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Thèse d'exercice

Thellier Laure-anne

Prise en charge des victimes de violences conjugales au sein des Urgences du Centre Hospitalier d'Angoulême au cours de l'année 2018 : État des lieux du protocole, de la population et des violences subies

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Résumé

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Prise en charge des victimes de violences conjugales au sein des Urgences du Centre Hospitalier d'Angoulême au cours de l'année 2018 : État des lieux du protocole, de la population et des violences subies

Introduction : En France, en 2017, 130 femmes sont décédées, victimes de leur conjoint ou ex-conjoint. L'objectif principal de cette étude est de rendre compte de la conformité de la prise en charge des patients victimes de violence conjugales selon un protocole préétabli au sein des urgences du Centre Hospitalier d'Angoulême (CHA) au cours de l'année 2018. Les objectifs secondaires de cette étude sont de déterminer les caractéristiques spécifiques de ces victimes et des violences alléguées à leur encontre afin de faciliter leur repérage et leur prise en charge.

Matériel et Méthodes : Nous avons réalisé une étude mono centrique rétrospective descriptive menée sur le mode de l'Évaluation des Pratiques Professionnelles du premier janvier 2018 au 31 décembre 2018.

Résultats : On dénombre 211 passages au sein des urgences d'Angoulême pour le motif de « violence conjugale » en 2018. 92% des victimes sont des femmes, en moyenne âgées de 36 ans, 94% sont de nationalités françaises, 62% des victimes déclarent vivre en couple avec l'agresseur au moment des faits. Dans 51% des cas, nous avons relevé la présence d'enfants au moment des faits et 38% des agressions sont réalisées sous l'emprise de toxiques. Les victimes ont subi dans 88% de la violence physique et dans 91% des violences verbales. 67% des agressions ont lieu au domicile conjugal. Dans 89% des cas, les victimes sont venues une fois pour ce motif. Dans 97% des victimes bénéficient d'un examen clinique, 5% des dossiers ont des photographies, 62% sont partis des urgences avec certificat médical, 90% ont bénéficiés d'une ITT physique, 26% ont bénéficiés d'une évaluation de l'ITT psychiatrique, 61% n'ont pas rencontrés l'assistante sociale, 63% n'ont pas rencontrés UCMP. Dans 65 % des cas, les patients sont retournés à domicile.

Conclusion : Cette étude montre la nécessité de former les professionnels de santé afin d'améliorer le repérage des victimes de violences conjugales, de promouvoir la bonne rédaction systématique du certificat médical initial et de favoriser la prise en charge protocolisée de ces patients.

Mots-clés libres : victimes de violences conjugales, certificat médical initial, dépistage.

    Rameau (langage normalisé) :
  • Violence conjugale
  • Femmes victimes de violence
  • Dépistage

English

In France, in 2017, 130 women died, victims of their spouse or ex-spouse. The main objective of this study is to report on the compliance of the care of patients victims of domestic violence according to a pre-established protocol within the emergency rooms of the Angouleme Hospital Center (CHA) during the year 2018. The secondary objectives of this study are to determine the specific characteristics of these victims and of the alleged violence against them in order to facilitate their identification and management.

Material and Methods: We carried out a descriptive retrospective mono-centric study conducted on the basis of the Assessment of Professional Practices from January 1, 2018 to December 31, 2018.

Results: There are 211 visits to the Angouleme emergency rooms for the reason of “Conjugal violence” in 2018. 92% of victims are women, on average 36 years old, 94% are of French nationality, 62% of victims state that they are living as a couple with the aggressor at the time of the facts. In 51% of cases, we noted the presence of children at the time of the incident and 38% of assaults were carried out under the influence of toxic substances. The victims suffered in 88% of the physical violence and in 91% of the verbal violence. 67% of assaults take place in the marital home. In 89% of cases, victims came once for this reason. In 97% of the victims benefit from a clinical examination, 5% of the files have photographs, 62% left emergencies with a medical certificate, 90% benefited from a physical ITT, 26% did not benefit from a evaluation of the psychiatric ITT, 61% did not meet the social worker, 63% did not meet UCMP. In 65% of cases, patients returned home.

Conclusion: This study shows the need to train health professionals in order to improve the identification of victims of domestic violence, to promote the correct systematic drafting of the initial medical certificate and to promote the protocolized management of these patients.

Keywords : victims of domestic violence, initial medical certificate, screening.

Notice

Diplôme :
Diplôme d'état de médecine
Établissement de soutenance :
Université de Poitiers
UFR, institut ou école :
Domaine de recherche :
Médecine. Médecine générale
Directeur(s) du travail :
Gilles Moalic
Date de soutenance :
01 octobre 2020
Président du jury :
Olivier Mimoz
Membres du jury :
Gilles Moalic, Pascal Parthenay, Michel Sapanet, Emmanuel Blancher

 

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