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Maïeutique

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128 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 10
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  • Accouchement inopiné extrahospitalier : la place de la sage-femme. Étude qualitative sur le vécu et la prise en charge de l’accouchement inopiné extrahospitalier auprès de quatorze femmes    - Madier Manon  -  24 septembre 2024

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    Introduction : Les accouchements inopinés augmentent au fil des années en raison de la fermeture de maternité de proximité mais aussi par rejet de la médicalisation. Ces AIE entraînent peu de complications maternelles mais elles sont souvent très graves, comme les hémorragies de la délivrance qui peuvent conduire au décès de la patiente. Les complications néonatales, sont quant à elles plus importantes lors des AIE qu’en milieu hospitalier.

    Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle qualitative par entretien semi-directifs, structurés par une grille d’évaluation afin de recueillir un maximum d’informations tout en laissant librement les femmes parler de leur vécu. Quatorze entretiens ont été réalisés, anonymisés et analysés pour permettre cette étude. Dont l’objectif était de recueillir le vécu des femmes ayant accouché inopinément en présence ou non d’une sage-femme afin d’évaluer l’accompagnement et les besoins de ces femmes.

    Résultats : On retrouve des vécus très disparates selon les femmes. Les complications influent fortement sur leur ressenti : 62,5% des femmes du premier groupe et 33% du second groupe avait un mauvais vécu de leur AIE. Malgré tous les sentiments de stress, de panique, de peur, de dissociation, de sidération et de culpabilité ont été les plus cités. Une part importante de traumatisme est aussi présente dans le premier groupe pour 75% des pères et 33% dans le deuxième avec les sentiments de stress, de peur intense et de panique là aussi.

    Conclusion : Il est nécessaire de repérer les difficultés psycho-sociales, de transmettre des messages de prévention en prénatal et d’accompagner au mieux les femmes lors de la PNP en prenant en compte leurs souhaits afin de limiter au maximum le risque d’AIE. L’accompagnement lors de l’accouchement par les professionnels et la réduction des complications est aussi un des points majeurs d’amélioration de la prise en charge. La mise en place de dispositif incluant les sages-femmes paraît primordiale. En post-partum aussi bien à la maternité qu’au retour à domicile, un accompagnement des femmes et de leurs proches est fondamental. La pertinence de la présence d’une sage-femme correspondante en soins d’urgence semble essentielle dans la prévention des complications maternelles et néonatales.

  • Evaluation de la pratique professionnelle sur la prise en charge des dyspareunies du post partum    - Miel Jade  -  24 septembre 2024

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    Introduction : Les dyspareunies du postpartum sont trop peu souvent identifiées alors qu’elles touchent une femme sur trois. L’objectif de cette étude est d’observer la prise en charge des praticiens de santé sur les dyspareunies du postpartum.

    Matériel et méthodes : Cette étude est une étude observationnelle et descriptive. Le questionnaire fut diffusé via la plateforme Lime Survey. Le questionnaire était destiné à tous les médecins généralistes ayant une formation en gynécologie, aux gynécologues ainsi qu’aux sages-femmes territoriales et libérales de France. L’analyse statistiques des données a été faite par le biais d’Epi Info7.

    Résultats : La sexualité est principalement abordée en consultation gynécologique (87,7%), en consultation postnatale (81,9% ), et pendant la rééducation du périnée (70,5%). Trois prises en charge ressortent concernant les dyspareunies du postpartum, une sur le plan physique/mécanique par le biais de l’examen clinique et deux autres psychologiques par le biais de l’écoute active (96,4%), et les conseils. Les moyens mécaniques sont, l’utilisation de lubrifiants (92,1%), la rééducation du périnée (84,8%), et les massages périnéaux (82,8%). Les professionnels des santé ayant plus de 10 ans de diplôme ont davantage recours à l’examen clinique que ceux exerçant depuis moins de 10 ans. Quarante-sept (20,7%) praticiens de l’étude sont formés en sexologie. Les praticiens formés en sexologie consacrent « souvent » ou « toujours » une consultation en plus pour les dyspareunies du PP à 57,4% contre 33,9% pour les non formés. Les professionnels de santé réorientent majoritairement vers trois professionnels de santé, les sexologues, les psychologues et les gynécologues. Pour 60% de notre population, la prévalence de leurs patientes souffrant de dyspareunies du PP, serait entre 20 et 50%.

    Conclusion : Cette étude a montré la nécessité de prendre en charge les dyspareunies dans le PP. Les sages-femmes, les gynécologues et les médecins généralistes sont des acteurs principaux de la prise en charge des dyspareunies. Aborder la sexualité tout au long de la grossesse et du PP serait primordial pour prévenir des potentielles dyspareunies et pourrait améliorer le vécu global de cette période compliquée qu’est le postpartum.

  • Déclenchement artificiel du travail utilisant les prostaglandines : étude descriptive de l’utilisation du misoprostol oral dans une maternité de type II A    - Moreau Mandy  -  24 septembre 2024

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    Introduction : En 2018, une forme de misoprostol oral, sous forme de comprimés de 25 μg, a obtenu l’autorisation de mise sur le marché en France, en cas de déclenchement artificiel du travail (DAW) pour la maturation des cols défavorables. L’objectif principal de cette étude était de décrire le travail et l’accouchement des parturientes déclenchées par misoprostol oral dans une maternité de type II A et l’objectif secondaire était d’observer si cette méthode était douloureuse.

    Matériel et Méthodes : Une étude observationnelle, monocentrique et rétrospective a été réalisée dans une maternité de type II A entre le 01/01/2022 et le 30/06/2023.

    Elle a inclus toutes les parturientes ayant bénéficié d’un DAW par misoprostol oral à la dose de 25 μg. Les patientes ont été séparées en deux groupes : le groupe A (déclenchement uniquement par misoprostol) et le groupe B (déclenchement par misoprostol précédé et/ou suivi d’autres méthodes de déclenchement).

    Résultats : Le nombre de femmes incluses était de 89. 88,8 % des DAW par misoprostol oral entrainaient une modification du score de Bishop, et 65,2 % de DAW étaient réussis. Il y avait 78,7 % d’accouchements voie basse, dont 51,7 % dans les 24 heures, et 21,3 % de césariennes, dont 42,1 % ont été réalisées pour échec de déclenchement. Le pH artériel moyen était de 7,3 et le taux d’Apgar ≥ 7 à cinq minutes était de 100 %. La douleur apparaissait, pour 60,7 % des femmes, pendant le DAW par misoprostol oral après la prise du 3e comprimé.

    Conclusion : Le misoprostol oral (25 μg) s’est avéré être une méthode efficace dans un contexte de DAW et bien tolérée par les femmes, les foetus et les nouveau-nés, et pouvait induire une douleur après la prise de plusieurs comprimés. Ces données sont à valider par une étude à grande échelle , pour comparer le misoprostol seul et associé à d’autres méthodes afin de proposer aux patientes le schéma thérapeutique le plus pertinent pour elles.

  • Etat des lieux sur le Papillomavirus chez le garçon : Adhésion à la vaccination et connaissances des effets du virus. Etude observationnelle, descriptive qualitative et transversale auprès des parents de jeunes garçons et d’hommes    - Pouget Stacy  -  24 septembre 2024

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    L’infection a Papillomavirus est une infection virale très fréquente qui touche une grande partie de la population.

    Les hommes comme les femmes sont susceptibles d'être touchés par le virus, principalement lors de rapports sexuels. Elle peut entrainer diverses lésions telles que le cancer du col de l'utérus, le cancer du vagin ou du pénis et le cancer de l'anus, pour n'en citer que quelques-unes.

    Les recommandations ne font qu’évoluer. Aujourd’hui les garçons peuvent bénéficier du même schéma vaccinal que les filles.

    Des campagnes de vaccination dans les collèges sont lancées afin d’augmenter considérablement la couverture vaccinale en France qui reste faible.

    Nous devions recueillir auprès des parents et des hommes leur accord et leur connaissance des nouvelles recommandation ainsi qu’évaluer les connaissances et répertorier les freins à la vaccination contre le HPV.

    Il s’agissait d’une étude observationnelle, transversale, descriptive et qualitative. Le questionnaire a été relayé sur les réseaux sociaux.

    Dans notre population, nous avons pu recueillir l’avis de parents de garçon(s), en accord avec cette annonce en majorité. En ce qui concernait l’intention vaccinale, des différences apparaissaient, chez les parents de garçon de moins de 11 ans, plus de 50% souhaitaient faire vacciner leur garçon, pour les 11-14 ans 49,0%, et pour les 15-19 ans 30,0%. Le manque de connaissance et le recul sur l’efficacité vaccinale étaient les freins les plus répertoriés. Concernant les connaissances moins de personnes ont répondu ce qui peut témoigner de la méconnaissance du sujet. Ce qui se passe dans le monde devrait être communiqué dans les campagnes afin de convaincre la population ou du moins éclairer le choix vaccinal.

    Les résultats de notre étude se montre représentatif de ce qui se passe pour l’instant. La population Française n’est pas contre cette vaccination mais souhaite être éclairée. Il serait intéressant de refaire une étude à postériori pour évaluer l’avis de la population après une réelle information et, une vaccination désormais facilitée dans les collèges.

  • La place de la sexualité chez les femmes en milieu carcéral. Etude descriptive et quantitative, Centre de Détention et Maison d’Arrêt pour femmes de Vivonne (86)    - Marcadier Rose  -  21 juin 2024

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    Introduction : La sexualité fait partie intégrante de la santé des femmes. C’est toujours une question taboue mais de plus en plus démocratisée. En 2024 en France, il y avait 75 897 dont 3,6 % de femmes. Dans le centre pénitentiaire de Vivonne elles représentent 9,8 %. Les pratiques sexuelles en prison ne sont pas interdites mais réglementées. La sphère privée dans le milieu carcérale est difficile à déterminer. Les détenus peuvent être seuls ou plusieurs dans leurs cellules. Des U.V.F existent pour que les pensionnaires rencontrent leur famille, conjoint.

    Méthode : Nous avons mené une étude descriptive et quantitative au Centre de Détention de Vivonne (86) via des questionnaires anonymes complétés par 12 femmes lors d’entretien. L’objectif de cette recherche était de faire un état des lieux de la sexualité des femmes de la prison de Vivonne.

    Résultats : 83,00 % des femmes étaient célibataires. Elles n’avaient pas toutes accès aux U.V.F (41,67 %). Toutes les femmes avaient déjà eu des rapports sexuels avant leur incarcération. Pendant leur peine, seulement 4 femmes déclaraient avoir eu des relations sexuelles. Leur fréquence de masturbation entre avant et pendant l’incarcération était en diminution. Tous les rapports sexuels avaient eu lieu dans les U.V.F* puis, sur le lieu de travail (50,00 %) et enfin au parloir (25,00 %). 1 femme déclarait pratiquer le chem-sex et une autre déclarait avoir eu un rapport sexuel sans consentement. Les freins à avoir des rapports sexuels en prison étaient liés en majorité à l’absence de partenaire (37,50 %) et au désintérêt (37,50 %) puis au lieu qui pour elles n’était pas approprié (25,00 %). Les freins à la pratique de la masturbation étaient en majorité liés au sentiment d’observation de la part des codétenues (44,45 %) et du désintérêt puis, du sentiment d’observation des surveillants (33,34 %) et enfin, du cadre qui n’était pas adapté (11,12 %). Pour 10 femmes leur vie sexuelle s’était dégradée depuis leur incarcération. La moitié se sentait frustrées et cette frustration était liée au manque d’intimité. 58,33 % étaient en demande d’apprentissage sur la vie sexuelle et affective et enfin 41,67 % des femmes souhaitaient avoir accès à des sex-toys en détention.

    Conclusion : La santé sexuelle est un enjeu majeur de santé publique, la sexualité en prison est bien présente et est un droit. La prévention et l’éducation semble primordiale dans ce cadre dans le but d’une réinsertion future.

  • Quelle place pour le père lors d’une mort foetale in utéro ? Etude du vécu et de la prise en charge proposée aux pères lors de la perte d’un enfant par mort foetale in utero    - Faubert Marion  -  21 juin 2024

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    Objectif/ Méthode : Cette étude qualitative a été réalisée à partir de 6 entretiens semi-directifs entre mars et juin 2023. L’objectif principal était d’interroger les pères ayant vécu une MFIU lors d’une première grossesse afin de recueillir leurs avis concernant la prise en charge dont ils ont pu bénéficier et leur vécu. L’objectif secondaire était d’identifier les points de fragilités et des manquements dans la prise en charge. Les entretiens ont été retranscrits puis analysés par la théorisation ancrée afin de permettre de construire une ou plusieurs théories à partir du recueil de données.

    Résultats : Dans cette étude, les pères ont tous eu un très bon vécu de la grossesse, pour eux il n'y avait aucun doute sur le bon déroulement de celle-ci. L’annonce du décès de leur enfant est un choc intense, un évènement qualifié par les pères d’injuste. L’annonce de la MFIU est pour la plupart des pères caractérisée de froide et inhumaine. Pour eux les couples ont été pris en charge dans leur globalité. Les soignants ont fait preuve d’écoute, d’empathie et ont su accompagner les couples avec bienveillance. Malgré tout, les pères demandent plus de communication et d’explication sur la prise en charge de leur conjointe et leur enfant. Ils souhaitent aussi avoir un service de prise en charge dédié aux parents faisant face au deuil périnatal car faire face au décès de leur enfant au côté d’enfant vivant est une épreuve. Tous les pères de cette étude se sont considérés père de leur enfant décédé. Et pour eux parler de leur enfant autour d’eux, à leurs enfants ou futur enfant est une évidence car cet enfant aîné décédé fait partie intégrante de leur famille.

    Conclusion : Cette étude a permis de faire un état des lieux sur la prise en charge des pères lors d’une MFIU et apprendre les conséquences de cet accompagnement sur leurs vécus. Elle nous a permis de voir l’incidence des dictats de la société persistant encore de nos jours sur les hommes et les soignants prenant en charge les couples. Nous avons pu comprendre dans cette étude que soigner peut être compliqué quand les soignants doivent faire face aux émotions des couples et aux leurs. Ainsi l’effet miroir et la fatigue compassionnelle peuvent influencer sur la prise en charge des soignants.

  • Vécu du parcours médical de la grossesse chez les patientes catégorisées « obèses ». Impacts de la grossophobie médicale    - Fuseau Louise  -  21 juin 2024

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    L’objectif principal de cette étude est de comprendre comment les femmes obèses vivent la prise en charge et le suivi de leur grossesse, de la préconception jusqu’à l’accouchement. L’objectif secondaire est de déterminer si leur vécu pourrait être générateur de stress supplémentaire.

    Cette étude qualitative est basée sur dix entretiens semi-directifs de femmes ayant accouché dans les dix dernières années en France métropolitaine. En premier lieu, le contexte semble jouer sur le vécu des femmes interrogées. Le triple statut de patiente, enceinte et obèse pourrait être un premier facteur de fragilisation. Le contexte soignant, marqué par l’accroissement des cadences et le manque de personnel, parait impacter négativement le vécue des patientes. En second lieu l’interaction soignant.e.s-soignées semble parfois génératrice d’incompréhension ce qui majorerait le stress ressenti par les femmes concernées. Les interactions soignantes pourraient aussi être un moment de perpétuation de préjugés sociaux portant sur les personnes obèses, impactant la perception que ces femmes ont d’elles, ce qui pourrait accroitre de nouveau leur stress. Enfin, le parcours de grossesse des femmes interrogées semble émaillé de discriminations. Ces dernières paraissent inégalement dotées en termes de ressources pour faire face à ces situations. Dans ce contexte, elles développent différentes attitudes : du déni au non-recours aux soins en passant par l’humour et la dissimulation.

  • Analyse du suivi gynécologique des femmes en situation de handicap vivant dans un établissement médico-social    - Bibard Laurine  -  20 juin 2024

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    Contexte : Le suivi gynécologique des femmes en situation de handicap est nettement inférieur à celui de la population générale. Qu’en est-il des femmes en situation de handicap vivant dans un établissement médico-social ?

    Objectifs : Réaliser l’état des lieux du suivi gynécologique dans un établissement médico-social accueillant des femmes en situation de handicap.

    Méthodologie : Il s’agissait d’une étude observationnelle rétrospective monocentrique à partir des dossiers médicaux des femmes étudiées.

    Résultats : Les dossiers médicaux de 32 femmes ont ainsi été analysés. Les résultats ont montré que 62,5% d’entre elles ont au moins eu une consultation gynécologique. 26.1% des femmes concernées par le frottis ont bénéficié de cet examen depuis leur entrée dans l’établissement médico-social. 100% des femmes concernées par les mammographies en ont bénéficié.

    Conclusion : Le suivi gynécologique des femmes de l’établissement étudié est à l’image de celui des femmes en situation de handicap dans la population générale. On observe néanmoins un meilleur taux de mammographie pouvant être expliqué par l’organisation de cet examen par l’équipe soignante. Organiser au mieux le suivi en proposant notamment de faire celui-ci directement dans l’établissement par des professionnels de santé formés au handicap permettrait d’améliorer le suivi gynécologique des femmes en situation de handicap.

  • État des lieux des connaissances des sages-femmes libérales concernant la dépression post-natale paternelle    - Abdellahi Meriam  -  20 juin 2024

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    Ce mémoire se concentre sur l'étude de la dépression post-natale paternelle (DPNP) et explore la connaissance et la perception des sages-femmes, à son égard. Notre étude vise à évaluer la connaissance globale des sages-femmes concernant la DPNP, à explorer les outils diagnostiques utilisés dans la pratique quotidienne et à identifier les moments les plus propices à la prévention. Il s'agit d'une étude observationnelle prospective menée auprès d'un échantillon de sages-femmes travaillant en libéral.

    La recherche révèle que la plupart des sages-femmes sont conscientes de l'existence de la DPNP, bien que le terme "Daddy blues" soit moins répandu dans leur lexique professionnel. Il y a également une méconnaissance totale de la pathologie chez 20% des professionnels interrogés. Les connaissances de la symptomatologie sont souvent incomplètes et les moments les plus à risque pour les pères varient selon les répondants, mettant en lumière la complexité de cette condition et la nécessité d'une approche individualisée. Les résultats révèlent des forces et des limites dans la reconnaissance et la gestion de la DPNP par les sages-femmes.

    D’une part, il est observé une évolution positive dans la reconnaissance du rôle des pères dans la périnatalité, avec les sages-femmes jouant un rôle central dans la prévention et le dépistage de la DPNP. Cependant, des lacunes persistent dans les connaissances et l'utilisation d'outils de diagnostic spécifiques. Et lorsqu’ils sont utilisés, notamment l'Edinburgh Postnatal Depression Scale (EPDS), ces outils peuvent ne pas être suffisamment pour détecter la DPNP.

    C’est ici qu'intervient le besoin de développer des outils diagnostics adaptés à la DPNP, tels que le Perinatal Assessment of Paternal Affectivity (PAPA), qui pourraient mieux répondre aux besoins des pères et permettre une identification plus précise de la dépression post-natale paternelle.

    En conclusion, ce mémoire souligne l'importance de sensibiliser davantage les professionnels de santé à la DPNP, ainsi que le besoin de recherches supplémentaires pour améliorer la compréhension et la prise en charge de cette condition souvent méconnue mais significative dans la santé périnatale. Il suggère également des pistes pour développer des interventions plus efficaces pour soutenir les pères confrontés à la DPNP, soulignant ainsi l'importance de l’inclusion active des pères dans les soins postnataux.

  • La lettre de sortie de maternité. Etude transversale de sa qualité et des attendus des sages-femmes libérales et de PMI pour améliorer la coordination maternité-ville    - Audinet Caroline  -  20 juin 2024

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    Introduction : La diade mère-enfant nécessite un suivi de plus en plus personnalisé et la coordination entre la maternité et les professionnels libéraux est primordiale pour un parcours de soins de qualité. L’outil de communication central est la lettre de sortie de maternité.

    Objectif : Le but de ce travail était d’évaluer la qualité de la lettre de sortie de maternité d’un CHU auprès des professionnels intervenants dans la prise en charge de la diade mère-enfant.

    Méthode : Cette étude fut transversale et observationnelle, réalisée via l’envoi d’un questionnaire sur les boîtes mails sécurisées des sages-femmes libérales et de Protection Maternelle et Infantile du département étudié.

    Résultats : 85,37 % des sages-femmes interrogées utilisent la lettre de sortie de maternité. 87,81 % d’entre elles la reçoivent par pli postal et 53,66 % ne sont pas satisfaites du format de réception. Parmi celles qui la reçoivent, 63,41 % trouvent le délai de réception long et 86,36 % d’entre elles préfèreraient la recevoir sur leur boîte mail sécurisée. Elles évaluent la qualité du contenu de cette lettre avec une moyenne de 5,85 sur 10. Le manque d’information dans cette lettre est exprimé à hauteur de 80 % tant pour la mère que pour l’enfant.

    Conclusion : Les professionnels interrogés expriment une volonté d’informatisation mais également d’amélioration du contenu de la lettre de sortie de maternité étudiée. Le but étant d’améliorer la coordination entre la maternité et la ville pour un meilleur suivi de la diade.

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