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  • Le rapport PNN/Lymphocytes : un indicateur pronostique chez les patients de 75 ans et plus atteints de cancers solides ?    - Ceci Barcaglioni Giorgia  -  25 mai 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    L'évaluation du pronostic chez le sujet âgé atteint de cancer est nécessaire pour déterminer la stratégie de prise en charge oncologique, au regard des profils de santé très hétérogènes. Elle ne saurait se résu-mer à un âge chronologique, et prend en compte la fragilité, les comorbidités et des paramètres cliniques et biologiques oncologiques gériatriques. Parmi les indicateurs pronostiques existants, le rapport PNN (Polynucléaires neutrophiles) /Lymphocytes est validé en population oncologique. Or ce biomarqueur est peu étudié en population onco-gériatrique.

    Objectif principal :

    étudier le rapport PNN/Lymphocytes comme indicateur pronostique chez les patients de 75 ans et plus atteints de cancers solides.

    Matériels et méthodes

    Étude rétrospective de la cohorte monocentrique prospective oncogériatrique ANCRAGE (ANalyses Can-ceR et sujet AGE) incluant tous les patients ≥ 75 ans évalués lors d'une 1e consultation oncogériatrique au CHU Poitiers entre le 10/05/2016 et le 22/12/2021.

    Variables étudiées : données sociodémographiques, site tumoral, statut métastatique, statut vital au 22/01/2023, fragilité gériatrique définie par l'altération d'un domaine gériatrique (autonomie, motricité, nutrition, thymie, cognition), données biologiques permettant le calcul du rapport PNN/Lymphocytes, et si ce rapport est > 4. Les analyses statistiques ont porté sur des analyses descriptives, puis des analyses de survie selon le test de Logrank avec une représentation graphique selon la méthode de Kaplan-Meier, et selon le test du modèle de risques proportionnels de Cox.

    Résultats

    Au cours des cinq ans et sept mois de recrutement, 1072 patients ont été inclus, d'âge moyen de 86,8 ans (± 5 ans), majoritairement des hommes (60 %), autonomes, à risque de dénutrition. Le cancer le plus fré-quent était celui de la prostate (20%, n = 218), les cancers étaient métastatiques dans 35% des cas. La du-rée moyenne de suivi était 633 jours. L'analyse multivariée de la survie selon Cox montrait que l'âge (HR 1,026 ; p < 0,001), le statut métasta-tique (HR 1,597 ; p < 0,0001), la perte d'autonomie évaluée selon le score ADL ≤ 5/6 (HR 1,813 ; p < 0,0001), le risque de dénutrition selon le score MNA ≤ 23,5/30 (HR 1,604 ; p < 0,0001),) et le rapport PNN/Lymphocytes (HR 1,080 ; p < 0,0001) étaient associés de façon indépendante à la mortalité.

    On observait un surrisque de mortalité chez les sujets ayant le rapport PNN/Lymphocytes > 4 selon le test de Logrank.

    Conclusion

    Dans notre étude, le rapport PNN/Lymphocytes était associé de manière indépendante la mortalité, au même titre que des variables connues dans la littérature pour être des paramètres pronostiques oncologiques et gériatriques, tels que l'âge, l'existence de métastases, la perte d'autonomie et le risque de dénutrition.

  • Impact de la nouvelle réglementation du paracétamol en 2020 sur les intoxications : enquête au centre hospitalier universitaire de Poitiers    - Montagne Florian  -  17 mai 2023  - Thèse d'exercice

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    Le paracétamol est la molécule la plus utilisée en France. Présent dans plus de 200 spécialités et disponible sans ordonnance, cette molécule est largement consommée par les Français et se présente avec une apparente innocuité pour de nombreuses personnes. Et pourtant, c’est aussi la molécule responsable d’un très grand nombre d’intoxications. Une intoxication au paracétamol peut avoir de graves conséquences irréversibles, notamment pour le foie.

    L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament a donc mis en place le 15 janvier 2020 le retrait de l’accès libre des spécialités en contenant et rappelle dans son communiqué les règles de bon usage aux professionnels de santé.

    Dans cette étude, nous nous intéressons aux conséquences de cette mesure sur les intoxications au Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers de 2018 à 2021, avec la comparaison de deux années avant la mise en place de cette mesure et deux années après. Ainsi, nous avons pu mettre en évidence le profil des patients et la cause des intoxications.

    Les patients jeunes ayant fait une intoxication médicamenteuse volontaire sont les plus nombreux, viennent ensuite les intoxications accidentelles et enfin les surdosages.

    Nous étudions aussi d’autres paramètres tels que les antécédents psychiatriques, les symptômes, la prise en charge des patients, les antécédents psychiatriques des patients et l’évolution de l’état de santé des patients.

    Les surdosages sont la cible même de la mesure mise en place car c’est pour cette cause que le pharmacien peut agir le plus en rappelant les règles de bon usage du paracétamol. Cette mesure vise justement à favoriser les conseils délivrés par les pharmaciens au comptoir de l’officine.

    Mais l’étude ne démontre pas de réel impact de cette mesure. En effet, le nombre et les causes des intoxications ne sont pas différents avant ou après la mise en place de la mesure, les surdosages tendent même à croître en 2021. Il est donc primordial de rappeler les règles de bon usage associées au paracétamol afin de limiter le risque de surdosage, notamment lors de certaines pathologies telles que douleurs dentaires ou angines.

  • Évaluation de la pratique sportive de la boxe pieds et poings comme ressource thérapeutique pour les patients souffrant de troubles anxieux et/ou dépressifs    - Nguenkam Tchambou Donna-michèle  -  17 mai 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les troubles de santé mentale constituent de véritables enjeux de santé publique de par leur fréquence dans la population générale, leur durée, la perte de participation à la vie sociale, et leur risque principal qu'est le suicide. Ils sont davantage présents depuis l'émergence du coronavirus.

    Objectif : Le but de ce travail est de proposer une alternative ou un complément à l'arsenal thérapeutique pré-existant via la pratique de la boxe comme activité physique adaptée, pour le traitement des troubles anxio-dépressifs.

    Matériel et méthode : Cette étude longitudinale menée sur 2 ans dans la ville de Pons, recueille par des formulaires les réponses de participants à des séances individuelles de boxe avec un coach sportif. Les patients sont inclus s'ils répondent à un niveau d'anxiété au-dessus du seuil fixé par le questionnaire GAD7.

    Résultats : L'étude met en évidence un bénéfice personnel ressenti par l'ensemble des participants, et une réduction du score de suivi de l'anxiété chez 2/3 des patients ayant répondu. Les répercussions somatiques concernent essentiellement la qualité du sommeil, et la régression des sueurs et palpitations. Le retentissement dans les activités de la vie quotidienne est marqué par une meilleure estime de soi, un réinvestissement dans les fonctions exécutives, et en sommes une meilleure qualité de vie.

    Discussion : Une étude complémentaire pourrait analyser l'évolution du traitement médicamenteux et de la durée des arrêts de travail chez les personnes qui bénéficieraient de cette thérapeutique, pour renforcer le caractère bénéfique de sa pratique tant d'un point de vue individuel que d'un point de vue d'économie de santé.

    Une application plus large nécessiterait une participation financière des collectivités pour diminuer le reste à charge et favoriser l'adhésion du patient au programme de boxe-thérapie, afin de diminuer l'altération des capacités de fonctionnement des individus concernés.

  • Évaluation des symptômes urinaires à travers le score IPSS chez les femmes présentant une endométriose symptomatique avant et après traitement chirurgical    - Barthelet Jeanne  -  15 mai 2023  - Thèse d'exercice

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    Objectif : L'évaluation de la douleur et de la qualité de vie des femmes atteintes d'endométriose est nécessaire par sa prévalence, et son retentissement sur l'ensemble des qualités de vie. Les PRO sont des échelles d'évaluation standardisées et reproductibles et se sont développées ces dernières années, permettant d'évaluer l'impact des thérapeutiques sur le retentissement des femmes. L'objectif de cette étude est d'évaluer l'amélioration des symptômes urinaires à travers le score IPSS chez les femmes présentant une endométriose symptomatique et traitées chirurgicalement.

    Matériel et méthodes : L'étude ENDOQUAL-2 est une étude prospective, observationnelle et multicentrique. Elle a été menée chez les femmes de plus de 18 ans, présentant une endométriose symptomatique et documentée histologiquement ou à l'imagerie. Les femmes ont été incluses entre le 05/10/2016 et le 31/01/2022. Chaque femme devait répondre à un questionnaire auto administré avant (T0) et au cours du suivi à 12 mois (T1) d'une prise en charge chirurgicale.

    Résultats : L'étude a inclus 198 femmes. La moyenne du score global IPSS diminuait de 9,94 (±7,62) à 9,51 (±7,78) après chirurgie, sans différence significative (p = 0,25). La différence entre les deux questionnaires est plus élevée chez les femmes ayant un score IPSS modéré ou sévère à l'inclusion, les femmes étant donc davantage améliorées dans ces deux catégories. La moyenne du score de la question QoL diminuait de manière significative (p = 0,042), passant de 3,40 (±2,07) à 2,99 (±2,01). L'IPSS QoL est corrélé au score global IPSS (coefficient de corrélation de Pearson à 0,33). Il y avait 34% de femmes qui avait une différence de score supérieur à la MCID de référence pour la prostate, et ces femmes représentaient 51% des femmes améliorées à l'IPSS QoL.

    Conclusion : Notre étude a montré que les effets de la chirurgie ont été positifs sur de nombreux symptômes douloureux ainsi que sur la qualité de vie mais nous n'avons pas pu mettre en évidence une amélioration de la chirurgie sur les symptômes urinaires. Parce que l'endométriose est une pathologie qui entraine un dysfonctionnement urinaire soit du fait de la maladie, soit des conséquences directes de la chirurgie, des études ultérieures plus précises avec l'étude de la sensibilité au changement du score IPSS ainsi que du calcul de la MCID spécifiquement pour l'endométriose doivent être réalisées afin d'étudier la reproductibilité du score IPSS et de potentiellement le valider en tant que PRO dans l'endométriose.

  • Prédiction de l'évolution de l'antibiorésistance : Conséquence du portage nasal de S.Aureus dans l’évolution de l’antibiorésistance au sein de communauté.    - Burban Ewen  -  10 mai 2023  - Thèse d'exercice

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    L’antibiorésistance est responsable chaque année de plusieurs milliers de morts dans le monde ( ≈50000morts/ans pour l’UE et les États-Unis rassemblés selon le CDC, 2022) et des millions de jours de traitement supplémentaires par an. Le nombre de souches antibiorésistantes détectées et le nombre de souches multirésistantes augmentent (van Duijn et al., 2011). Cette augmentation soudaine et historique de l’antibiorésistance est directement corrélée à l’usage des antibiotiques (Blanquart 2019). Mais avec cette résistance est associé un coût qui se traduit par une plus faible capacité de reproduction en absence d’antibiotique (Andersson and Hughes, 2010). Les chercheurs ont mis au point des modèles de prédiction de l’évolution de la résistance aux antibiotiques. Ces modèles ont largement contribué à la mise en place de stratégies thérapeutiques, mais aussi de prévention efficace pour réduire la dissémination et l’augmentation de l’antibiorésistance dans le monde (Blanquart 2019; Opatowski et al. 2011). Parmi les pathogènes humains, S.aureus s’est fait remarquer par sa capacité à développer des mécanismes d’antibiorésistance (90% des souches de S.aureus sont résistantes à la pénicilline et la méticilline) (Peacock and Paterson 2015). Une autre particularité de S.aureus est son commensalisme au niveau du nez, 30% de la population humaine est porteuse saine de S.aureus dans leurs fosses nasales (Wertheim et al., 2005). Les individus porteurs sains, par curage nasal, déposent sur leurs mains des souches de S.aureus ce qui entraîne des transmissions à d’autres individus, mais aussi des auto-infections. S.aureus est responsable de 16% des infections nosocomiales et dans plus de 80% des cas la souche de l’infection est la même que celle retrouvée dans le nez du patient. Afin de limiter le nombre d’infections nosocomiales dues au portage nasal, plusieurs essais cliniques ont pré-traité aux antibiotiques le nez de patients avant inclusion hospitalière et observent une baisse significative des infections nosocomiales. Néanmoins, le rôle du portage nasal dans la diffusion de l’antibiorésistance au sein de communautés humaines n’est pour l’instant pas établi. J’ai donc créé un modèle de simulation qui permet de prédire le l’évolution du taux d’antibiorésistance au sein d’un service hospitalier, avec lequel j’ai testé la contribution du portage nasal à l’évolution du taux d’antibiorésistance. Mes résultats montrent que la réduction du portage nasal réduit le développement de l’antibiorésistance au sein de communauté.  

  • Facteurs de risque préopératoires d'infections postopératoires après chirurgie urologique. Résultats de la cohorte nationale et multicentrique TOCUS    - Kutchukian Stessy  -  05 mai 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Selon les recommandations actuelles, le dépistage et le traitement de la colonisation urinaire sont recommandés avant une chirurgie urologique au contact des urines ou avec effraction de la muqueuse urothéliale. Malheureusement celles-ci ne permettent pas de stratifier le risque selon la situation. L'objectif de cette étude était de définir les facteurs de risque préopératoires, en lien avec la colonisation urinaire, d'infections postopératoires fébriles en chirurgie urologique.

    Matériels et méthodes : L'étude TOCUS est une étude multicentrique, nationale et rétrospective incluant tous les patients opérés d'une chirurgie urologique nécessitant un dépistage de la colonisation urinaire entre janvier 2016 et janvier 2022. Les critères de non-inclusions étaient : les patients opérés en urgence, sans ECBU préopératoire ou en cas de chirurgie combinée. Le critère de jugement principal est la survenue d'une complication infectieuse (infection du site opératoire ou infection urinaire fébrile définie par la survenue de fièvre en postopératoire associée à un tableau clinico-radio-biologique évoquant une prostatite, une pyélonéphrite ou un urosepsis) survenant dans les 30 jours postopératoires. Les critères de jugement secondaires étaient la survenue d'autres complications non infectieuses ainsi que la survie à 30 jours. Cette étude a été enregistrée et validée par la CNIL numéro : 2211250V0 et par le Comité d'Éthique de la Recherche en urologie (CERU) de l'Association Française d'Urologie (AFU) sous le numéro CERU_2022009.

    Résultats : Nous avons inclus 2389 patients dont notamment 484 résections transurétrales de vessie, 461 urétéro-rénoscopies souples, 264 résections transurétrales de prostate, 202 prostatectomies et 161 néphrectomies partielles. Parmi les patients inclus, 838 (35%) patients avaient un ECBU positif (mono, bi ou polymicrobien), dont 546 (65%) avaient un ECBU positif mono ou bi-microbien et 292 (35%) un ECBU polymicrobien. Au total, il y a eu 106 infections postopératoires soit 4,4% dont 44 ayant un ECBU négatif (41%), 42 ayant un ECBU positif mono ou bi-microbien (40%) et 20 ayant un ECBU polymicrobien (19%). En analyse univariée, l'antécédent d'infection dans l'année précédant le geste, le type de chirurgie, le résultat de l'ECBU, la leucocyturie, la prescription d'antibiothérapie de couverture périopératoire, l'antiseptique utilisé, la durée opératoire, ainsi que l'association à une complication non infectieuse étaient des facteurs associés aux infections postopératoires. En analyse multivariée, un antécédent d'infection urinaire au cours des 12 mois précédents (OR 4,02 ; IC 95, 2,34-6,88 ; p <0,001), l'ECBU préopératoire positif monomicrobien ou bimicrobien (OR 2,78 ; IC 95 ; 1,12-6,82 ; p 0,026), l'ECBU préopératoire polymicrobien (OR 2,51 ; IC 95 1,27-4,76 ; p 0,006), la durée opératoire (OR 1,01 ; IC 95 ; 1,00-1,01 ; p < 0,001) ainsi que l'association à une autre complication postopératoire non infectieuse (OR 7,13 ; IC 95 ; 4,47-11,37 ; p < 0,001) étaient des facteurs de risque indépendants d'infections postopératoires fébriles.

    Conclusion : Cette vaste cohorte rétrospective multicentrique retrouve un taux global d'infections postopératoires fébriles en chirurgie urologique de 4,4 % et tend à démontrer que l'ECBU préopératoire polymicrobien avant chirurgie urologique est, au même titre qu'un ECBU préopératoire positif monomicrobien ou bimicrobien, un facteur de risque d'infection postopératoire. Par ailleurs, il existe de manière significative, une association très nette entre complications infectieuses et complications non infectieuses confirmant tout l'enjeu d'une stratégie préventive périopératoire adaptée. L'intérêt d'un traitement antibiotique périopératoire de couverture, en cas d'ECBU polymicrobien, n'est en revanche pas démontré et constitue une prochaine étape importante en vue d'essayer de diminuer le risque infectieux après chirurgie urologique.

  • Aborder la ménopause en médecine générale : Opinions et représentations de médecins généralistes    - Harchen Marion  -  04 mai 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    La ménopause est un changement physiologique de la vie des femmes qui se définie sous un versant biomédical prédominant dans la médecine occidentale. La littérature montre cependant une diversité socio-culturelle dans sa perception et une évolution des pratiques depuis plusieurs décennies qui nous amène à nous interroger sur la perception de la ménopause chez des généralistes de nos jours.

    Objectifs

    Notre objectif principal était de mettre en évidence la perception de la ménopause chez des médecins généralistes en identifiant leurs représentations et leur ressenti au cours de la pratique. Notre objectif secondaire était d’identifier ce qui pouvait être issu d’une influence sociale dans leur vision portée sur la ménopause.

    Méthode

    Nous avons réalisé une enquête qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 12 médecins généralistes installés en libéral en Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Loire-Atlantique et dans le Morbihan. Les données recueillies ont été analysé de façon thématique puis descriptive et triangulaire.

    Résultats

    La population d’étude était composée de six hommes et six femmes appartenant à des tranches d’âge et une pratique de la gynécologie différentes. Notre étude montre que la ménopause est principalement définie sous un versant biologique et médical dont la part physiologique est supplantée par les notions de risque et d’altération de la qualité de vie. Dans l’ensemble, les médecins percevaient une évolution du soin contribuant à améliorer le confort de vie et à considérer la ménopause comme une période propice à renforcer la prévention et la promotion de la santé. La plupart des médecins décrivaient une part d’implication psychosociale dans le soin des femmes ménopausés, avec la nécessité d’avoir une approche centrée sur la patiente. Ils soulevaient la complexité et les limites de l’implication médicale que ce soit dans la connaissance, le diagnostic, le traitement et la communication auprès des patientes. Ils relevaient également une image sociétale négative liée à une stigmatisation autour du vieillissement, de la maladie, de la procréation et de la féminité qui pouvait être difficile à contrer en pratique.

    Conclusion

    La ménopause est principalement considérée sous un versant biomédical confronté en pratique à des problématiques qui pourraient être liées à une difficulté d’intégration des facteurs psychosociaux et culturels dans le soin. Dialogue limité, prise en charge mal définie, perception négative sociétale et médicale génératrice d’anxiété et d’appréhension chez les patientes, reconsidérer la ménopause et déconstruire la stigmatisation dont elle peut faire l’objet pourrait permettre d’améliorer le soin apporté aux patientes durant cette période.

  • La durée de consultation, en médecine générale, peut-elle être adaptée à la nature du recours et aux caractéristiques des patients ? Étude d'un modèle par méthode Delphi.    - Bernard Mathieu  -  04 mai 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La nécessité de conserver une disponibilité et une qualité de soins face à une démographie médicale décroissante, nous pousse à trouver des solutions pour répondre au mieux aux demandes des patients. Dans ce contexte, la durée de consultation, en médecine générale, peut-elle être adaptée à la nature du recours et aux caractéristiques des patients ?

    Méthode : Cette étude a été réalisée, via une méthode Delphi. Un questionnaire a été réalisé à partir des données de la littérature sur les grandes typologies de consultations en médecine générale. Ce dernier se compose en six grandes tranches d'âge, à l'intérieur desquels dix typologies de consultations ont été identifiées. Pour chacune d'entre elles, six temps de consultations allant de 5 à 30 minutes ont été cotés par les experts. Ce questionnaire a été soumis au groupe d'experts jusqu'à obtention d'un consensus pour chaque temps de consultation.

    Résultats : Le recrutement par mail et téléphone a permis de réunir onze experts dont deux médecins généralistes salariés et neuf exerçant en libéral. La parité est quasiment respectée avec cinq hommes et six femmes. La majorité des experts exercent en zone rurale ou semi-rurale. La réalisation de cinq rondes a été nécessaire à l'obtention d'un consensus. Elles ont été effectuées entre le 26 juillet 2022 et le 23 janvier 2023.

    La création de ce modèle a permis d'identifier dès les premières rondes les consultations nécessitant du temps. Les consultations prenant moins de temps (10 minutes) ont été identifiées plus tardivement. Ce modèle n'est pas exhaustif, la diversité des consultations et des patients de médecine générale rend difficile le classement en différents types de consultation. Le but de ce modèle étant d'en couvrir le plus grand nombre.

    Conclusion : Avec une évaluation en pratique afin d'y apporter des améliorations, ce modèle pourrait avoir un impact à différents niveaux de la pratique de la médecine générale, tant pour les médecins, les patients, les secrétaires que sur la rémunération.

  • Vitamine D : usages, erreurs et mésusages. Evaluation des connaissances des patients et usagers dans trois officines du Poitou-Charentes    - Pereira Lucie  -  03 mai 2023  - Thèse d'exercice

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    Contexte : La vitamine D est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Cependant, les risques associés à l’administration de cette vitamine, malgré le fait qu’ils puissent être extrêmement délétères pour la santé, sont peu mis en avant. Pourtant, de nouveaux cas d’intoxications à la vitamine D sont rapportés chaque année.

    Objectif : Il s’agissait d’évaluer les connaissances des patients et des usagers sur la vitamine D.

    Matériel et méthodes : Une étude descriptive a été réalisée dans 3 officines de la Vienne, du 1er Avril au 31 Mai 2022. Dans ce cadre, les participants étaient interrogés par l’intermédiaire d’un questionnaire papier à l’officine.

    Résultats : Parmi les 77 personnes ayant répondu à ce questionnaire, la majorité était des femmes (63,6%) et près de la moitié (45%) était titulaire d’un « diplôme supérieur long (> BAC +2) ». La moyenne d’âge de la population interrogée était de 53,5 ans. Au total, 67,5% des répondants avaient déjà consommé des produits à base de vitamine D. Ainsi, même si l’implication de la vitamine D sur le système osseux était bien connue (78,9%), seulement 18% des personnes interrogées connaissaient l’ensemble des rôles de la vitamine D dans l’organisme. De plus, bien que la question sur les sources exogènes et endogènes de vitamine D était associée au meilleur taux de réussite dans cette étude, seuls 20% des répondants les connaissaient parfaitement. Il ressort également une méconnaissance des risques associés à la prise de cette vitamine puisque 7% des personnes interrogées connaissaient les risques liés à une carence en vitamine D et 8% ceux d’un surdosage. Dans la grande majorité des cas (86,5%), l’administration de vitamine D faisait suite à une prescription médicale. Cependant, seule la moitié des répondants avait reçu des conseils lors de la délivrance du médicament ou du produit à base de vitamine D, et seulement 4% en connaissaient parfaitement les modalités d’administration.

    Conclusion : Dans cette étude, plus de la moitié de la population interrogée avait déjà pris des médicaments ou produits à base de vitamine D. Cette consommation était essentiellement encadrée de la prescription à la dispensation par des professionnels de santé, laissant peu de place à l’automédication et limitant ainsi les risques de surdosage. En revanche, les modalités d’administration restaient mal connues, et ceci pouvant s’expliquer par un manque de conseils lors de la délivrance par le pharmacien d’officine, pourtant identifié comme l’une des sources principales de connaissances sur les médicaments et produits à base de vitamine D. Il est alors indispensable d’améliorer la qualité des conseils dispensés par le pharmacien lors de la délivrance d’un produit ou médicament à base de vitamine D. Cette démarche doit permettre aux patients et aux usagers d’acquérir les connaissances nécessaires et suffisantes afin d’optimiser l’efficacité de la supplémentation en vitamine D, d’en limiter les risques et de faire d’eux des acteurs à part entière de leurs parcours de soins.

  • Le régime végétarien et ses effets protecteurs sur le système cardiovasculaire    - Bouche Blandine  -  02 mai 2023  - Thèse d'exercice

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    Aujourd’hui le régime végétarien est en pleine expansion, souvent décrié et présenté comme provoquant des carences, ce régime a finalement des effets bénéfiques sur notre santé. Dans ce travail nous mettons en avant les effets protecteurs du régime végétarien sur le système cardiovasculaire en décrivant les différents impacts que possède la viande, ainsi que les fruits et légumes sur celui-ci. Bien que les carences soient peu fréquentes elles peuvent exister, c’est pour cela que la micronutrition a sa place au sein d’un régime alimentaire strict, tel que le régime végétarien, notamment chez la femme enceinte. De plus, aujourd’hui de nombreuses personnes adoptent ce régime par conviction environnementale, ainsi, une partie de ce travail est dédiée à l’impact positif du régime végétarien sur notre environnement.

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