Thèse d'exercice
Identification chez les patients atteints de myélome multiple en rechute d'une sous-population présentant la meilleure efficacité - tolérance de l'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
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La place de l'allogreffe de CSH dans l'arsenal thérapeutique du myélome reste controversée et n'a pas de place consensuelle chez les patients à risque standard. Sa réalisation précoce dans la séquence thérapeutique chez des patients en rechute restant chimiosensibles sont des facteurs pronostiques retrouvés dans la littérature permettant d'allonger la PFS et diminuer l'incidence des rechutes. Nous n'avons pas identifié dans cette étude rétrospective de 102 patients français atteints de MM allogreffés en rechute entre 2008 et 2013 de facteurs pronostiques permettant d'affiner le choix des patients pouvant obtenir une PFS supérieure à 2 ans, équivalent à celle obtenue avec les nouveaux agents et anticorps monoclonaux. La toxicité de cette procédure dans notre étude est acceptable avec une TRM < 10% à 5ans. Dans cette cohorte française, l'allogreffe reste une option thérapeutique proposée chez les patients en rechute, quel que soit le statut cytogénétique, dont l'objectif est plus de différer le recours aux nouvelles molécules que l'obtention d'une guérison, même s'il existe un petit contingent de patients qui ne rechutent pas à 5 ans.
Mots-clés libres : myélome multiple, rechute, refractaire, allogreffe de cellules souches hématopoiétiques, facteurs pronostiques.
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