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Dernières soutenances

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4185 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1731 à 1740
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  • Troubles du comportement des résidents d'un EHPAD porteurs de troubles cognitifs : intérêt de la création d'une unité protégée avec espace de déambulation et jardin thérapeutique.    - De Mouro Fanny  -  04 juillet 2019  - Thèse d'exercice

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    Les troubles du comportement, notamment l'agitation, sont fréquents chez les personnes âgées ayant des troubles cognitifs sévères. Il s'agit d'un problème de santé publique, constituant une source d'épuisement des aidants et du personnel en EHPAD. Les thérapies non médicamenteuses prennent une place de plus en plus importante. Néanmoins, peu d'études prouvent leur efficacité. D'où l'objectif de ce travail d'étudier l'intérêt d'une exposition sur le long terme à une unité protégée avec accès à un jardin thérapeutique, sur les troubles du comportement. Cette étude prospective observationnelle consistait au suivi de 20 résidents de l'EHPAD « Le Roch » atteints de troubles cognitifs, avant leur déménagement en Septembre 2017, six mois après, en Mars 2018, puis en Septembre 2018. La mesure quantitative d'échelles validées scientifiquement a été réalisée lors des trois recueils. Les résultats ont montré une amélioration significative des troubles du comportement et du retentissement de la charge de travail sur les soignants (NPI-ES), de l'agitation (CMAI) et une diminution du fardeau ressenti par les familles. La tendance à l'amélioration de la qualité de vie et la disparition de la contention physique est à souligner. La population est représentative des personnes âgées en EHPAD qui ont vécu en environnement rural toute leur vie. Ces données plaident pour un aménagement de l'environnement en EHPAD, en accord avec le vécu antérieur des résidents.

  • Comparaison selon le sexe, de la prise en charge des patients admis pour douleur thoracique avec élévation de troponine aux urgences cardiologiques du CHU de Poitiers    - Lidon Diane  -  04 juillet 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction: Malgré l'amélioration constante de la prise en charge des syndromes coronaires aigus (SCA), notamment grâce aux « unités de douleur thoracique », la mortalité cardiovasculaire reste la 1ère cause chez le femme en France. La sémiologie souvent moins « typique » de la douleur thoracique coronarienne chez la femme mène souvent à un retard au diagnostic et à une prise en charge moins optimale. Les objectifs de cette étude étaient d'analyser la prévalence du sexe féminin parmi les patients pris en charge pour douleur thoracique avec élévation de troponine au CHU de Poitiers, ainsi que d'évaluer la stratégie diagnostique dans cette population féminine et de la comparer à la population masculine.

    Méthodes et Résultats: Cette étude rétrospective observationnelle a analysé 13 746 patients ayant consulté aux urgences cardiologiques du CHU de Poitiers entre Janvier 2014 et Juillet 2017. Parmi eux, 2404 patients consultaient pour douleur thoracique avec élévation de troponine. Les 742 femmes incluses (30.9%) étaient significativement plus âgées 75 (±13) ans et avaient un score de Grace plus élevé (145 ±38) que les hommes (154 ±38; p<0.0001). Seulement 441 femmes (59.4%) ont bénéficié d'une coronarographie en 1ère intention contre 1237 (74.4%; p<0.0001) pour les hommes. Une cause ischémique a été retenue chez 454 femmes (61.2%) contre 1284 (77.3%) hommes. La proportion de MINOCA était plus importante chez les femmes (84, 17.5%) que chez les hommes (67, 5.2%; p<0.0001); et pourtant, seulement 52 femmes (7.0%) ont bénéficié d'une IRM myocardique. Autant d'hommes et de femmes restaient sans diagnostic à l'issue de la prise en charge.

    Conclusion: La première étiologie à évoquer devant un patient avec douleur thoracique et élévation de troponine est le SCA. De nos jours, cette pathologie n'est plus l'apanage des hommes et la coronarographie ne doit en aucun cas être retardée chez la femme, même en cas de douleur « atypique ». Qu'elle soit normale ou non elle permettra ou un geste thérapeutique précoce, ou de se diriger plus rapidement vers les examens complémentaires qui mèneront au diagnostic final.

  • La forme du genre, le genre en forme. Carrières de façonnage corporel à la salle de sport    - González Cabrera Edward Armando  -  04 juillet 2019

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    Les salles de sport deviennent un loisir de masse : elles se multiplient, leurs coûts d’abonnement baissent et les façons de s’entraîner se standardisent. C’est la « révolution du fitness » (Andreasson & Johansson, 2014a). Si les injonctions à la préoccupation du corps datent du début du XXème siècle, le fitness se constitue comme une offre de façonnage corporel importante depuis les années quatre-vingt. Dans un zeitgeist néolibéral où l’individu doit « se prendre en main » pour devenir un véritable « entrepreneur de soi » (Castel, 2016), améliorer son capital corporel (Mauger, 2018) est un enjeu central. Le corps est toujours en interaction avec le social, mais comment la salle de sport (re)produit elle le genre dans ce cadre ? Une enquête ethnographique mixte, quantitative et qualitative, a été menée de façon discontinue dans une salle de sport pendant un an et demi. Afin d’étudier les rapports de genre à l’œuvre ainsi que les carrières (e.g., Goffman, 1961) de façonnage corporel en jeu, nous avons réalisé des analyses permettant de comparer des pratiques entre les femmes et les hommes. Nous nous sommes appuyés sur les matériaux suivants : une enquête nationale sur les pratiques sportives (EPPS, 2010) ; la production d’un modèle logic ; une carte des salles de sport de la ville ; des observations participantes et chiffrées (492 observations, dont 6.064 femmes, 13.035 hommes cumulé·e·s et non distinct·e·s) ; des photographies ; 26 entretiens approfondis auprès de client·e·s (ayant différentes morphologies, origines sociales et âges) et 2 entretiens informatifs auprès du personnel de la salle. Nous avons analysé : la socialisation primaire sportive des enquêté·e·s pour identifier la constitution de dispositions corporelles sexuées ; les interactions dans les espaces occupés et le façonnage corporel. Trois séquences émergent de la carrière de façonnage corporel, chacune possédant des variations : dans sa structuration (e.g., assiduité, planification), dans son ascétisme (e.g., changements d’alimentation) et dans le goût pour la pratique (e.g., déplaisant, plaisant et dépendance). La socialisation primaire sportive des enquêté·e·s était genrée produisant des dispositions corporelles sexuées. Bien que débuter une carrière à la salle de sport soit motivé par l’insatisfaction physique (e.g., esthétique, performance, santé), lesdites dispositions sont revisitées. L’analyse in situ révèle une division socio-sexuée de l’espace. Les hommes privilégient la musculation par rapport au cardio-training (79 % contre 21 %), tandis que les femmes ont tendance à occuper de manière équitable ces deux espaces (44 % contre 56 %). Selon les observations chiffrées et les entretiens, les jeunes femmes limiteraient leur mobilité dans l’espace de la musculation ayant « peur » d’être harcelées. Par ailleurs, les hommes privilégient le façonnage du haut du corps par rapport au bas/centre (80 % contre 20 %), alors que pour les femmes l’écart est plus faible (38 % contre 62 %). Toutefois, on remarque que la monopolisation de la musculation par les hommes limite le libre entrainement des femmes. De ce fait, le sexe des acteur/trice·s influence leur carrière, au sein de laquelle les femmes peuvent limiter plus rapidement leur engagement. Finalement, tout façonnage corporel ne se constitue pas en capital corporel, car il se doit d’être en lien avec les attentes normatives du genre, donc être un capital corporel genré. La salle de sport en tant qu’institution joue un rôle actif dans ce processus, elle apparaît comme un espace d’une seconde socialisation où les habitus peuvent se transformer, une technologie de genre qui peut déplacer les frontières construites par le social entre les corps des femmes et des hommes, mais aussi parfois une manière de troubler le genre.

  • Éditer la traduction littéraire : traduire, éditer et publier les œuvres étrangères    - Parrat Romain  -  04 juillet 2019

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    Guide des pratiques des éditeurs de textes littéraires traduits en France. Ce mémoire s'intéresse aux dispositions légales, juridiques, et principalement aux pratiques des éditeurs, traducteurs et correcteurs de la littérature traduite en français afin de publier des œuvres littéraires traduites.

  • Les pères en exil sur la scène périnatale : Revue de la littérature, illustrée de cas cliniques    - Fort-Jacques Lia  -  02 juillet 2019  - Thèse d'exercice

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    La place des pères en exil sur la scène périnatale est source de questionnements, qui tiennent leur originalité au vu du peu de recherches développées sur ce thème. Pourtant, notre société connaît une évolution sociale de la famille et plus particulièrement concernant l'implication des pères auprès de l'enfant malgré la réticence des professionnels.

    La migration actuelle vient également bousculer les pratiques en périnatalité avec l'accueil de familles exilées au vécu potentiellement traumatique, et la nécessité de leur offrir un soin adapté. Malgré ce constat en matière de besoins, il est repéré au sein des dispositifs de soin périnatal, un défaut d'inclusion des pères migrants, dont la place semble occultée. Ils sont toutefois exposés à des risques de troubles psychiatriques.

    Pour pouvoir appréhender notre sujet, nous avons choisi de le traiter à travers une revue de la littérature, avec nécessité de croiser les différents champs de recherche concernant la périnatalité, la paternité et la migration, et en faisant appel à différentes approches psychopathologiques.

    Notre réflexion, illustrée par deux cas cliniques, vise à donner des pistes thérapeutiques et des perspectives préventives pour répondre à la question : comment élaborer et proposer un accompagnement spécifique des pères en exil sur la scène périnatale, dont le vécu porte une double vulnérabilité, celle de la transition vers la paternité, et celle de la migration ?

  • Évaluation de l'efficacité d'un traitement par Aflibercept à 12 mois, chez des patients atteints de néovascularisation choroidienne de type 3 : une étude prospective    - Boixel Romain  -  28 juin 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La neovascularisation choroidienne de type 3 (CNV) est une forme particulièrement sévère de dégénérescence maculaire liée à l âge (DMLA) exsudative caractérisée par une anastomose chorio-retinienne très bien visualisée par l'angiographie au vert d'indocyanine (ICG) avec apparition caractéristique d'un hot spot au temps tardif. Le but de notre étude est d'évaluer les données anatomiques et fonctionnelles d'un régime fixe d'injection intra vitréenne par aflibercept chez les patients naïfs atteints de DMLA exsudative de type 3.

    Matériels et méthodes : Les paramètres analysés chez les patients inclus présentant une CNV de type 3 ont été : la mesure de la meilleure acuité visuelle (BVCA) en lettres ETDRS, l'examen du fond d'œil, un OCT Spectral Domain (épaisseur rétinienne centrale, présence de fluide intra ou sous-rétinein) et une angiographie à la fluorescéine et à ICG. Le protocole de traitement consistait en 3 injections intravitréennes mensuelles d'Aflibercept 2 mg puis d'injections tous les 2 mois en régime strict. Le critère de jugement principal est la BVCA à 12 mois. Les critères de jugements secondaires sont la BCVA à 6 mois et l'amélioration de l'aspect anatomique maculaire (diminution du fluide sous rétinien ou intra-rétinien ; diminution de l'épaisseur rétinienne centrale (ERC)) à 6 et 12 mois. Cette étude a été approuvée par le comité de bio-éthique (ClinicalTrials.gov Identifier: NCT02320474).

    Résultats : Cette étude a inclus 26 patients naïfs présentant une DMLA de type 3 (18 femmes et 8 hommes). A l'inclusion, l'âge moyen était de 82,4+/- 7,7. L'acuité visuelle moyenne était de 59,8 +/- 12,8 lettres ETDRS et l'épaisseur maculaire centrale moyenne était de 432 +/- 95um. Sur l'OCT SD, l'oedème intra rétinien était observé dans 92% des patients et 69% des patients présentaient du liquide sous rétinien. La variation moyenne par rapport à la MAVC initiale était de +4,7 lettres à 12 mois (p=0,049) et la variation moyenne par rapport à l'ECR initiale était donc de -147 um à 12 mois.

    Conclusion : La néovascularisation choroidienne de type 3 est considérée comme la plus sévère des formes de DMLA exsudatives. Elle présente un risque plus élevé de bilatéralisation de la maladie et induit une exsudation plus importante. Dans ce contexte, un régime mensuel strict serait un avantage par rapport à un traitement en treat and extend, parce qu'il permettrait une détection plus précoce et une surveillance plus rapprochée de l'œil adelphe.

  • Adalimumab et rectocolite hémorragique : expérience monocentrique chez 51 patients    - Baril Maud  -  28 juin 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'adalimumab est le 2ème anti-TNFα après l'infliximab utilisé dans le traitement de la rectocolite hémorragique (RCH). L'objectif de notre étude rétrospective a été d'évaluer la réponse clinique et la tolérance de l'adalimumab dans le traitement de la RCH d'activité modérée à sévère résistante aux traitements conventionnels.

    Patients et Méthodes : Les patients suivis pour une RCH entre avril 2008 et juin 2017 ayant reçu au moins une injection d'adalimumab et ayant été suivis au moins 6 mois ont été inclus dans ce travail. Les malades colectomisés ont été exclus. La réponse clinique a été définie par un nombre de selles ≤ à 3 par jour, l'absence de sang dans les selles et un sevrage en corticoïdes. Les patients ont été considérés répondeurs tant que le traitement par adalimumab était poursuivi, indépendamment des modifications posologiques.

    Résultats : Cinquante et un patients (H 56,9%), d'âge moyen 34 ans (extrêmes : 14-66) atteints de RCH gauche (51%), pancolique (41,2%), évoluant depuis en moyenne 13,4 ans (DS 8,3 ans) ont été inclus ; 48 (94,1%) avaient reçu des thioguanines et 15 (29,4%) de l'infliximab. A l'inclusion, les patients recevaient des 5-ASA, des corticostéroïdes et des thioguanines dans respectivement 60,8%, 55,3% et 60,8% des cas. La co-prescription des thioguanines et de l'adalimumab a été maintenue au moins 2 mois chez 31 (60,8%) malades. Après le traitement d'induction (160/80 mg dans 60,8% des cas), 17 (41,5%) malades sur 41 ont eu une augmentation des doses d'adalimumab à 40 mg/semaine en traitement d'entretien. La réponse clinique a été respectivement de 64,7% et 49,0% à 6 et 12 mois. Au terme d'un suivi moyen de 24,8 mois (DS 26,8 mois), la réponse clinique s'est maintenue chez 35,3% des patients. Chez les 38 (74,5%) répondeurs primaires, la réponse clinique a été maintenue dans respectivement 65,8% et 47,4% des cas à 1 et 5 ans. Aucun des facteurs suivants (score Mayo, score UCEIS, siège, ancienneté, naïf d'anti-TNFα, co-prescription de 5-ASA et/ou de thioguanines, adalimumabémie) n'était prédictif de la réponse à l'adalimumab. Parmi les effets indésirables observés dans 13,7% des cas, le plus fréquent a été le psoriasis (9,8%). Aucune infection grave, aucun cancer ou décès n'a été observé au cours du suivi.

    Conclusion : Notre travail confirme l'efficacité et la bonne tolérance de l'adalimumab dans le traitement de la RCH. Nos résultats suggèrent que la posologie proposée dans l'AMM de l'adalimumab n'est pas optimale. Le bénéfice de la co-prescription des thioguanines, en particulier chez les malades qui n'y ont pas répondu en monothérapie, reste à déterminer.

  • Examen buccal et prescription de soins de bouche par les internes du CHU de Poitiers chez les patients en soins palliatifs    - Doat Baptiste  -  28 juin 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L’altération de l’état buccal et les symptômes buccaux sont fréquents en fin de vie avec un retentissement tant physique que psychologique. C’est pourquoi la mise en place de soins de bouche, qu’ils soient médicamenteux ou non, est primordiale pour le confort et la qualité de vie des patients. Il existe peu d’études et donc pas de recommandations concernant leur prescription médicale et leur réalisation. L’objectif de cette étude est d’étudier les pratiques des internes concernant l’examen buccal et leur prescription de soins de bouche chez des patients en soins palliatifs.

    Matériel et méthodes : Cette étude descriptive, quantitative et monocentrique a été menée de novembre 2018 à janvier 2019 auprès des internes du CHU de Poitiers par un questionnaire anonyme papier qui portait sur leurs pratiques de mise en place de soins de bouche pour leurs patients en soins palliatifs.

    Résultats : Nous avons récupéré et inclus 25 questionnaires. 19 internes ont procédé à un examen buccal mais très peu d’entre eux l’ont fait de manière quotidienne et au total moins d’1 patient sur 2 s’est vu prescrire des soins de bouche. Seulement 2 internes connaissaient l’Oral Assessment Guide et aucun ne l’a utilisé. A l’exception d’1 interne, tous considéraient comme nécessaire la sensibilisation des internes sur le sujet notamment via un enseignement en début de semestre.

    Conclusion : Le rôle des internes dans le confort des patients en fin de vie à l’hôpital est essentiel. Cependant, les modalités de la délégation de l’examen buccal et des soins de bouche chez ces patients restent encore à préciser, leur réalisation étant trop peu assurée par les internes. Il faudrait se pencher de plus près sur la formation médicale actuelle apportée en soins palliatifs, qui pourrait sans nul doute être perfectible par des moyens simples et efficaces.

  • Exploration de l'acceptation et de la faisabilité du suivi des patients sous PrEP par les médecins généraiistes libéraux en Vienne et Deux-Sèvres    - Bertho Sarah  -  28 juin 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La PrEP est disponible en France depuis 2016. Elle peut être renouvelée en médecine générale depuis 2017, or 95% des renouvellements se font à l’hôpital ou en CeGIDD. Notre étude a pour objectif d’évaluer l’acceptabilité et la faisabilité du suivi des patients sous PrEP en médecine générale.

    Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude en deux parties, une partie quantitative avec un questionnaire diffusé aux médecins généralistes en Vienne et Deux-Sèvres et une partie qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 14 médecins généralistes de Vienne et Deux-Sèvres.

    Résultats : Les médecins ayant répondu au questionnaire (n=90) jugeaient leur niveau de connaissance sur l’orientation sexuelle de leur patient comme bon dans 36% des cas. Les principaux freins pour les MG à aborder la sexualité et les risques étaient l’absence de lien avec le motif de la consultation, le fait de ne pas y penser et la gêne à aborder ce sujet (pour eux ou ressentie pour leur patient). Seulement 53% des MG avaient déjà entendu parler de la PrEP.

    Les entretiens individuels ont fait ressortir plusieurs freins au suivi des patients sous PrEP, non seulement un manque de formation entraînant une mauvaise maîtrise du sujet mais aussi une difficulté à aborder la sexualité en consultation entraînant une méconnaissance de la part des médecins généralistes sur les prises de risque des patients concernant le VIH.

    Un suivi en médecine générale de la PrEP pourrait être plus simple pour les patients, avec des consultations facilement accessibles et plus anonymes qu’en service spécialisé ; de plus il permettrait d’enrichir les consultations avec une approche plus globale des patients pour les MG. Enfin, cela permettrait aux MG de voir des patients consultant peu habituellement.

    Conclusion : La PrEP reste méconnue des MG et une information sur cet outil de prévention semble nécessaire. La méconnaissance par les MG de l’orientation sexuelle des patients et de leurs pratiques à risque est un obstacle au repérage des personnes potentiellement éligibles à la PrEP. Un suivi de la PrEP en médecine de ville semble envisageable malgré de nombreux freins, voire réticences. Il nécessiterait de former des MG volontaires, qui pourraient être intégrés dans un réseau de professionnels de santé impliqués dans le parcours de soin des personnes sous PrEP.

  • Evaluation de l'activité des médecins correspondants SAMU et retour d'expérience des acteurs intervenant dans ce dispositif en Vienne entre 2015 et 2018    - Borthomieu Laura  -  27 juin 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les Médecins Correspondants SAMU (MCS), déployés en France depuis 2012, sont des médecins généralistes formés à l’urgence et pouvant intervenir en avant-coureur du SMUR sur demande de la régulation du Centre 15, dans les zones où le délai d’accès à des soins urgents est de plus de 30 minutes. Dans la Vienne 11 MCS ont été formés : l’objectif de cette étude est de déterminer leur bilan d'activité depuis leur mise en place en 2015.

    Matériel et méthodes : Cette étude rétrospective portant sur 40 mois de fonctionnement analysait les caractéristiques de toutes les interventions SMUR dans les communes situées en zone pourvues et en heures de présence des MCS. Le critère de jugement principal était le taux d’interventions où le MCS est intervenu par rapport au nombre d’occasions où il aurait pu être déclenché. Le ressenti des acteurs du dispositif a ensuite été évalué par des questionnaires.

    Résultats : Sur 669 interventions du SMUR éligibles à la mobilisation d’un MCS, 106 sollicitations ont été émises par la régulation, et 60 ont bénéficié de l’intervention des MCS. Leur durée moyenne de mobilisation était de 68 minutes ; ils étaient sollicités pour certains motifs d’appel préférentiels. Leur avis sur cette pratique était mitigé. Les assistants de régulation médicale et les médecins régulateurs connaissaient mal le protocole de déclenchement.

    Conclusion : Les MCS en Vienne sont faiblement sollicités par le SAMU. Des mesures pour favoriser leur mobilisation permettraient d’améliorer l’offre de soins urgents dans les communes éloignées.

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