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  • La mucoviscidose : évolution de la prise en charge et nouvelles approches thérapeutiques    - Phan Thi coi  -  01 février 2022  - Thèse d'exercice

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    La mucoviscidose est considérée comme la maladie génétique grave à transmission autosomique récessive la plus fréquente chez les populations d’origine européenne, elle concerne 1 nouveau-né sur 4000. Elle est causée par une mutation du gène qui code pour une protéine transmembranaire appelée protéine CFTR (Cystic Fibrosis Transmembrane conductance Regulator). Son rôle est notamment d’agir comme un canal chlorure à la surface des cellules épithéliales. Bien que la mucoviscidose soit souvent associée à son atteinte respiratoire, le canal CFTR est largement réparti dans le corps : au niveau du pancréas, du foie, des glandes sudoripares et des voies reproductrices. Son dysfonctionnement est à l’origine de symptômes invalidants et de complications importantes. Alors qu’il s’agissait d’une maladie infantile, l’espérance de vie des patients atteints de mucoviscidose ne cesse de s’accroître. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce phénomène : la mise en place d’un dépistage néonatal systématique qui assure une prise en charge précoce du patient, la création de Centre de Ressources et de Compétences de la Mucoviscidose (CRCM) qui permettent de centraliser les soins prodigués par une équipe pluridisciplinaire, et aussi l’avancée de la recherche.

    La découverte du gène incriminé en 1989 représente un tournant majeur et permet d’identifier l’étiologie de la maladie, afin de mieux orienter les traitements. En l’absence de traitements spécifiques, le traitement des symptômes, respiratoires et digestifs notamment, était la seule option. Désormais, de nouvelles approches thérapeutiques existent : les thérapies ciblant le gène, les thérapies ciblant l’ARNm et les modulateurs du CFTR.

    A partir de 2012, l’arrivée du premier représentant des modulateurs du CFTR, le KALYDECO®, révolutionne la prise en charge de la maladie. Il agit directement au niveau de la protéine déficiente pour rétablir sa fonction. Plus tard, l’ORKAMBI®, le SYMKEVI® et le KAFTRIO® viendront le rejoindre. L’arrivée de cette nouvelle classe de médicament révèle des résultats considérables avec une amélioration de la fonction respiratoire, une diminution du chlorure sudoral et un meilleur état nutritionnel. Cependant, près de 10% des patients ne pourront en bénéficier, faute de tolérance ou de production insuffisante de la protéine CFTR. Le développement d’autres alternatives est à l’étude, pour permettre l’accès à un traitement pour tous les patients atteints de mucoviscidose.

  • Conseils en phytothérapie et aromathérapie à l’officine pour la prise en charge des patients atteints de troubles cardiovasculaires    - Martin Leah  -  28 janvier 2022  - Thèse d'exercice

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    Depuis quelques années, à la suite d’une méfiance accrue des personnes envers la médecine allopathique, les demandes en Phytothérapie et en Aromathérapie explosent. Ces médecines alternatives ne sont toutefois pas sans danger et le pharmacien ainsi que son équipe officinale se doivent de répondre aux nouveaux besoins des patients afin de sécuriser au maximum ces consommations, en conseillant les plantes adaptées à la personne, en rappelant les bonnes pratiques d’utilisation et les précautions d’emploi notamment. Ce travail rappelle également l’importance de l’utilisation d’une plante ou d’une huile essentielle (HE) de qualité pharmaceutique.

    De nombreuses personnes viennent en pharmacie avec des symptômes liés à l’insuffisance veineuse comme les jambes lourdes, les oedèmes, les varices ou les hémorroïdes. Les plantes veinotoniques peuvent être proposées. Dans cette thèse, les plantes les plus couramment conseillées à l’officine sont détaillées à savoir : le Marronnier d’Inde, la Vigne rouge, l’Hamamélis et pour les HE : le Lentisque pistachier, le Cyprès vert et l’Hélichryse italienne.

    D’autres patients viennent pour des symptômes liés au stress avec une légère hypertension artérielle (HTA) ou des palpitations cardiaques. Pour ces troubles il existe des plantes ayant fait leurs preuves comme l’Ail et l’Olivier dans les cas d’HTA et l’Aubépine pour les palpitations. Les HE traitant ces deux affections sont la Lavande vraie, la Marjolaine à coquille et l’Ylang-Ylang.

    Enfin, dans les cas où les demandes ne sont pas liées à un trouble cardiovasculaire, il est important de mesurer le risque d’interaction entre l’éventuel traitement du patient et les plantes conseillées notamment avec l’Ail, le Ginkgo, le Ginseng, le Millepertuis et le Pamplemousse et dans ce cas, des alternatives sont proposées.

  • L'enfant diabétique de type 1 en école primaire dans l'ancienne région Poitou-Charentes : élaboration d'une plaquette informative à délivrer par le pharmacien d'officine    - Joubert Camille  -  27 janvier 2022  - Thèse d'exercice

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    L'incidence du diabète de type 1 chez l'enfant ne cesse d'augmenter. Les enfants âgés de trois à onze ans ont besoin d'un accompagnement optimal dans la prise en charge de leur pathologie à la maison comme à l'école. Les enseignants reçoivent en temps normal une formation par le médecin ou l'infirmière scolaire ainsi qu'un PAI : document les aidant à accompagner au mieux un enfant diabétique et décrivant les conduites à tenir spécifiques à chaque enfant.

    Un état des lieux des besoins de formation et des ressentis des enseignants du 1er degré sur l'accompagnement des enfants diabétiques de type 1 a été réalisé afin d'apprécier le soutien que le pharmacien d'officine pourrait leur apporter. Une analyse statistique des résultats de cette enquête a été menée. Dans un premier temps, l'importance d'une formation dans l'acquisition des connaissances a été démontrée. De plus, la confiance des enseignants dans la gestion de l'enfant tend à croître lorsqu'ils sont formés.

    Pour 27%, il est intéressant de faire apparaître le pharmacien d'officine comme un nouvel acteur dans cet accompagnement. Pour 23% un mémo papier affiché à différents endroits de l'école serait intéressant. Ces résultats ont amené à la rédaction d'une plaquette informative sous format papier, à destination des enseignants, récapitulant l'ensemble des différentes conduites à tenir dans le suivi de l'enfant et dans la prévention des complications.

  • Prévalence des réévaluations d'ordonnance au cours d'un séjour hospitalier en Gériatrie : étude en unités de court séjour et de Soins de suite et réadaptation    - Van den Broeck Arnaud  -  20 janvier 2022  - Thèse d'exercice

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    La morbidité des personnes âgées au sein de la population mondiale est en augmentation constante. Cet accroissement fait de la polymorbidité la cause principale de polymédication, qui en retour est un facteur de risque de prescriptions inappropriées et de divers effets secondaires. L'optimisation de la prescription médicamenteuse chez le sujet âgé est, par conséquent, un enjeu de santé publique majeur. Nous avons réalisé un recueil des réévaluations thérapeutiques réalisées en unités de court séjour et de soins de suite et réadaptation (SSR) du CHU de Poitiers. Dans un second temps, nous avons réalisé un focus sur les classes des sphères cardio-vasculaire, neuropsychologique et les antalgiques, qui sont de loin les plus prescrites au sein de la population gériatrique.

    Au total, 25 séjours de patients de court séjour et 54 de patients de SSR ont été analysés. L'âge moyen était de 86 ans avec un score d'autonomie GIR < 4 pour la grande majorité des patients et une polymédication moyenne > 6/j. La durée de séjour était significativement plus importante en SSR. Les résultats montrent que le volume de prescription ne diffère pas en sortie de séjour hospitalier entre les 2 types d'unité. En revanche, le nombre de classes médicamenteuses réévaluées (arrêtées et initiées) était significativement supérieur en unités de soins de suite et réadaptation (p<0,05). L'objectif secondaire, étaient quant à lui d'analyser de manière qualitative les modifications thérapeutiques au sein des classes médicamenteuses à visée cardiovasculaire, neuropsychologique et antalgique. Des différentes analyses effectuées, il ressort que les modifications thérapeutiques sont significativement plus fréquentes en unités SSR.

    Au total, une durée d'hospitalisation plus longue est associée à un taux de réévaluation des prescriptions plus fréquent montrant l'intérêt d'une ré-expertise médicale au cours d'un séjour prolongé pour optimiser la prise en charge thérapeutique de ces patients vulnérables.

  • Attitudes et pratiques des médecins généralistes dans la prise en charge des survivors du cancer    - Robin Marion  -  13 janvier 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : En France, la survie du cancer s’améliore : en 2018, le nombre de personnes de 15 ans et plus en vie et ayant eu un cancer au cours de leur existence était de l’ordre de 3,8 millions. Le suivi post cancer tient de manière croissante à être effectué par les médecins généralistes. L’objectif de l’étude MGSurCan était d’identifier leurs attitudes et pratiques sur le suivi post cancer des patients en Médecine Générale.

    Méthode : Nous avons réalisé une étude quantitative observationnelle par questionnaire dématérialisé diffusé du 1er août 2021 au 15 septembre 2021 sur les réseaux sociaux. Il s’adressait aux médecins généralistes de l’ex-région Poitou Charente, en activité, pratiquant la médecine générale de manière dominante.

    Résultats : Parmi les 43 médecins ayant répondu, 69,77% estimaient que les survivants du cancer devaient bénéficier d’un suivi post traitement assuré de manière partagée entre le médecin généraliste et les équipes d’oncologie avec prédominance de consultations chez le médecin généraliste, 58,14% estimaient devoir s’impliquer dès le stade pré diagnostic du cancer et 27,91% dès le stade diagnostic du cancer afin d’assurer un bon suivi post traitement. En classant du plus au moins important les champs d’indication du suivi, 21 médecins (48,84%) placent la surveillance des récidives en première position et 18 médecins (41,86%) placent la surveillance des effets secondaires des traitements en seconde. Le panel se considéraient moins compétents dans ces 2 champs.

    Discussion : En France, la création du Programme Personnalisé de l’Après-cancer (PPAC) constitue une avancée pour une transition optimale vers un suivi post cancer. Cependant, il persiste un manque de communication ville/hôpital. Il semble également nécessaire de prendre en compte les particularités locales pour adapter le suivi et obtenir l’adhésion du patient.

  • Chimiothérapie anti-cancéreuse orale à domicile : revue systématique de la littérature. Le regard de la médecine générale en France    - Tambouran Moutoumodely Olivier  -  13 janvier 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le cancer est un fléau mondial. La médecine du XXIème siècle a permis le déploiement de moyens innovants dans la lutte contre le cancer, au premier rang desquels les thérapies ciblées moléculaires. Les chimiothérapies anti-cancéreuses orales au sens large du terme imposent un changement de paradigme médical par le virage ambulatoire qu'elles sous-tendent. L'impact en routine de médecine générale semble alors inévitable.

    Méthodes : Un état des lieux des données probantes et actuelles de la science sur la chimiothérapie orale à domicile a été dressé en réalisant une synthèse de la littérature. La revue systématique concerne les publications entre 2005 et 2021 sur la question d'intérêt.

    Résultats : 10 études ont été retenues : cinq études d'observance, trois études de préférences, et deux études des pratiques. L'observance aux agents oraux est une problématique majeure avec des scores d'adhésion variant de 58% à 100% selon la méthode de mesure. L'éducation thérapeutique des patients par les soignants est alors primordiale avec un impact positif de tels programmes sur l'observance. La préférence des patients pour la thérapie orale est vérifiée, sous réserve que la toxicité soit maîtrisée. Concernant les pratiques de prescription et de monitoring des patients cancéreux sous chimiothérapie orale à domicile, elles sont marquées par une grande hétérogénéité inter-centres mais des guidelines de bon usage de ces spécialités sont en cours d'évaluation afin d'être validés à l'échelle internationale.

    Conclusions : Des enjeux majeurs sont apparus avec l'essor des chimiothérapies anti-cancéreuses orales à domicile plaçant le médecin généraliste au cœur de la prise en charge. Néanmoins, à ce jour, aucune étude n'a évalué son rôle dans ce contexte. Ces nouveaux enjeux ont rendu nécessaire un nouvel accompagnement ciblé et une coordination renforcée entre les différents professionnels de santé intervenant dans la prise en charge de ces patients.

  • Est-ce que les outils mis en place depuis la publication de la recommandation de vaccination universelle contre les HPV permettent de rendre ce vaccin acceptable, tant chez les médecins que chez les patients ?    - Ricard Tim  -  06 janvier 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La HAS a publié en décembre 2019 une recommandation d'élargissement vaccinal du vaccin contre les HPV à tous les garçons entre 11 à 19 ans. L'objectif principal était d'évaluer si les outils mis en place depuis cette recommandation permettaient de rendre le vaccin acceptable. Les objectifs secondaires étaient d'explorer les connaissances vis-à-vis des HPV et de la vaccination contre les HPV, de recueillir les freins évoqués, ainsi que les solutions qui pourraient être apportées pour améliorer l'acceptabilité du vaccin. Matériels et méthodes : Une étude qualitative a été réalisée par entretiens semi-directif effectués auprès de vingt-deux patients et de douze médecins généralistes (MG) de la région Poitou-Charentes. Les entretiens ont été menés jusqu'à saturation des données. Un codage ouvert puis axial afin de rechercher les thématiques, a été réalisé sur le logiciel NVivo, puis confirmé par triangulation des données.

    Résultats : L'élargissement vaccinal du vaccin contre les HPV chez les garçons était une notion bien connue des médecins, mais très peu des patients. Tous les sujets étaient favorables à cette mesure. En pratique, elle ne semblait pourtant que peu proposée aux garçons. La raison évoquée était un réflexe qui ne semblait pas encore ancré dans les habitudes des MG. Les freins évoqués par les patients et médecins étaient semblables à ceux de études précédent cette recommandation, à savoir une crainte d'effets indésirable, un manque d'efficacité, une réticence générale des français envers la vaccination, et un frein lié à l'abord de la sexualité. Plusieurs solutions semblaient pouvoir améliorer cela, à commencer par augmenter l'information à ce sujet. Ceci pouvait impliquer le milieu scolaire, ainsi que les MG, dont le rôle de prévention est central. Les médias, si utilisés à bon escient, sembleraient aussi être une piste.

    Conclusion : La mesure d'extension vaccinale semble acceptable par tous, mais n'est que peu proposée. Les outils de communication actuels sur le sujet sont insuffisants. Les craintes énoncées dans la littérature n'ont pas évolué, mais on voit une nette amélioration de la perception de cette vaccination depuis l'élargissement vaccinal. L'exemple de l'Australie est intéressant puisque la couverture vaccinale y est bien plus élevée, et l'application d'un schéma semblable de vaccination en milieu scolaire peut être est une piste de recherche.

  • Évaluation des ressentis des patients diabétiques de type II sur la consultation de synthèse en trinôme (Médecin, infirmière ASALEE, patient)    - Landrein Laëtitia  -  06 janvier 2022  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION : La consultation de synthèse en trinôme est créée en 2015 dans le but d'améliorer la prise en charge de patients diabétiques de type 2 et la collaboration entre le médecin et l'IDSP Asalée. En réunissant de façon annuelle le patient, l'IDSP, et le médecin généraliste, elle permet de réaliser un bilan de l'année écoulée puis un plan personnalisé de soins. Cette thèse est la première à évaluer le ressenti des patients.

    OBJECTIF DE L'ETUDE : L'objectif de l'étude est d'évaluer le ressenti des patients diabétiques vus en consultation trinôme médecin-patient-IDSP.

    METHODE : Il s'agit d'une étude qualitative multicentrique réalisée par entretiens individuels semi-directifs auprès de 12 patients diabétiques de type 2 entre août et octobre 2021. L'échantillonnage a été diversifié en termes de sexe, d'âge, de milieux socioculturels, d'ancienneté de découverte du diabète. Les entretiens ont été retranscrits mot à mot puis les verbatim ont été codés de façon ouverte puis thématique.

    RESULTATS : Pour les patients, la consultation de synthèse favorise la transmission d'informations entre le médecin et l'IDSP et améliore donc leur collaboration. Le patient devient acteur du changement en prenant part aux décisions en collaboration avec les deux professionnels. Cela favorise l'augmentation de son implication dans la prise en charge. La réunion du versant éducatif et médical dans une consultation permet d'aborder le patient dans sa globalité. Certains patients apprécient d'aborder en présence de leur médecin des sujets qu'ils n'auraient jamais évoqué auparavant.

    CONCLUSION : La consultation de synthèse en trinôme permet au patient de ressentir une harmonisation de sa prise en charge. Le patient devient de plus en plus acteur des décisions thérapeutiques en collaboration avec le médecin et l'IDSP. Elle peut augmenter l'alliance thérapeutique avec le médecin.

  • Étude de la prescription des antibiotiques chez les patients bénéficiaires de la Couverture Médicale Universelle complémentaire et de la prestation de référence par l'Assurance Maladie, en Médecine Générale en France en 2015    - Baillergeau Clément  -  17 décembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les bénéficiaires de la Couverture Médicale Universelle Complémentaire ( CMU-C), dispositif de prise en charge totale financière de leurs dépenses de santé afin de favoriser un égal accès aux soins entre populations précaires par rapport aux populations non précaires, sont plus exposés aux maladies infectieuses et ont un état de santé plus dégradé que le reste de la population générale, influencés par des déterminants socio-démographiques et environnementaux. Cette population précaire surconsomme les médicaments, et la consommation d'antibiotiques provient à 93 % de la médecine de ville. L'objectif de cette étude est de déterminer si l'exposition des médecins généralistes libéraux chez les bénéficiaires de la CMU-C modifie leur prescription d'antibiotiques par rapport à la population en prestation de référence de l'Assurance Maladie, en évaluant les consommations d'antibiotiques de ces deux populations.

    Matériel et Méthodes : Il s'agit d'une étude descriptive, observationnelle, quantitative et rétrospective. Il a été comparé la consommation de neuf des onze premiers antibiotiques les plus prescrits par les médecins généralistes en France entre les bénéficiaires de la CMU-C et ceux bénéficiant de la prestation de référence en 2015 dans quatre régions. Les données de prescription d'antibiotiques par population ont été récupérées auprès de l'Institut des professionnels de santé libéraux en prenant les feuilles de soins des médecins généralistes remboursées en 2015. Une analyse de variance ANOVA a été réalisée, le critère d'évaluation principal était la Defined Daily Dose (DDD) et le critère de jugement principal était qu'il existe une répartition différente de la DDD au seuil de 5% par antibiotique entre les populations CMU-C et celle en prestation de référence.

    Résultats : Les résultats de notre étude ont permis de conclure qu'il existe une différence statistiquement significative de consommation, donc de prescription, chez les bénéficiaires de la CMU-C par rapport à la population en prestation de référence pour quatre antibiotiques : la ceftriaxone, la ciprofloxacine et la fosfomycine sont sous-remboursées chez les patients précaires, alors que, a contrario, la spiramycine associée à d'autres médicaments antibactériens est sur-prescrite chez les patients précaires. Il n'y a pas de différence significative pour l‘amoxicilline et inhibiteur d'enzyme, azithromycine, cefixime, cefpodoxime et ofloxacine.

    Conclusion : Les données de notre étude nous suggèrent que la CMU-C n'annule pas entièrement les différences de prescriptions d'antibiotiques entre les bénéficiaires de la CMU-C et notre population de référence, et de facto, réduit l'inégalité d'accès aux soins. Il semblerait intéressant d'effectuer de nouvelles études rétrospectives avec des paramètres de stratifications comme l'âge, l'indication thérapeutique précise ou le sexe afin d'affiner ces résultats notamment pour déterminer quel facteur prédisposant pourrait être à l'origine de ces écarts.

  • Femmes ayant des relations sexuelles avec des femmes : santé sexuelle et suivi gynécologique    - Guillou-verron Blandine  -  17 décembre 2021

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    Introduction : Les femmes ayant des rapports sexuels avec des femmes (FSF) présentent des facteurs de risque d’infections sexuellement transmissibles. Ce travail vise à délimiter les connaissances des FSF sur leur santé sexuelle et leur vécu du suivi gynécologique.

    Méthode : Cette étude était observationnelle, descriptive, quantitative et transversale, réalisée par questionnaire diffusé sur les réseaux sociaux, auprès de 345 FSF cisgenres.

    Résultats : Dans notre étude, près d’une FSF sur 4 n’avait pas conscience du risque d’IST lors d’un rapport sexuel avec une autre femme. Les FSF interrogées ne savaient pas en détail à quelles IST elles s’exposent : seules 11,5% d’entre elles ont su citer l’ensemble de ces IST. Si 71,7% des FSF disaient connaître un ou plusieurs moyens de prévention des IST, plus de 80% d’entre elles n’en avaient jamais utilisé.

    A propos du suivi gynécologique, 42% de notre population avait un suivi annuel, et près de 78% des FSF connaissaient l’existence du frottis cervical. Plus de 86% des FSF se disaient satisfaites de leur suivi.

    Concernant leur relation avec les professionnel·le·s de santé, plus d’une FSF sur 3 avait déjà échangé avec l’un·e d’entre eux·elles au sujet de son orientation sexuelle. En moyenne, elles notaient à 5 sur 10 leur confiance aux professionnel·le·s de santé. En parallèle, près d’une femme sur 2 estimait avoir déjà été victime de discrimination au sein du système de santé en raison de son orientation sexuelle.

    Seules 7,1% des FSF de notre étude disaient avoir déjà vu au cours de leur vie au moins une campagne de santé publique ayant pour cible la sexualité entre femmes.

    Conclusion : Les FSF manquent d’informations en ce qui concerne leur santé sexuelle, ce qui ne leur permet que trop peu d’adopter une attitude préventive au cours de leurs rapports sexuels avec d’autres femmes. Ainsi, cette étude souligne l’importance de la formation des professionnel·le·s de santé en gynécologie pour un meilleur accompagnement de cette population.

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