Vous êtes ici : Accueil > Dernières soutenances

Dernières soutenances

Pour être informé de la mise en ligne des nouveaux travaux correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    pas d'accès
4185 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1401 à 1410
Tri :   Date travaux par page
  • Impact du vécu scolaire sur l'état de santé mentale des adolescents de Poitou-Charentes    - Levesque Audrey  -  05 octobre 2020  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : De nos jours au cœur des préoccupations politiques publiques en matière d'éducation, le bien-être des élèves à l'école fait l'objet de nombreuses enquêtes qui analysent leur qualité de vie perçue et interrogent le climat scolaire. Si la majorité des élèves se déclare en bonne santé et satisfait de sa vie, pour autant, ils sont nombreux à déclarer des plaintes affectives et psychosomatiques. Il apparait ainsi vital de nous attacher à comprendre les facteurs qui impactent leur bien-être tout autant que leur réussite scolaire. Les liens entre le vécu scolaire et l'état psychique sont encore une préoccupation récente et peu analysés. Pourtant, cet aspect nous parait crucial à l'adolescence en raison des nombreux remaniements psychiques qui apparaissent et qui vont se heurter aux différents milieux dans lequel vit l'adolescent.

    Objectif et Méthodes : L'objectif principal de cette étude est de mettre en évidences les différences sur le plan psychique entre les élèves qui décrivent un bon vécu scolaire et ceux qui décrivent un mauvais vécu scolaire indépendamment de la qualité de leurs relations familiales. Nos données reprennent celles de l'étude Ados 15 ans Poitou-Charentes 2012. Le vécu scolaire est évalué grâce aux variables suivantes : les résultats scolaires, l'affection pour l'école, le sentiment que les professeurs les traitent de manière juste, le sentiment que leurs professeurs sont bienveillants et les exigences scolaires perçues.

    Pour évaluer la santé psychique des adolescents, nous avons retenu les données évaluant les troubles du sommeil, la perception que les adolescents avaient de leur corps, les troubles psychosomatiques, les troubles somatiques, les troubles affectifs, le stress en lien avec le travail scolaire, les troubles du comportement, les consommations de produits psychotropes et les idéations et comportements suicidaires.

    Résultats : Nos résultats montrent des associations significatives entre un mauvais vécu scolaire et une insatisfaction concernant la vie, un sentiment d'irritabilité, un stress en lien avec le travail scolaire, des troubles du comportement à type de violence et des idées suicidaires quelle que soit la qualité des relations familiales. Des différences significatives sont aussi observées concernant les consommations de toxiques dans le groupe ayant de bonnes relations familiales.

    Aucune variable évaluant la dimension du vécu scolaire ne ressort significativement plus que les autres pour expliquer l'ensemble des différences observées entre le groupe ayant un bon vécu scolaire et le groupe ayant un mauvais vécu scolaire. La variable évaluant les exigences scolaires perçues est, en revanche, celle qui est la moins associée à des symptômes psychiques.

    Conclusion : Une plus grande coopération de la pédopsychiatrie avec l'Institution scolaire permettrait de prendre en charge ces jeunes en souffrance plus précocement. Mieux accompagner les enseignants à repérer les adolescents ayant un mauvais vécu scolaire et renforcer les dispositifs d'écoute des jeunes déjà mis en place à l'école en mobilisant des professionnels de santé au plus près des adolescents pourrait permettre une plus grande pertinence dans l'orientation de ces adolescents vers les services de psychiatrie.

  • Étude pronostique à partir d'une cohorte historique des patients perdus de vue post chirurgie-bariatrique au Centre Spécialisé de l'Obésité (CSO) Poitou-Charentes et évaluation des raisons de la rupture du suivi    - Rabaud-Carrié Philippine  -  05 octobre 2020  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    INTRODUCTION : L'obésité est une pandémie qui touche environ 7,6 millions de français et ses complications entraînent au moins 2,8 millions de décès. Le surpoids et l'obésité sont reconnus comme la cinquième cause de mortalité par l'OMS, c'est donc un problème de santé publique. La chirurgie bariatrique est le traitement le plus efficace pour traiter cette maladie et ses complications si les patients ont mis en place en parallèle un nouveau mode de vie et qu'ils sont suivis à vie. Le suivi sert à s'assurer qu'il n'y a pas de complications médicales ou chirurgicales, à dépister et prendre en charge les complications nutritionnelles (carences vitaminiques), à ajuster les traitements des comorbiditées associées présentes en pré-opératoire mais aussi à prendre en charge une éventuelle reprise de poids. Or, il existe un nombre important de patients perdus de vue. Cette étude rétrospective vise à identifier les patients perdus de vue et à déterminer leur raison de rupture au CSO afin d'améliorer la prise en charge.

    MATERIELS ET METHODES : Nous avons inclus les patients opérés d'une chirurgie bariatrique et suivis au CSO Poitou-Charentes de 2005 à juillet 2018. Sur une population de 519 patients, 407 patients ont été retenus dans notre étude. Nous avons sélectionné les patients perdus de vue et comparé les deux populations afin d'étudier s'il existait des facteurs prédictifs d'être perdu de vue. Puis, nous avons contacté par téléphone les patients perdus de vue afin de répondre à un questionnaire.

    RÉSULTATS : Le taux de perdus de vue dans notre étude est de 44,7%. La majorité des patients est perdue de vue entre 1 et 3 ans après la chirurgie (65%). 24% ont repris un suivi régulier au CSO P-C et ¼ déclarent avoir toujours un suivi hors du CSO, qui est assuré à 75% par leur médecin traitant. La majorité des patients perdus de vue (77.5%) souhaiterait revenir en consultation au CSO. Le motif principal de rupture avec le CSO P-C avancé par les patients est qu'ils attendaient d'être convoqués par le centre (46%). D'autres évoquent un manque de temps, une difficulté à prendre rendez-vous et une distance trop importante avec le centre. La distance avec le centre est un facteur de risque prédictif significatif d'être perdu de vue dans cette étude. Certains facteurs comme le type de chirurgie (SG), le fait d'avoir un diabète pré-opératoire et d'avoir eu un antécédent de chirurgie bariatrique semblent être associés à un risque moins important d'être perdu de vue. Par ailleurs, l'âge, le sexe, la PEP et l'IMC pré-opératoire n'ont pas été identifiés, dans cette étude, comme des facteurs prédictifs d'être perdu de vue. Seulement 53% des patients perdus de vue prennent quotidiennement une supplémentation vitaminique, 47% ont arrêté par inutilité et 11% mettent en avant leur coût. Seuls 34 % des patients pensent que le suivi médical post chirurgie bariatrique doit se faire à vie.

    CONCLUSION : Les patients vivant à une distance importante du centre nécessitent une surveillance renforcée notamment entre la première et la troisième année après la chirurgie. Il existe un important manque de connaissances de la part des patients concernant leur suivi. La supplémentation vitaminique chez les patients perdus de vue n'est pas satisfaisante. Les patients perdus de vue sont en demande de soins de la part de spécialistes, une amélioration de l'accès aux soins semble primordiale pour ces patients.

  • Evaluation des fonctions neurocognitives chez les adultes présentant un Trouble de l'Usage de l'Alcool et un Trouble Déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité    - D'Alessandro Alessandro  -  05 octobre 2020  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : L'OMS définit la problématique des comorbidités psychiatriques dans le champ addictologique comme la co-occurrence chez la même personne d'un trouble dû à la consommation d'une substance psychoactive et d'un autre trouble psychiatrique. Chez les patients ayant un TUA, la prévalence de la co-occurrence d'un TDAHa varie de 20% à 23%. La comorbidité TDAHa /TUA est associée à des patterns plus sévères d'addiction à l'alcool. Des altérations des fonctions neurocognitives, en particulier des fonctions exécutives ont été retrouvées dans les deux troubles. Ce travail vise à évaluer les fonctions neurocognitives chez des patients hospitalisés pour une cure d'une addiction à l'alcool de 28 jours présentant une comorbidité TUA/TDAHa.

    Matériels et Méthodes : Il s'agit d'une étude épidémiologique observationnelle analytique et comparative à caractère multicentrique. Nous avons utilisé : le critère du DSM-5 pour évaluer la sévérité de l'addiction à l'alcool ; le questionnaire HAIS pour évaluer l'insight ; le questionnaire ASRS et l'entretien diagnostic DIVA pour le diagnostic du TDAHa ; le questionnaire BRIEF-A pour évaluer les fonctions exécutives ; le test MoCA pour évaluer les fonctions cognitives ; le questionnaire WHOQOL-BREF pour évaluer la qualité de vie. Cette étude s'est déroulée sur une période de 5 mois.

    Résultats : Le nombre final de participants à l'étude était de 49 patients. Nous avons observé une prévalence du TDAHa de 24,49%. Nous avons retrouvé une diminution des compétences exécutives plus importante chez les patients TDAHa+. Des différences statiquement significatives existaient pour toutes les fonctions exécutives explorées. Les patients TDAHa+ avaient une qualité de vie moindre. Nous avons constaté que les altérations de certaines fonctions exécutives étaient fortement corrélées à une diminution de la qualité de vie. Une forte corrélation positive a été retrouvé entre Insight et qualité de vie. Un rétablissement conséquent des fonctions cognitives à la fin de l'hospitalisation a été aussi observé dans notre population.

    Conclusion : Les résultats exposés dans notre étude montrent que quand le TUA et le TDAHa sont présents simultanément, la clinique est plus grave, les atteintes neurocognitives plus importantes et le retentissement sur la qualité de vie est majeur. Compte tenu des répercussions importantes sur les fonctions exécutives, une prise en charge globale et personnalisée devrait être assurée à ces patients afin d'augmenter l'efficacité des soins.

  • Impact du trouble de stress post-traumatique dans la dépression en psychiatrie    - Jean-Baptiste-Linard Eshe  -  05 octobre 2020  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La dépression est une problématique majeure de Santé Publique, elle est la première cause de morbidité dans le monde selon l'OMS. Or, une part importante des sujets dépressifs présente une résistance au traitement. Celle-ci peut s'expliquer par la présence de comorbidité psychiatrique ou somatique. Dans notre étude, nous nous intéressons au trouble de stress post-traumatique (TSPT), trouble secondaire à l'exposition d'un événement traumatique. En effet, notre société est de plus en plus soumise à des événements marquants, comme les catastrophes naturelles, les attaques terroristes ou encore des pandémies telles la Covid-19.

    Méthode et matériel : Il s'agissait d'une étude observationnelle prospective multicentrique. Notre étude avait pour objectif de décrire chez les patients pris en charge en psychiatrie générale, les phénomènes de comorbidité et de sévérité des troubles dépressif et de stress post-traumatique. Les patients ont été recrutés et interrogés à quatre semaines d'intervalle par le même médecin psychiatre. Les inclusions portaient sur tout patient primo-consultant et hospitalisé depuis moins de 24 heures pour une symptomatologie dépressive. Notre étude a exclu de principe les pathologies psychotiques et les démences. Un échantillon de 29 patients a été ainsi constitué et fait l'objet d'une évaluation diagnostique standardisée par la PHQ-9, LEC-5 et PCL-5 , à la visite d'inclusion. Enfin, un entretien téléphonique a été effectué quatre semaines plus tard pour une réévaluation grâce à l'échelle PHQ-9.

    Résultats : Ainsi, deux groupes ont pu être constitués à postériori, via l'absence/présence de trouble de stress post-traumatique. Le groupe 1 (EDC) correspondait au groupe dépressif, avec antécédent d'exposition à un événement potentiellement traumatique (n=17). Le groupe 2 (EDC+TSPT) correspondait au groupe dépressif présentant une comorbidité de trouble de stress post-traumatique (n=12). Il n'y avait pas de différence significative concernant la sévérité de la symptomatologie dépressive à l'admission et à la suite d'une prise en charge de quatre semaines entre les deux groupes. Quatre-vingt-dix-neuf pour cent des patients interrogés avaient été victimes d'un événement potentiellement traumatique. Plus il y avait d'antécédent d'exposition aux événements traumatiques, plus le risque était important de développer une comorbidité dépressive et de TSPT. La prévalence de la comorbidité dans notre échantillon s'élevait à 41,9%.

    Conclusion : La comorbidité TSPT et dépressive représente une part importante des patients pris en charge dans les services psychiatriques. Une meilleure compréhension du trouble et de son impact est nécessaire, avec la mise en place d'étude à large échelle.

  • Recherche de modifications du faisceau accumbo-frontal en imagerie par résonance magnétique de diffusion et tractographie dans 3 populations de patientes atteintes d’anorexie mentale, de troubles obsessionnels compulsifs et de volontaires saines : rappels bibliographiques, résultats préliminaires d’une étude prospective multicentrique    - Boulloud Christophe  -  05 octobre 2020  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction. Les troubles obsessionnels compulsifs (TOCs) et l’anorexie mentale sont deux pathologies psychiatriques graves qui partagent un substrat physiopathologique commun. Des données récentes indiquent dans ces pathologies une modification probable des circuits de la récompense cérébraux dont font partie le noyau accumbens (NAcc) et le cortex orbito-frontal. Il existe par ailleurs une connexion entre ces deux structures via un faisceau de substance blanche appelé faisceau accumbo-frontal. Nous faisons l’hypothèse que la structure de ce faisceau peut être modifiée dans les TOCs et l’anorexie mentale.

    Objectifs. Rechercher par analyse en IRM pondérée en diffusion et tractographie des modifications structurelles du faisceau accumbo-frontal chez des patientes atteintes de TOCs et d’anorexie mentale, comparativement à des volontaires saines, via l’étude de l’anisotropie fractionnelle (FA) et d’autres paramètres structurels (diffusivité axiale AD, radiale RD, moyenne MD, nombre de fibres).

    Méthodologie. Etude prospective, multicentrique, descriptive, de catégorie 2. 29 femmes ont été incluses de avril 2018 à septembre 2020. Les patientes ont bénéficié d’une IRM (séquences T1, T2, FLAIR, diffusion, IRM fonctionnelle de repos), puis les données ont été analysées via un algorithme semi-automatisé développé spécifiquement et utilisant le modèle CSD (Constrained Spherical Deconvolution), afin de modéliser le noyau accumbens, de reconstruire le faisceau accumbo-frontal en tractographie déterministe et probabiliste, et de produire les cartes de FA, MD, RD, AD. L’analyse statistique est basée sur une comparaison des moyennes des valeurs de FA , MD, RD, AD et du nombre de fibres via un test de Student ou de Wilcoxon.

    Résultats préliminaires. 25 patientes (14 TOCs, 6 volontaires saines, 5 anorexiques), d’âge moyen 31.1 ans, ont été analysées. La reconstruction du faisceau accumbo-frontal était possible en tractographie déterministe et probabiliste. Dans ces 2 modalités, il n’existait pas de variation significative de la FA moyenne à gauche (p=0.69 et p=0.88, respectivement) ni à droite (p=0.36 et p=0.62) entre les patientes TOCs et les patientes saines ; de même, on ne retrouvait pas de différence entre la FA gauche (p=0.35 et p=0.21) et droite (p=0.15 et p=0.19) entre patientes anorexiques et volontaires saines.

    Conclusion. La modélisation du faisceau accumbo-frontal est possible dans les deux modalités de tractographie, mais nos résultats préliminaires ne montrent pas de différences structurelles dans le faisceau accumbo-frontal chez les patientes TOCs et anorexiques par rapport aux volontaires saines. Notre effectif de patientes va être complété, et l’analyse enrichie par l’apport de l’IRM fonctionnelle.

  • Etablissement de répartition pharmaceutique : gestion des flux en réception    - Brard Caneyl  -  05 octobre 2020  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La répartition pharmaceutique est une activité extrêmement règlementée, avec présence obligatoire d’un pharmacien dans l’établissement car le médicament est situé au centre de son activité. Elle a pour autorité de tutelle le Ministère de la Santé qui délègue à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), le contrôle de l'application des dispositions prévues par le Code de la Santé Publique.

    L’ouverture d’un nouvel établissement de répartition nécessite une autorisation par l’ANSM après avis du Conseil Central (de la section C) compétent de l’Ordre national des pharmaciens. La demande d’ouverture d’un établissement de répartition pharmaceutique est présentée par le pharmacien responsable et adressée au directeur général de l’ANSM par un dépôt exclusif, sur une plateforme dédiée, d’un dossier spécifique. Ce dossier doit comporter des renseignements administratifs ainsi que des pièces justificatives dont certaines concernant le futur établissement en question. Ce dossier pharmaceutique doit présenter pour toutes les activités, les plans du nouveau site. Sur ceux-ci, sont clairement identifiés les lieux d’exercice des opérations pharmaceutiques de distribution (dont la réception) et les zones spécifiques. De plus, les plans doivent préciser les flux de personnes et les flux de marchandises (produits pharmaceutiques).

    Dans le cadre du projet de regroupement des sites d’Alliance Healthcare Répartition de Tours-Blois-Poitiers à Sorigny, la conception du nouvel établissement permet de générer un site actualisé en s’adaptant aux contraintes règlementaires ou techniques spécifiques. A l’origine des flux logistiques, organiser la réception de marchandises est une étape importante dans la conception d’un établissement. Lorsqu’elle est mal gérée, que les flux de marchandises ou de personnes se croisent, elle peut donner lieu à de nombreuses erreurs de stocks limitant ainsi la productivité de l’entreprise. Le but de cette thèse est d’établir une partie du dossier pharmaceutique en montrant un agencement de la zone réception du futur site de Sorigny où les flux de marchandises et de personnel sont optimisés.

  • Sentiment de déshumanisation et de stigmatisation en addictologie et en psychiatrie, quelles différences ?    - Larquier Bérénice  -  02 octobre 2020  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La déshumanisation est un concept très actuel retrouvé dans plusieurs domaines. En psychiatrie, il est intimement lié à la stigmatisation. La stigmatisation des troubles mentaux dans la population générale est majeure, surtout envers les malades alcooliques. En pratique clinique, les patients suivis pour des troubles addictifs refusent souvent l'hospitalisation en psychiatrie et préfèrent le sevrage en service de médecine. L'objectif de notre étude est de comparer le sentiment de déshumanisation et de stigmatisation entre les patients pris en charge en addictologie d'une part et en psychiatrie d'autre part, et d'évaluer l'impact des prises en charges antérieures sur ces sentiments.

    Méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle, transversale et multicentrique, réalisée auprès de 68 patients dont 48 hospitalisés en addictologie et 20 hospitalisés en psychiatrie. Des questionnaires évaluant les sentiments de deshumanisation, de stigmatisation, et la symptomatologie dépressive (STAI, BDI) ont été utilisés.

    Résultats : Les patients interrogés ont obtenu un score de déshumanisation non négligeable et de stigmatisation relativement élevé. En revanche, nous n'avons pas observé de différence significative entre les deux groupes. Après ajustement, le sentiment de déshumanisation est lié au sentiment de stigmatisation, ainsi qu'aux symptômes anxieux et dépressifs, mais pas à la maladie pour laquelle les patients sont hospitalisés.

    Conclusion : Nos résultats suggèrent que les sentiments de déshumanisation et de stigmatisation sont des facteurs à prendre en compte dans le soin, d'un point de vu clinique et institutionnel. Il est possible que ces sentiments diffèrent selon les pathologies mais cela nécessiterait d'approfondir les recherches et d'agrandir l'échantillon.

  • Étude des pratiques soignantes recommandées dans l'accompagnement au sevrage tabagique des patients suivis pour des troubles mentaux en psychiatrie à Poitiers    - Vinckier Camille  -  02 octobre 2020  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    INTRODUCTION : La prévalence tabagique et ses conséquences en termes de morbi-mortalité sont deux fois plus importantes chez les patients atteints de troubles mentaux, malgré l'intensification des mesures politiques et de santé publique actuelles. Le but de cette étude est d'évaluer les pratiques soignantes recommandées dans l’accompagnement au sevrage tabagique de patients atteints de troubles mentaux afin de repérer les facteurs pouvant influencer ces soins.

    METHODE : Un questionnaire informatisé a recueilli les pratiques des médecins, infirmiers et aide-soignants de l’hôpital psychiatrique de Poitiers. Les taux de dépistage, de conseil, d'évaluation, d'aide et de planification de l’accompagnement au sevrage tabagique, sont évaluées selon la méthode des 5A. Des tests non paramétriques sont réalisés afin d'identifier les freins aux interventions, en termes de compétence, de formation, de tabagisme actif, de représentations tabagiques personnelles ou de perception de soutien institutionnel.

    RESULTATS : L'analyse porte sur 146 questionnaires complets. Les pratiques souvent réalisées de la méthode des 5A sont : Ask=67% ; Advise=23% ; Assess=29% ; Assist=34,5% ; Arrange=40%. Les interventions sont davantage réalisées par les soignants de sexe féminin (p= 0,036), formés (p<0,001), travaillant en addictologie (p<0,001), non-fumeur (p= 0,012), ayant du temps (p<0,001) et soutenus institutionnellement (p<0,001). En moyenne, seul 30% des soignants sont formés. La moitié des soignants non formés ne souhaitent pas l'être. Or, après ajustement, la formation (p=0,021) et le soutien institutionnel (p<0,001) sont les facteurs significativement associés à ces pratiques.

    CONCLUSION : Un tiers des soignants rapportent ne pas réaliser les pratiques recommandées en dehors du dépistage. Le manque de soutien institutionnel et de formation sont les principales barrières identifiées à améliorer.

  • Facteurs morphologiques de réponse à la stimulation magnétique transcrânienne répétée dans l'épisode dépressif caractérisé    - Gaudin Rémi  -  02 octobre 2020  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La Stimulation Magnétique Transcrânienne répétée (rTMS) est considérée comme une méthode thérapeutique récente, efficiente, d'exploration non invasive et généralement très bien tolérée. Néanmoins on observe une variabilité importante selon les sujets, le trouble, ou les modalités de traitement. Notre objectif était d'identifier des facteurs morphologiques à l'IRM influençant la réponse à la rTMS tel que les mesures de distances entre, le point repéré en neuronavigation et la voute crânienne, ainsi que rechercher des paramètres morphologiques tels que les volumes cérébraux, aires, épaisseurs corticales des structures impliquées dans la physiopathologie de la réponse antidépressive de la rTMS.

    Matériel et méthode : Notre étude porte sur une population de 70 patients traités par 10 séances de rTMS (haute fréquence appliquée au CPFDL gauche et assistée par neuronavigation au CHU de Poitiers. Notre critère de jugement principal était une amélioration entre J0 et J44 de notre échelle standardisée : la MADRS. Les images structurelles ont été analysées avec le logiciel Freesurfer (version 6.0). Nous avons mesuré sur les images reconstruites les distances cible-scalp osseux, cible-cortex, cible table interne et diploë. Les paramètres morphologiques mesurés par Freesurfer, nous ont permis de rechercher une corrélation statistiquement significative associée à l'amélioration clinique évaluée par l'évolution de notre score MADRS entre J0 et J44. Les mesures de distance ont également corrélé à ces derniers. Nous avons ensuite réalisé une analyse par régression logistique des variables pertinentes afin de s'affranchir des facteurs de confusion.

    Résultats :

    Nous n'avons pas retrouvé de mesure de distance corrélés à l'amélioration clinique. Mais plusieurs clusters volumiques sont significativement corrélés à l'amélioration du score MADRS entre J0 et J44, chez le sujets présentant un trouble dépressif caractérisé traité par rTMS : la région frontale moyenne, l'insula et le temporal supérieur de l'hémisphère gauche ainsi que la région pré-centrale et post centrale de l'hémisphère droit. Une atrophie de ces régions est dans notre étude un facteur d'influence positif sur la réponse évaluée à un mois du traitement.

    Conclusion : Nos résultats suggèrent que des altérations morphologiques structurelles dans certaines zones du cerveau pourraient être impliquées dans la réponse à la rTMS.

  • Elaboration et validation d'une échelle d'évaluation de la communication face à des parents opposés aux vaccinations    - Choquet Marine  -  02 octobre 2020  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La vaccination est l'un des grands succès de la santé publique. Pourtant, elle fait l'objet d'une défiance croissante de la part du grand public, ce qui participe à une insuffisance de la couverture vaccinale. Plusieurs études ont montré que la qualité de la communication entre le médecin et les parents est un facteur devant être pris en compte dans la décision des parents de vacciner ou non leur enfant. Mais aucune formation n'est proposée aux professionnels de santé pour améliorer leur pratique.

    Objectif : L'objectif de cette étude était d'élaborer et de valider une échelle d'évaluation de la performance en simulation mesurant compétences et comportements nécessaires à la communication face à des parents opposés à la vaccination.

    Méthode : Cette étude prospective monocentrique s'est déroulée à la faculté de Médecine de Poitiers. L'échelle d'évaluation s'est inspirée d'une échelle de simulation sur l'annonce d'une mauvaise nouvelle déjà élaborée et validée à l'ABS Lab. Les items spécifiques à la communication en général et aux stratégies de communication face au refus vaccinal ont été recherchés dans la littérature et intégrés à l'échelle préexistante. L'échelle comportait 28 items avec un score final normalisé sur 100. Des internes de pédiatrie et de médecine générale ont effectué trois scénarios de simulation, 2 avant (SIM 1) et 1 après formation (SIM 2). L'évaluation de la performance a été réalisée par deux observateurs indépendants. L'analyse de la validité de l'échelle reposait sur la valeur du coefficient de Cronbach (CA), et la comparaison des scores avant et après formation. La fiabilité a été étudiée par le coefficient de corrélation intra-classe (ICC), ainsi que par la comparaison des moyennes des 2 observateurs.

    Résultats : Il a été retrouvé une bonne validité de l'échelle avec CA = 0,752, et une augmentation des scores entre SIM 1 et SIM 2 : 59,9 ± 4,4 (SIM 1) vs 74,7 ± 8,1 (SIM 2), p<0,01. De plus, une excellente reproductibilité a été mise en évidence avec ICC = 0,89, absence de différence entre les scores des 2 observateurs et R² = 0,82 en régression logistique linéaire.

    Conclusion : La présente étude a permis de développer une échelle d'évaluation de performance en simulation de la communication face à des parents opposés aux vaccinations dont les tests psychométriques ont montré qu'elle était valide et reproductible. De plus, l'étude a mis en évidence un bénéfice à former des internes à la communication face à des parents opposés aux vaccins.

|< << 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 >> >| travaux par page

Haut de page


affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...

 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
petille@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales