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Dernières soutenances

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  • Existe-t-il des différences de consommation de thérapeutiques chez les bénéficiaires de la CMU par rapport au reste de la population générale ? Le cas des traitements substitutifs aux opiacés.    - Ndamé Christophe  -  05 mars 2019  - Thèse d'exercice

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    Au 31 décembre 2015, 5.4 millions de personnes sont bénéficiaires de la CMU. Cette population est dans une précarité matérielle et est exposé aux opiacés. Vingt ans après leur introduction en France, la consommation des médicaments de substitution aux opiacés est un réel enjeu de santé publique. Les médecins généralistes et les psychiatres prescrivent aux patients dépendants aux opiacés du Subutex®, la Méthadone et du Suboxone®. La consommation de traitements de substitution aux opiacés est-elle différente en fonction de l'appartenance à la CMUc ?

    Une étude de type recueil de données, observationnelle, quantitative et rétrospective a été conduite pour l'année 2015 chez les bénéficiaires de la CMU et une population dite en « prestation de référence ». Les données des montants de remboursements des médicaments de substitutions aux opiacés ont été extraites du site internet de l'Institut Statistique des Praticiens Libéraux. Le critère de jugement principal est une variation significative de 50 % du montant remboursé en 2015. La méthode statistique utilisée était le Khi² avec un seuil de 5%.

    L'idée principale qui ressort de cet article est que la consommation de médicaments de substitution aux opiacés dépend du fait d'être bénéficiaire de la CMU ou non.

    La consommation de médicaments de substitution aux opiacés des bénéficiaires de la CMU est différente par rapport à une population dite en « prestation de référence ». Des comorbidités psychiatriques plus importantes chez les bénéficiaires seraient une des pistes à aborder.

  • Place du pharmacien orthopédiste dans la prise en charge du syndrome d’Ehlers Danlos    - Angevin Fanny  -  03 mars 2019  - Thèse d'exercice

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    Le syndrome d’Ehlers Danlos a longtemps été réduit à deux caractéristiques : une extraordinaire élasticité de la peau et une hypermobilité articulaire. On sait aujourd’hui que cette pathologie peut se manifester par bien d’autres aspects, comme des troubles proprioceptifs, des douleurs chroniques ou encore une asthénie sévère. L’état de la peau et la mobilité articulaire ne sont, parfois même pas modifiés et les différents symptômes peuvent varier au court de la vie d’un patient.

    Grâce aux connaissances actuelles sur cette pathologie, de nombreuses solutions orthopédiques peuvent être proposées aux patients pour les soulager et les accompagner au mieux dans leur quotidien. Pour cela, le pharmacien orthopédiste doit prendre en compte plusieurs critères : l’intensité et la fréquence des douleurs du patient, ses habitudes de vie, la possibilité d’une aide à domicile …

    Au travers de cette thèse, nous nous intéressons à l'impact de la compréhension du syndrome d’Ehlers Danlos par le pharmacien sur la prise en charge personnalisée du patient.

    Au travers de cas patients, nous abordons les avantages et inconvénients des différentes orthèses disponibles, pour déterminer individuellement les meilleures solutions en fonction des symptômes.

  • État des lieux du dépistage et du suivi du diabète cortico-induit, chez les patients en soins palliatifs sous corticothérapie systémique, par les médecins de soins palliatifs en France.    - Geyer Marion  -  22 février 2019  - Thèse d'exercice

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    La corticothérapie est très fréquemment utilisée en soins palliatifs. Or, bien que le bénéfice l'emporte généralement sur le risque dans cette population de patients, les corticoïdes ne sont pour autant pas dénués d'effets secondaires, parmi lesquels on retrouve le diabète cortico-induit.

    Nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive, du 3 octobre au 29 novembre 2018, adressée aux médecins exerçant en médecine palliative en France. Ce travail avait pour objectif principal de réaliser un état des lieux du dépistage et du suivi du diabète cortico-induit chez les patients en soins palliatifs, pour lesquels l'espérance de vie a été estimée ≥ 3 mois et/ou bénéficiant d'un indice de Karnofsky ≥ 40 %. L'objectif secondaire était de porter un regard sur la corticothérapie et le dépistage du diabète cortico-induit au sein des USP françaises.

    125 participants ont été inclus soit une participation de 31,9 %. 33 % d'entre eux exerçaient dans une unité de soins palliatifs (USP), 28 % au sein d'une équipe mobile de soins palliatifs (EMSP) et 38 % avaient une activité partagée entre USP et EMSP. Les trois principaux motifs de prescription d'une corticothérapie cités étaient la douleur sur métastases osseuses, l'hypertension intracrânienne (HTIC) et l'occlusion intestinale. 43 % des médecins ont déclaré penser plutôt fréquemment au diabète cortico-induit et 37 % déclarent le dépister plutôt peu fréquemment. Cependant 47 % des praticiens organisent un dépistage précoce, en l'absence de signes cliniques d'hyperglycémie. Les trois facteurs influençant le plus la réalisation de ce dépistage sont la posologie, la durée du traitement et les antécédents personnels du patient. Seuls 23 % (13) des praticiens dépistent le diabète cortico-induit de façon systématique. Lorsqu'ils le dépistent, 72 % utilisent des glycémies capillaires, et 80 % les réalisent le matin à jeun. Le diagnostic est posé en cas de glycémies à jeun ≥ 1,26 g/L (58 %) ou de glycémies en journée ≥ 2 g/L (51 %). Plus de la moitié des médecins (57 %) réalisent un suivi glycémique quotidien suite au diagnostic, et 84 % le réalisent le matin à jeun.

    Au sein des 42 USP ayant participées à notre étude, 52 % (22) pratiquent le dépistage du diabète cortico-induit. Sur leurs 218 patients, 107 (49 %) étaient sous corticothérapie systémique parmi lesquels 48 (45 %) ont bénéficié d'une glycémie. 5 patients présentaient alors un diabète cortico-induit, soit 10% des patients dépistés et 5 % de la population sous corticothérapie systémique. La mise en place du dépistage du diabète cortico-induit en médecine palliative doit s'intégrer dans une prise en charge globale et individualisée du patient, dans un objectif constant de maintien de la qualité de vie.

  • Pronostic à 3 [trois] mois des patients hospitalisés pour insuffisance cardiaque dans l'unité de cardiogériatrie du CHU de Poitiers    - Xiberras Marie-lou  -  15 février 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : la prévalence de l'insuffisance cardiaque (IC) augmente du fait du vieillissement de la population. Les patients de plus de 75 ans atteints d'IC ont également de nombreuses comorbidités, et présentent ainsi un profil gériatrique. A cet égard, une unité de cardiogériatrie a été créée en 2013 au CHU de Poitiers pour accueillir les patients gériatriques avec poussée d'IC.

    Objectifs: L'objectif principal de cette étude était de déterminer chez les patients insuffisants cardiaques hospitalisés dans cette unité, le taux de réhospitalisation à 3 mois. Les objectifs secondaires étaient de décrire les paramètres associés à la réhospitalisation et à la mortalité à 1 an.

    Méthode : Etude rétrospective des dossiers des patients admis de juin 2016 à septembre 2017. Les données démographiques, cliniques, biologiques, paracliniques et thérapeutiques ont été relevées. Les critères de mauvais pronostic émis par la Haute Autorité de Santé (HAS) : âge > 90 ans, fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) < 30%, clairance créatinine < 30 ml /min, natrémie < 135 mmol/l, score NYHA III/IV, et présence d'une cardiopathie ischémique ont été répertoriés.

    Résultats : Sur la période de l'étude, 206 patients ont été hospitalisés dans l'unité dont 155 pour IC, d'âge moyen 87,2 ± 5,2 ans [75 – 100] avec un score moyen de Charlson à 4±2 ; FEVG préservée (>49%) pour 54 d'entre eux ; 45% de la cohorte avaient au moins 3 critères HAS de mauvais pronostic. En sortie d'hospitalisation, 97 patients (63%) avaient un traitement bêta-bloquant, 63 un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) ou un sartan (41%), 11 (7%) avaient un anti-aldostérone et 131 (85%) un diurétique de l'anse. A 3 mois, 43 patients (27,7%) ont été réhospitalisés. Aucun paramètre recueilli n'était associé à la réhospitalisation. Le suivi à 1 an montre que les patients décédés avaient plusieurs critères significativement différents de ceux encore en vie, en particulier : un âge plus élevé (p=0,006), une natrémie à l'admission plus basse (p=0,008), un taux de Nt-ProBNP plus élevé (p=0,018), une clairance de la créatinine (Cockcroft) plus altérée en fin de séjour (p=0,021), une moindre prescription d'IEC et sartan (p=0,024), une posologie de furosémide plus importante en début (p=0,002) et en fin d'hospitalisation (p=0,0461), et un nombre plus élevé de critères de gravité selon la HAS (p=0,0032).

    Conclusion : Cette cohorte cardiogériatrique n'a pas permis d'objectiver de critères associés à la réhospitalisation à 3 mois, mais confirme la pertinence des critères de gravité de la HAS. Le pronostic défavorable associé à la non prescription des IEC et sartan doit être analysé au regard de la tolérance à ces traitements et du stade d'évolution du patient, mais montre la difficulté d'optimisation des prescriptions cardiotropes chez les patients âgés IC.

  • Évaluation des pratiques de la prise en charge de l'ostéoporose chez les patients hospitalisés dans le service de soins de suite et réadaptation de Châtellerault pour une fracture de fragilité.    - Forget Simon  -  15 février 2019  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION - L'ostéoporose est une pathologie sous diagnostiquée et sous-traitée dont le retentissement sur la morbi-mortalité des patients en fait un enjeu de santé publique. Le GRIO a récemment mis à jour leurs recommandations sur la prise en charge de l'ostéoporose. L'objectif principal de notre étude est l'évaluation des pratiques professionnelles des patients ayant présenté une fracture de fragilité au CH de Châtellerault.

    METHODES - Nous avons mené une étude rétrospective, monocentrique et observationnelle. Les patients hospitalisés dans le service de rééducation et réadaptation (SSR) de Châtellerault pour une fracture de fragilité au cours de l'année 2016 étaient éligibles. Les critères de jugement principaux étaient la réalisation d'un bilan biologique à la recherche d'une ostéopathie fragilisante, la demande de mesure de la densité minérale osseuse (DMO), le démarrage ou la modification d'un traitement médicamenteux de l'ostéoporose, ainsi que la demande d'une consultation spécialisée à la sortie d'hospitalisation. Les critères de jugements secondaires étaient la prise en charge des facteurs de risque d'ostéopathie fragilisante et des facteurs de risque de chute, la recherche d'une nouvelle chute dans l'année, ainsi que la modification du lieu de vie après l'hospitalisation.

    RESULTATS - Au total 57 patients ont été inclus. Le bilan biologique recommandé a été réalisé dans plus de 90% des cas et la mesure de la DMO chez 7 patients (13%). Cinq patients (9%) ont bénéficié de l'instauration d'un traitement ostéoporotique durant l'hospitalisation et 13 patients (23%) d'une indication de prescription sur le courrier de sortie d'hospitalisation. Concernant les facteurs de risque d'ostéopathie fragilisante, 32 patients (56%) ont bénéficié d'un bilan nutritionnel et 90% des 44 patients présentant un déficit en vitamine D ont été substitués. Pour les facteurs de risque de chute, on note que la moitié des patients consommaient des psychotropes et que sur les 72% des patients qui présentaient des troubles de la marche, 46 demandes d'intervention de kinésithérapeute et/ou ergothérapeute ont été réalisées. La récidive de chute dans l'année qui suit la sortie d'hospitalisation concernait 21 patients (37%). Enfin, 15 patients (26%) ont changé de lieu de vie, majoritairement en EHPAD.

    CONCLUSION - Notre étude montre que la prise en charge diagnostique par DMO des patients présentant une fracture de fragilité au sein de notre service est insuffisante, conduisant probablement à une sous prescription médicamenteuse. De nombreuses mesures sont à mettre en place pour améliorer la prise en charge de cette pathologie comme le suivi ostéoporose en hôpital de jour de gériatrie et les filières fractures.

  • Analyse du parcours de soins des patients adressés par leur médecin traitant aux urgences du CHU de Poitiers    - Epailly Maxime  -  13 février 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Ces dernières années, la fréquentation des services d'urgence français n'a cessé d'augmenter avec 21 millions de passages en 2016. Certains patients sont adressés par leur médecin traitant et d'autres viennent d'eux même. L'objectif de cette étude est de faire un état des lieux sur la population des patients adressés par leur médecin traitant afin d'évaluer la concordance entre le diagnostic du généraliste et celui de l'urgentiste. Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude observationnelle durant la période du 01/03/2018 au 01/06/2018 au sein du service d'urgence adulte du CHU de Poitiers. Les patients inclus étaient les majeurs adressés par leur médecin traitant avec un courrier et les patients non adressés. Résultats : 9045 patients ont été inclus dans l'étude dont 456 adressés par un médecin généraliste et 8589 non adressés. Une concordance entre le diagnostic évoqué par le généraliste et celui de l'urgentiste a été retrouvée dans 84,4% des cas. Près de 40% des patients adressés par leur médecin avaient plus de 80 ans. Les patients âgés adressés par leur médecin nécessitaient plus fréquemment une hospitalisation (73%). Les patients adressés avaient significativement plus de risque d'être hospitalisés et plus d'examens complémentaires que les patients non adressés (p<0,05). Conclusion : La concordance des diagnostics témoigne d'une bonne appréciation clinique du malade par le généraliste. La création d'une ligne d'appel directe et d'une filière gériatrique permettraient de faciliter le lien entre médecine de ville et hospitalière ainsi que d'améliorer le flux des patients âgés aux urgences.

  • Devenir des patients âgés dépendants ayant recours au Centre 15 : analyse systématique des appels au SAMU de Poitiers (86)    - Naud Quentin  -  11 février 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les personnes âgées dépendantes représentent de plus en plus d'appels aux SAMU-Centre 15 et de passages aux urgences. L'objectif de notre étude était de décrire les motifs d'appel au SAMU par les EHPAD et d'analyser la décision de régulation ainsi que le devenir des patients adressés aux urgences.

    Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive et analytique entre le 01 janvier et le 31 décembre 2016 des appels au SAMU 86 par les EHPAD du département, ainsi que des passages aux urgences du CHU de Poitiers ayant fait suite à ces appels.

    Résultats : 2522 appels ont été passés à la régulation. Les principaux motifs étaient la traumatologie (21,6%) puis la pneumologie (13,6%) et la cardiologie (13,5%). 51,3% des patients étaient adressés dans un service d'urgence. Ils avaient plus fréquemment un problème neurologique (11,6% vs 6,5%, p<0,001), traumatologique (32,2% vs 10,4%, p<0,001), urologique (3,9% vs 2,0%, p=0,004), cardiologique (15,3% vs 11,6%, p= 0,007) ou digestif (7,8% vs 5,3%, p=0,001) que les patients maintenus à l'EHPAD. L'adressage aux urgences était significativement plus fréquent le jour (60,4% vs 56,3%, p=0,04) et moins fréquent entre 04h et 08h (9,9% vs 12,6%, p=0,04). 757 patients étaient adressés aux urgences du CHU de Poitiers. 54,1% ont été hospitalisés. Ces derniers avaient plus fréquemment un problème neurologique (16,25% vs 8,0%, p<0,001), pneumologique (14,75% vs 5,9%, p<0,001) ou infectieux (7,75% vs 3,2%, p=0,008), et moins souvent un problème traumatologique (22,25% vs 45,1%) que les patients renvoyés à l'EHPAD.

    Conclusion : Les hospitalisations des personnes âgées dépendantes doivent être limitées. Le SAMU-Centre 15 joue un rôle majeur dans leur prise en charge.

  • Synergie de l’aromathérapie et de la réflexologie dans le cadre du conseil au comptoir    - Monier Natacha  -  08 février 2019  - Thèse d'exercice

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    L’intérêt d’associer l’Aromathérapie à la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) est d’avoir recours aux huiles essentielles non pas comme des « médicaments » pour traiter des symptômes, mais plutôt comme des « aiguilles d’acupuncture liquide » qui vont aider à rééquilibrer le terrain du patient d’un point de vue énergétique.
    Le pouvoir thérapeutique des huiles essentielles, lorsqu’elles sont bien choisies et bien employées, n’est plus à démontrer. La MTC est une tradition ancestrale qui déborde de notre cadre scientifique, mais que l’on ne peut pour autant ignorer. Que représentent en effet quelques centaines d’années de médecine occidentale « scientifique », au regard de cinq millénaires d’observations et de pratique médicale orientale ? D’autant plus que, de nos jours, les études se comptent par milliers et se multiplient à un rythme effréné pour tenter d’expliquer de manière rationnelle les effets observés lorsqu’un point d’acupuncture est stimulé.

    Nous devons aller au-delà du manifesté, au-delà du strict symptôme physique, et apprendre à considérer les notions de terrain, de psychisme et d’émotions.

    La phyto-énergétique représente à l’heure actuelle un recours à un besoin d’écoute et de soins personnalisés des patients. Allopathie comme médecine symptomatique et, Aromathérapie et Réflexologie comme médecine de terrain, ne sont-elles pas tout simplement complémentaires ?

  • Intérêt d'un rétablissement systématique précoce de la flore intestinale chez les nouveau-nés nés par césarienne : un enjeu thérapeutique.    - Bigache Marie  -  08 février 2019  - Thèse d'exercice

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    L'équilibre du microbiote intestinal est un gage de bonne santé et l'intérêt de son rétablissement en cas de dysbiose est largement démontré. La naissance est un moment clé de sa mise en place correcte et de nombreux facteurs l'influencent, notamment le mode d'accouchement. Par cette revue de littérature, il a été étudié l'intérêt d'un rétablissement systématique précoce de la flore intestinale chez le nouveau-né né par césarienne, et les différents moyens d'y parvenir dont la supplémentation en probiotiques. Après avoir éclairci le fonctionnement complexe de la mise en place du microbiote et son impact sur la santé, sont étudiées les causes de dysbiose et les moyens d'y suppléer. Par la prévention en privilégiant l'accouchement par voie basse, en favorisant l'allaitement le plus longtemps possible, en évitant les antibiotiques mais aussi en utilisant les techniques de rétablissement de la flore comme le vaginal seeding et la supplémentation en pré et probiotiques. Or ces dernières sont loin d'être utilisées systématiquement. Si le vaginal seeding est une technique séduisante elle mérite d'être encadrée avant d'être proposée systématiquement. La complémentation en probiotiques semble être dénuée de danger si le choix des souches est judicieux et son usage systématique est validé pour les prématurés de plus de 1000g. Elle permet entre autres de réduire la fréquence de nombreuses pathologies (diarrhée, allergies, troubles métaboliques). Cependant son usage systématique chez le nouveau-né né par césarienne n'a quasiment pas été exploré. Le non remboursement des probiotiques considérés comme compléments alimentaires et la difficulté du choix des souches peuvent l'expliquer. Ainsi il est proposé un protocole de supplémentation pour y remédier, adapté aux différents modes d'accouchements avec ou sans allaitement, avec ou sans prématurité, en espérant sensibiliser le maximum de soignants et interpeller la santé publique sur l'intérêt majeur de cette voie thérapeutique.

  • Étude de la relation entre les médecins généralistes et l'hôpital de Rochefort, quels moyens de communication pour optimiser la prise en charge ?    - Gerbaud Lore-Hélene  -  07 février 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La communication médecine de ville-médecine hospitalière a fortement évolué au fil du temps ayant un impact sur la coopération ville hôpital, enjeu majeur en politique de santé. L'objectif principal de l'étude est via le recueil du point de vue des médecins généralistes (MG), de définir les axes d'améliorations possible dans le domaine de la communication, afin de trouver des éléments permettant d'optimiser les échanges entre les professionnels.

    Méthodes : Il s'agit d'une étude descriptive transversale, mené d'avril à août 2018, par auto-questionnaire anonyme envoyé par voie postale auprès de l'ensemble des MG exerçant sur le périmètre du SMUR de Rochefort.

    Résultats : Parmi les 114 questionnaires envoyés, 50 réponses ont été retenues soit 43.85%. Les MG rapportent la nécessité d'améliorer les délais, pour joindre un confrère (pour avis spécialisé (21.1%) ou pour effectuer une demande d'hospitalisation (16.2%)), et également pour recevoir les comptes rendus d'hospitalisation (60%). Pour cela les outils à développer sont surtout les lignes directes téléphoniques (LTD) et la messagerie sécurisée (MS). D'une part la LTD permettant de joindre un spécialiste rapidement (en cas de nécessité d'avis (57%) ou de demande d'hospitalisation (68.8%)) et, d'autre part, le développement de la MS notamment pour la réception de compte rendu d'un passage aux urgences (33.3%), ou d'une hospitalisation (17.1%). Le développement de la communication avec le service des urgences semble un point majeur évoqué par les MG.

    Conclusion : Les MG sont globalement satisfaits de la communication qu'ils entretiennent avec le CH de Rochefort. Selon eux, il faudrait développer les LTD et les MS. Ces dernières sont en cours d'installation sur le territoire.

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