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Hématologie

Les travaux sélectionnés

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  • Analyse de la représentativité de la cohorte REALYSA pour les lymphomes inclus dans les centres du Poitou Charentes (Poitiers-Niort) versus une cohorte populationnelle du registre général des cancers de la région Poitou Charentes    - Nsiala Makunza Laly  -  20 octobre 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction. REALYSA est une cohorte française prospective multicentrique en vie réelle dont le but est d'évaluer l'impact pronostique des facteurs épidémiologiques, cliniques et biologiques de patients nouvellement diagnostiqués d'un lymphome. La représentativité de la cohorte par rapport à la population générale ne pourra être évaluée que sur la distribution des patients par rapport aux données d'incidence nationale produites par le réseau national des registres français (FRANCIM), les données pronostiques et thérapeutiques n'étant pas disponibles directement en base dans les registres nationaux. L'objectif de notre étude était d'évaluer la représentativité de la cohorte REALYSA par rapport à une cohorte populationnelle du Poitou-Charentes sur des données hautes résolutions grâce à un retour systématique au dossier des patients identifiés par le registre général des cancers du Poitou-Charentes (RGCPC).

    Méthodes. Tous les cas de lymphome B diffus à grandes cellules (LBDGC), lymphome folliculaire (LF) et lymphome de Hodgkin (LH) enregistrés chez l'adulte entre le 1er janvier et le 31 décembre 2021 au RGCPC ont été sélectionnés. Nous avons comparé les patients inclus dans REALYSA par rapport aux autres patients du registre. Nous avons également comparé les patients traités dans les centres REALYSA à ceux traités dans les autres centres.

    Résultats. Au total 232 patients ont été inclus dans notre étude dont 68 participaient à l'étude REALYSA. Les patients avec un DLBCL étaient significativement plus jeunes (p=0.006), en meilleur état général (p=0.02), avec un objectif curatif (p=0.008) de traitement en ambulatoire (=0.04). Pour les LF, seuls les patients avec une indication de traitement étaient inclus dans REALYSA (p< 0.0001). Les patients LH dans REALYSA avaient plus fréquemment une maladie localisée par rapport aux autres patients du registre (p=0.0003). La survie sans évènement (83 vs 68%, p=0.005) et la survie globale (88 vs 78%, p=0.004) étaient significativement supérieures chez les patients inclus dans REALYSA.

    Conclusion. Certains patients restent sous représentés dans REALYSA notamment les LBDCG du sujet âgé et des patients graves, les LH avec une maladie avancée ainsi que les LF en surveillance. Les analyses des patients en fonction des centres permettent d'identifier deux causes de biais de sélection : une sélection des patients faite par les cliniciens dans les services et d'autre part une sélection liée aux centres recruteurs de REALYSA. Une exhaustivité est nécessaire pour corriger ces biais d'une part en incluant systématiquement les patients éligibles dans les centres et d'autre part en augmentant le nombre de centres périphériques recruteurs.

  • Évaluation de modèles pronostiques pour prédire la survie des patients âgés atteints de leucémie aiguë myéloïde et traités par Azacitidine    - Gardeney Hélène  -  24 novembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction. Les patients de plus de 60 ans sont les plus à risque de développer une leucémie aigue myéloïde (LAM) et ils possèdent également le pronostic le plus sombre. Ce pronostic péjoratif est lié à la fois à des facteurs liés au patient et à des caractéristiques de la leucémie. La décision thérapeutique repose principalement sur l'évaluation subjective de la « fitness » ou de la « frailty » du patient par l'hématologue. Des recommandations spécifiques pour l'évaluation de la capacité du patient âgé atteint de LAM à supporter et tirer bénéfice d'un traitement manquent.

    Objectif. Nous souhaitons évaluer les modèles pronostics préexistants (ALFA, HOCSG et MDACC) - développés au départ pour évaluer la survie des patients âges « fit » traités par chimiothérapie intensive - dans une cohorte de patients « unfit » traitée par agents hypométhylants et établir s'ils sont capables de distinguer les patients qui bénéficient ou non d'un traitement par HMAs en termes de survie. Nous nous sommes également intéressés aux facteurs de risques (FDR) associés à la survie et à la capacité à réaliser 4 cures d'HMAs chez ces patients « unfit ».

    Méthodes. Nous avons analysé tous les patients âgés de plus de 60 ans diagnostiqués avec une LAM, unfit pour la CI et traités par Azacitidine SC (AZA) en 1ère ligne de juillet 2015 à décembre 2019 au CHU de POITIERS. Notre critère de jugement principal était la survie globale (SG) et nous avons analysé la réponse au traitement selon les définitions de l'IWG-MDS-2006 après 4 cycles.

    Résultats. Un total de 65 patients a été inclus, 86% avaient plus de 70 ans et 29% plus de 80 ans. L'état général était altéré chez 17%, avec un ECOG ≥ 2 et 45% étaient très comorbides avec un score de Charlson ≥ 3. Les LAM secondaires représentaient 63% des patients et une cytogénétique défavorable selon l'ELN 2017 était présente chez 38% des patients. Après un suivi médian de 10,75 mois (95CI 3.98 – 17.94), la SG médiane est de 9,73 mois. Trente-cinq (54%) patients ont achevé 4 cycles mais 22 (34%) des patients sont morts avant la fin des 4 cycles. Parmi les 54 (86%) patients évaluables, une amélioration hématologique (HI) était obtenue chez 37% des patients et l'indépendance transfusionnelle chez 32% des patients. L'index décisionnel du groupe ALFA et le modèle du groupe HOCSG n'ont pas été capables de stratifier nos patients. Le modèle MDACC quant à lui est capable d'identifier une population à haut risque avec un survie diminuée (HR 3.01; 95%CI 1.04 – 8.79) qui pourraient éventuellement ne pas bénéficier d'un traitement par HMAs (par rapport aux soins de support). Le FDR principalement associé avec survie plus courte était le caryotype défavorable (HR 1.89 (95% CI 1.08-3.32), p=0.026) et les FDR associés avec le risque d'échouer à compléter les 4 cycles d'AZA sont l'état général avec l'ECOG (HR 0.1(95% CI (0.01 - 0.85)) et les comorbidités (HR -0,79 (HR 0,45 (95% CI (0.22 - 0.78)).

    Conclusion. De manière générale, les scores pronostics existants ne s'appliquent pas aux patients âgés « unfit » atteints de LAM. Pourtant, avec l'augmentation constante du nombre de cas de LAM chez les sujets âgés et la multiplication des options de thérapies ciblées qui vont pouvoir être proposée en association avec l'AZA, il a un besoin urgent de modèles pronostiques dédiés aux LAM « unfit »

  • Impact pronostique d'une préphase dans les lymphomes B diffus à grandes cellules traités en 1ère ligne    - Lévy Anthony  -  30 septembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction. La préphase (PP) diminue l'effet du premier cycle et est recommandée pour éviter le syndrome de lyse tumorale avant la première ligne d'immunochimiothérapie (ICT) chez les patients atteints de lymphome diffus à grandes cellules B (DLBCL), dans les cas de forte masse tumorale. Connaissant l'impact pronostique négatif de la diminution de la dose d'intensité de l'ICT, nous avons pour objectif d'évaluer la survie globale en fonction de la PP.

    Patients/méthodes. Tous les cas de DLBCL diagnostiqués entre 2014 et 2017 dans la région Poitou Charentes et âgés de 18 à 80 ans ont été identifiés par le Registre général du cancer. Seuls les patients ayant bénéficié d'au moins un cycle de ICT ont été inclus. Le risque principal est de comparer des groupes déséquilibrés sur les caractéristiques de la maladie initiale car la PP est recommandée pour les patients ayant une charge tumorale élevée. Pour compenser ce biais, nous proposons de réaliser un appariement par score de propension.

    Résultats. 341 patients ont reçu une ICT de première ligne : 126 (37%) avec préphase (PP) et 215 (63%) sans préphase (NPP). Après appariement, 2 groupes comprenant chacun 94 patients, ne présentaient pas de différence significative sur les caractéristiques des patients au moment du diagnostic. Avec un suivi médian de 4,4 ans, la survie globale à 2 ans était de 71% [63-82] pour les patients PP et 80% [73-89] pour les patients NPP respectivement (p = 0,14) et la survie sans progression à 2 ans était de 62% [51-71] pour les patients PP et 75% [64-82] pour les patients NPP respectivement (p = 0,06). Les toxicités de grade III-IV après le premier cycle d'ICT n'étaient pas significativement différentes dans les deux groupes.

    Conclusion(s). La PP chez tous les patients DLBCL semble avoir un impact pronostique négatif limité mais ne diminue pas l'"effet premier cycle". Sur la base de nos résultats, nous ne suggérons pas d'utiliser une préphase de manière large. D'autres études sont nécessaires pour évaluer l'efficacité et la sécurité du traitement de préphase, en particulier pour les patients présentant une charge tumorale élevée ou les patients âgés.

  • Impact de l'élimination précoce du méthotrexate haute dose dans le traitement des lymphomes cérébraux et dans la prophylaxie neuro-méningée des lymphomes de haut grade    - Sabirou Florence  -  20 avril 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction. Il n'existe pas de consensus concernant la prophylaxie neuro-méningée des lymphomes B diffus à grandes cellules (LBDGC). Le bénéfice de la chimiothérapie intrathécale (IT) est remis en cause mais le méthotrexate (MTX) haute dose (MTX-HD) présente un profil de toxicité dissuasif pour de nombreuses équipes. Il semble que les patients qui reçoivent du MTX-HD en prophylaxie du système nerveux central (SNC) pour un LBDGC ont une élimination du MTX plus rapide que les patients avec un lymphome primitif du SNC (LPSNC). Le but de notre étude est de vérifier cette hypothèse en comparant la vitesse d'élimination dans ces 2 populations et de montrer l'impact sur la survie globale et sans progression comparée à celle des patients ayant reçu une prophylaxie par chimiothérapie intrathécale.

    Matériel et Méthodes. Notre étude rétrospective porte sur 3 groupes de lymphomes traités entre 2015-2020 : les LPSNC et les LBDGC ayant reçu une prophylaxie soit par MTX-HD (LBDGC-MTX) soit par IT (LBDGC-IT). Les caractéristiques au diagnostic ont été recueillies pour chaque patient, comprenant les facteurs de risque de rechute du SNC ainsi que les éléments du suivi. 142 patients ont été inclus dans notre étude : 64 patients avec un LPSNC, 18 patients dans le groupe LBDGC-MTX et 60 patients dans le groupe LBDGC-IT.

    Résultats. La vitesse médiane d'élimination du MTX était de 48h pour les LPSNC et 36h pour les LBDGC avec 3 profils d'élimination identifiés : lent, rapide ou variable. Le profil d'élimination n'avait pas d'impact sur la survie sans progression (SSP) ni sur la survie globale (SG). Le type de prophylaxie semblait n'avoir un impact que sur la SG mais non significatif (p = 0,131). La toxicité principale du MTX-HD était rénale (44% des LPSNC et 17 % des LBDGC-MTX). Aucune toxicité sévère n'est survenue avec la chimiothérapie intrathécale.

    Conclusion. Notre étude a montré que l'élimination du MTX semble plus rapide dans la prophylaxie des LBDGC que dans le LPSNC et nous avons identifié 3 profils d'élimination. L'élimination étant variable et l'effectif limité, nous n'avons pas identifié de facteurs prédictifs de la vitesse d'élimination, ni d'impact de la vitesse d'élimination sur la survie. Notre étude suggère que le MTX-HD est plus efficace que la chimiothérapie intrathécale dans la prophylaxie du SNC dans les LBDGC. Des études prospectives sont nécessaires pour répondre formellement à la question de la prophylaxie optimale dans le LBDGC.

  • Lymphome de Hodgkin non localisé : stratégie d'escalade thérapeutique guidée par le TEP scanner    - Moya Niels  -  14 octobre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le lymphome de Hodgkin (LH) affecte préférentiellement les sujets jeunes (20-30 ans). Dans sa forme non localisée, son traitement n'est pas consensuel, et repose, depuis peu sur 2 types de stratégies, guidées par les résultats d'un TEP scanner intermédiaire (TEP-2) : soit une escalade thérapeutique par BEACOPP après 2 cycles d'ABVD en cas de TEP-2 positif, ou bien une désescalade thérapeutique vers l'ABVD après 2 cycles de BEACOPP lorsque le TEP-2 est négatif.

    Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective de cohorte chez des patients de 60 ans ou moins, atteints d'un LH non localisé, traités au CHU de Poitiers entre 2011 et 2016, par 2 cycles d'ABVD et avec stratégie d'escalade thérapeutique guidée par les résultats d'un TEP-2. Le critère de jugement principal était la survie sans progression (PFS), les critères de jugement secondaire la survie globale (OS), la PFS selon le résultat du TEP-2, le nombre et la nature des traitements reçus après escalade thérapeutique.

    Résultats : Un total de 70 patients a été inclus, 35 Femmes et 35 Hommes, avec un âge médian de 31 ans, 41% présentaient des signes généraux, 23 étaient stade IV, 13 stade III, 34 stade II (11 stade IIB et 23 stade IIA défavorable). Après 2 cycles d'ABVD, le TEP-2 était positif pour 24 (34%) et négatif pour 46 patients (66%). Aucune différence statistique n'a été observée sur les caractéristiques initiales entre les 2 groupes. Avec un recul médian de 50 mois, la PFS à 5 ans, chez les patients TEP-2 négatifs était à 87,6% (IC95% : 76,6%-98,5%) contre 20,5% (IC95% : 8,3%-32,7%) pour les patients TEP-2 positif (p < 0,001), sans impacter leur OS (p = 0,359). Vingt-huit patients ont reçu un traitement de rattrapage (18 étaient réfractaires à la première ligne, 10 ont rechuté). Uniquement 1 patient à reçu du BEACOPP, les autres ont eu différents schémas de chimiothérapie haute dose. Les patients pouvant être autogreffés en première rechute avaient une PFS à 51,2% (IC95% : 40,6%-62,1%) contre 19,5% (IC95% : 7,3%-31,7%) pour les patients l'étant pas (p = 0,006). Aucune différence d'efficacité entre les différents schémas de chimiothérapie reçus n'a été retrouvée, l'OS des patients traités en seconde ligne été significativement inférieure à ceux n'en recevant pas (p = 0,02). Au total, la survie globale à 5 ans de la cohorte, était estimé à 92%.

    Conclusion : Une escalade thérapeutique différente du BEACOPP chez les patients TEP-2 positif après 2 cycles d'ABVD est possible, la possibilité de réaliser une autogreffe chez ses patients améliore leur pronostic.

  • Lymphome de Hodgkin et fertilité féminine : étude de la fertilité des patientes traitées par ABVD    - Machet Antoine  -  13 juin 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : la Maladie de Hodgkin (MDH) est une hémopathie maligne curable touchant une population jeune en âge de procréer. De plus en plus de jeunes femmes sont guéries et doivent faire face aux complications à long terme. Parmi elles, l'infertilité tient une place importante et la préservation de la fertilité est devenue un enjeu grandissant. La chimiothérapie de 1ère ligne par ABVD (adriamycine, bleomycine, vinblastine et dacarbazine) semble peu gonadotoxique mais cette toxicité a peu été étudiée.

    Objectif : apporter une nouvelle évaluation de la fertilité féminine par mesure du nombre de grossesses et de naissances après ABVD chez les jeunes femmes ayant été traitées pour une MDH, en comparaison à une population non-exposée.

    Matériels et méthodes : les patientes âgées de 18 à 40 ans ayant une MDH traitée à Angers, Nantes ou Poitiers, dans les protocoles POF81, MH90 et MH97 menés de 1981 à 2005, ont été contactées. Le traitement majoritaire était l'ABVD. Deux témoins sains ont été attribués à chaque patiente et appariés sur l'âge, la consommation de tabac et l'indice de masse corporelle. La fertilité était évaluée par le nombre de grossesses après traitement de la MDH et le nombre de naissances. Les informations étaient recueillies par des questionnaires papiers.

    Résultats : soixante-sept patientes ont été incluses. L'âge médian au diagnostic était de 24,4 ans (15,6-43,1). Quarante-six patientes ont reçu un traitement considéré d'intensité « standard » : 37 patientes ont été traitées par ABVD et 9 par EBVM (epirubicine, bleomycine, vinblastine et methotrexate). Vingt-et-une patientes ont reçu un traitement « renforcé », dont 8 avec autogreffe de cellules souches périphériques. Toutes sauf une ont reçu de la radiothérapie. Cinquante-quatre pourcents des patientes traitées par ABVD ont obtenu une grossesse et 82,3% des patientes qui désiraient des enfants ont obtenu au moins une naissance. Dans le groupe des patientes, 36 (53,7%) ont démarré au moins une grossesse après traitement contre 73 témoins (54,5%) (p=0,92). Le délai médian de survenue d'une grossesse n'était pas différent entre les groupes [4,8 ans (3,1-6,6) chez les patientes vs 6,8 ans (5-8,7) chez les témoins, p=0,214]. De même, il n'y avait pas de différence en termes de recours à l'assistance médicale à la procréation [7 (10,4%) patientes vs 7 (5,2%) témoins, p=0,125]. L'âge de survenue de la ménopause était de 44,4 ans (36-55) chez les patientes vs 51,5 ans (36,2-59) chez les témoins (p=0,006) sans impact sur le nombre de grossesses. Trente-six patientes (53,7%) désiraient avoir des enfants après la prise en charge de la MDH : 30 (83,3%) ont obtenu au moins une grossesse et toutes sauf une ont obtenu au moins une naissance (80,5%). Il y avait peu de naissances prématurées chez les patientes (4%) et peu de complications néonatales [1 retard de croissance (2%)].

    Conclusion : le nombre de grossesses et de naissances chez les jeunes femmes ayant été traitées par ABVD pour une MDH est similaire à celui de la population générale, témoignant de la faible gonadotoxicité de l'ABVD.

  • Identification chez les patients atteints de myélome multiple en rechute d'une sous-population présentant la meilleure efficacité - tolérance de l'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques    - Desmier Déborah  -  08 juin 2016  - Thèse d'exercice

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    La place de l'allogreffe de CSH dans l'arsenal thérapeutique du myélome reste controversée et n'a pas de place consensuelle chez les patients à risque standard. Sa réalisation précoce dans la séquence thérapeutique chez des patients en rechute restant chimiosensibles sont des facteurs pronostiques retrouvés dans la littérature permettant d'allonger la PFS et diminuer l'incidence des rechutes. Nous n'avons pas identifié dans cette étude rétrospective de 102 patients français atteints de MM allogreffés en rechute entre 2008 et 2013 de facteurs pronostiques permettant d'affiner le choix des patients pouvant obtenir une PFS supérieure à 2 ans, équivalent à celle obtenue avec les nouveaux agents et anticorps monoclonaux. La toxicité de cette procédure dans notre étude est acceptable avec une TRM < 10% à 5ans. Dans cette cohorte française, l'allogreffe reste une option thérapeutique proposée chez les patients en rechute, quel que soit le statut cytogénétique, dont l'objectif est plus de différer le recours aux nouvelles molécules que l'obtention d'une guérison, même s'il existe un petit contingent de patients qui ne rechutent pas à 5 ans.

  • Traitement de la myélofibrose par l'inhibiteur de janus kinase, ruxolitinib : étude de l'incidence des complications infectieuses    - Cayssials Émilie  -  11 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    La myélofibrose est un néoplasme myéloprolifératif rare et grave. Le ruxolitinib, un inhibiteur de JAK1 et JAK2 constitue un réel progrès à propos du traitement des SG (Signes Généraux) et de la SPMG (SPlénoMéGalie) associés à la maladie. Le profil de tolérance est satisfaisant avec une toxicité principalement hématologique liée au mécanisme d'action de la molécule. Avec une durée initiale d'exposition médiane d'à peine 12 mois, l'incidence des effets secondaires graves était selon les deux études de phase III COMFORT faible. Ultérieurement, des infections sévères opportunistes ont été observées de manière sporadique chez des patients traités par ruxolitinib.

    Nous avons mené une étude rétrospective bicentrique sur l'incidence des complications infectieuses en particulier opportunistes à partir des observations de 31 patients suivis pour une myélofibrose primaire ou secondaire et, traités par ruxolitinib. Avec une durée d'exposition médiane de 15 mois, 58% des patients de notre cohorte ont présenté au moins un épisode infectieux. Nous avons observé par ordre de fréquence des infections pulmonaires communautaires (29% des patients), des réactivations des virus HSV/VZV (26%) et des infections urinaires communautaires (10%). La fréquence des épisodes infectieux sévères a été de 42%, aucun n'était relatif à une infection opportuniste.

    En dehors d'une fréquence élevée de récurrences des virus HSV/VZV (Herpes Simplex Virus / Varicella-Zoster Virus) d'intensité mineure à modérée, nous n'avons pas observé de cas d'infection opportuniste. Nous concluons, à l'instar de l'évolution du résumé des caractéristiques cliniques du produit que des antécédents de tuberculose, d'infection aux virus HSV/VZV ainsi qu'aux virus de l'hépatite B, de l'hépatite C et VIH sont à rechercher chez les patients avant la mise en route du traitement et, qu'une vigilance vis-à-vis de manifestations cliniques neurologiques est requise (trois cas de LEMP (LeucoEncéphalopathie Multifocale Progressive) publiés). Aucune mesure de restriction ou de prophylaxie primaire n'apparait nécessaire.

  • Intérêt du traitement par Kidrolase – Torisel – Rituximab dans les lymphomes malins non hodgkiniens B réfractaires : étude rétrospective poitevine    - Le Goff Marielle  -  20 juin 2014  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les LMNH sont les hémopathies les plus fréquentes et sont en terme d'incidence au 6ème rang de tous cancers confondus. Le pronostic est influencé par l'âge, la masse tumorale et les comorbidités. Les formes réfractaires sont aussi de pronostic très défavorable. Ces formes réfractaires sont souvent des lymphomes B inclassables d'aspects intermédiaires entre lymphome de Burkitt et lymphome non hodgkinien B diffus à grandes cellules dont le pronostic est sombre à court terme en raison de l'association d'anomalies moléculaires telles que c-myc, Bcl2 et Bcl6.

    Objectif : Intérêt d'un traitement par kidrolase – torisel – rituximab chez des patients dont le LMNH B est réfractaire aux chimiothérapies cytotoxiques classiques.

    Patients et méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective incluant les patients de Poitiers traités par KTR entre mai 2011 et octobre 2013. Le diagnostic reposait sur l'analyse anatomopathologique réalisée au CHU de Poitiers et des techniques d'hybridation (FISH) réalisées au CHU de Bordeaux.

    Résultats : Nous avons reporté 8 cas, ce traitement a permis une rémission complète chez 1 patient, une réponse partielle chez 2 patients dont un en rémission complète post allogreffe. Les effets secondaires étaient nombreux notamment thrombo-emboliques, infectieux, hématologiques et lipidiques.

    Discussion et conclusion : Ce protocole semble intéressant pour traiter ces maladies réfractaires aux cytotoxiques classiques. L'un des inconvénients majeur est sa toxicité, l'étude de nouvelles molécules est en cours afin d'améliorer la tolérance. Il serait probablement intéressant de développer des protocoles thérapeutiques spécifiques pour ces formes de LMNH B réfractaires.

  • Le lymphome de Hodgkin primitif du tube digestif : revue de la littérature et à propos de 8 cas    - Voldoire Maud  -  25 octobre 2013  - Thèse d'exercice

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    Le lymphome de Hodgkin (LH) primitif du tube digestif (TD) est une entité extrêmement rare, représentant environ 1% de l'ensemble des LH. Nous avons conduit notre étude en colligeant les cas de LH avec atteinte du TD à partir des cas de LH diagnostiqués dans 4 centres hématologiques français entre janvier 1990 et janvier 2013. Les objectifs de cette étude étaient d'analyser les caractéristiques clinico-biologiques des patients présentant une atteinte primitive du tractus gastro-intestinal afin de déterminer la valeur pronostique de cette atteinte et de définir la prise en charge thérapeutique optimale. Nous avons identifié 8 cas de LH primitifs du TD en utilisant les critères de Dawson. L'âge médian au diagnostic était de 41 ans. Cinq patients étaient des hommes. Le signe inaugural le plus fréquent était les douleurs abdominales. Les signes généraux étaient présents chez 6 patients. Dans 4 cas, le site atteint était le côlon et un cas au niveau de chacun des sites suivants : l'oesophage, l'estomac, l'intestin grêle et la vésicule biliaire. Selon la classification d'Ann Arbor modifiée selon les critères de Musshoff, 5 patients présentaient un stade IIE et 3 patients un stade IE. Les soustypes histologiques étaient répartis de façon égale entre les formes scléro-nodulaires et les formes à cellularité mixte. Sur le plan thérapeutique, l'acte chirurgical avait permis l'exérèse complète de la tumeur dans 4 cas. Les protocoles de chimiothérapie cytotoxique étaient hétérogènes suivis dans 2 cas par une intensification thérapeutique-autogreffe et dans 2 autres cas par une radiothérapie. La plupart des patients présentaient des facteurs de mauvais pronostic selon le score pronostique international (SPI). Une rémission complète a été obtenue dans 7 cas après le traitement de première ligne et dans 1 cas après un traitement de deuxième ligne. Le taux de survie globale est de 62,5%. Cinq patients étaient vivants et en rémission complète persistante à 18, 84, 112, 120 et 204 mois ; trois patients sont décédés (dans deux cas, en rapport avec une progression de la maladie et dans 1 cas secondairement à une complication infectieuse). Le taux de survie à 10 ans est estimé à 58,3%. L'étude de la littérature révèle que très peu de cas de LH primitifs du tube digestif ont été confirmés par étude immunohistochimique. Nous rapportons dans ce travail une série de 8 cas qui sera comparée aux données de la littérature.

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