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Moalic Gilles

Les travaux encadrés par "Moalic Gilles"

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  • Etat des lieux des connaissances sur le dépistage des anévrismes de l'aorte abdominale par les médecins généralistes de Charente en fonction de la pratique de l'échographie    - Ravel Martin  -  19 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    L'anévrisme de l'aorte abdominale (AAA) est une pathologie à la prévalence largement sous-estimée en France. Les facteurs de risque d'AAA sont bien connus, avec en tête le tabagisme qu'il soit actif ou sevré, l'âge (> 60 ans) et le sexe masculin. La rupture d'AAA est la troisième cause de mortalité cardiovasculaire dans les pays industrialisés. 80% des patients présentant une rupture anévrismale décèdent. L'échographie est un examen non irradiant, indolore, rapide, reproductible et reconnue comme imagerie de référence pour le diagnostic. Le dépistage de l'AAA a pour objectif une diminution de la mortalité globale, via le renforcement de la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaires. Notre étude s'intéresse à la pratique de l'échographie clinique ciblée en médecine générale et sur à influence sur la connaissance des recommandations sur le dépistage des AAA.

    Matériel et méthode

    Il s'agit d'une étude quantitative descriptive menée sur le département de la Charente entre le 1er mai 2024 et le 30 septembre 2024. Ce travail de thèse a pour objectif d'évaluer si les médecins généralistes pratiquant l'échographie au cabinet sont plus sensibilisés aux recommandations sur le dépistage des AAA que les autres. Les données ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire en ligne permettant de répondre de façon rapide et anonyme.

    Résultats

    Cinquante médecins généralistes charentais ont répondu à notre enquête, 76% d'entre eux déclarent ne pas avoir connaissance des recommandations sur le dépistage des AAA. Dix praticiens (20%), déclarent faire de l'échographie au cabinet. Parmi les médecins sondés, 20% ont correctement identifié les critères de dépistage en vigueur. On observe une différence significative entre les médecins généralistes connaissant les critères de dépistage des AAA selon s'ils pratiquent l'échographie au cabinet. 50% de ceux pratiquant l'échographie les ont correctement identifiés contre 12% chez les autres (p=0.018).

    Discussion et conclusion

    Les recommandations sur le dépistage des AAA sont peu connues des médecins généralistes charentais. Ce travail réalisé auprès des praticiens charentais a fait ressortir que ceux ayant inclus l'échographie dans leurs pratiques sont plus sensibilisés à cette thématique de santé publique. La participation des médecins généralistes à ce dépistage pourrait être renforcée par le développement de formations à l'échographie ou leur inclusion dans la maquette du diplôme d'études spécialisées de médecine générale, par l'évolution des cotations et par une organisation généralisée de ce dépistage afin de mieux cibler les patients concernés et tracer sa réalisation.

  • Évaluation de l'impact de la réorientation Logibec sur le statut médecin traitant de la patientèle Charentaise sans médecin référent vue aux urgences d'Angoulême entre Octobre 2023 et Février 2024    - Chambrot Ophélie  -  19 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La réorientation des patients auto-référés aux urgences est une pratique courante et sécuritaire pour les patients. Le logiciel Logibec est utilisé aux urgences d'Angoulême depuis 2020. Dans cette période de crise démographique médicale, le Logibec peut-il permettre aux patients n'ayant pas de médecin traitant d'en trouver un ? Est-ce que les patients réorientés bénéficient d'une éducation sur les stratégies de soins à adoptées pour les soins non urgents ?

    Méthodologie : Étude prospective, observationnelle, descriptive, monocentrique, au service d'accueil des urgences du centre hospitalier d'Angoulême situé dans le département de la Charente en Nouvelle-Aquitaine entre le 01/10/2023 et le 29/02/2024, associé à un suivi de leur besoin de santé sur les 6 mois qui a suivi leur réorientation. Analyse d'une comparaison d'un groupe de patients majeurs habitants en Charente sans médecin traitant réorienté et un groupe de patients témoins n'ayant pas été réorientés depuis 2021.

    Résultats : Observation d'un taux de 11,11% de déclaration médecin traitant après un rendez-vous Logibec. Odd ratio à 2,83 (IC[0,77-10,48]) ne nous permettant pas de conclure sur l'efficacité du Logibec à aider à trouver un médecin traitant. Toutefois, en incluant tous les patients réorientés ayant trouvé un médecin traitant, l'Odd ratio est de 8,5 (IC[2,85-25,39]).

    60% des patients ont manifesté des besoins de consultations médicales dans les 6 mois qui ont suivi la réorientation. La majorité avaient des besoins médicaux d'ordre musculosquelettiques ou ORL. Peu d'entre eux se sont rendus aux urgences. Ils ont préféré se tourner vers les médecins généralistes (médecin traitant ou non), les médecins spécialistes et le conseil en pharmacie.

    Conclusion : Notre étude n'a pas permis de définir si le Logibec est une aide à la déclaration de médecin traitant. Elle a permis de démontrer que la réorientation permet l'éducation d'un bassin de population vis-à-vis de sa prise en charge médicale. Une étude complémentaire avec un plus grand nombre de sujets serait nécessaire. Un changement des pratiques médicales et organisationnelles est nécessaire pour accompagner les patients dans leur recherche de médecin traitant.

  • Organisation des soins non programmés chez les médecins généralistes de Charente    - Guillaud Jeanne-Élie  -  19 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'évolution de la démographie médicale en France est telle que les patients ont de plus en plus de mal à avoir accès aux soins, notamment aux soins de premier recours, avec des délais d'attente qui s'allongent. Pour les soins non programmés, il est indispensable que ce délai soit court, sans pour autant passer par les services d'urgences. Le but de cette étude est de mettre évidence la part de soins non programmés effectuée par les médecins généralistes installés en Charente, et de savoir comment ces derniers sont organisés pour répondre à la demande. Nous souhaitons également connaitre leur avis sur la façon d'optimiser cette prise en charge.

    Méthode : Il s'agit d'une étude descriptive, quantitative, transversale dont le recueil de données s'est déroulé de Juin à Septembre 2023. 205 médecins généralistes installés en Charente ont été interrogés à l'aide d'un questionnaire en ligne.

    Résultats : 98 médecins ont répondu à l'étude. Il ressort que les médecins prévoient en moyenne 8 créneaux de soins non programmés (SNP) par jour et en réalisent en moyenne 31 par semaine. Cela représente 26% de leur activité totale, et 94% des répondants s'organisent pour recevoir les SNP. 51% des SNP sont gérés aux cabinet (par un confrère ou vu dans les 48h), et 45% sont orientés vers les urgences ou le centre 15. Les participants plus jeunes favorisent le travail de groupe, maison de santé pluridisciplinaires (MSP) ou communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), et effectuent un plus grand nombre de SNP. Le travail en groupe semble permettre d'alléger le temps de travail, et d'augmenter les moyens humains et matériels à disposition des médecins. Ces moyens, tels que le secrétariat, la salle de SNP ou l'assistant(e) médical(e) pourraient permettre une optimisation de la gestion des soins non programmés au sein des cabinets, libérant ainsi du temps médical pour le médecin.

    Conclusion : Les médecins généralistes en Charente se sont pour la plupart organisés afin de répondre à la demande de soins non programmés et cela représente une part importante de leur activité. Cependant, la demande est croissante et le nombre de médecins est en baisse. Cette étude met en évidence l'intérêt de la mise en place de moyens spécifiques pour les cabinets ainsi que celui d'une organisation territoriale pour répondre à la demande.

  • Analyse et évaluation de la procédure de réorientation des patients autoréférés à l'accueil des urgences d'Angoulême vers la médecine de ville    - Labarbe Benjamin  -  06 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Objectif de l'étude : Analyser et évaluer la procédure de réorientation des patients auto-référés aux urgences de l'hôpital d'Angoulême selon le logiciel Logibec® et s'assurer de la sécurité et de l'efficacité de ce protocole.

    Méthodologie : Etude prospective, observationnelle, descriptive, monocentrique au service d'accueil des Urgences (SAU) du Centre Hospitalier d'Angoulême situé dans le département de la Charente en Nouvelle Aquitaine entre le 31/05/2021 et le 13/06/2021 permettant la comparaison d'un groupe de patient effectivement réorienté et un groupe de patient identifié comme réorientable à postériori par un groupe d'urgentiste expert.

    Résultats : Observation d'un taux de réorientation de 4.39 % qui pourrait être augmenté à 12 % si tous les patients identifiés comme réorientables l'avaient été. Nous n'avons pas retrouvé de différences significatives sur les caractéristiques des patients réorientés par rapport au groupe identifié comme réorientables. 90 % des patients possédaient une couverture sociale active en France au moment de leur consultation aux urgences. Les patients réorientés avaient significativement moins de médecins traitants déclarés que les patients identifiés comme réorientables (p = 0.005) mais seuls 27 % des patients avaient essayé de contacter leurs médecins avant de consulter aux urgences, principalement car ils pensaient ne pas pouvoir avoir un rendez-vous suffisamment rapide par rapport à l'urgence ressentie. La majorité des patients des deux groupes consultaient pour un motif concernant des troubles musculo-squelettiques. Notre étude a permis de définir que la réorientation selon le protocole Logibec® était sure car elle n'a pas mise en évidence d'erreur majeure du protocole et efficace car seul 5 % des patients réorientés ont été réadressés aux urgences et un seul est revenu spontanément.

    Conclusions : La réorientation à l'aide du logiciel Logibec® apparait comme un moyen sûr et efficace de réorienter les patients vers la médecine de ville mais ne permettra pas à elle seule de diminuer de manière significative les afflux de patients aux urgences du fait principalement des limites techniques et financières des structures d'accueil des patients en ville.

  • Opinion de 10 médecins généralistes charentais participants au déploiement du projet de réorientation mis en place au Centre Hospitalier d’Angoulême via le logiciel Logibec Réorientation® : Étude Qualitative    - Rochefeuille Loic  -  06 mai 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La réorientation des patients auto-référés est une pratique courante mais mal connue et encadrée en médecine d’urgence. Un algorithme de réorientation permettant de choisir les patients à réorienter à l’accueil des urgences a fait ses preuves au Canada : Logibec Réorientation®. Ce logiciel a été mis en place en juillet 2020 entre le Centre Hospitalier d’Angoulême et des cabinets de médecine générale du bassin de santé. Notre étude a pour objectif de recueillir l’opinion des médecins généralistes partenaires du projet.

    Méthodologie : Étude qualitative réalisée à partir d’entretiens individuels semi-dirigés auprès des médecins généralistes d’Angoulême partenaires du projet, entre février et mars 2021.

    Résultats : Nos entretiens ont révélé que la prise en charge des demandes de soins non programmés était similaire dans tous les cabinets avec la présence de créneaux de consultations dédiés chaque jour et un rôle important de la secrétaire. Le logiciel est simple d’utilisation et les consultations, typiques de médecine générale. Les médecins généralistes viennent en aide aux urgences, participent à l’amélioration de l’accès aux soins et à la création d’un réseau ville-hôpital. Des inconvénients ont été soulevés : l’écueil principal étant les rendez-vous non honorés, les difficultés à refuser des patients en plus de leur patientèle, et un accès aux soins parfois jugé trop rapide pour certaines pathologies. Les principaux freins au développement du projet sont les craintes quant à la surcharge de travail et à leur disponibilité. Le principal axe d’amélioration est la généralisation de la procédure à l’ensemble des médecins du territoire pour lisser les créneaux par médecin. Les autres pistes d’amélioration sont la communication entre les différents intervenants afin d’améliorer la pertinence de la réorientation et l’évolution dans l’échange médecins-patients afin de diminuer les rendez-vous non honorés. La perspective d’avenir est la mise en place de réorientation par le biais de CPTS.

    Conclusion : Les médecins généralistes interrogés sont satisfaits du projet. La généralisation du projet à l’ensemble du territoire, une meilleure communication entre les différents protagonistes, ainsi qu’une sectorisation des patients selon un territoire semblent être les pistes à exploiter pour améliorer le projet.

  • Prise en charge des victimes de violences conjugales au sein des Urgences du Centre Hospitalier d'Angoulême au cours de l'année 2018 : État des lieux du protocole, de la population et des violences subies    - Thellier Laure-anne  -  01 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : En France, en 2017, 130 femmes sont décédées, victimes de leur conjoint ou ex-conjoint. L'objectif principal de cette étude est de rendre compte de la conformité de la prise en charge des patients victimes de violence conjugales selon un protocole préétabli au sein des urgences du Centre Hospitalier d'Angoulême (CHA) au cours de l'année 2018. Les objectifs secondaires de cette étude sont de déterminer les caractéristiques spécifiques de ces victimes et des violences alléguées à leur encontre afin de faciliter leur repérage et leur prise en charge.

    Matériel et Méthodes : Nous avons réalisé une étude mono centrique rétrospective descriptive menée sur le mode de l'Évaluation des Pratiques Professionnelles du premier janvier 2018 au 31 décembre 2018.

    Résultats : On dénombre 211 passages au sein des urgences d'Angoulême pour le motif de « violence conjugale » en 2018. 92% des victimes sont des femmes, en moyenne âgées de 36 ans, 94% sont de nationalités françaises, 62% des victimes déclarent vivre en couple avec l'agresseur au moment des faits. Dans 51% des cas, nous avons relevé la présence d'enfants au moment des faits et 38% des agressions sont réalisées sous l'emprise de toxiques. Les victimes ont subi dans 88% de la violence physique et dans 91% des violences verbales. 67% des agressions ont lieu au domicile conjugal. Dans 89% des cas, les victimes sont venues une fois pour ce motif. Dans 97% des victimes bénéficient d'un examen clinique, 5% des dossiers ont des photographies, 62% sont partis des urgences avec certificat médical, 90% ont bénéficiés d'une ITT physique, 26% ont bénéficiés d'une évaluation de l'ITT psychiatrique, 61% n'ont pas rencontrés l'assistante sociale, 63% n'ont pas rencontrés UCMP. Dans 65 % des cas, les patients sont retournés à domicile.

    Conclusion : Cette étude montre la nécessité de former les professionnels de santé afin d'améliorer le repérage des victimes de violences conjugales, de promouvoir la bonne rédaction systématique du certificat médical initial et de favoriser la prise en charge protocolisée de ces patients.

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