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Médecine. Orthopédie

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  • Intérêt de la réalisation d'un scanner en traction chez les patients présentant une fracture péri-prothétique de hanche de type Vancouver B1    - Maszelin Benjamin  -  17 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction :

    Les fractures péri-prothétiques de hanche sont des problématiques de plus en plus courantes en traumatologie, avec une prise en charge à adapter au patient. L'objectif de l'étude est de confirmer l'absence de descellement de l'implant fémoral, dans le cadre de fractures décrites type Vancouver B1 au bilan radiologique afin de permettre un traitement par ostéosynthèse.

    Matériel et méthode :

    Il s'agit d'une étude diagnostique transversale et prospective, menée en monocentrique sur le CHU de Poitiers. Nous avons comparé les imageries scanographiques, avec et sans traction sur le membre traumatisé, aux constatations peropératoires, à la recherche d'un descellement prothétique. Les mesures scanographiques ont été évaluées par deux observateurs.

    Résultats :

    Il y a eu au total 10 patients inclus, autant d'hommes que de femmes avec un âge moyen de 82,5 ans. Trois patients présentaient un déplacement significatif de la fracture, en comparant les mesures scanographiques, avec et sans traction.

    Aucune différence entre les mesures des examinateurs n'a été révélée. Les valeurs diagnostiques du scanner avec traction, en comparaison aux constatations peropératoires, ont une sensibilité égale à 75%, une spécificité à 100%, une VPP à 75% et une VPN à 100%. Concernant les rapports de vraisemblance, le RV+ s'approche de 5000 et le RV- de 0,25. La concordance entre le scanner et les constatations peropératoire a été évalué par un coefficient Kappa de 0,783, avec un IC à 95% = [0,378 ; 1,187], soit une valeur jugée comme bonne.

    Conclusion :

    Cette étude ne nous a pas permis de confirmer l'intérêt de l'utilisation du scanner en traction, pour le diagnostic des descellements prothétiques, sur une fracture péri-prothétique de type Vancouver B.

  • Contribution de la caméra TOF, un nouvel outil pour la mesure des déformations et de l'asymétrie du tronc dans la scoliose idiopathique de l'adolescent    - Boche André  -  03 octobre 2023  - Thèse d'exercice


  • Suivi transitionnel de l'enfance à l'âge adulte des déformations rachidiennes    - Ta Mélanie  -  20 juin 2023  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION

    La déformation rachidienne est la pathologie de toute une vie, elle peut évoluer dans l'enfance mais aussi dans la vie adulte. Il existe souvent une perte du suivi de ces patients lors du passage à l'âge adulte. Peu de centres permettent cette prise en charge transitionnelle et aucun article dans la littérature ne l'a étudiée. L'objectif était de décrire la prise en charge de l'enfance à l'âge adulte des patients suivis pour déformation rachidienne.

    MATERIELS ET METHODES

    Au sein du même groupe hospitalier, une consultation a été organisée entre deux services de chirurgie orthopédique, l'un pédiatrique et l'autre adulte, pour assurer un suivi transitionnel des patients. Dans cette étude rétrospective, tous les patients suivis dans le service de pédiatrie pour déformation rachidienne entre 2019 et 2021 étaient inclus. Les patients revus dans le service adulte ont été analysés (groupe Péd_Ad), comme les patients suivis exclusivement en pédiatrie (groupe Péd). Le suivi minimum était d'un an. Les données recueillies étaient le type de déformation, l'âge à la première et à la dernière consultation, la durée de suivi, et le nombre de perdus de vue (PDV).

    RESULTATS

    Au total, 383 patients ont été suivis en consultation de pédiatrie pour déformation rachidienne. Parmi eux, 41 patients (11%) ont été adressés en centre adulte (Péd_Ad), et 342 patients (89%) sont restés en pédiatrie (Péd) compte tenu de leur âge.

    Parmi le groupe Péd, 70% des déformations étaient des scolioses idiopathiques, de manière similaire le groupe Péd_Ad en comptait 88% (p = 0,1). Les filles étaient plus nombreuses dans le groupe Péd_Ad (88% vs 70%, p = 0,016). L'âge à la première consultation était significativement plus élevé dans le groupe Péd_Ad (13,1 ans vs 11,2 ans, p = 0,001), ainsi que l'âge à la dernière consultation (16,6 ans vs 14,1 ans, p < 0,0001). La durée moyenne de suivi était de 4 ans dans les deux groupes (p = 0,26). Lors du suivi, 18% des patients étaient opérés dans le groupe Péd, et 61% dans le groupe Péd_Ad. La proportion de PDV était deux fois plus grande dans le groupe Péd (90 patients soit 25%) que dans le groupe Péd_Ad (5 patients soit 12%), mais la différence n'était pas significative (p = 0,07). Parmi les PDV, les patients âgés de 14 à 16 ans étaient les plus représentés (53%), et il s'agissait le plus souvent de non opérés dans le groupe Péd.

    CONCLUSION

    Il s'agit de la première étude sur le suivi transitionnel chez les patients atteints de déformation rachidienne.

    Parmi cette cohorte de 383 patients, 11% ont continué leur suivi en service adulte. Lorsque le suivi adulte était organisé, l'adhérence au suivi était meilleure. Deux groupes à risque de rupture de suivi ont été mis en évidence : les patients âgés de 14 à 16 ans, et les non opérés. Ces premiers résultats sont encourageants sur l'efficacité du suivi transitionnel, et celui-ci doit être réalisé de manière plus systématique. Ceci permettrait une prise en charge chirurgicale moins tardive des patients, en cas d'aggravation d'une déformation non opérée, ou de dégradation clinico-radiologique d'un patient opéré.

  • Comparaison entre le cotyle double mobilité et le cotyle rétentif dans les chirurgies de reprises multiples de prothèse de hanche par voie latérale    - Latelise Benoît  -  05 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'arthroplastie totale de hanche est une intervention efficace dans la prise en charge de la coxarthrose. Néanmoins, le profil de ces chirurgies se réforme avec une augmentation des chirurgies de révisions. Ces interventions plus complexes nécessitent une planification minutieuse, reposant notamment par le choix du matériel utilisé. Nous proposons donc la première étude portant sur la comparaison de la survie mécanique entre le cotyle à double mobilité et le cotyle rétentif dans le cadre des chirurgies de reprises multiples de prothèse de hanche par voie traversant le gluteus medius.

    Matériel et méthode : De janvier 2012 à janvier 2022, les patients ayant subi au moins trois interventions ont été inclus dans notre étude rétrospective. Les patients chez qui ces chirurgies n'avaient pas été réalisées par une voie trans moyen fessier ont été exclus ainsi que ceux pour qui aucune donnée relative au suivi n'était disponible. L'apparition d'une luxation ou d'un descellement a ensuite été colligé.

    Résultats : Sur 733 dossiers analysés, 242 ont été inclus. Après application des critères d'exclusion, 185 ont finalement été retenus. Le groupe double mobilité était composé de 153 opérés et le groupe cotyle rétentif de 32 patients. A deux ans, la survie mécanique globale de l'implant était de 81% dans le groupe DM contre 63% dans le groupe CR. Cette différence était statistiquement significative (p = 0,009). Finalement, l'implantation d'un cotyle rétentif était plus à risque de révision (HR = 2,6 ; IC = [1,4-5,6]) et de luxation (HR = 2,6 ; IC = [1,1-6,2)) que celle d'un cotyle double mobilité.

    Conclusion : Le cotyle à double mobilité apparaît comme moins à risque d'échec mécanique et de nouvelle reprise que le cotyle rétentif dans les chirurgies de reprises multiples de prothèse de hanche, notamment en termes de luxation. D'autres études pourraient confirmer ces résultats précurseurs, et les étendre à d'autres voies d'abord.

  • Fractures en compression de la charnière thoracolombaire chez l'adulte de moins de 50 ans traitées par cyphoplastie : étude radiologique dans une série de 54 cas    - Ben Brahim Estelle  -  21 septembre 2022  - Thèse d'exercice

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    La cyphoplastie à ballonnets ou kyphoplastie, moyen d'ostéosynthèse mini-invasif, a montré son efficacité clinique et innocuité en traumatologie de l'adulte. Cependant ses indications thérapeutiques et son potentiel de réduction radiologique restent flous. L'objectif principal de cette étude était l'évaluation de la réduction radiologique obtenue par kyphoplastie, chez l'adulte de moins de 50 ans présentant une fracture en compression sur os sain, à la charnière thoracolombaire. Les objectifs secondaires étaient l'appréciation de l'évolution de la réduction au cours du suivi et la recherche de facteurs corrélés à l'échec de l'intervention.

    Matériels & Méthodes :

    Une analyse clinique et radiologique rétrospective a été effectuée pour 54 patients consécutivement traités par kyphoplastie pour une fracture de type A en T12 ou L1 dans notre service entre 2016 et 2020. L'ART, le PCACV et le PCPCV étaient mesurés avant et après la chirurgie puis au cours du suivi radio-clinique. Les résultats obtenus étaient comparés par des tests de Student non -appariés bilatéraux. Des tests de corrélation linéaire de Pearson entre les facteurs préopératoires recueillis et l'échec de l'intervention étaient effectués.

    Résultats :

    Le seul paramètre radiologique significativement diminué en post-opératoire était le PCACV. Cette amélioration était perdue à 45 jours de suivi. Le type fracturaire selon l'AO, la cyphose régionale préopératoire, l'ART préopératoire et le contact entre le PMMA et les plateaux vertébraux étaient significativement corrélés à l'échec de l'intervention.

    Conclusion :

    La kyphoplastie est un moyen d'ostéosynthèse mini-invasif sûr pour le traitement des fractures de type A à la charnière thoracolombaire. Son potentiel de réduction, notamment régional, est franchement limité. Utilisée seule, elle semble bénéfique pour des fractures peu déformées et peu comminutives.

  • Reconstruction des tumeurs osseuses malignes au membre inférieur chez l'enfant par la technique de membrane induite : résultats radiologiques et fonctionnels    - Marty-Diloy Thibault  -  05 mars 2021  - Thèse d'exercice


  • Rupture de tendons fléchisseurs après ostéosynthèse de fracture de l'extrémité distale du radius par plaque antérieure : revue et analyse de la littérature    - Floquet Arthur  -  06 novembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Les ostéosynthèses par plaque antérieure des fractures de l'extrémité distale du radius peuvent se compliquer exceptionnellement d'une rupture du long fléchisseur du pouce. Nous rapportons quatre cas dont la rupture est survenue à 4 mois et à 33 mois après l'ostéosynthèse et dont le traitement a consisté pour un en une greffe de long palmaire, pour deux en une arthrodèse de l'inter-phalangienne et pour l'autre en une suture directe se soldant par deux ruptures itératives et pour laquelle une abstention thérapeutique a été décidée.

    Deux causes principales ont été retrouvées, d'une part le positionnement de la plaque trop distal par rapport à la watershed line et d'autre part la saillie des têtes de vis. C'est probablement la localisation latérale du long fléchisseur du pouce qui explique son atteinte préférentielle mais d'autres atteintes sont possibles comme les fléchisseurs profonds de l'index et du majeur : 119 cas ont pu être recensés dans la littérature sur les 25 dernières années alors que l'incidence serait de 0.3 à 5,6 % selon les séries.

    Il est conseillé de procéder à l'ablation précoce du matériel autour du 4e mois si une malposition pouvait être observée, si une saillie des vis venait à apparaître au cours du suivi mais également si des signes de ténosynovite se manifestent. En dehors de ces cas, alors que l'on conseille un suivi radio-clinique d'une année, il n'y a pas de consensus sur une ablation systématique du matériel.

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