de correction du pied varus équin est un facteur prédictif de la récidive (p=0.020). Les patients opérés plus de 5 ans après l'accident neurologique responsable de l'hémiplégie ont un pronostic de récidive moins favorable dans notre étude.

    Conclusion : L'efficacité de la neurotomie tibiale sélective pour correction du pied varus équin est démontrée avec une stabilité des résultats à un an. La récidive de la déformation est une éventualité dans les années suivant le geste chirurgical. Le délai entre l'apparition du déficit neurologique et la chirurgie est un facteur prédictif d'absence de cette récidive lorsque le geste est réalisé avant 5 ans.

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