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Médecine. Chirurgie viscérale et digestive

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  • Laparoscopie et laparoscopie robot-assistée dans la chirurgie rectale pour cancer : étude monocentrique comparative de la voie d'abord sur la sécurité et faisabilité    - Bonnaud Marie  -  06 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Objectif : L'assistance chirurgicale robotique est actuellement en plein essor. En chirurgie viscérale elle est notamment utilisée pour les chirurgies du rectum, où elle permet d'optimiser la qualité de la résection chirurgicale. L'objectif de cette étude était d'évaluer la faisabilité et la sécurité de la voie laparoscopique robot-assistée en comparaison à la voie laparoscopique pour des chirurgies de cancer du rectum.

    Matériels et Méthodes : Nous avons mené une étude monocentrique rétrospective comparative réalisée de mars 2016 à août 2023. Nous avons inclus les patients opérés d'un adénocarcinome rectal, par laparoscopie ou laparoscopie robot-assistée. Nous avons évalué la sécurité et la faisabilité de ces deux voies d'abords en évaluant le taux de complications précoces (dans les 30 jours) et à distance, la durée opératoire et la durée de séjour hospitalier. Dans un second temps nous avons évalué les critères oncologique ainsi que la survie globale et sans récidive.

    Résultats : Au total, 234 patients ont été inclus dans l'analyse, 102 dans le groupe laparoscopie, et 132 dans le groupe laparoscopie robot-assistée. Le groupe laparoscopie robot-assistée comportait plus d'hommes (79%) que le groupe laparoscopie (58%) ; p < 0.001. La cohorte était comparable sur le reste des caractéristiques. Le taux de conversion en laparotomie et la durée opératoire était plus élevée dans le groupe robot-assisté que le groupe laparoscopie : respectivement 35 vs 18% (p = 0.003), et 225 vs 206 minutes (p = 0.042). Il n'a pas été mis en évidence de différence sur le taux de complications précoces (41% et 45%) et à distance (34% et 37%), nécessitant une réhospitalisation ou non, entre les deux groupes RA et L. Les facteurs associés au risque de complications en analyse multivariée étaient le stade carcinologique II (OR = 4,45 ; IC95% 1,14-4,19, p = 0.03) et la conversion en laparotomie (OR = 2,18 ; IC 95% 1,14-4,19, p = 0.02). La qualité d'exérèse sur l'histologie définitive était similaire dans les deux groupes, tout comme la survie globale et sans récidive.

    Conclusion : Notre étude n'a pas montré de différence significative entre la laparoscopie et la laparoscopie robot-assistée sur la sécurité et la faisabilité des chirurgies de résection rectale dans notre centre, notamment en termes de complications. L'utilisation de l'assistance robotique dans la chirurgie rectale ne semble donc pas inférieure à la laparoscopie.

  • Impact de l'utilisation d'un casque de réalité virtuelle, sur l'anxiété péri-opératoire, chez les patients opérés d'une chirurgie bariatrique    - Dumont Raphaëlle  -  07 juin 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction :

    L'anxiété peut être définie comme un ressenti de peur, de malaise ou de tension, et est souvent retrouvée chez les patients en attente d'une chirurgie.

    La réalité virtuelle est une technologie innovante, qui permet de moduler l'expérience d'un patient en le soumettant à des mises en situations proches du réel. De nombreuses études se sont intéressées à son application dans la prise en charge des patients en péri opératoire.

    Dans cette étude, nous avons étudié l'impact de la réalité virtuelle sur l'anxiété péri opératoire, chez des patients en attente d'une chirurgie bariatrique.

    Matériel et Méthodes :

    Il s'agit d'une étude interventionnelle monocentrique (CHU de Poitiers, Service de Chirurgie viscérale), prospective, contrôlée, composée d'un bras de patients ayant réalisé le parcours bariatrique standard, et d'un bras de patients ayant bénéficié du parcours bariatrique standard et d'un casque de réalité virtuelle.

    Les échelles utilisées pour évaluer le niveau d'anxiété des patients en attente de chirurgie bariatrique sont le score d'Hamilton, et le questionnaire APAIS, ainsi que des questions subjectives évaluant l'accueil du casque de réalité virtuelle par les patients.

    Résultats :

    L'étude que nous avons réalisée ne met pas en évidence de différence statistiquement significative concernant le score d'Hamilton, mais ces résultats peuvent être nuancés par un manque de puissance de l'étude. Concernant le questionnaire APAIS, nous constatons une différence statistiquement significative sur les résultats. Enfin, l'analyse des résultats des questions subjectives est très en faveur de l'utilisation du casque de réalité virtuelle.

    Discussion :

    Ces résultats sont prometteurs car il s'agit d'un outil innovant, facile d'utilisation, et adaptable à de nombreuses situations médicales, sans aucun effet secondaire. Il existe par ailleurs une satisfaction globale des patients qui sont mieux informés.

    De futures études sur les applications possibles de la réalité virtuelle dans la prise en charge globale du patient de chirurgie bariatrique, contribueront à l'amélioration du vécu de l'hospitalisation de ces patients.

  • Résultats à court terme d'une série monocentrique de 397 By-Pass gastriques robot assistés    - Breheret Flavy  -  20 octobre 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    La chirurgie bariatrique et métabolique a maintenant prouvé son efficacité dans le traitement de l'obésité et de ses comorbidités. Alors que la coelioscopie reste le gold standard pour la réalisation des By-Pass gastriques, l'utilisation du robot est encore débattue.

    L'objectif de cette étude est d'exposer les résultats à court terme d'une série de By-Pass gastriques avec anse de Roux en Y robot-assistés, dans un centre à haut volume.

    Matériel et méthode

    Il s'agit d'une analyse rétrospective des patients ayant bénéficié d'un By-Pass gastrique robot-assisté entre septembre 2018 et juin 2023. Le critère de jugement principal était le taux de complication Clavien Dindo ≥ III à J30.

    Résultats

    Notre population comportait 397 patients. Il s'agissait d'une première chirurgie pour 221 d'entre eux et d'une chirurgie de reprise pour les 176 autres. Sur les 397 patients, 36 ont présenté une complication Clavien Dindo ≥ III (9,07 %) avec respectivement 6,79 % pour les chirurgies premières et 11,93% pour les chirurgies de reprise. Le temps opératoire moyen, docking inclus, était de 122 minutes. La durée moyenne d'hospitalisation était de 1,9 jours.

    Conclusion

    Il s'agit d'une série monocentrique de By-Pass gastriques robot-assistés parmi les plus importantes. Les données de la littérature concordent avec nos résultats. La chirurgie robotique semble être une alternative sûre, avec un temps opératoire raisonnable. Une pratique régulière semble nécessaire pour maintenir de bons résultats.

  • Perdus de vue en chirurgie bariatrique : existe-t-il des facteurs prédictifs pré opératoires ?    - Valarché Guillaume  -  25 avril 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La prévalence de l'obésité ne cesse d'augmenter en France avec un recours de plus en plus fréquent à la chirurgie bariatrique. Malgré un réseau national structuré, le nombre de patients perdus de vue reste très significatif. La détection précoce des patients les plus à risque de se retrouver en rupture de suivi semble primordiale. Nous avons donc décidé de rechercher des facteurs prédictifs de perte de vue pré opératoire qui nous permettraient de mieux les cibler.

    Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique, au CHU de Poitiers, incluant tous les patients ayant bénéficié d'une chirurgie bariatrique entre janvier 2016 et décembre 2016. Les critères d'exclusion étaient le manque de données supérieur à 50%, les patients décédés et les procédures chirurgicales autres que la sleeve gastrectomy ou le gastric bypass. Les données étaient collectées grâce au dossier médical informatisé des patients. La perte de vue était considérée comme l'absence de consultation dans les 18 derniers mois avec un chirurgien bariatrique ou un endocrinologue/nutritionniste. Enfin, un protocole d'appel téléphonique permettait de classer définitivement les patients perdus de vue et de collecter des données supplémentaires sur leur situation actuelle.

    Résultats : Au total 200 patients ont été inclus : 138 patients perdus de vue, 62 avec un suivi régulier. Les facteurs souvent rencontrés dans la littérature comme l'âge et le sexe n'étaient pas associés dans notre étude à une influence sur le suivi. Après analyse multivariée, seul le suivi par un médecin nutritionniste hors CHU était associé significativement à un risque plus important de rupture de soins (OR =2.41 [1.09 -5.43] (p = 0.03)). Parmi les autres facteurs associés à un mauvais suivi, on retrouvait le fait d'avoir 1 enfant (OR = 1.55 [0.50; 5.05] (p=0.453)) ou 2 enfants (OR = 1.72 [0.7; 4.30] (p=0.24)) et d'être atteint de RGO traité (OR= 1.39 [0.61; 3.36] (0.449)) ou non (OR=2.19 [0.47; 16.15] (p=0.362)), sans significativité statistique. En revanche, le passage en hôpital de semaine (OR = 0.95 [0.37; 2.39] (p=0.907)), la présence d'une HTA traitée sous mono (OR =0.52 [0.22; 1.19] (p=0.118)), bi (OR=0.4 [0.11; 1.45] (p=0.156)) ou tri thérapie (OR=0.75 [0.2; 2.98] (p=0.673)) et le fait d'avoir 3 enfants ou plus(OR = 0.98 [0.4; 2.43] (p=0.964) étaient associés à un meilleur suivi mais sans significativité statistique. Par ailleurs, la plupart des patients perdus de vue restaient suivis par leur médecin traitant et poursuivaient une vitaminothérapie.

    Conclusion : Le suivi pré opératoire par un médecin nutritionniste au CHU de Poitiers, centre de suivi de l'obésité, semble être associé à un meilleur suivi ultérieur. En contrepartie, les patients atteints de RGO, ceux suivis hors CHU et ceux ayant 1 ou 2 enfants étaient plus à risque d'être perdus de vue.

  • Obésité et thyroïdectomies : association à risque de complications ? : étude analytique et comparative au CHU de Poitiers    - Warthmann Paul  -  25 septembre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'obésité est un problème de santé publique majeur puisque plus de 12% de la population française est obèse à ce jour. La chirurgie de la thyroïde est à risque de complications spécifiques dont l'obésité pourrait être un facteur de risque supplémentaire lié aux difficultés techniques per opératoire.

    Matériels et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective à partir d'un recueil de données prospectif au CHU de Poitiers de Mars 2016 à Février 2018. Cette étude comparait les complications post-opératoires spécifiques après thyroïdectomie (partielle ou totale) dans une population avec un Indice de Masse Corporelle (IMC) inférieur à 30 versus une population ayant un IMC égal ou supérieur à 30. Nous avons recueilli les données suivantes : la calcémie post opératoire, la mobilité laryngée, les complications hémorragiques, l'infection de la cicatrice, la durée opératoire et d'hospitalisation dans les deux groupes étudiés. Ces données on été évaluées et comparées statistiquement par le test du Chi2 ou le test de Student.

    Résultats : 519 patients ont bénéficié d'une thyroïdectomie totale et 162 d'une isthmolobectomie. 468 patients présentaient un IMC inférieur à 30 et 213 patients avaient un IMC supérieur ou égal à 30. Il n'y avait aucune différence statistiquement significative entre les deux groupes dans la survenue des complications post-opératoires : hypoparathyroïdie transitoire et définitive, paralysie du nerf laryngé récurrent, complication hémorragique, infections. Il n'y avait pas de différence statistiquement significative dans la durée opératoire et la durée d'hospitalisation entre les patients non obèses et obèses.

    Conclusion : La chirurgie thyroïdienne peut être réalisée en sécurité chez les patients obèses. L'obésité elle même n'est pas un facteur de risque de complications spécifiques après thyroïdectomie (totale ou partielle).

  • Analyse entre la perte de poids et la volumétrie gastrique tridimensionnelle "Perrier®" après sleeve gastrectomie : présentation des résultats à 12 mois    - Suaud Simon  -  07 septembre 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La chirurgie bariatrique est actuellement le traitement le plus efficace et le plus durable de l'obésité morbide de l'adulte. La Sleeve Gastrectomie (SG) est une technique chirurgicale restrictive pour laquelle il apparait que le Volume Gastrique Résiduel (VGR) est un élément clef du résultat à long terme. C'est pourquoi nous avons mis en place une étude du VGR après SG à 12 mois à l'aide d'un support tridimensionnel : le TDM 3D.

    Méthodes : Nous avons réalisé une étude bi centrique, prospective et descriptive, en incluant les patients ayant bénéficié d'une SG calibrée sur tube de calibration charrière 36 entre Mars 2016 et Mars 2018. Chaque patient bénéficiait d'un TDM 3D avec ingestion de boisson gazeuse et répondait à un questionnaire standardisé sur son poids et ses comorbidités à 1 an de la chirurgie. Le critère de jugement principal était l'évaluation du VGR en ml à 12 mois associée à la perte de poids en PEP et en %EBMIL. Une analyse des comorbidités et des variations morphologiques gastriques résiduelles était également réalisée.

    Résultats : 51 patients ont réalisé un TDM 3D à 12+/-1mois. La moyenne d'âge était de 41 +/- 11 ans avec un BMI de 46,5 +/- 6,5 Kg/m². Le VGR moyen à 12 mois était de 204 +/-77 ml. Les patients étaient catégorisés en 2 groupes selon leur VGR avec un seuil de 200 ml et leurs pertes de poids avec des seuils respectifs de PEP et d'%EBMIL de 35% et 75%. A 12 mois, 68,4% des patients avec une PEP < 35 et 72,7% des patients avec un %EBMIL < 75% présentaient un VGR > 200 ml. Il existait une différence significative de PEP et d'%EBMIL entre les 2 groupes (PEP : 38,4% vs 33,0%, p=0.0322 ;%EBMIL : 87.8% vs 74.3%, p=0.0144). Les comorbidités étaient significativement améliorées et l'analyse morphologique montrait qu'il existait une tendance à une faible perte de poids chez les patients avec une poche fundique résiduelle.

    Conclusion : La présence d'un VGR > 200 ml et la formation d'une poche fundique à 12 mois de la SG semblent être associées à une faible perte de poids. De plus, le TDM 3D a montré qu'il était un examen reproductible, fiable et peu irradiant permettant de déceler des anomalies anatomiques. Il pourrait permettre d'orienter la discussion vers une chirurgie de reprise en cas d'échec primaire ou secondaire après SG.

  • Microcarcinome papillaire de la thyroïde : analyse des facteurs de risque de récidive, à propos d'une série de 440 cas    - Guian Gaël  -  19 octobre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le microcarcinome papillaire de la thyroïde représente à lui seul 43% des nouveaux cancers de la thyroïde chez les patients âgés de plus de 45 ans. Généralement considéré de très bon pronostic, avec un taux de mortalité de 0% à 10 ans, la récidive est évaluée à moins de 4%. Le but de ce travail est d'analyser le rôle de ces facteurs sur le risque de récidive.

    Matériels et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective de l'ensemble des patients atteints de microcarcinome papillaire de la thyroïde ayant bénéficié d'une thyroïdectomie au CHU de Poitiers entre Janvier 1991 et Décembre 2016. Nous avons analysé l'impact des facteurs de mauvais pronostic sur le risque de récidive : taille > 5 mm, sexe masculin, multifocalité, âge > 45 ans, atteinte ganglionnaire initial. Nous avons modélisé le risque de récidive ganglionnaire à l'aide d'un modèle de régression logistique.

    Résultats : Sur les 440 patients, 13 patients (2,95%) ont présentés une récidive ganglionnaire histologiquement prouvée. En analyse univariée, l'âge < 45 ans (OR = 9,72 ; IC 95% : 2,13 – 44,44 ; p < 0,05) et la localisation multifocale (OR = 3,58 ; IC 95% : 1,17 – 10,96 ; p < 0,05) apparaissent être des facteurs de risque de récidive à distance.

    Conclusion : Le microcarcinome papillaire de la thyroïde reste un cancer très fréquent de découverte fortuite d'excellent pronostic, cependant il reste nécessaire de surveiller au long cours les patients, surtout ceux âgés de moins de 45 ans avec un cancer multifocal.

  • Facteurs prédictifs d'insuffisance pancréatique endocrine et exocrine après résection d'une tumeur pancréatique bénigne    - Neophytou Godet Hélène  -  29 mai 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction Le but de cette étude est d‘évaluer les facteurs de risques d'insuffisance pancréatique endocrine et exocrine persistantes à long terme après résection du parenchyme pancréatique dans une série consécutive de patients chez qui ont été pratiquée une duodénopancréatectomie céphalique (DPC), une splénopancréatectomie gauche (SPG) ou une énucléation dans un centre de référence et pour lesquels l'anatomopathologie objectivait une tumeur bénigne.

    Méthodes L'insuffisance pancréatique exocrine était définie par l'apparition de stéatorrhée, d'une malabsorption associée à une perte de poids significative nécessitant une supplémentation enzymatique. L'insuffisance pancréatique endocrine était déterminée par une glycémie à jeun au-delà de 1.26 g/l associé à la nécessité d'un régime pauvre en hydrates de carbone. L'analyse en régression statistique univariée et multivariée de Cox teste l'association entre insuffisance pancréatique et critères cliniques, biologiques et anatomopathologiques.

    Résultats Une cohorte prospective de 92 patients de 2005 à 2016 au Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers (France) montre que 48 % des patients ont eu une DPC, 44 % une SPG, 8% une énucléation dans le cadre de tumeurs bénignes. La médiane de suivi est de 68.6 mois +/- 42.4 mois. 54 patients ont développé une IPE et 32 ont présenté un diabète. Dans le modèle de Cox, un IMC > 28 kg/m², être un homme et présenter un syndrome métabolique était significativement associé à la survenue de diabète. Les facteurs de risques favorisant l'apparition d'IPE étaient : un IMC < 18.5 kg/m² avec une albumine < 35 g/l, une pancréatite chronique pré-opératoire, des marqueurs biologiques d'obstruction biliaire, une tumeur localisée dans la tête du pancréas, et une fibrose pancréatique objectivée durant l'intervention confirmée à l'anatomopathologie. Bénéficier d'une chirurgie pancréatique par SPG ou d'une énucléation était un facteur protecteur d'IPE. Les types histologiques tels que les tumeurs neuro-endocrines de bas grade et les cystadénomes étaient également associés à moins d'IPE.

    Conclusion Les patients obèses, de genre masculin, se présentant avec un syndrome métabolique doivent être suivis de manière rapprochée à la recherche d'un diabète, tandis que les patients dénutris, porteurs de tumeurs obstruant la voie biliaire, avec une fibrose pancréatique ou une pancréatite chronique nécessitent spécifiquement un suivi à long terme de la survenue d'IPE.

  • L'hypovitaminose D pré-opératoire est-elle corrélée au risque d'hypocalcémie post-opératoire dans le cadre d'une thyroïdectomie totale ?    - Deffain Alexis  -  12 mai 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction L'hypocalcémie est la principale complication post-opératoire d'une thyroïdectomie totale. Certains facteurs peuvent être liés à une augmentation de ce risque. La valeur pré-opératoire de la vitamine D a été évaluée dans quelques études mais les résultats sont contradictoires. Le but de notre étude est d'évaluer l'association entre la valeur de la vitamine D pré-opératoire et l'hypocalcémie post-opératoire d'une thyroïdectomie totale.

    Matériel et méthodes. Entre Novembre 2012 et Novembre 2015, 368 patients tirés d'un groupe initial de 1509 patients ont bénéficié d'une thyroïdectomie totale au CHU de Poitiers. Les critères d'exclusion étaient : la nécessité d'une dissection du compartiment central, une ré-intervention, une lobectomie thyroïdienne, le caractère incomplet des prélèvements préopératoires (vitamine D, calcium), l'absence d'identification des 4 parathyroïdes per- opératoire.

    Résultats. L'âge moyen était de 56,2 ans (± 14.0) et le sexe ratio (F:M) de 4,3:1. Soixante-quatre (17%) patients avaient une hypovitaminose D pré-opératoire sévère (≤25 nmol/L), 138 (38%) patients avaient un déficit en vitamine D pré-opératoire de 25 à 50 nmol/L, 166 (45%) patients avaient une vitamine D pré-opératoire normale >50 nmol/L. A la suite de la thyroïdectomie totale pour goitre bénin ou pathologie maligne, 66 patients (17,9%) présentaient une hypocalcémie (x< 2.0 mmol/L) nécessitant un traitement médicamenteux (Groupe 1) ; 64 patients (17,4%), avaient une hypocalcémie (2 2.1 mmol/L, Groupe 3). Aucune corrélation statistique entre la valeur de la calcémie post-opératoire et la valeur de la vitamine D pré-opératoire n'a pu être mise en évidence (R = -0.001, p = 0.9849) ; pas plus que dans les sous-groupes d'âge, de sexe, de type de pathologie thyroïdienne ou d'IMC.

    Conclusion. Le niveau de vitamine D pré-opératoire n'est pas lié à une augmentation de risques d'hypocalcémie en post-opératoire d'une thyroïdectomie totale.

  • Histoire naturelle de la récidive après hépatectomie en deux temps pour métastases hépatiques de cancers colorectaux : étude rétrospective bicentrique    - Danion Jerome  -  09 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Les récidives après résection en deux temps des métastases hépatiques de cancer colorectal sont fréquentes. La résection itérative est une option validée chez les patients après résection hépatique classique pour métastases, avec un bénéfice en termes de survie globale. L’objectif de ce travail est d’explorer la récidive des patients après résection en deux temps, en termes de délai d’apparition, de type et de site concernés, et le pronostic associé.

    Patients et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective bicentrique de 2005 à 2014 portant sur les patients ayant eu une résection complète en deux temps sans mortalité à 30 jours de métastases hépatiques de cancer colorectal. Le critère de jugement principal était la survie globale après résection en deux temps. Les facteurs de risques associés étaient analysés par régression selon le modèle de Cox. Les courbes de survie ont été décrites par la méthode de Kaplan-Meier avec comparaison par le test du Log-Rank. Les valeurs étaient considérées comme significatives pour p<0,05.

    Résultats : La population était composée de 32 patients. La médiane de suivi était de 25 mois. Il y a eu 10 décès et 29 récidives. Le taux de survie à 12 mois était de 90±5%, à 24 mois de 75±5%, et à 36 mois de 47±10%. Les deux facteurs associés significativement à la survie globale en analyse univariée sont l’insuffisance hépatique post-opératoire (HR : 0,167, p=0,016, IC95 : 0,039-0,721) et la résection itérative (HR : 5,518, p=0,031, IC95 : 1,171-26,013). Dans le sous-groupe des récidives hépatiques isolées, ce bénéfice à la résection itérative n’atteignait pas le seuil de significativité.

    Conclusion : La récidive après résection en deux temps est un événement fréquent. Lorsqu’elle est possible, la résection itérative des sites de rechute est associée à une meilleure survie globale. L’insuffisance hépatique post-opératoire semble être un facteur péjoratif pour la survie globale.

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