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Médecine générale

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  • Etat des lieux des connaissances sur le dépistage des anévrismes de l'aorte abdominale par les médecins généralistes de Charente en fonction de la pratique de l'échographie    - Ravel Martin  -  19 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    L'anévrisme de l'aorte abdominale (AAA) est une pathologie à la prévalence largement sous-estimée en France. Les facteurs de risque d'AAA sont bien connus, avec en tête le tabagisme qu'il soit actif ou sevré, l'âge (> 60 ans) et le sexe masculin. La rupture d'AAA est la troisième cause de mortalité cardiovasculaire dans les pays industrialisés. 80% des patients présentant une rupture anévrismale décèdent. L'échographie est un examen non irradiant, indolore, rapide, reproductible et reconnue comme imagerie de référence pour le diagnostic. Le dépistage de l'AAA a pour objectif une diminution de la mortalité globale, via le renforcement de la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaires. Notre étude s'intéresse à la pratique de l'échographie clinique ciblée en médecine générale et sur à influence sur la connaissance des recommandations sur le dépistage des AAA.

    Matériel et méthode

    Il s'agit d'une étude quantitative descriptive menée sur le département de la Charente entre le 1er mai 2024 et le 30 septembre 2024. Ce travail de thèse a pour objectif d'évaluer si les médecins généralistes pratiquant l'échographie au cabinet sont plus sensibilisés aux recommandations sur le dépistage des AAA que les autres. Les données ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire en ligne permettant de répondre de façon rapide et anonyme.

    Résultats

    Cinquante médecins généralistes charentais ont répondu à notre enquête, 76% d'entre eux déclarent ne pas avoir connaissance des recommandations sur le dépistage des AAA. Dix praticiens (20%), déclarent faire de l'échographie au cabinet. Parmi les médecins sondés, 20% ont correctement identifié les critères de dépistage en vigueur. On observe une différence significative entre les médecins généralistes connaissant les critères de dépistage des AAA selon s'ils pratiquent l'échographie au cabinet. 50% de ceux pratiquant l'échographie les ont correctement identifiés contre 12% chez les autres (p=0.018).

    Discussion et conclusion

    Les recommandations sur le dépistage des AAA sont peu connues des médecins généralistes charentais. Ce travail réalisé auprès des praticiens charentais a fait ressortir que ceux ayant inclus l'échographie dans leurs pratiques sont plus sensibilisés à cette thématique de santé publique. La participation des médecins généralistes à ce dépistage pourrait être renforcée par le développement de formations à l'échographie ou leur inclusion dans la maquette du diplôme d'études spécialisées de médecine générale, par l'évolution des cotations et par une organisation généralisée de ce dépistage afin de mieux cibler les patients concernés et tracer sa réalisation.

  • Étude des antécédents des patients de 75 ans et plus aux urgences du centre hospitalier de Niort.    - Bouin Nathan  -  19 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La population gériatrique représente une part croissante de la population générale consultant de plus en plus les urgences avec des problèmes médicaux de plus en plus graves. L'efficacité de leur prise en charge nécessite une connaissance approfondie de leurs dossiers médicaux, où le médecin traitant joue un rôle clef. Afin d'optimiser la transmission de l'information, le courrier d'adressage est le moyen le plus utilisé à cet effet, notamment pour la transmission des antécédents.

    Matériels et méthodes : Pour 249 patients inclus aux urgences du CH de Niort, nous avons comparé les antécédents recueillis par les urgences avec ceux disponibles dans les services d'hospitalisation afin de connaitre leur exhaustivité ou non. Ensuite, nous avons cherché à savoir si certains critères pouvaient améliorer la connaissance des antécédents.

    Résultats : Il manquait un antécédent pour 100% des patients. Il y avait en moyenne 4.9 antécédents manquants en lien avec le diagnostic des urgences et une moyenne de 3.3 antécédents manquants sans lien, avec p<0.05. Lorsqu'il y avait présence d'une ordonnance, le nombre d'antécédents oubliés était plus important avec p<0.05. Lorsque le patient retournait à domicile, il y avait une plus grande proportion d'antécédents manquants en rapport avec le diagnostic des urgences avec p<0.05.

    Conclusion : Il y a systématiquement au moins un antécédent manquant. Lorsque l'antécédent manquant est en lien avec le diagnostic des urgences, il y a un risque significatif qu'il existe d'autres antécédents oubliés. Toujours de manière significative, la présence de l'ordonnance n'améliore pas la connaissance des antécédents et il y a une plus grande proportion de patients à rentrer au domicile avec un antécédent manquant en lien avec les urgences. Les solutions résideraient dans la création d'unités gériatriques mobiles aux urgences, en favorisant l'admission directe en gériatrie, et en améliorant la communication ville-hôpital, notamment dans la création d'un poste d'assistant médical dédié, qui soulagerait le travail des urgentistes comme c'est déjà le cas chez certains médecins généralistes.

  • Évaluation de l'impact de la réorientation Logibec sur le statut médecin traitant de la patientèle Charentaise sans médecin référent vue aux urgences d'Angoulême entre Octobre 2023 et Février 2024    - Chambrot Ophélie  -  19 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La réorientation des patients auto-référés aux urgences est une pratique courante et sécuritaire pour les patients. Le logiciel Logibec est utilisé aux urgences d'Angoulême depuis 2020. Dans cette période de crise démographique médicale, le Logibec peut-il permettre aux patients n'ayant pas de médecin traitant d'en trouver un ? Est-ce que les patients réorientés bénéficient d'une éducation sur les stratégies de soins à adoptées pour les soins non urgents ?

    Méthodologie : Étude prospective, observationnelle, descriptive, monocentrique, au service d'accueil des urgences du centre hospitalier d'Angoulême situé dans le département de la Charente en Nouvelle-Aquitaine entre le 01/10/2023 et le 29/02/2024, associé à un suivi de leur besoin de santé sur les 6 mois qui a suivi leur réorientation. Analyse d'une comparaison d'un groupe de patients majeurs habitants en Charente sans médecin traitant réorienté et un groupe de patients témoins n'ayant pas été réorientés depuis 2021.

    Résultats : Observation d'un taux de 11,11% de déclaration médecin traitant après un rendez-vous Logibec. Odd ratio à 2,83 (IC[0,77-10,48]) ne nous permettant pas de conclure sur l'efficacité du Logibec à aider à trouver un médecin traitant. Toutefois, en incluant tous les patients réorientés ayant trouvé un médecin traitant, l'Odd ratio est de 8,5 (IC[2,85-25,39]).

    60% des patients ont manifesté des besoins de consultations médicales dans les 6 mois qui ont suivi la réorientation. La majorité avaient des besoins médicaux d'ordre musculosquelettiques ou ORL. Peu d'entre eux se sont rendus aux urgences. Ils ont préféré se tourner vers les médecins généralistes (médecin traitant ou non), les médecins spécialistes et le conseil en pharmacie.

    Conclusion : Notre étude n'a pas permis de définir si le Logibec est une aide à la déclaration de médecin traitant. Elle a permis de démontrer que la réorientation permet l'éducation d'un bassin de population vis-à-vis de sa prise en charge médicale. Une étude complémentaire avec un plus grand nombre de sujets serait nécessaire. Un changement des pratiques médicales et organisationnelles est nécessaire pour accompagner les patients dans leur recherche de médecin traitant.

  • Organisation des soins non programmés chez les médecins généralistes de Charente    - Guillaud Jeanne-Élie  -  19 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'évolution de la démographie médicale en France est telle que les patients ont de plus en plus de mal à avoir accès aux soins, notamment aux soins de premier recours, avec des délais d'attente qui s'allongent. Pour les soins non programmés, il est indispensable que ce délai soit court, sans pour autant passer par les services d'urgences. Le but de cette étude est de mettre évidence la part de soins non programmés effectuée par les médecins généralistes installés en Charente, et de savoir comment ces derniers sont organisés pour répondre à la demande. Nous souhaitons également connaitre leur avis sur la façon d'optimiser cette prise en charge.

    Méthode : Il s'agit d'une étude descriptive, quantitative, transversale dont le recueil de données s'est déroulé de Juin à Septembre 2023. 205 médecins généralistes installés en Charente ont été interrogés à l'aide d'un questionnaire en ligne.

    Résultats : 98 médecins ont répondu à l'étude. Il ressort que les médecins prévoient en moyenne 8 créneaux de soins non programmés (SNP) par jour et en réalisent en moyenne 31 par semaine. Cela représente 26% de leur activité totale, et 94% des répondants s'organisent pour recevoir les SNP. 51% des SNP sont gérés aux cabinet (par un confrère ou vu dans les 48h), et 45% sont orientés vers les urgences ou le centre 15. Les participants plus jeunes favorisent le travail de groupe, maison de santé pluridisciplinaires (MSP) ou communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), et effectuent un plus grand nombre de SNP. Le travail en groupe semble permettre d'alléger le temps de travail, et d'augmenter les moyens humains et matériels à disposition des médecins. Ces moyens, tels que le secrétariat, la salle de SNP ou l'assistant(e) médical(e) pourraient permettre une optimisation de la gestion des soins non programmés au sein des cabinets, libérant ainsi du temps médical pour le médecin.

    Conclusion : Les médecins généralistes en Charente se sont pour la plupart organisés afin de répondre à la demande de soins non programmés et cela représente une part importante de leur activité. Cependant, la demande est croissante et le nombre de médecins est en baisse. Cette étude met en évidence l'intérêt de la mise en place de moyens spécifiques pour les cabinets ainsi que celui d'une organisation territoriale pour répondre à la demande.

  • Évaluation de la satisfaction des internes ayant participé aux groupes d'échanges dédiés aux soins palliatifs : comment améliorer et pérenniser ces groupes ? Étude qualitative par entretien semi-dirigé auprès des internes du CH de Saintes    - Marchal Remi  -  19 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Malgré une formation clinique structurée, les internes se sentent souvent insuffisamment préparés à gérer les aspects psychologiques et relationnels des soins palliatifs, ce qui peut engendrer une souffrance émotionnelle et un épuisement professionnel. Pour répondre à ces défis, des groupes d'échange sur les soins palliatifs ont été mis en place au CH de Saintes. Ces sessions animées par un médecin et une psychologue, combinaient échanges de cas cliniques et apports théoriques. Cette étude vise à évaluer la satisfaction des participants à ces groupes et identifier les leviers d'amélioration pour pérenniser ce modèle.

    Méthode : L'étude qualitative, basée sur dix entretiens semi-dirigés, a adopté une approche IPA pour comprendre les expériences des participants. Les données ont été analysées selon la méthode de la théorie ancrée, avec l'appui des logiciels Notta, Word et Nvivo.

    Analyse des données : 80 % des participants étaient des internes en médecine générale, principalement en début ou milieu de cursus. Les groupes plus petits ont été jugés moins dynamiques. Les échanges étaient jugés enrichissants, permettant de partager difficultés et ressentis dans un cadre non hiérarchique. Les enseignements théoriques étaient perçus comme utiles mais secondaires par rapport aux échanges. Les groupes ont été jugés très utiles et unanimement recommandés.

    Discussion : Le duo médecin-psychologue a été essentiel, créant un climat de confiance et apportant une complémentarité très appréciée. Les groupes ont permis aux participants d'exprimer leurs émotions, de partager leurs expériences et d'améliorer leur gestion des soins palliatifs. Une communication et une promotion plus claire des groupes améliorerait la fidélisation. Malgré quelques limites, les groupes répondent en grande partie aux attentes des participants et offrent des pistes prometteuses pour leur amélioration et leur pérennisation.

    Conclusion : Les groupes d'échanges offrent un espace essentiel pour partager des expériences, soutenir les internes émotionnellement et mieux comprendre les enjeux cliniques. L'animation par un duo médecin-psychologue renforce la pertinence de ces groupes. L'étude a montré une forte satisfaction des participants, mais elle met en lumière des pistes d'amélioration. Les internes recommandent leur maintien et leur extension à d'autres professionnels de santé.

  • Hypertonie déformante acquise : un état des lieux des connaissances en médecine générale par le biais d'entretiens avec des médecins généralistes    - Servant Axel  -  12 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'hypertonie déformante acquise est une entité nosologique récente fréquemment rencontrée par les médecins généralistes sans le savoir. L'objectif de cette étude est d'explorer les connaissances et les méthodes actuelles des médecins généralistes autour de cette pathologie.

    Méthode : Vingt-sept entretiens semi-dirigés ont été réalisés auprès de médecins généralistes de la Vienne et des Deux-Sèvres. Les enregistrements ont été retranscrits puis ont fait l'objet d'une analyse thématique.

    Résultats : Les médecins généralistes interrogés connaissent peu l'HDA et ont parfois des représentations erronées de la pathologie. La prise en charge proposée est souvent symptomatique et les professionnels spécialisés adéquats sont peu connus. Les médecins interrogés sont demandeurs d'une meilleure information et reconnaissent l'intérêt d'une sensibilisation à l'HDA tant pour eux que pour les professionnels intervenant au sein des établissements gériatriques où la prévalence de l'HDA est la plus importante.

    Conclusion : La prise en charge du patient atteint d'HDA est améliorable, notamment en médecine générale, où la formation et la sensibilisation peuvent être développées dans l'intérêt d'une meilleure prise en charge pour le patient atteint d'HDA.

  • Une couverture vaccinale contre le méningocoque B inférieur en Charente, par rapport au niveau national, s'expliquerait-elle par une plus faible proposition de cette vaccination par les médecins libéraux ?    - Petit Lucie  -  12 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION : Les infections à méningocoque se manifestent généralement par une méningite ou une méningococcémie, le sérogroupe B étant majoritaire et représentant 50 % de ces cas en 2022. Bien que leur incidence soit faible, elles touchent principalement les enfants et sont associées à un taux élevé de mortalité et de séquelles. La vaccination constitue un enjeu de santé publique, où le médecin généraliste joue un rôle central. Les recommandations vaccinales ont évolué en 2021 avec l'ajout du Bexsero au calendrier vaccinal et l'ouverture de son remboursement pour les enfants de moins de 2 ans. En Charente, le taux de vaccination pour au moins une dose administrée avant 8 mois est inférieur à 40 %, ce qui le rend plus faible que le taux national, qui est de 48 %.

    OBJECTIF : L'objectif de cette étude était de voir si la couverture vaccinale en Charente pouvait s'expliquer par une plus faible proposition de cette vaccination par les médecins libéraux.

    METHODE : Etude épidémiologique descriptive, observationnelle et transversale à destination des médecins libéraux installés en Charente sous la forme d'un auto-questionnaire quantitatif.

    RESULTATS : Ce questionnaire a été envoyé à 224 médecins, et j'ai reçu 30 réponses, ce qui représente un taux de réponse de 13 %. Tous les médecins ayant participé à mon étude étaient informés que la vaccination contre le méningocoque B pouvait être prise en charge, et parmi eux, 75 % la proposent systématiquement à tous leurs patients éligibles. Le principal facteur limitant rapporté était l'oubli et le manque d'habitude. La majorité des médecins (79 %) ont indiqué un taux de refus inférieur à 25 %, tandis que 28 % d'entre eux ne signalent aucun refus pour cette vaccination.

    DISCUSSION : Mon étude ne permet pas d'établir de lien entre le taux de proposition de la vaccination et la couverture vaccinale en Charente par rapport au niveau national.

    Elle indique que, bien que les médecins généralistes soient au fait des recommandations vaccinales, certains rencontrent des difficultés à suivre leurs évolutions. La principale raison évoquée pour la non-prescription du vaccin est l'oubli. Des caractéristiques socio-démographiques, telles que le sexe ou la durée d'exercice, peuvent influencer la proposition vaccinale.

    À la suite de la pandémie de COVID-19, des changements significatifs ont été observés dans l'épidémiologie des infections invasives à méningocoques, avec une recrudescence des cas. Ces évolutions ont conduit à l'extension de l'obligation vaccinale contre les sérogroupes A, B, C, W et Y pour les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2025.

  • Impact de l'inclusion au sein du protocole Vigilance du réseau ASALÉE sur la qualité de vie des patients atteints d'insuffisance cardiaque dans les Deux-Sèvres    - Marie Virginie  -  12 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Titre : Impact de l'inclusion au sein du protocole Vigilance du réseau ASALÉE sur la qualité de vie des patients atteints d'insuffisance cardiaque dans les Deux-Sèvres.

    Introduction : L'insuffisance cardiaque (IC) est une pathologie chronique très répandue à travers le monde. Il est estimé que 64 millions de personnes en sont atteintes. En raison du vieillissement de la population, ce chiffre tend à augmenter dans les années à venir. Du fait de son atteinte aussi bien physique que psychologique, cette maladie nécessite une prise en charge globale du patient. Pour la réaliser, des programmes d'accompagnement pluridisciplinaires ont donc été développés. Dans ce but, le protocole Vigilance par le réseau ASALÉE a été élaboré avec une surveillance quotidienne du poids et de la taille complétée par une séance d'entretien personnalisé à son installation.

    L'objectif principal de cette étude est de démontrer si l'inclusion au sein du protocole Vigilance du réseau ASALEE permet une amélioration de la qualité de vie. L'objectif secondaire est d'appréhender le rapport des patients avec ce protocole.

    Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude qualitative avec réalisation d'entretiens semi-dirigés complété d'un questionnaire inspiré du Minnesota Living With Heart Failure Questionnaire (MLWHFQ) rempli de manière rétrospective.

    Résultats : Les entretiens réalisés ont permis de montrer qu'un tel accompagnement permet une amélioration de la qualité de vie des patients inclus. Plus de 50% des items du questionnaire ont été jugés comme au minimum moyennement amélioré par plus de la moitié des patients. Ces items concernent aussi bien le pan physique, psychologique et socio-économique.

    L'accompagnement et le suivi par l'IDSP étaient jugés optimaux par les patients.

    Conclusion : Le protocole Vigilance présente un impact positif sur la qualité de vie des patients avec un accompagnement estimé suffisant. Les patients en tirent une confiance renforcée certaine à la fois dans leur suivi mais également dans leur manière personnelle d'appréhender leur pathologie.

    Cependant, les limites de ce travail suggèrent de réaliser de nouvelles études prospectives et contrôlées pour conforter ce résultat.

  • Impact du stage en Médecine Générale sur la Représentation Sociale de cette spécialité chez les étudiants en deuxième cycle de la Faculté de Médecine de Poitiers    - Hautcoeur Estelle  -  12 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'attractivité des jeunes médecins vers la médecine générale est au cœur des problématiques d'accès aux soins actuelles. Pourtant, les étudiants de deuxième cycle ne disposent que d'une seule expérience en médecine générale avant leur choix de spécialité. Le stage de deuxième cycle en médecine générale (SDCM) est donc primordial pour leur faire découvrir les spécificités de la spécialité et leur permettre un choix éclairé pour l'internat. En tant qu'outil pédagogique, chaque DMG a intérêt au sein de chaque faculté à explorer l'impact du SDCM sur les étudiants, afin d'améliorer et promouvoir toujours plus ce stage.

    Objectif : Évaluer l'impact du SDCM sur la représentation sociale de la médecine générale (RSMG) chez les étudiants en deuxième cycle de la faculté de médecine de Poitiers.

    Matériel et Méthode : Étude semi-quantitative transversale comparant la RSMG d'étudiants n'ayant pas réalisé le SDCM (n=80) versus étudiants ayant réalisé le SDCM (n=82) au moyen d'un recueil anonyme par questionnaire mené de mai à juillet 2024 parmi la population d'externes de la faculté de médecine de Poitiers. Il était demandé aux étudiants de citer 5 mots leur venant à l'esprit à propos de la médecine générale (test d'association verbale) permettant une analyse structurale (théorie du noyau central) et factorielle (théorie des principes organisateurs) de la RSMG.

    Résultats : Le SDCM renforce le noyau de la RSMG autour de trois thèmes : relation particulière entre le médecin généraliste et ses patients, multiples champs d'application de la médecine générale, exercice libre en libéral. Il permet une meilleure définition de la spécialité selon les compétences fondamentales du médecin généraliste. Les analyses de similitude et factorielle montrent une représentation plus humanisée de la médecine générale. Les facteurs confondants identifiés sont le rapport à la spécialité (attrait ou opposition à la médecine générale comme choix d'internat), la réalisation de visites à domicile lors du SDCM, le délai écoulé depuis le stage.

    Discussion : Le SDCM entraine une professionnalisation de la RSMG en rendant la spécialité plus concrète et mieux définie et en soulignant ses oppositions au monde hospitalier habituel des étudiants. En remplissant cet objectif, il permet un choix éclairé plutôt que par défaut de la médecine générale comme spécialité d'exercice. Un tel outil, plébiscité des étudiants, devrait être accessible à tous voire répété dans le cursus. Nos résultats viennent préciser ceux d'un travail antérieur avec une puissance statistique plus importante et rejoignent les résultats d'analyses qualitatives similaires menées depuis l'existence du SDCM, en apportant un cadre théorique précis (théorie des représentations sociales) et une méthodologie pratique et originale (association verbale), permettant l'obtention de données quantitatives à partir d'un recueil qualitatif. Outre la pédagogie médicale, l'étude des représentations sociales offre de multiples domaines d'application, ouvrant le champ des possibles à des travaux futurs.

  • Association d'une benzodiazépine avec un antidépresseur dans le traitement du syndrome dépressif : revue systématique de la littérature des données actuelles (2001-2024)    - Jarnaud Fanny  -  05 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le syndrome dépressif est un motif courant de consultation en médecine générale. Si les recommandations actuelles préconisent l'introduction d'un traitement antidépresseur et la psychothérapie pour les syndromes dépressifs modérés à sévères, l'association d'une benzodiazépine reste une pratique répandue mais sans consensus et hétérogène. L'objectif de cette revue est d'examiner, dans le cadre du syndrome dépressif, si la coprescription d'une benzodiazépine avec un antidépresseur, comparée à un traitement par antidépresseur seul, influence l'adhésion au traitement, la survenue d'effets indésirables et l'amélioration des symptômes dépressifs.

    Méthodes : Les études ont été sélectionnées selon les critères d'inclusion et d'exclusion (publications ≥ 2001 ; âge ≥ 16 ans ; toute étude comparant un groupe antidépresseur et un groupe antidépresseur associé à une benzodiazépines ; diagnostic de dépression selon la CIM ou le DSM ; articles publiés en français ou anglais). Les recherches ont été réalisées sur plusieurs bases de données (Pubmed, Psycinfo, Lissa, Google Scholar, Cochrane Library) de Juin à Août 2024. Les risques de biais ont été évalués par l'outil « Risk of bias 2 – ROB2 » pour les essais cliniques randomisés, « AMSTAR-2 » pour les méta-analyses et la « Newcastle-Ottawa Scale » pour les études observationnelles, les études non randomisées et les études en open label. Les données en lien avec le maintien et l'efficacité du traitement antidépresseur et la survenue d'effets indésirables ont été extraites et retranscrites sous forme de tableaux pour la réalisation d'une analyse qualitative.

    Résultats : Douze études ont été incluses. Elles comprenaient 2 méta-analyses, 1 analyse post hoc d'un essai randomisé, 2 essais non randomisés en open label, 1 analyse secondaire d'un essai en open label, 6 études observationnelles. La diversité des études et des données n'a pas mené à la réalisation d'une méta-analyse. L'analyse des études ne permettait pas de conclure sur l'efficacité ou le maintien du traitement antidépresseur selon l'association ou non d'une benzodiazépine. Cependant, les données semblaient en faveur d'une augmentation du risque de survenue d'effets indésirables, notamment de risque de consommation prolongée de benzodiazépine, surtout chez les personnes âgées.

    Discussion : Les études incluses avaient des risques de biais, notamment de sélection, et d'attrition. Les limites identifiées étaient de petits échantillons de patients étudiés, sur des durées de suivis courtes, des manques d'informations sur les traitements évalués.

    Conclusion : L'association d'une benzodiazépine avec un traitement antidépresseur dans le syndrome dépressif présente des risques, qu'il convient de considérer dès le départ, même pour une prise limitée, notamment chez les personnes âgées. Il n'existe pas à ce jour de preuve de l'intérêt d'une prescription systématique de benzodiazépine dans le syndrome dépressif. La réalisation de nouveaux essais cliniques randomisés avec les traitements antidépresseurs de première intention serait pertinente pour apporter des réponses concernant cette pratique clinique mal codifiée.

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