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Médecine. Gériatrie

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  • Prise en charge de la leucémie aigüe chez le sujet de 75 ans ou plus au CHU de Poitiers    - Lemarchand Maxime  -  19 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction. La leucémie aiguë myéloblastique (LAM) est une hémopathie de mauvais pronostic. L'objectif de l'étude était de comparer la survie des patients ≥ 75 ans traités par Azacitidine (AZA) à ceux traités par l'association AZA-Venetoclax (VEN).

    Méthode. Étude rétrospective, descriptive et monocentrique au CHU de Poitiers. Tous les patients ≥ 75 ans, atteints d'une LAM, diagnostiqués par prélèvement médullaire entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2022 étaient éligibles. Les données démographiques, les comorbidités, certaines données gériatriques ainsi que les caractéristiques hématologiques de la maladie étaient colligées. La tolérance, l'évolutivité de la pathologie et le statut vital au 01/09/2023 étaient renseignées.

    Résultats. Au total, 71 patients ont été inclus (60,6% de femmes) avec un âge médian de 79 (75-91) ans. Les deux groupes de patients étaient comparables au niveau des comorbidités, du nombre initial de médicaments et sur le plan fonctionnel, cognitif et nutritionnel. La LAM était principalement de novo, la génomique était majoritairement intermédiaire dans le groupe AZA et pour moitié défavorable dans le groupe AZA-VEN. La médiane de survie spécifique dans le groupe ayant reçu de l'AZACITIDINE seul était de 8,44 mois (IC 95%, 5,95-15,1) tandis que la survie spécifique dans le groupe AZA-VEN était de 18,33 mois (IC 95%, 6,8-NA). En analyse multivariée, un âge > 85 ans, un taux de LDH > 1050 UI/L, le score de sévérité de CIRS-G ainsi qu'une génomique défavorable sont associés à un sur-risque de mortalité.

    Conclusion. La LAM est une maladie avec un pronostic sombre dans la population âgée. La tendance dans la littérature d'une amélioration de la survie sous AZA-VEN se confirme dans cette étude. Outre les marqueurs hématologiques, l'index de sévérité du score CIRS-G semble avoir un intérêt pronostic. Il convient donc d'identifier les patients vulnérables ou fragiles par le biais de filtres oncogériatriques, suivis si nécessaire d'une expertise spécifique. Le parcours de soins des patients doit être redéfini afin d'assurer une prise en charge personnalisée et adaptée pour espérer une meilleure qualité de vie du patient.

  • État des lieux des pratiques de soins palliatifs en services d'hospitalisation de gériatrie au CHU de Poitiers en 2022    - Veracruz-Magné Alice  -  19 juin 2024  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION

    Le vieillissement de la population génère des enjeux de prise en charge des sujets âgés atteints de pathologies chroniques, graves et/ou évolutives. La médecine gériatrique et les soins palliatifs visent à optimiser les soins et à améliorer la qualité de vie de ces patients grâce à une approche globale et intégrée médico-psycho-sociale. Cependant, la filière palliative gériatrique est encore peu développée malgré l'essor au cours des dernières années de ces deux disciplines qui collaborent étroitement, et les études traitant des soins palliatifs gériatriques en milieu hospitalier sont rares.

    L'objectif de notre étude était de comparer les caractéristiques des patients hospitalisés en service de gériatrie et ayant reçu des soins palliatifs sans intervention d'une équipe spécialisée en médecine palliative, avec ceux pour lesquels l'équipe mobile de soins palliatifs intra-hospitalière avait été sollicitée.

    MATERIELS ET METHODES

    Cette étude était rétrospective, observationnelle, descriptive et monocentrique, faisant état des lieux des pratiques de soins palliatifs en services d'hospitalisation de gériatrie au CHU de Poitiers (France) en 2022. Les caractéristiques des patients, les motifs d'hospitalisation, leur symptomatologie et leur prise en charge ont été comparés, et le cas échéant, les interventions de l'équipe mobile de soins palliatifs intra-hospitalière ont été décrites.

    RESULTATS

    Dans notre étude, 120 patients ont été inclus, 61 dans le groupe de patients hospitalisés en gériatrie avec intervention de l'équipe mobile de soins palliatifs et 59 dans le groupe sans intervention. Dans 60% des cas, le statut palliatif n'était pas identifié avant l'hospitalisation. Les médecins gériatres sollicitaient l'équipe mobile de soins palliatifs pour des situations plus complexes avec des questionnements éthiques nécessitant de la collégialité, des hospitalisations significativement plus longues et plus de symptômes réfractaires, notamment psychologiques, psychiatriques et/ou psycho-comportementaux. Les décès étaient plus fréquents et plus rapides dans l'autre groupe. Les patients ayant rédigé des directives anticipées étaient rares dans les deux groupes.

    CONCLUSION

    L'identification des profils de patients hospitalisés en gériatrie et relevant de soins doit permettre d'optimiser leurs parcours de soins et la qualité de la fin de vie grâce à la détection précoce des besoins, l'intervention d'équipes pluridisciplinaires et la diffusion de la culture palliative notamment concernant la gestion des symptômes.

  • Analyse de la survie des patients âgés atteints d'hémorragie digestive du sujet âgé, en Gériatrie et en Hépato-Gastroentérologie au CHU de Poitiers    - Le Houarno Anna  -  21 juin 2023  - Thèse d'exercice


  • Le rapport PNN/Lymphocytes : un indicateur pronostique chez les patients de 75 ans et plus atteints de cancers solides ?    - Ceci Barcaglioni Giorgia  -  25 mai 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    L'évaluation du pronostic chez le sujet âgé atteint de cancer est nécessaire pour déterminer la stratégie de prise en charge oncologique, au regard des profils de santé très hétérogènes. Elle ne saurait se résu-mer à un âge chronologique, et prend en compte la fragilité, les comorbidités et des paramètres cliniques et biologiques oncologiques gériatriques. Parmi les indicateurs pronostiques existants, le rapport PNN (Polynucléaires neutrophiles) /Lymphocytes est validé en population oncologique. Or ce biomarqueur est peu étudié en population onco-gériatrique.

    Objectif principal :

    étudier le rapport PNN/Lymphocytes comme indicateur pronostique chez les patients de 75 ans et plus atteints de cancers solides.

    Matériels et méthodes

    Étude rétrospective de la cohorte monocentrique prospective oncogériatrique ANCRAGE (ANalyses Can-ceR et sujet AGE) incluant tous les patients ≥ 75 ans évalués lors d'une 1e consultation oncogériatrique au CHU Poitiers entre le 10/05/2016 et le 22/12/2021.

    Variables étudiées : données sociodémographiques, site tumoral, statut métastatique, statut vital au 22/01/2023, fragilité gériatrique définie par l'altération d'un domaine gériatrique (autonomie, motricité, nutrition, thymie, cognition), données biologiques permettant le calcul du rapport PNN/Lymphocytes, et si ce rapport est > 4. Les analyses statistiques ont porté sur des analyses descriptives, puis des analyses de survie selon le test de Logrank avec une représentation graphique selon la méthode de Kaplan-Meier, et selon le test du modèle de risques proportionnels de Cox.

    Résultats

    Au cours des cinq ans et sept mois de recrutement, 1072 patients ont été inclus, d'âge moyen de 86,8 ans (± 5 ans), majoritairement des hommes (60 %), autonomes, à risque de dénutrition. Le cancer le plus fré-quent était celui de la prostate (20%, n = 218), les cancers étaient métastatiques dans 35% des cas. La du-rée moyenne de suivi était 633 jours. L'analyse multivariée de la survie selon Cox montrait que l'âge (HR 1,026 ; p < 0,001), le statut métasta-tique (HR 1,597 ; p < 0,0001), la perte d'autonomie évaluée selon le score ADL ≤ 5/6 (HR 1,813 ; p < 0,0001), le risque de dénutrition selon le score MNA ≤ 23,5/30 (HR 1,604 ; p < 0,0001),) et le rapport PNN/Lymphocytes (HR 1,080 ; p < 0,0001) étaient associés de façon indépendante à la mortalité.

    On observait un surrisque de mortalité chez les sujets ayant le rapport PNN/Lymphocytes > 4 selon le test de Logrank.

    Conclusion

    Dans notre étude, le rapport PNN/Lymphocytes était associé de manière indépendante la mortalité, au même titre que des variables connues dans la littérature pour être des paramètres pronostiques oncologiques et gériatriques, tels que l'âge, l'existence de métastases, la perte d'autonomie et le risque de dénutrition.

  • Prévention de la déshydratation en période de canicule dans le pôle de gériatrie du CHU de Poitiers en 2019 : étude observationnelle    - Catala François-Xavier  -  28 mars 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les périodes caniculaires sont un problème de santé publique pour les personnes âgées en raison du risque de déshydratation et de ses conséquences. Ces troubles sont souvent peu et mal diagnostiqués et requièrent une prévention adaptée et une prise en charge précoce. Notre étude s'est intéressée aux conséquences de la canicule de 2019 (27 juin au 2 juillet) dans ce pôle de gériatrie afin d'évaluer la survenue d'une insuffisance rénale aiguë stade 1 selon les critères KDIGO. Les critères secondaires étaient de savoir si la canicule était associée à une déshydratation intracellulaire, de quantifier le nombre de patients ayant reçu une hydratation artificielle, et de renseigner des modifications posologiques des traitements diurétiques sur cette période.

    Méthode : Notre étude est analytique observationnelle, rétrospective et monocentrique sur les patients hospitalisés dans le pôle de gériatrie du CHU de Poitiers pendant la période du 27/06/2019 au 02/07/2019 au minimum, et ayant eu des examens biologiques (créatininémie et natrémie) entre 0 et 2 jours avant et après cette période. Les données médicales ont été obtenues à partir du dossier informatisé des patients et ont été analysées selon des variables à la fois qualitatives et quantitatives.

    Résultats : Sur les 90 patients inclus, la moyenne d'âge était de 86,2 ans avec un score de Charlson moyen à 7,6. Six patients (6,7%) ont présenté une insuffisance rénale aiguë selon les critères KDIGO. Selon le mode d'hydratation reçu, il n'y avait pas de différence significative de taux de natrémie ni de créatininémie. Sur le plan intracellulaire, 11 patients étaient en hyperhydratation (11,2%) et 2 en déshydratation (2,2%), et plus de la moitié des patients ont amélioré leur natrémie par la suite. Une diminution de la posologie des diurétiques a été retrouvée pour 15 patients (diminution moyenne de 100mg), un arrêt complet pour 2 patients et un arrêt des traitements hyponatrémiants pour 3 patients. On constate 12 décès (13% de l'ensemble) durant l'hospitalisation dont 3 en lien avec les troubles métaboliques.

    Conclusion : Les troubles métaboliques liés à la première canicule de 2019 sont peu nombreux dans le pôle de gériatrie du CHU de Poitiers, tant au niveau extracellulaire qu'intracellulaire. Ils ont été limités grâce à l'application en équipe du protocole d'hydratation adapté à chaque patient. Ces résultats sont encourageants, et reflètent une bonne communication entre les différentes équipes, un point primordial qui permet une continuité entre le dépistage des personnes âgées à risque et la prise en charge adaptée.

  • Étude descriptive des patients présentant une complication ischémique ou hémorragique survenue dans les suites d'une décision thérapeutique prise en staff de fibrillation atriale    - Arviset Marine  -  04 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La fibrillation atriale est un problème de santé publique dont l'incidence et la prévalence augmentent avec l'âge. Selon les recommandations actuelles, une anticoagulation est préconisée en prévention du risque emboligène en fonction de deux scores : le score CHA2DS2-VASc estimant le risque ischémique et le score HASBLED estimant le risque hémorragique. Les patients gériatriques étant plus fragiles, ils sont plus sujets à présenter des complications ischémiques liées à la fibrillation atriale ou hémorragiques liées au traitement.

    D'après ce constat, un staff de fibrillation atriale a été mis en place au CHU de Poitiers afin de peser la balance bénéfice-risque d'un traitement anticoagulant. Notre étude s'est donc intéressée aux patients dont le dossier a été discuté en staff FA et présentant une complication ischémique ou hémorragique afin de déterminer s'il existe des caractéristiques pouvant guider le choix de l'introduction ou de la poursuite d'un traitement anticoagulant.

    Méthode : Une étude observationnelle rétrospective monocentrique a été menée au sein du Pôle de Gériatrie du CHU de Poitiers entre juin 2018 et décembre 2020. Les patients présentés au staff FA durant cette période et réhospitalisés pour une complication ischémique ou hémorragique avant le 31/12/2020 ont été inclus. Les données ont été recueillies à partir des dossiers informatisés des patients. Les caractéristiques de base de la population ont été recherchées et des analyses univariées (ANOVA, Chi 2 et régression simple) ont été réalisées.

    Résultats : 57 patients ont été inclus, 30 avaient présenté une complication hémorragique et 27 une complication ischémique. L'âge moyen des patients était de 88,3 ans et 63% étaientdes femmes. Le CHA2DS2-VASc moyen était de 5 [4-6] et le HAS-BLED moyen de 3 [2-4]. Le délai médian de réhospitalisation était de 4 mois [1,8-11]. La décision thérapeutique prise lors du staff de fibrillation atriale a été respectée à 88%. Une hypertension artérielle systolique supérieure à 160mmHg était associée de façon significative à la survenue d'un évènement ischémique ou hémorragique (p=0,014). La mortalité était de 58%, associée au traitement de sortie de la première hospitalisation (p=0,018).

    Conclusion : Cette étude montre que les scores établis ne suffisent pas à eux seuls à prédire les complications et que la survenue d'un événement hémorragique ou ischémique n'est pas liée à l'âge, à des chutes à répétition, à un antécédent ischémique ou hémorragique ce qui correspond aux données des sociétés savantes. En revanche, il existe un risque de complication en cas d'hypertension artérielle supérieure à 160mmHg. Nous retrouvons également une association significative entre la survenue d'un décès et le traitement de sortie.

    La connaissance des antécédents et comorbidités des patients semble donc primordiale pour faire le meilleur choix et proposer un plan de traitement personnalisé.

  • Comparaison du profil des patients âgés de plus de 75 ans, présentant un AVC orienté en Gériatrie ou en Neurologie au CHU de Poitiers    - Arriudarre Victor  -  30 juin 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La prise en charge de l'AVC chez la personne âgée est un enjeu de santé publique. Pourtant aucune mesure spécifique ne cible cette population à risque, qui justifie un parcours de soins personnalisé et optimisé.

    Objectifs : Déterminer les caractéristiques des patients > 75 ans, hospitalisés via les urgences ou en admission directe pour un AVC associés à leur orientation vers le service de neurologie ou de gériatrie pour la suite de la prise en charge ; identifier le pronostic vital et fonctionnel des patients en fonction du lieu d'hospitalisation, au cours du parcours de soins hospitaliers.

    Méthode : Étude épidémiologique descriptive, observationnelle, transversale, rétrospective au CHU de Poitiers du 01/01 au 31/12/2019. Tous les patients > 75ans hospitalisés pour un diagnostic d'AVC en gériatrie ou neurologie étaient éligibles. Données recueillies : socio-démographiques, comorbidités, données neurologiques cliniques, biologiques et imagerie cérébrales, soins réalisés en cours d'hospitalisation, suivi jusqu'au 31/12/2020.

    Résultats : 397 patients ont été inclus dans cette étude (96 patients du service de gériatrie, et 301 patients du service de neurologie). Les patients hospitalisés en gériatrie étaient plus âgés, plus comorbides, plus dépendants, vivant plus fréquemment en institution par rapport aux individus hospitalisés en neurologie (p<0,001).

    Malgré une prise en charge multidisciplinaire impliquant plus fréquemment les kinésithérapeutes (p = 0,02), les ergothérapeutes (p <0,001), l'équipe de psychiatrie (p< 0,001) et l'assistante sociale (p= 0,002), le pronostic vital et fonctionnel des patients étaient plus sou-vent péjoratifs à la sortie du service de gériatrie (p= 0,03), en lien logique avec leur âge avancé et leurs niveaux de comorbidités. L'analyse de survie (ajusté au sexe, âge et score de comorbidité de Charslon) ne montrait pas de différence significative en lien avec l'unité d'hospitalisation. Le taux de réhospitalisations non programmées était élevé à 27% concernant le bras gériatrique (p = 0,0015) dans un délai moyen d'un an, avec une orientation privilégiée vers la gériatrie à la 2e hospitalisation (p< 0,001).

    Conclusion : Nos résultats confirment que les patients > 75 ans hospitalisés pour AVC dans le service de gériatrie sont plus âgés et plus comorbides, par rapport à ceux hospitalisés en neurologie. Malgré un tableau clinique neurologique initial comparable, les patients gériatriques avaient un pronostic plus sombre ou une sortie d'hospitalisation plus fréquente vers une institution, malgré une prise en charge multidisciplinaire impliquant un plus grand nombre de professionnels.

    Une prise en charge conjointe entre les neurologues et les gériatres, serait essentielle à chaque moment de la prise en charge de l'AVC, depuis l'identification d'un profil type dès les urgences, à leur phénotypage en cours d'hospitalisation pour une personnalisation du parcours de soins et un suivi optimal au décours du séjour hospitalier.

  • Prise en charge du syndrome myélodysplasique chez le sujet de plus de 75 au CHU de Poitiers    - André-Fortin Coline  -  13 avril 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction. Le SMD est l’hémopathie la plus fréquente du sujet âgé. L’objectif de l’étude était de décrire la prise en charge thérapeutique des SMD chez les sujets de plus de 75 ans.

    Méthodes. Etude rétrospective, descriptive et monocentrique au CHU de Poitiers. Tous les patients ≥ 75 ans atteints d’un SMD primaire diagnostiqué entre janvier 2014 et décembre 2019 étaient éligibles. Le diagnostic reposait sur un prélèvement médullaire. Les données démographiques, l’indice de comorbidité et le nombre de traitement au diagnostic ont été enregistrés. Le pronostic des SMD était établi selon le score IPSS, et les différentes lignes thérapeutiques étaient renseignées.

    Résultats. Parmi nos 101 patients inclus, on comptait 60% d’hommes, avec un âge moyen de 82,1 ± 4,3 ans et un score de comorbidités de Charlson moyen à 5,68 ± 1,71. La plupart des patients (62%) avaient un score pronostique à faible risque. Dans le groupe SMD bas risque (SMD-BR), les patients ont reçu principalement un traitement par EPO (64%) et support transfusionnel (68%), visant à corriger les cytopénies. Dans notre groupe SMD haut risque (SMD-HR), tous les patients ont reçu un traitement. L’AZACITIDINE a été prescrite chez 67% d’entre eux, contre 22% dans le groupe SMD-BR (p < 0,0001). 19% des patients de notre cohorte ont évolué en LAM, essentiellement dans le groupe SMD-HR (p < 0,05). La moyenne de survie globale était de 26 ± 18 mois, avec un taux de décès proche de 70%. Aucun facteur prédictif de mortalité n’a été mis en évidence.

    Conclusion. Le syndrome myélodysplasique est une pathologie du sujet âgé et de pronostic sombre malgré les différentes options thérapeutiques. Avec les progrès dans le domaine de la cytogénétique et de la biologie moléculaire, de nouvelles pistes thérapeutiques semblent prometteuses en offrant un meilleur rapport bénéfice/risque. Réduire la dépendance transfusionnelle pourrait permettre d’améliorer la qualité de vie de ces patients et contribuer à l’amélioration des parcours de soins

  • Pronostic intra-hospitalier du sujet âgé traité par antibiothérapie pour une infection respiratoire basse    - Zerbib Benjamin  -  23 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La prescription d’une antibiothérapie par crainte ou doute d’une co-infection ou d’une surinfection bactérienne est fréquente dans la prise en charge des infections respiratoires basses des patients âgés. L’objectif de cette étude était d’évaluer le lien entre la prescription antibiotique et le pronostic vital des patients hospitalisés en Gériatrie avec infection respiratoire basse.

    Patients et méthode : Etude rétrospective incluant les patients ≥75 ans, hospitalisés dans le pôle de Gériatrie du CHU de Poitiers du 02/11/2018 au 31/03/2019 avec diagnostic d’infection respiratoire basse rapportée par le codage PMSI (Programme de médicalisation des systèmes d'information) du séjour hospitalier et ayant eu un prélèvement respiratoire avec analyse par Polymerase Chain Reaction (PCR) multiplex.

    Variables d’intérêts : antibiothérapie, prélèvement respiratoire par PCR, durée d’hospitalisation, mortalité intra-hospitalière. Critère de jugement principal : mortalité toute cause intra-hospitalière. Critères de jugement secondaires : association mortalité intra-hospitalière et antibiothérapie, association mortalité intra-hospitalière et analyse par PCR positive. Méthodes statistiques : Analyse univariée de survie selon le statut de la PCR virale (courbes de Kaplan Meier selon test de Log Rank). Analyse multivariée de la mortalité toute cause intra-hospitalière (selon le modèle de Cox).

    Résultats : Au cours des cinq mois d’étude, 177 dossiers de patients répondant aux critères ont été inclus (58% de femmes, âge moyen 87,57 ± 5,08 ans). Les analyses par PCR virales étaient positives dans 41% des cas ; 41% des patients ont reçu une antibiothérapie. La durée moyenne d’hospitalisation était de 17,96 ± 11,97 jours. La mortalité intra-hospitalière était de 21% (38 décès) et n’était pas associée à la prise d’antibiotique (p=0,1) ni au résultat de l’analyse par PCR (p=0,55).

    Conclusion : Le diagnostic microbiologique d’une infection respiratoire basse est difficile en Gériatrie. L’instauration d’une antibiothérapie est fréquente (41%), mais ne montre pas dans notre étude, d’intérêt en termes de survie hospitalière. La confirmation de ce résultat à grande échelle avec une étude randomisée et un suivi prolongé à 3 mois, pourrait aider à mieux préciser la place de l’antibiothérapie et à en maîtriser la prescription.

  • Pertinence d'un dosage systématique de la TSH en gériatrie    - Damm Pierre  -  20 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : le dépistage systématique des dysthyroïdies par dosage de la TSH chez le sujet âgé n'est pas recommandé malgré le vieillissement et l'augmentation de la prévalence des dysthyroïdies chez le sujet âgé. Il s'avère que nombre de sujets âgés hospitalisés ont un dosage de TSH et le but de cette étude était d'analyser les dosages de TSH pratiqués en gériatrie au CHU de Poitiers afin d'évaluer leur conformité par rapport aux recommandations de la HAS de 2007.

    Méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique effectuée sur les dossiers médicaux des patients admis dans le Pôle de Gériatrie du CHU de Poitiers (unités de médecine aiguë et de Soins de Suite et Réadaptation). Les données récoltées incluaient notamment des caractéristiques démographiques, des paramètres biologiques et l'indication du dosage de TSH. Le critère de jugement principal était le pourcentage de dosages de TSH avec indication retenue : signes cliniques de dysthyroïdie, antécédents thyroïdiens, prise de traitements à risque thyroïdien (amiodarone, lithium, interféron et cytokines), antécédents de maladie auto-immune, ou dans le cadre de l'exploration d'une anémie, d'une altération de l'état général, d'une ostéoporose ou de troubles cognitifs.

    Résultats : la moyenne d'âge des 300 patients inclus était de 87 ± 5,8 ans et comprenait 60,3% d'hommes. Un dosage de TSH était réalisé chez 84% des patients avec un délai médian de 2 jours et 9,5% des dosage de TSH étaient anormaux. La lecture des CRH et des observations médicales indique que 64% des dosages de TSH n'avaient pas de justification tracée par comparaison aux patients sans dosage chez lesquels 2 patients (4%) auraient justifié un dosage (p < 0,0001). Ce résultat reste significatif après exclusion des patients avec dysthyroïdie connue (p 0,0028). L'âge, le sexe, le poids ou le taux d'hémoglobine n'avaient pas d'influence sur la réalisation du dosage.

    Conclusion : Notre évaluation des pratiques montre que le dosage systématique de TSH lors d'une hospitalisation en gériatrie est fréquent avec une faible rentabilité diagnostique. Ce dosage doit être réalisé uniquement en cas de signes fonctionnels ou cliniques évocateurs, de facteurs favorisants (en particulier médicamenteux) et d'expertise de troubles anxio-dépressifs et neurocognitifs et si possible en dehors de toute période de stress.

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