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L’actualité est marquée régulièrement par des faits divers liés à la délinquance juvénile. La violence des actes peut être telle, que les réactions du grand public sont vives. Relayés par la presse, les écrans et les réseaux sociaux, ces actes se retrouvent souvent isolés de leur contexte. C’est pourquoi, nous avons souhaité nous distancier du sensationnel et comprendre ce qui pousse réellement un adolescent à choisir la délinquance. Dans cette étude nous abordons la délinquance, les comportements délinquants, les comorbidités associées et la crise d’adolescence. Nous précisons qu’un comportement délinquant doit être contextualisé et qu’il n’est pas l’identité d’une personne. Nous avons réalisé notre étude auprès de mineurs masculins, âgés de 14 à 17 ans placés dans un Centre Educatif Fermé, succursale de la prison. Chaque placement est ordonné par un juge des enfants ou un juge d’instruction. L’expérience vécue se conjugue entre brutalité, violence et de belles rencontres humaines. Ces adolescents écorchés par la vie, présentent pour la plupart des carences psychoaffectives et une perturbation de l’estime de soi. L’art-thérapie et le processus de création donnent l’occasion à ces jeunes de s’exprimer autrement que par la violence. Nous constatons qu’il est nécessaire d’établir au préalable un lien de confiance, pour arriver à tisser une alliance thérapeutique et engager le jeune dans un processus de réinsertion dans la société. L’art thérapie est utilisée pour revaloriser l’estime de soi, la confiance en soi et intégrer les codes sociaux. Notre étude porte également sur la place que peut occuper l’art-thérapie dans le projet individualisé d’un jeune en collaboration avec une équipe pluridisciplinaire dans un Centre Educatif Fermé.

Les enfants victimes de maltraitance accueillis à la Maison d’Enfants à Caractère Social Saint-Joseph ont pour la plupart été confrontés à la violence. Leurs besoins fondamentaux n’ayant pas pu être satisfaits, ces enfants présentent dans de nombreux cas des troubles de l’attachement mais aussi des troubles psychotraumatiques. Confrontés à des émotions intenses, ils vont devoir apprendre à les exprimer, à les identifier, à les accueillir, à les utiliser, à les comprendre et à les réguler. Nous pensons que l’art-thérapie par les arts plastiques peut être un moyen particulièrement intéressant pour aider ces jeunes enfants à développer leurs compétences émotionnelles souvent responsables de difficultés dans leur vie quotidienne. Les aider à appréhender leur monde émotionnel peut faciliter le développement de compétences psychosociales. Cela peut aussi leur permettre d’apaiser leur souffrance et d’encourager la mise en place de stratégies résilientes plus efficaces. Lors de ce mémoire, nous présenterons l’accompagnement en art-thérapie proposé à deux enfants victimes de violences familiales. Nous expliquerons les spécificités de l’art-thérapie et nous montrerons en quoi il peut être intéressant d’inscrire cette discipline paramédicale dans une dynamique de soin en complémentarité avec le travail du personnel de soin et des éducateurs.

Dans le cadre de notre stage en psychiatrie adulte, au sein du groupe hospitalier Paul Guiraud, nous avons choisi, comme objet d’étude, l’accompagnement art-thérapeutique de personnes atteintes de troubles du spectre de la schizophrénie. A travers un atelier « terre » et un atelier « expression corporelle » nous avons pu mettre en place deux projets thérapeutiques – dont les études de cas sont exposées ici – qui sont structurés autour d’objectifs, d’items et de critères d’évaluation correspondants, en lien avec l’équipe médicale et paramédicale. Bien que les deux protocoles aient été différents, l’objectif central de ces prises en soin est de redonner une saveur existentielle aux personnes accompagnées afin d’améliorer leur qualité de vie. Une notion subjective qu’il s’agira d’appréhender pour chaque patient à travers l’alliance thérapeutique évoluant entre le patient et la thérapeute, pour répondre au mieux à la réalisation des objectifs. Cette étude expose aussi ses bénéfices et ses limites, et questionne la posture du thérapeute, ainsi que le cadre dans lequel elle s’inscrit.

Les jeunes adultes, enfants polyhandicapés et porteurs de trouble du spectre autistique ont besoin de beaucoup de soin et d’attention quant à leurs ressentis et sensations.

Nous avons essayé de les accompagner à travers des séances d’art-thérapie, adaptées à leurs problématiques de santé, leur comportement et leur réaction au sein de leur groupe : Indigo.

La première partie apporte une définition sur ces troubles et handicap, mais aussi un éclairage sur le choix du contenu et les techniques utilisées : les stimuli autour de la sensorialité.

La deuxième partie présente notre lieu de stage, le groupe, la présentation des patients retenus pour le suivi, les séances présentées dans le détail.

La troisième partie nous permet de montrer les résultats de notre stage ainsi que les bilans.

Enfin nous reviendrons sur notre étude et envisagerons notre futur parcours dans le cadre de l’art-thérapie.

Le travail présenté se propose d’étudier les effets de la pratique Art-Thérapeutique avec l’utilisation des arts plastiques auprès des personnes vivant l’épreuve de la demande d’asile au sein de deux centres d’accueil.

Dans une première partie, le contexte de demande d’asile français en procédure normale sera présenté et mettra en lumière les difficultés et les souffrances rencontrées par le public. Puis, une étude des manifestations identifiées par les professionnels accompagnants sera décrite et conduira vers l’adaptation du projet d’Art-Thérapie qui a été mis en place.

Les deux structures d’hébergement, leurs fonctionnements et l’intégration du projet d’Art-Thérapie avec ses protocoles et ses déroulements seront détaillés puis, les résultats de deux études de cas individuels seront analysés.

Enfin, une discussion réflective sera proposée afin de mettre en évidence les points d’amélioration, les limites et les enjeux soulevés par l’expérience de terrain.

Exemples de stratégies d’art thérapie dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes permettant aux sujets âgés dépendants et souffrant de troubles psycho-comportementaux de sortir de leur isolement par la peinture, l’écriture, la poésie et l’expression corporelle.

Ce mémoire analyse diverses modalités de prise en charge par différentes techniques d’évaluations : échelle, questionnaire, méthode d’observation en thérapie comportementale et cognitive. L’analyse porte sur les certains troubles psycho-comportementaux (la maladie bipolaire, les troubles de dépression généralisée et à la maladie de Huntington) en s'appuyant sur des cas cliniques. Les champs non cliniques de l’art thérapie (pédagogie sensorielle, gestion du stress) sont présentés comme dans une approche intégrative, voire holistique, en s'intéressant au comportement de la personne dans son environnement.

Le mémoire retrace le parcours des ateliers expérimentaux et fait entrer les lecteurs dans l’univers des sujets âgés dépendants, dans leur fragilités psycho comportementales.

Les stratégies d’art thérapie contribuent à mobiliser leur capacité créative et leurs ressources singulières. Ces ateliers expérimentaux permettront à ces personnes dépendantes de parler de leurs maux, de les exprimer et de surmonter leurs souffrances.

Le mémoire montre le rôle fondamental de l’art thérapeute au sein d’une institution comme unétablissement pour personnes âgées dépendantes.

Introduction : La protection hygiénique la plus utilisée en France est la serviette hygiénique jetable, devant le tampon et la coupe menstruelle. Notre étude avait pour objectifs de faire un état des lieux des différentes méthodes de protection hygiénique utilisées par les Françaises, d’identifier les facteurs de choix, d’en évaluer la satisfaction et d’établir un profil.

Méthode : Mille-trente-trois femmes françaises ont été inclues sur une période d’un mois via les réseaux sociaux. Le critère de jugement principal était d’établir une représentation globale de l’usage des différentes méthodes de protections intimes et du profil des utilisatrices grâce à des données sociodémographiques, gynécologiques et comportementales.

Résultats : Le confort, la fiabilité et la praticité étaient les critères principaux recherchés chez les utilisatrices. L’aspect écologique et sain était sollicité chez les utilisatrices de protections réutilisables et représentait un désavantage majeur chez les utilisatrices de protections jetables. La coupe menstruelle était le type de protection hygiénique le plus apprécié par les femmes ; toutes se sentaient globalement satisfaites.

Conclusion : Les facteurs de choix en matière d’hygiène féminine sont multiples. C’est dans un mouvement soucieux de l’environnement et de la santé menstruelle que voit émerger de nouvelles méthodes de protection. Mais un véritable travail d’information est primordial.

Introduction : La coupe menstruelle (=CM) est le troisième dispositif de protection hygiénique le plus utilisé en France. Les utilisatrices de cette protection menstruelle utilisent majoritairement le dispositif intra-utérin (=DIU) comme méthode contraceptive. Pourtant les données de la littérature sur l’usage combiné de ces deux dispositifs manquent. Les objectifs de notre étude étaient de décrire les différentes techniques d’insertion et de retrait de la coupe menstruelle, d’évaluer si celles-ci impactaient la survenue d’une expulsion du DIU, et comparer la prévalence d’événements indésirables entre les utilisatrices de la CM et les non-utilisatrices.

Méthodes : Il s’agit d’une étude transversale par questionnaire diffusé via les réseaux sociaux. Les critères de jugement étaient l’expulsion du stérilet hors des voies génitales, le déplacement du dispositif dans la cavité utérine ou encore la survenue d’une grossesse sous DIU. Pour les utilisatrices ou ex-utilisatrices de la coupe menstruelle, nous avons collecté la technique d'insertion et de retrait de la CM et les éventuelles difficultés rencontrées lors de sa manipulation.

Résultats : Mille-deux-cent-six femmes ont été inclues. La méthode d’insertion la plus pratiquée par les femmes est le pliage en C ou en U. Pour le retrait, il s’agit de l’association entre un mouvement de pression sur le périnée pour faire descendre la coupe et celui de pincer la base de la CM pour supprimer l’effet ventouse. Une association positive a été retrouvée entre la survenue d’un événement indésirable avec le DIU, et l’usage d’une CM ou d’une éponge menstruelle (OR = 1,60 [1,1 – 2,3] ; OR = 10,5 [2,5 – 44,4]).

Conclusion : L’utilisation croissante de protections menstruelles réutilisables telle que la CM, justifie la nécessité d’approfondir les recherches sur ces méthodes de protections hygiéniques, et sur les mécanismes d’expulsion du DIU. Des études prospectives et ajustées sur les facteurs de confusion tels que le type de DIU, ou l’abondance des règles permettraient de conclure à un éventuel facteur causal des expulsions du DIU.

Introduction : En France une femme sur cinq accouche par césarienne, une opération pouvant avoir des conséquences sur la rencontre entre une mère et son enfant. L’étude avait pour objectif de faire un état des lieux du vécu des mères ayant eu une césarienne, afin de connaître leur ressenti concernant la qualité de l’attachement précoce avec leur enfant.

Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective qualitative par le biais d’un entretien individuel semi-directif qui a été réalisé du 6 août au 29 décembre 2020 auprès de 10 patientes d’une maternité de secteur privé, d’un cabinet libéral et d’une maison de naissance.

Résultats : Les primipares ayant accouché par césarienne manquent d’information concernant la réalisation de la césarienne et ses conséquences. L’anesthésie, la non maîtrise de leur corps, la solitude majorée par l’absence du père au bloc obstétrical et la séparation avec le nouveau-né sont difficilement vécus par la plupart des femmes interrogées avec des conséquences à court, moyen et long terme sur le lien d’attachement avec leur enfant. Des gestes favorables à ce lien tels que le peau à peau après la naissance, la mise au sein précoce, la proximité continue entre la mère et s on enfant sont majoritairement proposés après un accouchement par voie basse mais doivent aujourd’hui s’étendre aux césariennes.

Conclusion : Les résultats de cette étude doivent être à interpréter dans le contexte social actuel. La volonté des femmes de reprendre le contrôle de leur accouchement par césarienne est en accord avec leur émancipation, et il est essentiel pour la médecine de continuer d’évoluer dans ce sens.

Introduction et objectifs : En France, selon les nouvelles estimations parues en 2019, 120 000 femmes adultes sont excisées. Des études ont révélé la difficulté de dépistage et proposition de prise en charge adapté pour les professionnels de santé. Ceux-ci sont en demande d’une formation pour améliorer la qualité de leur soin. Afin d’aboutir à une formation correspondant aux besoins des patientes, il semblait nécessaire de questionner les femmes concernées sur leur vécu et leurs attentes. Au cours de l’élaboration de ce mémoire, nous avons essayé de connaître le vécu et les attentes des femmes mutilées vis-à-vis des professionnels de santé concernant la prise en charge médicale et psychologique des mutilations génitales féminines.

Matériel et méthode : L’étude était observationnelle et s’est déroulée de février 2020 à Mars 2021. Les données ont été collectées par un questionnaire anonyme à destination des femmes atteintes de MGF. Le questionnaire était diffusé via internet et le lien du questionnaire distribué lors de consultations.

Résultats et discussion : Toutes les femmes interrogées souhaitent que les professionnels de santé fassent un dépistage systématique et abordent le sujet pour offrir une prise en charge personnalisée. 64% des femmes excisées ont une gène liée à la MGF au quotidien et plus de 72% parlent d’un traumatisme en abordant le souvenir de l’excision. Seules 63% des femmes ont échangé sur leur MGF avec le professionnel de santé et plus de la moitié de celles qui ont abordé le sujet n’ont pas été satisfaites de la prise en charge. Les attentes des femmes excisées sont principalement de recevoir plus d’informations sur la chirurgie réparatrice, recevoir un soutien psychologique et également des conseils pour mieux vivre avec la MGF au quotidien malgré les douleurs.

Conclusion : Les résultats de cette étude nous ont conforté dans la nécessité de créer une formation pour un dépistage systématique des femmes et que celles-ci puissent être accompagnée et orientée vers des professionnels spécialisés pour répondre à ses besoins. Des entretiens auprès des spécialistes, sexologues et psychologues pourraient permettre de recueillir des conseils pratiques à intégrer dans cette formation pour améliorer l’approche des professionnels de première ligne.